Les derniers avis (19849 avis)

Couverture de la série Adieu coach
Adieu coach

Mouais. Voilà un album que j’ai lu sans réelle difficulté, mais aussi hélas sans jamais être captivé. L’histoire de ces vieux bonhommes qui reconstituent une vieille équipe de rugby pour sauver leur ancien stade et leur ancien club sent fortement le déjà-vu. En mieux. Car ici l’histoire ne m’a pas emballé. Les personnalités des « sauveurs de souvenirs » sont un peu caricaturales, et finalement peu fouillées. Et il manque les bons mots, les situations cocasses qui dans ce genre d’histoire relèvent le plat. Alors, une fois énoncées ces critiques, ça reste une histoire d’amitié virile qui peut plaire. Mais ça manque d’originalité. Quant au dessin, il est lisible, et pas désagréable. J’ai été moins convaincu par la colorisation : les bleu/gris qui dominent ne sont pas heureux. Note réelle 2,5/5.

19/01/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Le Voyage de Chihiro
Le Voyage de Chihiro

J'ai lu les 5 tomes pour vérifier (ou plutôt je les ai survolés) et je confirme que je ne vois vraiment pas l'intérêt de ces anime comics qui reprennent strictement les images et dialogues d'un film. Alors OK, celui-ci fait l'effort d'un découpage très aéré, n'hésitant pas à couper en 4 cases ou plus des scènes d'action d'une seconde ce qui permet de les rendre plus compréhensibles que dans la majorité des anime comics qui n'arrivent pas du tout à retranscrire ce que l'animation permet de faire. Mais ça reste tout de même assez bancal pour de la narration en BD et il faut avoir vu le film pour tout comprendre des scènes sans parole. Quant au reste, c'est strictement et rigoureusement le contenu du film, étalé sur 5 tomes, sans aucun ajout apporté par le manga, ni aux dialogues ni à la mise en scène. Et autant Chihiro est probablement mon Miazaki préféré, autant le lire en version anime comics est d'un ennui profond.

18/01/2025 (modifier)
Par PatrikGC
Note: 2/5
Couverture de la série Tanis
Tanis

Bon, 10.000 avant JC, en Égypte ? Pourquoi pas. Des pyramides à degrés, alors que la première connue dans le coin date du 4ème millénaire ? Admettons. Des monuments qui ressemblent bcp au Moyen Empire qui sera mis en place quelques siècles plus tard ? On va dire que c'est une licence poétique. Une héroïne avec des yeux d'Horus (divinité composite qui date de plus tard), royalement peu charismatique, qui me rappelle Aria avec bcp moins de personnalité ? À la rigueur. Une louche de SF et de super-pouvoirs +/- divins, pour lier la sauce ? Les Anglo-saxons font pire avec la sauce à la menthe sur le poulet dominical. Et puis ça permet de mettre en place des trucs qui mettent plein la vue. Je conçois la chose, ça facilite les scénarios. Mais des farouches vikings à cette lointaine époque, alors là, je bloque à fond ! À moins qu'il existe qqpart une machine à remonter le temps... Le scénario est du n'importe quoi, avec des grosses ficelles, des violons ''maltapropos'', et c'est dommage. De plus, ils sont 2 à pondre un truc pareil ? Pourtant Valérie Mangin, ce n'est pas du pipi de chat (bien que, parfois, c'est assez ''space''). Son mari de Denis Bajram, non plus. Peut-être que le couple s'est dit : c'est pour Spirou, allez, on peut y aller franco. En revanche, le graphisme est de toute beauté. Je tire mon chapeau au dessinateur. Je regrette simplement qu'il ait mis son art au service d'une telle b***e, c'est triste, c'est du gaspillage. Je mets 2 étoiles parce que j'ai du mal à digérer le contexte, la trame. Mais j'aurais bien mis 5 étoiles pour le graphisme. Dommage aussi que l'héroïne soit si insipide et naïve, un cas d'école. Maintenant, peut-être que la pilule passera mieux auprès d'un public plus jeune.

16/01/2025 (modifier)
Par Bro
Note: 2/5
Couverture de la série Habemus Bastard
Habemus Bastard

Une intrigue assez peu originale mais bien amenée. Les dessins et l'ambiance général vous embarque dans l'aventure de ce truand en soutane. Cependant GROOOOS bémol pour ma part sur les nombreux échanges teintés d'homophobie. Ok on côtoie des truands et des prêtres mais les raccourcis : peureux = ''pd ou pédale''. Je ne vois pas pourquoi la virilité des personnages est associé à leur sexualité présumée. Pour une BD de 2024... On souffle fort !

16/01/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Désintégration - Journal d'un conseiller à Matignon
Désintégration - Journal d'un conseiller à Matignon

Je rejoins l'avis de Ro. J'aime la politique et lorsqu'un jour par hasard on a parlé de cet album sur un autre forum de BD, je me suis dit que c'était pour moi. J'avais déjà bien aimé la BD 'Quai d'Orsay' et aussi l'excellent film L'Exercice de l'État avec le regretté Michel Blanc et je pensais que ça serait encore le cas-ci. Surtout qu'en plus on parle d'un sujet sensible qui m'intéresse. Bon ben voilà au vu de ma note vous avez compris que je n'ai pas du tout accroché. Il y a peut-être deux-trois passages qui ont vaguement retenus mon attention et puis c'est tout. Un point positif est qu'au moins on peut avoir une idée de combien c'est difficile de travail dans l'administration: on dirait que malgré tous les efforts on tourne en rond, il y a des égos à gérer, on dirait qu'il y a toujours quelque chose qui bloque tout... Je pense que si je n'ai pas accroché est que l'auteur voulait montrer le monde politique tel qui l'est à travers un témoignage sans chercher à nécessairement divertir comme c'était le cas avec Quai d'Orsay qui mettait bien en avant la personnalité hauts-en-couleurs du ministre. Ici, on est 100% dans la vraie vie et la vie est souvent chiante comme le quotidien de ce conseiller. Il faut dire aussi que le dessin est pas mauvais, mais un peu froid. Je n'ai pas ressenti grande émotions en lisant cet album bavard que j'ai fini par feuilleter.

15/01/2025 (modifier)
Par Josq
Note: 2/5
Couverture de la série Tanis
Tanis

Ce qui m'a d'abord frappé, dans ce premier volet, c'est la beauté de son dessin. Le trait de Stéphane Perger est très fin, très élégant, et crée un univers visuel extrêmement convaincant. C'est indéniablement la grande force de ce récit, et pour ma part, sans doute une des seules... Car pour le reste, je suis clairement resté sur ma fin. Le scénario s'appuie sur de bonnes bases, mais je ne sais pas trop pourquoi, je n'ai pas accroché. Peut-être cette incursion de la fantasy (quasi science-fiction) dans un contexte aussi marqué historiquement m'a-t-il empêché de trouver mes repères ? Peut-être les thématiques abordées (le fanatisme religieux, la corruption du pouvoir politique) m'ont-elles parues trop vagues et/ou trop convenues ? Sans doute un peu de deux. Quoiqu'il en soit, j'ai trouvé que cette série avait du mal à bien cerner son public. Trop dure pour s'adresser à des enfants, l'écriture me paraît trop faible, trop légère pour prétendre s'adresser à des adultes. Sans doute des adolescents y trouveront-ils leur compte, c'est tout ce que je souhaite aux auteurs. Mais j'ai eu l'impression qu'on était souvent en train de reprendre sans grande originalité les codes du comics super-héroïque pour les adapter à l'Antiquité pré-pharaonique, et personnellement, je suis resté sur la touche. Il n'empêche que j'ai toujours trouvé un certain plaisir à me replonger dans ce dessin lumineux de Perger, et que le cliffhanger pourrait bien me pousser à m'intéresser malgré tout à la suite du récit, et sait-on jamais, faire monter ma note qui n'était pas si loin de 3 étoiles...

15/01/2025 (modifier)
Par PAco
Note: 2/5
Couverture de la série L'Amie prodigieuse
L'Amie prodigieuse

Je connais le succès mondial du roman d'Helena Ferrante, mais je ne l'ai pas lu. Pour autant, cette adaptation en BD est une grosse déception pour moi... Déjà, ça partait mal, je ne suis vraiment pas fan du graphisme singulier de Mara Cerri. Ce n'est pas mauvais, mais ce côté graphique pastel grasse inabouti a du mal à passé ; autant certaines planches sont très belles, d'autres franchement pas du tout à mon goût. J'ai pourtant persisté, ne m'arrêtant pas à ce graphisme rebutant, car quand une oeuvre obtient un tel succès mondial c'est qu'elle doit porter une histoire solide et prenante... Malheureusement, pas mieux de ce côté là ! Je me suis ennuyé ferme du début à la fin de ce premier tome en ayant failli abandonner plusieurs fois. Le travail d'adaptation scénaristique de Chiara Lagani laisse pour ma part à désirer ; on a l'impression que les scènes clés ont bien été retranscrites, mais le tout manque cruellement de liant. Pour couronner le tout, les deux jeunes protagonistes n'ont aucun charisme et ne m'ont pas suscité la moindre once d'empathie... Bref, j'ai quand même terminé ce premier tome, mais je n'irais pas plus loin. Alors soit cette série de roman n'était à la base pas faite pour moi, soit cette adaptation est complètement ratée.

15/01/2025 (modifier)
Couverture de la série Tuez la grande Zohra !
Tuez la grande Zohra !

Je vais être moins généreux dans mon appréciation que dans l’avis précédent. En effet, j’ai trouvé cette histoire – malgré certaines qualités – relativement décevante. Yann s’est inspiré de faits réels, qu’il a quelque peu « modifiés » (voir le dossier final), autour de la guerre d’Algérie et de ses conséquences. En particulier autour des attentats menés par l’OAS. Si le sujet est intéressant, j’ai trouvé le traitement décevant. En particulier je n’ai pas été convaincu par les multiples sauts dans le temps, on passe sans cesse d’une période à l’autre, des années 1960 aux années 1980. Ça hache un peu trop la narration. Autre bémol, certaines séquences soit inutiles ‘le passage avec Brigitte Bardot), soit inutilement étirées (la séquence d’entame). Enfin, j’ai trouvé la fin brutale, comme si manquait quelque chose. Petite surprise : les auteurs font intervenir sur pas mal de planches Raymond et Monique Calbuth. Ces héros de Tronchet n’amènent rien de spécial à l’intrigue, mais bon, un clin d’œil amusant. Note réelle 2,5/5.

15/01/2025 (modifier)
Par Cleck
Note: 2/5
Couverture de la série Horizons climatiques - Rencontre avec neuf scientifiques du G.I.E.C.
Horizons climatiques - Rencontre avec neuf scientifiques du G.I.E.C.

Cette BD documentaire se propose de vulgariser les contenus des rapports du GIEC en relayant les propos de quelques scientifiques y ayant participé. Le principe est de suivre le cheminement d'une étudiante doctorante en sciences et d'un jeune lambda, les amenant aux 9 interviews annoncées dans le titre. Ce lambda découvre l'ampleur de la problématique climatique et permet notamment de dramatiser les situations : par ses questions, ses humeurs, ses réactions, ses doutes..., il épouse des points de vue de citoyens lambdas et permet de s'échapper du pur documentaire pour tenter d'aborder la thématique de l'acceptation sociale du problème et d'essayer de comprendre ou excuser l'absence de prise en compte politique adaptée à l'ampleur de la situation. Cela offre une respiration au lecteur, mais celle-ci est bien caricaturale, conduite fort maladroitement. Globalement, c'est intéressant, redondant aussi parfois, fastidieux maintes fois, nécessaire le plus souvent, avec des illustrations et mises en page purement fonctionnelles. Bref, cela a les défauts attendus d'une BD documentaire de vulgarisation, mais aussi les qualités espérées. La vérité scientifique et la médiatisation de celle-ci est-elle susceptible de changer les choses ? Ces dernières années laissent malheureusement craindre le contraire.

14/01/2025 (modifier)
Couverture de la série Caliban
Caliban

Dans le genre horreur spatiale, avec un équipage coincé dans un vaisseau, à la merci d’une entité extra-terrestre énigmatique et terrifiante, qu’il faut détruire – mais est-ce possible ? – sinon elle va se répandre partout, cet album joue la carte du classique. Hélas. Sans trop apporter de nouvelles idées à une histoire quand même très fortement inspirée d’Alien ! Du coup, sur un canevas franchement hyper balisé, les surprises résident dans quelques détails (genre les deux vaisseaux qui fusionnent après s’être heurtés, avec des personnes « encastrées » dans les parois). Mais c’est surtout avec la mise en scène et le rythme haletant que l’album tient le coup. De l’aventure classique donc, où tout est misé sur l’action (on arrive quand même à deviner qui seront les derniers survivants parmi l’équipage !). Donc, si vous ne cherchez pas forcément la nouveauté, et que vous êtes friands de ce type de récit (en n’étant pas claustrophobe), vous pouvez emprunter cet album et l’apprécier. J’en suis, moi, sorti mitigé (les dernières pages – pleines de baston, avec une transformation bizarre de la « bête », m’ont moyennement convaincu, et je n’ai pas compris ce qui était arrivé à San). Surtout que le dessin, s’il fait le boulot et est lisible, n’est pas mon truc. Du comics de base, avec une colorisation informatique qui lisse tout, bof bof. Ah, un truc qui m’a paru bizarre. L’une des dernières survivantes face au « monstre » affirme : « je vais éparpiller ce fils de pute dans l’espace façon puzzle ». Soit Ennis est fan des « Tontons flingueurs », soit le traducteur s’est fait plaisir en modifiant quelque peu la version d’origine ? Note réelle 2,5/5.

14/01/2025 (modifier)