Les derniers avis (5163 avis)

Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série Ennemis
Ennemis

Les moyens ont été mis sur cette BD de science-fiction sur un mode de voyage onirique avec des auteurs pourtant inconnus dont c'est vraisemblablement la première oeuvre. Pourtant, ce qu'il ressort ne m'a absolument pas convaincu. Les auteurs ne sont pas parvenus à croiser l'intérêt d'un public standard. Il y a tout d'abord cette narration omniprésente qui rempli cette oeuvre des réflexions de l'un des protagonistes ou plutôt tout ce qui lui passe par la tête en faisant des références en total décalage avec ce qui arrive sur cette étrange planète. Non seulement, on n'y croit pas, mais cela coupe toute envie. Certes, le thème écologiste traite sur les ravages causés par un dictateur sur l'ensemble d'une planète dans un monde un peu déshumanisé. Cependant, le scénario semble être particulièrement laborieux au niveau de l'écriture. Graphiquement, c'est intéressant avec une jolie couverture assez intrigante. Mais bon, cela ne suffit pas.

29/01/2017 (modifier)
Couverture de la série Avel
Avel

Cette Bd ne m'a absolument pas enthousiasmé, je dirais même que je me suis fait chier royalement. Apparemment, ça fonctionne en 2 diptyques. C'est une suite d'actions décousues qui n'ont pas de rapport entre elles, sans queue ni tête et parfaitement stupides ; comme celle où Avel roue de coups monsieur Berg, franchement, quel intérêt ? ou encore celle où cet aveugle et ce gamin qui saccagent cette librairie après avoir tué le libraire... ça n'a aucun sens, et je déteste voir ce genre de scènes purement gratuites, qui ne mènent à rien et qui ne servent même pas l'intrigue. On se demande donc dans quel délire est encore tombé Dufaux. Et puis on doit patienter car en fait, tout ceci se recoupe ensuite et se complète pour se raccorder au début très lent et qui vous ferait presque envoyer valser l'album tellement c'est chiant. Mais ça n'explique pas ces scènes complètement absurdes et sans utilité. La narration est un peu livresque, on se croirait dans un roman, ce côté là n'est pas déplaisant, encore que je le trouve inadapté à ce type de récit qui pose des questions mais n'y répond qu'à moitié, et où règne l'invraisemblance la plus totale. Le second diptyque est presque aussi inintéressant, c'est une histoire de mafia russe et de complot à ce que j'ai cru comprendre, le récit est un peu mieux structuré, plus linéaire, plus cohérent, une histoire d'espionnage classique, un peu à la John Le Carré. Mais ça reste tortueux, et les personnages ne sont pas du tout attirants. Quant au dessin, il est clean, avec des décors géométriques et parsemés, mais l'ensemble reste inégal. Au final, une vraie déception, d'un désintérêt total.

23/01/2017 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série Biomega
Biomega

Encore une infâme daube sans âme avec pour décor un monde post-apocalyptique dans lequel on ne s'immergera point. La faute à une mise en scène qui a sacrifiée l'essentiel pour privilégier l'action à l'état pure. Le style est d'ailleurs totalement irritant. On ne comprendra pas grand chose au début. C'est assez incohérent et parfois ridicule comme la scène avec l'ours qui parle. C'est assez mal interprété. Il faut accepter les délires de l'auteur qui a ses fans depuis le célèbre Blame !. Par ailleurs, le dessin est plus que ringard avec un trait totalement noirci. Bref, on s'ennuie lamentablement. On en redemande pas ! Je n'arrive pas à afficher un O étoile dans le menu déroulant...

22/01/2017 (modifier)
Couverture de la série La Chute du Dragon Noir
La Chute du Dragon Noir

Peiné, déçu, contrarié, désenchanté, mécontent, bref, c’est la douche froide. Aucun mot n’est à lui seul suffisamment éloquent pour décrire le sentiment qui m’a traversé une fois reposée cette bande-dessinée. Tombé dessus un peu par hasard, plein de joie et d’allégresse lorsque je commence à comprendre que cette bédé se veut un hommage à l’heroic fantasy style Howard et Gemmell, moi, un grand fan de l’auteur britannique décédé la même année que la sortie de cette bédé. Je feuillette l’album, les graphismes ne m’emballent pas des masses mais je suis prêt à leur donner une chance. La couverture me fait dire que ça sent pourtant bon le Gemmell cette histoire, l’épée plantée dans le sol au premier plan est une image archi connue de l’illustration fantasy par Didier Graffet, artiste qui a réalisé toutes les couvertures de Gemmell chez l’éditeur Bragelonne. Ensuite je lis le pitch, ça parle de la déchéance d’un grand héros, Kriff, alors là mon sang ne fait qu’un tour, serait-ce un émule de la figure iconique du cycle de Drenaï : Druss (Kriff/Druss ? ), le capitaine à la hache, Marche-Mort ? On me parle d’une compagnie d’élite, les Légion d’Acier, comme les Dragons dans Le Roi sur le Seuil ? Et puis ce tome 1 s’intitule Nadir quoi, comme l’envahisseur immémorial qu’on retrouve quasiment dans tous les Drenaï. On me parle de batailles, d’une donzelle à sauver (comme dans Druss la légende ? ), et surtout de types qui ont des valeurs et un honneur. Oh la la la la ! Je sens que ça va être trop du ballon ce truc ! Et là, méga-hyper-géant epic fail, « pouin pouin pouiiiiiiiiiiiiiiiin ». Qui du scénariste ou du dessinateur s’est le plus foiré ici ? Naufrage collectif ? Bon, je vais y revenir mais je pense que Miroslav Dragan, de son vrai nom Michel Dufranne, avait quelques bonnes idées en tête, j’ai compris sa démarche sympathique de faire grosso modo une histoire classique du héros de guerre déchu qui crie vengeance et affronte mille épreuves avant de revenir sur le devant de la scène tout ça, raconté à un rythme sans répit « d’actionner fantasy ». Mais que c’est mal foutu ! Sérieusement, d’accord le dessin n’est pas génial mais arrive un moment où les mecs doivent accorder leur violon, se relire, ils ont dû s’apercevoir que tout cela manquait complètement de liant. Déjà la construction du récit : pourquoi s’emmerder la moitié de l’album sur cette histoire d’ambassadrice enlevée ? Et puis d’ailleurs pourquoi se fait-elle kidnapper ? Cela n’a pas de sens, il y a un sérieux manque de mise en contexte et d’explications permettant de comprendre les tenants et les aboutissants. La fille est ambassadrice de la plus puissante nation du monde, elle est faite prisonnière (pourquoi ?! ), puis elle est escortée dans le désert vers un autre endroit (pourquoi ?! ), puis la caravane est attaquée par des bédouins (c’est ce que j’ai cru sur le moment), mais plus tard, comme j’ai rien compris, on l’a retrouve finalement dans les geôles d’une prison. Le dessinateur, ou le scénariste car après tout je ne sais pas qui décide de quoi, ne nous est d’aucun secours avec son découpage saccadé, des coupures au mauvais moments, par exemple : fin de la p42 Kriff est sur un promontoire et observe un feu de camp, première case p43 Kriff est à genoux devant le chef de camp. Où est l’explication, quand, comment se fait-il capturer ? Il faut vraiment suivre et faire soi-mêmes les déductions si on ne veut pas être largué. Peut-être est-ce dû à l’inexpérience du dessinateur, mais dans ce cas il fallait stopper dès le début du projet car il y a un sérieux problème de lisibilité dans son dessin. J’ai cette impression qu’il manque toujours 2 voire 3 étapes à la finalisation des graphismes. Je cite des exemples entre autres, mais p11, p15 ou p30, le dessinateur en reste à la phase du croquis. WTF ? Du croquis quand ce n’est pas de la peinture esquissée avec forcément des expressions faciales très sommaires. Des graphismes hyper nébuleux avec en prime des choix de plans douteux qui en rajoutent dans la confusion. Bon, déjà que c’est pas le pied à regarder, il faut en plus que ce soit pénible à lire, parce que bonjour le style ampoulé des dialogues avec le prince qui en fait des caisses sur la beauté de l’ambassadrice (c’est bon, on a capté, elle est belle) ; les répliques du genre « à notre prochaine rencontre, je le jure sur les astres, je te tuerai », il y en a à la pelle. Le scénariste veut que le lecteur ressente de l’empathie pour ses personnages mais ce n’est pas possible de ressentir quoi que ce soit pour la famille de Kriff qui débarque en plein milieu de l’album sans introduction, on ne connaît pas leur background alors qu’est-ce qu’on s’en fout de leur devenir ? Mais le dessin encore une fois… il est mort ou juste assommé le gamin p32 ?… Le héros Kriff est le cliché du barbare à la cervelle de piaf (au secours les répliques à base de « A manger. J’ai faims ! Je vous ai aidés. Donnez-moi à manger ! »), indigne du Conan nietzschéen de Robert E. Howard ou de l’humaniste et droit Druss de David Gemmell. On enfile les clichés comme on empale les ennemis sur une pique, comme avec le roi, figure archétypale du tyran qui tranche lui-même les têtes de ses sujets lorsqu’ils manquent à leur devoir ; le prince libidineux, la princesse-sorcière qui se met à oilpé pour faire ses incantations, et la pelleté de compagnons d’armes inutiles du héros dont on ne peut pas à retenir tout les noms (de toute façon on ne les reconnaît pas). S’ajoute à cela des raccourcis (encore) scénaristiques dans les passages d’actions supposément le point fort du bouquin : car la bataille de Hiérophinis est incohérente avec une tactique militaire foireuse où l’assiégé laisse délibérément pénétrer les forces assiégeantes dans la cité pour les prendre en embuscades façon guérilla urbaine (d’où la référence au film La Chute du Faucon Noir de Ridley Scott) mais c’est complètement con puisque la cité on le voit bien, possède des murailles hautes capables de soutenir un siège. Je n’ai rien compris au dénuement. Qui a gagné ? La chute du dragon noir censé être le moment pinacle du bouquin est bâclé en 3-4 cases sans parvenir à dégager d’émotions, mais ce n’est pas grave vu qu’on n’éprouve aucune empathie pour les personnages… Je pense au final que le projet aurait dû être davantage travaillé en amont : le scénariste avait bien en tête son schéma de descente en enfer du héros, le passage des épreuves dans l’inconscient faisant de lui un nouvel homme, etc. Mais il se saborde le truc avec une première moitié pénible, confuse et rallongée, ainsi qu’un dessinateur inexpérimenté bossant en roue libre. Parce qu’on peut voir le travail d’illustrateur de Goran Josic aujourd’hui sur le net sur des projets de série d’animation, de jeux vidéo, et on voit bien qu’il y a eu progression. Mais en 2006 sur La Chute du Dragon Noir on le sent à la ramasse totale.

22/01/2017 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série L'Histoire du Soldat
L'Histoire du Soldat

Cette fois-ci, je serai le seul à donner une étoile ce que j'assumerais sans aucun complexe. Nous avons là un classique de la littérature helvétique qui est adaptée sur le support de la bd. Je n'ai pas trop saisi le sens de ce conte philosophique dont les artifices ont eu raison de ma patience comme par exemple la métaphore du violon. J'ai l'impression d'avoir tourné en boucle avec ces incessants retour en arrière. Par ailleurs, le graphisme dans son expression assez naïf ne m'a pas du tout convaincu. La lecture a été tout sauf prenante. Fastidieux.

21/01/2017 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série Les Monstres de Mayuko
Les Monstres de Mayuko

On a moins de scrupule à laisser 1 étoile surtout quand on n'est pas le seul. Dire que je me suis ennuyé serait un doux euphémisme. L'auteur a puisé dans l'univers onirique japonais pour nous offrir une histoire à dormir debout sans vouloir être hermétique. Le graphisme est froid et presque figé. Même la colorisation ne parvient pas à donner de l'éclat bien au contraire. C'est vieillot et désuet. Les personnages sont peu expressifs. Le public visé sera celui des enfants et encore. Il n'a pas cette passion qui ferait qu'on serait emporter par ce conte. C'est totalement vide de sens à moins de respecter les portes-bonheur.

21/01/2017 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série Bloody Mary (Soleil Manga)
Bloody Mary (Soleil Manga)

Bloody Mary est un titre qui est déjà pris 3 fois. Il est vrai que l'auteur aurait pu faire un effort pour trouver autre chose d'autant que cela n'a rien à voir avec le roman original puisqu'il s'agit d'un vampire dépressif qui n''arrête pas de se lamenter inlassablement. Des vampires qui se la jouent, de la bromance et surtout ces fameuses japaniaiseries qui gâchent le tout. A noter qu'il s'agit d'un shojo et non d'un yaoi. Il est vrai que la couverture est trompeuse mais il s'agit bien d'une jeune femme et d'un jeune homme. Bon, le doute est toujours permis. Une comédie gothique qui ne m'a point marqué à tout jamais. Non, c'est plutôt à oublier et très vite de préférence. A noter que le tome 3 qui est sorti récemment contient une grave erreur d'impression avec des bulles présentes mais sans les dialogues. Fort heureusement, ce n'est pas sur toutes les pages. Mais bon, il faut quand même le faire.

21/01/2017 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série Les 3 petits cochons reloaded
Les 3 petits cochons reloaded

Revisiter un conte bien connu n'est pas une mauvaise chose en soi. Winschluss l'a fait avec le célèbre Pinocchio et c'est désormais dans les annales. Je ne pourrais malheureusement pas affirmer avec certitude que c'est bien le cas en l'espèce avec ce reloaded totalement déjanté. C'est trash et vulgaire à la fois, ce qui a tout pour me déplaire. Par ailleurs, les gags sont assez répétitifs dans la chute. Les deux premières cases vont se répéter 7 fois à l'identique comme pour démarrer le conte de la même façon mais avec à chaque fois des directions prises différentes. Bien entendu, on retrouve les principaux éléments du conte original. Bref, tout n'est pas forcément bon dans le cochon !

21/01/2017 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série Les Contes de Grim
Les Contes de Grim

Le thème de cette oeuvre semble être la relation entre l’individu et la société. Il est question de relation homme-femme, d'alcool, d'art contemplatif. Le graphisme est véritablement horrible alternant le noir et blanc et parfois la couleur. On alterne également entre une case et le strip de 3 cases. L'auteur islandais a essayé d'adapter en bd son roman 101 Reykjavik. Ce conte est à éviter pour les enfants à cause de son héros à la tête d'un affreux morse. Je ne retiens que la vacuité des dialogues et des situations. Ce n'est pas drôle alors que c'est voulu. C'est un conte qui se transforme en cauchemar à cette lecture stérile sans queue ni tête.

20/01/2017 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série Phantasmes
Phantasmes

Le genre de BD pour bobo en mal de porno chic. En réalité, c'est obscène, vulgaire et crade. On ne peut pas être plus clair. C'est vendu comme un chef d'oeuvre alors que c'est du pur porno. Je ne suis pas un sexophobe mais il y a quand même des limites à la vulgarité. Là, c'est un fatras de branlettes, le genre de choses dont on voudrait être épargné. Reste la question : quel est l'intérêt de cette BD ? Désolé mais je ne le vois pas. On pourra sans doute y voir une métaphore à travers un humour débridé quand d'autres y verront du voyeurisme moche et bestial. En tout cas, cela ne m'a pas fait du tout phantasmer.

20/01/2017 (modifier)