Quelle ne fut pas ma déception quand je me suis aperçu que la thématique de l'ouvrage était centrée sur un concepteur et marchand de canons. J'aurais préféré une top model québécoise.
En effet j'ai de nombreuses réserves sur l'ouvrage. L'auteur et l'éditeur sont libres de proposer un tel sujet mais est ce vraiment nécessaire de mettre en lumière douce ce type d'individu. Ces artisans de morts peuvent rester dans les poubelles de l'histoire que cela ne me dérange absolument pas.
Ensuite je trouve ridicule la tentative de l'auteur d'humaniser le personnage en en faisant un doux rêveur idéaliste en conversations avec Jules Vernes pour atteindre une utopie de gosse. Je ne sais pas si le personnage a laissé ses glorieuses mémoires mais comme l'ensemble de ses activités étaient secrètes ont peut en déduire que la narration textuelle est pure fantaisie. On a même parfois droit à de la psychologie de comptoir du type j'ai perdu deux mères dans mon enfance donc je construis des canons et des obus pour me protéger (et tant pis pour les mamans qui en "profitent")... Tout au long du scénario je me suis demandé où l'auteur voulait nous promener? Gerry génie incompris manipulé et lâché par les services secrets? Hypocrisie et duplicité des états commanditaires ? Innocence du scientifique sans conscience politique, qui fournit mais n'utilise pas? Tout cela est tellement convenu que je me suis très vite lassé de ma lecture.
Je retrouve le graphisme au trait un peu vintage que j'avais découvert dans l'ouvrage sur Saint-Exupéry. Si cela fonctionnait pour un épisode de trois semaines à Québec en 1942, c'est beaucoup moins convaincant pour un personnage qui voyage à travers le monde sur une durée de soixante ans. Les extérieurs sont pauvres, les personnages ont tous des costumes ou robes uniformisés sans recherche quelque soit l'année et surtout notre Gerry qui garde sa bonne bouille de jeune ingénieur tout au long du récit.
Une lecture dont j'aurais pu me passer.
Une série qui commence par un album de commande pour les voitures Citroën c’est de mauvais augure…
Ajoutez à cela un récit en écriture automatique sans queue ni tête et vous obtenez une série ultra frustrante pour le fan absolu de Moebius/Giraud que je suis.
Beaucoup de belles pages d’un strict point de vue graphique mais l’onirisme débridé gâche tout.
Lu bien plus pour ma culture personnelle de bdphile que par plaisir…
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Supercanon ! - Le marchand d'armes qui visait les étoiles
Quelle ne fut pas ma déception quand je me suis aperçu que la thématique de l'ouvrage était centrée sur un concepteur et marchand de canons. J'aurais préféré une top model québécoise. En effet j'ai de nombreuses réserves sur l'ouvrage. L'auteur et l'éditeur sont libres de proposer un tel sujet mais est ce vraiment nécessaire de mettre en lumière douce ce type d'individu. Ces artisans de morts peuvent rester dans les poubelles de l'histoire que cela ne me dérange absolument pas. Ensuite je trouve ridicule la tentative de l'auteur d'humaniser le personnage en en faisant un doux rêveur idéaliste en conversations avec Jules Vernes pour atteindre une utopie de gosse. Je ne sais pas si le personnage a laissé ses glorieuses mémoires mais comme l'ensemble de ses activités étaient secrètes ont peut en déduire que la narration textuelle est pure fantaisie. On a même parfois droit à de la psychologie de comptoir du type j'ai perdu deux mères dans mon enfance donc je construis des canons et des obus pour me protéger (et tant pis pour les mamans qui en "profitent")... Tout au long du scénario je me suis demandé où l'auteur voulait nous promener? Gerry génie incompris manipulé et lâché par les services secrets? Hypocrisie et duplicité des états commanditaires ? Innocence du scientifique sans conscience politique, qui fournit mais n'utilise pas? Tout cela est tellement convenu que je me suis très vite lassé de ma lecture. Je retrouve le graphisme au trait un peu vintage que j'avais découvert dans l'ouvrage sur Saint-Exupéry. Si cela fonctionnait pour un épisode de trois semaines à Québec en 1942, c'est beaucoup moins convaincant pour un personnage qui voyage à travers le monde sur une durée de soixante ans. Les extérieurs sont pauvres, les personnages ont tous des costumes ou robes uniformisés sans recherche quelque soit l'année et surtout notre Gerry qui garde sa bonne bouille de jeune ingénieur tout au long du récit. Une lecture dont j'aurais pu me passer.
Le Monde d'Edena
Une série qui commence par un album de commande pour les voitures Citroën c’est de mauvais augure… Ajoutez à cela un récit en écriture automatique sans queue ni tête et vous obtenez une série ultra frustrante pour le fan absolu de Moebius/Giraud que je suis. Beaucoup de belles pages d’un strict point de vue graphique mais l’onirisme débridé gâche tout. Lu bien plus pour ma culture personnelle de bdphile que par plaisir…