Les aventures rétrofuturistes d'un duo d'aventuriers bien américains qui vont combattre les nazis sur la Lune.
La BD se démarque avant tout par son graphisme proche du style Atome. Accompagné de son choix de couleurs un peu flashy, avec beaucoup de bleu et de rouge pêtant, cela donne des planches esthétiques qui attirent l'oeil. Toutefois, elles déçoivent un peu en terme de narration graphique, avec une mise en scène pas très claire et un léger abus de cadrages serrés sur des visages au détriment de l'action qu'elle se contente parfois de décrire dans les dialogues.
Ce n'est pas une histoire qui se prend au sérieux. Elle tient beaucoup de la parodie ou en tout cas de l'accumulation volontaire de clichés du genre. Il en découle un récit un peu ridicule mais... malheureusement peu marrant. On se fiche de ce qu'il arrive à des héros peu attachants et à des aventures où tout semble factice et stéréotypé. La faute à mes yeux à un problème de rythme. Alors que l'action grand spectacle est au menu, il y a un manque d'accroche du lecteur, pas d'enjeu, une mise en scène chaotique et surtout trop de passages tellement convenus qu'on se contente d'attendre qu'ils arrivent enfin longtemps après les avoir devinés. Quant à l'humour, il ne ressort ni des dialogues ni des situations : il laisse froid, amenant le lecteur que je suis à un réel ennui.
C'est bien dommage car j'aime le style Atome, le rétrofuturisme et la parodie. Mais là, c'est raté selon moi, à cause de la manière dont le récit est structuré et raconté.
Je suis amateur d’auteurs indés, européens ou américains, et je suis toujours à l’affut, lorsque je fouine dans les bacs, des petites pépites que ceux-ci peuvent révéler dans ce domaine. J’étais donc content de découvrir cet album, d’un auteur que je découvre. La présentation laissait augurer d’une parodie loufoque des super-héros.
Le ton est effectivement au pastiche. En tout cas l’auteur ne se prend pas au sérieux, et son super-héros, Big Head ne relève que des défis ridicules. Il combat des super-héros d’opérette, aux noms et aux pouvoirs improbables. La façon même qu’a Big Head de mater ses adversaires, à la fois naïve et facile, signe un certain second degré.
Le dessin de Jeffrey Brown est très simple, mais lisible. Très marqué par un certain underground, voire proche d’un certain fanzinat, cette simplicité peut convenir à ce style de récit.
Mais je suis resté un chouia sur ma faim. Ça se laisse lire, mais j’attendais un humour plus noir ou con, quelque chose qui serait davantage aller vers l’anticonformisme qui pointe ça ou là. Brown suit la trame des histoires de super-héros (en l’allégeant), mais n’écorne pas trop ce monde manichéen (en tout cas pas assez à mon goût). J’espérais plus me marrer en lisant ces aventures d’un super-héros du pauvre.
Note réelle 2,5/5.
Une lecture qui m’a laissé sur ma faim. Trop de longueurs, et une histoire que j’ai trouvé manquant de fond – et un peu d’intérêt.
Je ne connais pas le roman original (et plus globalement l’œuvre de Gogol), mais je sens que ça n’est pas ma came. Autant Dostoievski avait su me captiver, autant ici j’ai du mal.
Les premières pages, sorte de déclaration d’amour de Gogol à Saint-Petersbourg et son avenue phare, sont trop emphatiques (même si les dernières cases, reprenant les mêmes images, mais avec un texte au contraire désabusé et noir, éclairent différemment ce passage). Et la rupture de ton, lorsque apparaissent les deux hommes (l’artiste et le militaire), chacun courant derrière une femme rencontrée dans la rue, m’avait laissé croire à une accélération de l’intrigue.
Il n’en a hélas rien été, le rythme est resté lent, réalité et rêverie se mélangent, une sorte de nihilisme imbibé de mélancolie imprègne le récit, sans qu'une certaine poésie ou je ne sais quel drame ne lui donne suffisamment d’intérêt à mes yeux.
Le dessin de Redolfi est surprenant. Loin d’être « joli », il m’a quand même plu. Mais pas au point de me faire oublier que je m’ennuyais.
Grosse déception en ce qui me concerne. J’ai voulu lire la BD avant d’aller voir le film, la bande-annonce de ce dernier me faisant vraiment envie… mais je n’ai trouvé aucun intérêt à cet album.
Le concept me plaît, cette juxtaposition d’époques propose une réflexion puissante sur la futilité de la vie et le passage du temps… mais malheureusement l’histoire est tout simplement inexistante. L’auteur propose de courtes scènes indépendantes sans aucun lien, comme une série de polaroids montrés hors-contexte, il n’y a aucune continuité, aucune « intrigue », on ne s’attache pas du tout aux personnages.
Bref, je mets 2/5 de justesse pour saluer l’originalité de l’exercice… mais niveau plaisir de lecture, c’est clairement 1/5.
J'aime bien Luz, mais ici je n'ai même pas pu finir l'album tellement je me suis ennuyé.
Pourtant l'idée de départ est pas mal et je n'ai rien contre une satire sur les masculinistes. Et vu le nombre de conneries que je le lis sur internet, je pense que Luz n'a pas besoin de forcer bien le trait pour montrer comment ils peuvent être beaufs. Il y a aussi son dessin qui est toujours aussi dynamique et expressif.
Le problème c'est que l'histoire est trop longue. J'ai eu l'impression de voir un sketch de 10 minutes qu'on étire inutilement pour en faire un film de 1h30. Il y a quelques passages qui m'ont amusé, mais très vite je trouvais que l'action était molle et que cela tournait en rond. Il y a beaucoup de dialogues et la plupart ne m'ont même pas fait sourire.
Une déception en ce qui me concerne.
Je suis un voileux, le Vendée Globe me fait rêver, et j'ai suivi certains d'entre eux avec passion : je comprends donc à quel point on peut avoir envie de raconter le déroulement d'une telle course, en particulier l'édition 2020-2021 qui a vu l'une de ses fins les plus disputées avec autant de concurrents arrivant presque en même temps après un tel périple autour du monde.
Renaud Garreta a un bon coup de crayon mais peut-être un peu trop académique et photo-réaliste toutefois : cela parait un peu trop souvent être de la copie de photos, avec des visages très figés pour ressembler autant que possible aux vrais navigateurs représentés. Mais grâce à un encrage assez vivant et aux belles couleurs, cela passe bien malgré tout.
Mais voilà... Je n'appelle pas cet album une BD.
Quelques planches ont bien une narration séquentielle mais la très grande majorité sont davantage du texte illustré que de la BD. Ce sont parfois des témoignages de navigateurs tels qu'ils ont pu être rapportés dans la presse ou des reportages qui suivaient l'évènement, et d'autres fois le récit en texte du déroulement de la course, à chaque fois accompagnés d'images dessinées représentant les bateaux et les marins mais ne racontant pas une histoire. En terme de dynamisme, même les courses automobiles dans Michel Vaillant me paraissaient plus prenantes et animées. Là, c'est comme si on lisait un long article de presse accompagné de quelques photos, sauf que ces photos sont dessinées. Le dessin n'apporte rien, et il n'y a surtout aucune narration graphique. Si je voulais quelque chose qui ne soit pas une BD, j'aurais préféré écouter ce récit en vidéo et avoir droit à des images d'archives animées, ça aurait été plus vivant.
Bref, autant le sujet est passionnant, autant le raconter ainsi le rend ennuyeux.
Pour dire à que point Ronin ne m'a pas passionné, il faut comprendre que j'ai la série sur ma table de chevet depuis plus de 6 ans et qu'après avoir feuilleté le début, j'ai été si peu enthousiasmé que je l'ai laissée trainer tant d'années avant d'enfin presque me forcer à lire la série complète.
Je l'avais achetée sur le nom de Frank Miller dont j'avais adoré le Batman - The Dark Knight returns mais dont j'avais ensuite été nettement plus déçu par ses publications plus récentes. Ronin est une série plus ancienne et donc aurait pu être mieux, mais je trouve au contraire qu'elle a mal vieilli.
Pour commencer, à part un léger changement de situation en fin de troisième tome, le scénario de l'intrigue complète pourrait presque se résumer en une phrase. C'est très basique : l'esprit d'un samouraï (devenu ronin) se réincarne dans un monde futuriste pour combattre, avec une alliée humaine, l'esprit du démon qui a tué son maître, celui-ci s'emparant d'une société cybernétique capable de produire des robots de combat. Et nous voilà parti pour une suite de bastons au sabre d'un côté, et de prise de pouvoir de la société de l'autre avec l'aide d'une IA qui gère tout le bâtiment de la compagnie, se range aux côtés du démon et élimine peu à peu les humains qui pourraient se rendre compte de la supercherie.
Là où c'est vieillot, c'est dans le ton et la narration graphique très inspirée, qui en fait trop et se prend trop au sérieux. C'est aussi dans le dessin de Miller qui n'a jamais été terrible techniquement mais aligne ici en plus ses tics graphiques un peu pénibles, notamment toutes ces pustules qui criblent autant ses personnages mutants que ses décors psychédéliques. Le rendu est laid et parfois peu lisible.
L'histoire m'a ennuyé durant sa grosse majorité, à l'infime exception des derniers moments où on apprend que les choses ne pourraient finalement pas être exactement celles que l'on croyait... sans que cela change grand chose au final.
Je me suis un peu ennuyé à la lecture de cette "biographie" très partielle du plus célèbre auteur de BD européen du siècle dernier. J'ai toujours aimé Tintin et je ne renie pas mon affection malgré certains errements graves de son créateur. Las, malgré cela j'ai trouvé le scénario bien fade et quelquefois sans intérêt avec des épisodes ( vrais ou fictifs) qui n'apportent pas grand chose à la compréhension de l'homme ( comme le passage sur le lac Léman). On a souvent l'impression que les auteurs lancent des pistes (ses origines, le Congo, l'occupation, le positionnement vis à vis des personnes juives, …) sans conclure.
Même au niveau management de ses équipes on ne comprend pas grand chose sur sa façon de faire sauf à boire de l'aquavit ( pour le rendre plus sympa ?). Les auteurs se replient sur sa vie sentimentale qui n'a rien de très originale.
Le graphisme de Stanislas que j'avais apprécié dans les aventures en Indochine de Levallois colle très bien à cette ambiance vintage particulièrement pour les années 50/60. Sa ligne claire un peu pointue sait se démarquer de son modèle tout en le rappelant fortement.
Une lecture sans vraiment d'intérêt quand on connaît le B-A BA de la vie de Georges Rémi.
Bon, bah ce n’était pas une lecture transcendante.
Dofus Pets, c’est des courts gags autour d’animaux au sein d’une animalerie cherchant par tous les moyens à ne jamais être adoptés.
C’est surtout beaucoup de gags convenus.
La lecture n’est pas douloureuse, mais je la vois surtout comme une BD à lire pour passer le temps.
Petit album de gags publié après la sortie du film Dofus Livre I – Julith.
C’est des petits gags autour des personnages du film.
Quelques uns sont marrants mais pas vraiment de quoi rire aux éclats.
La plupart d'entre eux sont vraiment trop convenus pour faire rire.
Les courtes scènes peuvent garder un certain charme, un peu façon tranche de vie.
Aucun grand scénario ou changement du statu quo, il faut dire que ça tourne surtout autour du quotidien des personnages, l'évènement perturbateur et l'action n'arrivant que dans le film.
Ça reste divertissant (mais uniquement pour celleux ayant vu et apprécié le film je dirais).
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Webster & Jones
Les aventures rétrofuturistes d'un duo d'aventuriers bien américains qui vont combattre les nazis sur la Lune. La BD se démarque avant tout par son graphisme proche du style Atome. Accompagné de son choix de couleurs un peu flashy, avec beaucoup de bleu et de rouge pêtant, cela donne des planches esthétiques qui attirent l'oeil. Toutefois, elles déçoivent un peu en terme de narration graphique, avec une mise en scène pas très claire et un léger abus de cadrages serrés sur des visages au détriment de l'action qu'elle se contente parfois de décrire dans les dialogues. Ce n'est pas une histoire qui se prend au sérieux. Elle tient beaucoup de la parodie ou en tout cas de l'accumulation volontaire de clichés du genre. Il en découle un récit un peu ridicule mais... malheureusement peu marrant. On se fiche de ce qu'il arrive à des héros peu attachants et à des aventures où tout semble factice et stéréotypé. La faute à mes yeux à un problème de rythme. Alors que l'action grand spectacle est au menu, il y a un manque d'accroche du lecteur, pas d'enjeu, une mise en scène chaotique et surtout trop de passages tellement convenus qu'on se contente d'attendre qu'ils arrivent enfin longtemps après les avoir devinés. Quant à l'humour, il ne ressort ni des dialogues ni des situations : il laisse froid, amenant le lecteur que je suis à un réel ennui. C'est bien dommage car j'aime le style Atome, le rétrofuturisme et la parodie. Mais là, c'est raté selon moi, à cause de la manière dont le récit est structuré et raconté.
Big Head
Je suis amateur d’auteurs indés, européens ou américains, et je suis toujours à l’affut, lorsque je fouine dans les bacs, des petites pépites que ceux-ci peuvent révéler dans ce domaine. J’étais donc content de découvrir cet album, d’un auteur que je découvre. La présentation laissait augurer d’une parodie loufoque des super-héros. Le ton est effectivement au pastiche. En tout cas l’auteur ne se prend pas au sérieux, et son super-héros, Big Head ne relève que des défis ridicules. Il combat des super-héros d’opérette, aux noms et aux pouvoirs improbables. La façon même qu’a Big Head de mater ses adversaires, à la fois naïve et facile, signe un certain second degré. Le dessin de Jeffrey Brown est très simple, mais lisible. Très marqué par un certain underground, voire proche d’un certain fanzinat, cette simplicité peut convenir à ce style de récit. Mais je suis resté un chouia sur ma faim. Ça se laisse lire, mais j’attendais un humour plus noir ou con, quelque chose qui serait davantage aller vers l’anticonformisme qui pointe ça ou là. Brown suit la trame des histoires de super-héros (en l’allégeant), mais n’écorne pas trop ce monde manichéen (en tout cas pas assez à mon goût). J’espérais plus me marrer en lisant ces aventures d’un super-héros du pauvre. Note réelle 2,5/5.
La Perspective Nevski
Une lecture qui m’a laissé sur ma faim. Trop de longueurs, et une histoire que j’ai trouvé manquant de fond – et un peu d’intérêt. Je ne connais pas le roman original (et plus globalement l’œuvre de Gogol), mais je sens que ça n’est pas ma came. Autant Dostoievski avait su me captiver, autant ici j’ai du mal. Les premières pages, sorte de déclaration d’amour de Gogol à Saint-Petersbourg et son avenue phare, sont trop emphatiques (même si les dernières cases, reprenant les mêmes images, mais avec un texte au contraire désabusé et noir, éclairent différemment ce passage). Et la rupture de ton, lorsque apparaissent les deux hommes (l’artiste et le militaire), chacun courant derrière une femme rencontrée dans la rue, m’avait laissé croire à une accélération de l’intrigue. Il n’en a hélas rien été, le rythme est resté lent, réalité et rêverie se mélangent, une sorte de nihilisme imbibé de mélancolie imprègne le récit, sans qu'une certaine poésie ou je ne sais quel drame ne lui donne suffisamment d’intérêt à mes yeux. Le dessin de Redolfi est surprenant. Loin d’être « joli », il m’a quand même plu. Mais pas au point de me faire oublier que je m’ennuyais.
Ici
Grosse déception en ce qui me concerne. J’ai voulu lire la BD avant d’aller voir le film, la bande-annonce de ce dernier me faisant vraiment envie… mais je n’ai trouvé aucun intérêt à cet album. Le concept me plaît, cette juxtaposition d’époques propose une réflexion puissante sur la futilité de la vie et le passage du temps… mais malheureusement l’histoire est tout simplement inexistante. L’auteur propose de courtes scènes indépendantes sans aucun lien, comme une série de polaroids montrés hors-contexte, il n’y a aucune continuité, aucune « intrigue », on ne s’attache pas du tout aux personnages. Bref, je mets 2/5 de justesse pour saluer l’originalité de l’exercice… mais niveau plaisir de lecture, c’est clairement 1/5.
Testosterror
J'aime bien Luz, mais ici je n'ai même pas pu finir l'album tellement je me suis ennuyé. Pourtant l'idée de départ est pas mal et je n'ai rien contre une satire sur les masculinistes. Et vu le nombre de conneries que je le lis sur internet, je pense que Luz n'a pas besoin de forcer bien le trait pour montrer comment ils peuvent être beaufs. Il y a aussi son dessin qui est toujours aussi dynamique et expressif. Le problème c'est que l'histoire est trop longue. J'ai eu l'impression de voir un sketch de 10 minutes qu'on étire inutilement pour en faire un film de 1h30. Il y a quelques passages qui m'ont amusé, mais très vite je trouvais que l'action était molle et que cela tournait en rond. Il y a beaucoup de dialogues et la plupart ne m'ont même pas fait sourire. Une déception en ce qui me concerne.
Jamais renoncer - Le Vendée Globe qui déjoua tous les pronostics
Je suis un voileux, le Vendée Globe me fait rêver, et j'ai suivi certains d'entre eux avec passion : je comprends donc à quel point on peut avoir envie de raconter le déroulement d'une telle course, en particulier l'édition 2020-2021 qui a vu l'une de ses fins les plus disputées avec autant de concurrents arrivant presque en même temps après un tel périple autour du monde. Renaud Garreta a un bon coup de crayon mais peut-être un peu trop académique et photo-réaliste toutefois : cela parait un peu trop souvent être de la copie de photos, avec des visages très figés pour ressembler autant que possible aux vrais navigateurs représentés. Mais grâce à un encrage assez vivant et aux belles couleurs, cela passe bien malgré tout. Mais voilà... Je n'appelle pas cet album une BD. Quelques planches ont bien une narration séquentielle mais la très grande majorité sont davantage du texte illustré que de la BD. Ce sont parfois des témoignages de navigateurs tels qu'ils ont pu être rapportés dans la presse ou des reportages qui suivaient l'évènement, et d'autres fois le récit en texte du déroulement de la course, à chaque fois accompagnés d'images dessinées représentant les bateaux et les marins mais ne racontant pas une histoire. En terme de dynamisme, même les courses automobiles dans Michel Vaillant me paraissaient plus prenantes et animées. Là, c'est comme si on lisait un long article de presse accompagné de quelques photos, sauf que ces photos sont dessinées. Le dessin n'apporte rien, et il n'y a surtout aucune narration graphique. Si je voulais quelque chose qui ne soit pas une BD, j'aurais préféré écouter ce récit en vidéo et avoir droit à des images d'archives animées, ça aurait été plus vivant. Bref, autant le sujet est passionnant, autant le raconter ainsi le rend ennuyeux.
Ronin
Pour dire à que point Ronin ne m'a pas passionné, il faut comprendre que j'ai la série sur ma table de chevet depuis plus de 6 ans et qu'après avoir feuilleté le début, j'ai été si peu enthousiasmé que je l'ai laissée trainer tant d'années avant d'enfin presque me forcer à lire la série complète. Je l'avais achetée sur le nom de Frank Miller dont j'avais adoré le Batman - The Dark Knight returns mais dont j'avais ensuite été nettement plus déçu par ses publications plus récentes. Ronin est une série plus ancienne et donc aurait pu être mieux, mais je trouve au contraire qu'elle a mal vieilli. Pour commencer, à part un léger changement de situation en fin de troisième tome, le scénario de l'intrigue complète pourrait presque se résumer en une phrase. C'est très basique : l'esprit d'un samouraï (devenu ronin) se réincarne dans un monde futuriste pour combattre, avec une alliée humaine, l'esprit du démon qui a tué son maître, celui-ci s'emparant d'une société cybernétique capable de produire des robots de combat. Et nous voilà parti pour une suite de bastons au sabre d'un côté, et de prise de pouvoir de la société de l'autre avec l'aide d'une IA qui gère tout le bâtiment de la compagnie, se range aux côtés du démon et élimine peu à peu les humains qui pourraient se rendre compte de la supercherie. Là où c'est vieillot, c'est dans le ton et la narration graphique très inspirée, qui en fait trop et se prend trop au sérieux. C'est aussi dans le dessin de Miller qui n'a jamais été terrible techniquement mais aligne ici en plus ses tics graphiques un peu pénibles, notamment toutes ces pustules qui criblent autant ses personnages mutants que ses décors psychédéliques. Le rendu est laid et parfois peu lisible. L'histoire m'a ennuyé durant sa grosse majorité, à l'infime exception des derniers moments où on apprend que les choses ne pourraient finalement pas être exactement celles que l'on croyait... sans que cela change grand chose au final.
Les Aventures d'Hergé
Je me suis un peu ennuyé à la lecture de cette "biographie" très partielle du plus célèbre auteur de BD européen du siècle dernier. J'ai toujours aimé Tintin et je ne renie pas mon affection malgré certains errements graves de son créateur. Las, malgré cela j'ai trouvé le scénario bien fade et quelquefois sans intérêt avec des épisodes ( vrais ou fictifs) qui n'apportent pas grand chose à la compréhension de l'homme ( comme le passage sur le lac Léman). On a souvent l'impression que les auteurs lancent des pistes (ses origines, le Congo, l'occupation, le positionnement vis à vis des personnes juives, …) sans conclure. Même au niveau management de ses équipes on ne comprend pas grand chose sur sa façon de faire sauf à boire de l'aquavit ( pour le rendre plus sympa ?). Les auteurs se replient sur sa vie sentimentale qui n'a rien de très originale. Le graphisme de Stanislas que j'avais apprécié dans les aventures en Indochine de Levallois colle très bien à cette ambiance vintage particulièrement pour les années 50/60. Sa ligne claire un peu pointue sait se démarquer de son modèle tout en le rappelant fortement. Une lecture sans vraiment d'intérêt quand on connaît le B-A BA de la vie de Georges Rémi.
Dofus Pets
Bon, bah ce n’était pas une lecture transcendante. Dofus Pets, c’est des courts gags autour d’animaux au sein d’une animalerie cherchant par tous les moyens à ne jamais être adoptés. C’est surtout beaucoup de gags convenus. La lecture n’est pas douloureuse, mais je la vois surtout comme une BD à lire pour passer le temps.
Les dessous de Dofus
Petit album de gags publié après la sortie du film Dofus Livre I – Julith. C’est des petits gags autour des personnages du film. Quelques uns sont marrants mais pas vraiment de quoi rire aux éclats. La plupart d'entre eux sont vraiment trop convenus pour faire rire. Les courtes scènes peuvent garder un certain charme, un peu façon tranche de vie. Aucun grand scénario ou changement du statu quo, il faut dire que ça tourne surtout autour du quotidien des personnages, l'évènement perturbateur et l'action n'arrivant que dans le film. Ça reste divertissant (mais uniquement pour celleux ayant vu et apprécié le film je dirais).