Les derniers avis (19935 avis)

Par Cleck
Note: 2/5
Couverture de la série Horizons climatiques - Rencontre avec neuf scientifiques du G.I.E.C.
Horizons climatiques - Rencontre avec neuf scientifiques du G.I.E.C.

Cette BD documentaire se propose de vulgariser les contenus des rapports du GIEC en relayant les propos de quelques scientifiques y ayant participé. Le principe est de suivre le cheminement d'une étudiante doctorante en sciences et d'un jeune lambda, les amenant aux 9 interviews annoncées dans le titre. Ce lambda découvre l'ampleur de la problématique climatique et permet notamment de dramatiser les situations : par ses questions, ses humeurs, ses réactions, ses doutes..., il épouse des points de vue de citoyens lambdas et permet de s'échapper du pur documentaire pour tenter d'aborder la thématique de l'acceptation sociale du problème et d'essayer de comprendre ou excuser l'absence de prise en compte politique adaptée à l'ampleur de la situation. Cela offre une respiration au lecteur, mais celle-ci est bien caricaturale, conduite fort maladroitement. Globalement, c'est intéressant, redondant aussi parfois, fastidieux maintes fois, nécessaire le plus souvent, avec des illustrations et mises en page purement fonctionnelles. Bref, cela a les défauts attendus d'une BD documentaire de vulgarisation, mais aussi les qualités espérées. La vérité scientifique et la médiatisation de celle-ci est-elle susceptible de changer les choses ? Ces dernières années laissent malheureusement craindre le contraire.

14/01/2025 (modifier)
Couverture de la série Caliban
Caliban

Dans le genre horreur spatiale, avec un équipage coincé dans un vaisseau, à la merci d’une entité extra-terrestre énigmatique et terrifiante, qu’il faut détruire – mais est-ce possible ? – sinon elle va se répandre partout, cet album joue la carte du classique. Hélas. Sans trop apporter de nouvelles idées à une histoire quand même très fortement inspirée d’Alien ! Du coup, sur un canevas franchement hyper balisé, les surprises résident dans quelques détails (genre les deux vaisseaux qui fusionnent après s’être heurtés, avec des personnes « encastrées » dans les parois). Mais c’est surtout avec la mise en scène et le rythme haletant que l’album tient le coup. De l’aventure classique donc, où tout est misé sur l’action (on arrive quand même à deviner qui seront les derniers survivants parmi l’équipage !). Donc, si vous ne cherchez pas forcément la nouveauté, et que vous êtes friands de ce type de récit (en n’étant pas claustrophobe), vous pouvez emprunter cet album et l’apprécier. J’en suis, moi, sorti mitigé (les dernières pages – pleines de baston, avec une transformation bizarre de la « bête », m’ont moyennement convaincu, et je n’ai pas compris ce qui était arrivé à San). Surtout que le dessin, s’il fait le boulot et est lisible, n’est pas mon truc. Du comics de base, avec une colorisation informatique qui lisse tout, bof bof. Ah, un truc qui m’a paru bizarre. L’une des dernières survivantes face au « monstre » affirme : « je vais éparpiller ce fils de pute dans l’espace façon puzzle ». Soit Ennis est fan des « Tontons flingueurs », soit le traducteur s’est fait plaisir en modifiant quelque peu la version d’origine ? Note réelle 2,5/5.

14/01/2025 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Dinia
Dinia

J'avais un peu peur, en parcourant l'album, d'être en présence d'une BD "régionaliste", répondant à une commande d'une collectivité locale (ici la ville de Digne-les-Bains) pour raconter l'histoire de sa fondation ou un épisode particulier de son histoire. Dinia, c'est ça, mais c'est un peu plus. On suit en effet Dardanus, ancien préfet des Gaules au 5ème siècle, qui décida, une fois converti au catholicisme, de fonder une cité idéale aux alentours de Digne (Dinia, à l'époque). Comme souvent dans ce genre de récit initiatique, on nous met dans la peau d'un personnage "candide" à qui on fait découvrir les choses en même temps qu'au lecteur. Ce personnage non-initié est donc une domestique chez un riche patricien, un personnage qui n'est cependant pas une oie blanche. Cela rend la lecture assez intéressante, et les discussions qu'elle a en route avec Dardanus échappent à l'écueil du prosélytisme pur et dur. C'est assez divertissant, même si un scénariste plus chevronné aurait peut-être fait mieux. Côté dessin, David Ballon est un dessinateur qui semble-t-il a beaucoup œuvré dans les éditions régionales de la Provence, sans avoir un niveau très élevé dans les reconstitutions historiques. Son trait évolue cependant au fil de ce tome, ce qui rend assez frustrant le fait que l'on ne connaîtra jamais la fin de cette histoire, d'où ma note déceptive de 2/5. Dommage.

13/01/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Arcadium
Arcadium

Je n'ai pas du tout accroché à cet one-shot. La couverture est attrayante, mais j'ai moins aimé le dessin lorsque j'ai ouvert l'album. C'est typique le style réaliste très froid que je n'aime pas trop, mais je pense que c'est en parti à cause des couleurs et peut-être que j'aurais mieux apprécié en noir et blanc. Le scénario ne m'a pas intéressé. La vie de merde du héros m'a semblé être du déjà vu et ce qui se passe est banale. J'avais envie que le coté fantastique/horreur débarque enfin sauf que lorsque c'est enfin arrivé et ben j'ai encore moins accroché ! Cela finit par être un peu trop confus pour moi, surtout qu'il doit avoir pleins de références des 1980 que je n'ai pas vu ou compris, n'étant pas né à cette époque. Au final, une bd d'horreur qui semble exister uniquement pour les fans de cette décennie et qui est trop convenu pour rester dans les mémoires.

13/01/2025 (modifier)
Couverture de la série Abenobashi - Magical shopping street
Abenobashi - Magical shopping street

Bah alors là grosse incompréhension ?! Pourtant je suis un gros fan de l’anime, j’adore l’idée de départ, l’humour passe bien, c’est pas un truc à rallonge … bref j’en garde un excellent souvenir. Je me faisais donc une joie de me replonger dans ces univers avec la version papier. Malheureusement, je n’ai pas retrouvé l’énergie sur ce média. J’ai abandonné ma lecture en moitié de tome (et je l’ai lu en 3 fois). Ici ça m’a paru trop lourd à suivre, je n’ai pas accroché au dessin en plus de le trouver trop maladroit, la narration est trop envahissante pour du manga (trop de bulles, petites images …), comme le tome que je trouve trop épais (un comble), l’humour fonctionne moins … bref c’est pas pareil. C’est dommage car l’histoire reste la même et réserve une surprise à chaque chapitre, cette idée est d’ailleurs assez géniale, mais je n’ai pas aimé la façon dont ça m’était raconté. Du coup bah je vous encourage bien plus à tomber sur l’anime que sur le manga, faudrait que j’essaie de lire un jour Ranma 1/2 ou Lamu pour voir si j’ai cette même impression.

13/01/2025 (modifier)
Couverture de la série Le Syndrome [E]
Le Syndrome [E]

Mouais, ça se laisse lire, avec quelques facilités, mais je n’ai pas été emballé par cet album. Je l’ai emprunté au hasard, et jusqu’à la dernière page, je pensais lire un one-shot. Cette fin justement franchement mièvre et sirupeuse (une love story qu’on avait deviné depuis longtemps – surtout que la voix off du « fantôme » de la fille du personnage masculin principal nous le ressassait à tout bout de champ), mais qui accouche d’un brutal cliffhanger nous imposant de lite « Gataca » pour connaitre la toute fin de l’intrigue, voilà qui ne m’a pas convaincu (je lirai donc cette suite malgré la relative déception ressentie). C’est rythmé, l’intrigue est ancrée dans les barbouzeries de l’après-guerre d’Algérie, les expériences menées par certains services secrets pour dominer les esprits. Mettons. Mais outre le rapprochement amoureux cousu de fils blancs entre les deux flics, chacun d’entre eux semble avoir de la chance pour dégotter de nouveaux témoins qui font que jamais leur enquête ne patine. Et aussi pour échapper à la mort (alors qu’autour d’eux ça tombe !) Je dirais qu’à l’image du dessin, c’est du thriller passe-partout, efficace dans les grandes lignes, mais pas ma tasse de thé. Et mon ressenti très mitigé est forcément influencé par la fin de l’album. A vous de voir, d’autres peuvent apprécier davantage, ça n’est pas une bouse non plus. Note réelle 2,5/5.

13/01/2025 (modifier)
Par Alix
Note: 2/5
Couverture de la série Gone
Gone

Jock n’est plus à présenter - il a mis en image de nombreux comics (Snow angels, Batman - Sombre Reflet, Wytches). « Gone » est toutefois sa première série en tant qu’auteur complet, et il a choisi le nouvel éditeur américain DSTLRY (prononcé « Distillery ») pour la publier. Graphiquement, c’est du beau boulot. Le format inédit des éditions DSTLRY (216 x 275 mm, soit plus grand qu’un comics traditionnel) met vraiment en valeur le dessin et le découpage de Jock. Dommage cependant que certains personnages masculins se ressemblent un peu trop. Par contre j’ai moins accroché à l’histoire, qui est trop classique et trop portée sur l’action. Le thème de la division entre pauvres et super riches est intéressant mais peu développé. Le premier chapitre m’a plu, l’exploration des entrailles de l’énorme vaisseau est sympa et me rappelle un peu le manga « Blame ! ». Mais l’intrigue s’enlise dans les chapitres 2 et 3, et propose de nombreuses scènes d’action pas toujours très lisibles et des développements convenus et peu exploités (ce virus étrange). Tout est trop prévisible, et j’ai fini par me désintéresser du destin de la protagoniste. Une série science-fiction grand spectacle, dans la lignée de la collection Neopolis chez Delcourt (Sillage, Travis etc.) Efficace, mais pas trop ma came.

12/01/2025 (modifier)
Couverture de la série Encyclopédie des petits moments chiants
Encyclopédie des petits moments chiants

J’ai lu le premier tome – mais de toute façon c’est un ensemble de gags très courts, qui peuvent se lire indépendamment les uns des autres. Il vaut mieux d’ailleurs ne pas trop en lire d’un coup, je commençais sérieusement à me lasser au bout de ce petit album. Le dessin est minimaliste, les décors sont absents (comme le gaufrier traditionnel), tout est dans la mise en place des situations, et les textes les accompagnant. Là aussi rien d’extraordinaire, mais ça se laisse lire. Je n’ai jamais ri, et j'ai souri quelques fois. Disons que Kek a compilé ici des observations généralement bien vues. On ne peut s’empêcher la plupart du temps de se dire « ah ouais, effectivement », tant nous avons forcément vécu une bonne partie des moments de solitude, de petites emmerdes et autres conséquences de la loi de Murphy que Kek nous donne à voir ici. Une lecture d’emprunt à lire à petite dose. Ce sont des « petits riens » chiants qu’on préfère voir arriver aux autres. Mais la lecture n’est pas vraiment passionnante. Ça passe sans doute un peu mieux à petite dose dans un blog (même si je ne me vois pas lire ça régulièrement). Note réelle 2,5/5.

10/01/2025 (modifier)
Couverture de la série Fairy tail
Fairy tail

Bon, je vais être un peu dure dans ma note, parce que tout n'est pas à jeter et que le récit sait parfois se montrer entraînant. Mais voilà, "parfois" ça ne fait pas tout. Le premier problème de Fairy Tail, c'est que c'est trop long. Ce que je veux dire par long, plus que le nombre d'albums à proprement parlé (car d'autres séries de mangas battent celle-ci à plate couture), c'est le fait que l'histoire va beaucoup, BEAUCOUP, se répéter. C'est loin d'être un défaut qui lui est propre, je serais même tentée de l'imputer aux habitudes de publications japonaises qui ont tendance à pousser les créateur-ice-s à toujours répéter inlassablement les mêmes clichés, voire les mêmes récits. Et quand une série rencontre le succès là-bas, on a visiblement parfois tendance à vouloir répéter ad nauseam la même narration qui a fait son succès. Donc, à chaque arc, préparez-vous à voir de nouveaux ennemis super forts de la mort-qui-tue qui donneront du fil à retordre à nos héros, mais, fort heureusement, grâce au pouvoir de l'amitié (littéralement dans le cas présent), lesdits héros triomphent toujours. Jusqu'au prochain gros méchant de la mort-qui-tue, encore plus puissant que le précédent, qui décidera de venir leur péter la margoulette. Ah, et il y aura aussi constamment des nanas dans des tenues révélant au monde leurs obus de chair, 95D évidemment, car comme disait ma mamie "le mana est stocké dans les boobs". Bon, pour le sujet de la nudité, je sais que des gens tenteront d'argumenter en me disant que les personnages masculins sont aussi quelques fois montrés à poil (Grey est même ouvertement un naturiste), mais je trouve qu'il y a une vraie différence de traitement entre les deux (et puis les corps masculins musculeux, c'est toujours plus ou moins un fantasme masculin). Vous l'aurez compris, le second problème de cette série est l'aspect "fantasme masculin" (que j'hésite à qualifier de "prépubère" par peur des représailles) quasiment constant. Le troisième défaut de cette série, et le plus gros in fine je pense, c'est que les personnages sont constamment rabaissés. Comme dit précédemment, les personnages féminins présentés comme forts, "badass" même, sont trop souvent ramenés à de purs objets de désirs. Qu'un personnage féminin soit fort ET séduisant (voire aguicheur) ce n'est pas sexiste en soi, bon ça mérite d'être étoffé au delà du simple concept mais ce n'est pas intrinsèquement problématique. Que tous les personnages féminins soient constamment ramenés à ça l'est. Mais au delà du sexisme, l'ensemble des personnages souffrent bien souvent de la répétition de la narration. Un personnage présenté comme "le plus fort" possède en réalité un statut de puissance tout relatif, la faute à l'introduction incessante de nouveaux ennemis toujours plus puissants. Ouais, moi, le power creep à outrance, ça me tape sur le système. Et puis, vraiment, comme dit dans mon intro, attendez-vous à très régulièrement voir des combats se terminer par la force de l'amitié et à voir des taré-e-s assoifé-e-s de sang se faire pardonner en deux coups de cuillère à pot après une bonne tatane et une séance de larmes. Après ça, iels rejoindront bien souvent notre troupe de "gentils-très-gentils". Il faut peu de choses pour devenir ami-e-s dans ce monde. Oui, il y a aussi un petit côté "niais" qui se dégage par moment. C'est bête car certains arcs et le passé de quelques personnages arrivaient à être sincèrement intéressants. En même temps, même si l'histoire est répétitive, que les personnages ont vraiment du mal à briller par leur constance, je mentirais si je disais que je n'avais pas apprécié lire la série quand j'étais au collège. Bah ouais, à part le sexisme (parce qu'il ne faut quand-même pas trop déconner), je restais volontiers aveugle sur les défauts de la série, bien trop contente d'assister à une nouvelle bastonnade avec des pouvoirs (les choses simples de la vie). Conseillerais-je la série ? Oui et non. Encore une fois, il y a du bon et je peux comprendre que des amateur-ice-s de nekketsus puissent apprécier. Mais pour moi, le tout est vraiment entaché par le sexisme et l'objectification quasiment constante des personnages féminins (le power creep pourra plus facilement être pardonné par des amateur-ice-s de ce genre de récits, je pense). Après, je peux vous conseiller de regarder l'adaptation en animé avec des ami-e-s (et éventuellement de l'alcool), ça peut être une bonne source de rigolade. Bon, de toute façon, conseillée ou pas, la série est très connue. Nul doute donc que les adolescent-e-s futur-e-s continueront à aller la lire, ne serait-ce que par curiosité. Les tomes sortent très régulièrement à ma bibliothèque en tout cas.

10/01/2025 (modifier)
Couverture de la série Les Chroniques d’Atlantide
Les Chroniques d’Atlantide

Rien de franchement nouveau sous le soleil avec cette trilogie annoncée. Pourtant je suis dans le coeur de cible, ça ne m’a pas du tout déplu mais je suis sorti sans emballement particulier. La faute à une histoire bien trop classique et sans surprises. J’ai la flemme de la raconter et je vous renvoie au résumé. La seule touche d’originalité est de placer le récit sur un continent mythique : l’Atlantide, bien des siècles avant notre ère, des allusions sont également faites à Mû. A première vue, ces chroniques veulent nous narrer la chute d’une civilisation, why not ? Mais ça ne sera pas dans ce cycle, notre histoire se passe en 28 428 av. JC, et la 1ère page spoile la fin de ce peuple en 10 890 av. JC, ça laisse une sacré latitude à l’auteur… (d’ailleurs à ce propos, une autre date est annoncée dans le résumé … erreur ?! Ou alors c’est moi qui ai rien pipé à la mesure de temps ?!). Ce n’est qu’un premier tome mais j’espère une suite plus consistante et originale. Le monde présenté par l’auteur est riche (nombreux peuples, régions …) mais tout va trop vite et est survolé, d’où une certaine frustration pour s’accaparer véritablement cet univers. C’est la partie graphique qui a relevé mon intérêt : découpage, dessins et couleurs, pas non plus grandioses mais plutôt sympathiques et bienvenus, avec quelques fulgurances. J’aime beaucoup la couverture et le cahier graphique est un beau petit plus. A noter que Stefano Martino officie ici en tant qu’auteur complet, son premier vol en solo il me semble, il livre du bon boulot. Je suis plutôt exigeant sur ce type de lecture, un peu trop de poncif à mes yeux côté scénario et personnages mais aussi de bonnes choses, un petit pas mal donc. 2,5 MàJ tome 2 : J’arrondis ma note à l’inférieur finalement. Ce deuxième tome ne redresse pas la barre en terme péripéties, je me suis même plus ennuyé qu’avec le 1er. Dommage le dessin reste toujours plutôt avenant mais le récit coince vraiment. Les personnages ne sont définitivement pas attachants, il n’y a pas de réelles tensions dans les enjeux … une lecture bien plate au final. Ça m’a ici bien plus sauté aux yeux mais scénariste reste un métier, Martino montre ses limites sur ce point, surtout dans un genre archi éculé depuis de nombreuses années. Je rejoins mes camarades sur le coté désuet qui s’en dégage. Bref autant lire du Haxtur ou Mathai-Dor si vous cherchez un truc nostalgique avec plus de charme. Je ne conseille donc pas vraiment, néanmoins je précise que la série arrivera à son terme bientôt (et comme annoncé).

19/09/2022 (MAJ le 09/01/2025) (modifier)