Les derniers avis (19849 avis)

Par pol
Note: 2/5
Couverture de la série Utopie
Utopie

L'action d'Utopie se situe dans un monde futuriste totalement aseptisé. Tout est bien rangé, géré par les autorités. Chacun se plie aux règles, va à son boulot sans se poser de question, rentre le soir retrouver sa babe ou son boy. C'est à dire un conjoint de pacotille, sorte de robot androïde humanisé, en charge de vous préparer un repas et de vous faire un câlin avant de dormir. Les gens semblent avoir oublié les traces du passé : les livres n'existent plus, et les gens ne se rappellent même plus de leurs parents. Voilà pour le contexte. Ce train train semble un peu bousculé lorsque Will va trouver un livre déposé dans une poche de sa veste. Pourquoi pas ? Sauf qu'à l'image de cet univers, la lecture de ce premier tome manque de palpitant. Bien qu'interessant, le petit suspens apporté par ce mystérieux livre n'est pas suffisant. C'est mou, ça ne décolle pas vraiment. On a envie de secouer un peu les personnages, et on aimerait qu'il se passe plus de choses. Le dessin est également en dessous des attentes. Griffo nous a habitué à mieux. Ici les personnages sont figés, les cases peu agrémentées de détails. Trop souvent les décors sont absents et comblés par un aplat de couleur unie en arrière plan. C'est pas idéal pour l'immersion et le plaisir des yeux, il y a un gout de trop peu. Pas convaincu par ce premier tome.

21/11/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Sous les étoiles
Sous les étoiles

Bon, ça a beau être une femme aux manettes qui met en scène les idées et fantasmes qu'elle a entendus de ses amies, c'est pas franchement folichon pour autant. L'ensemble des histoires est vite lue, et ne sortent de cet ensemble que deux ou trois histoires inspirées, notamment celle de la discussion dans le noir alors que les deux dorment dans la même chambre. D'autres m'ont rappelé des idées déjà vues. Dans la globalité il faut noter que les femmes sont au centre des décisions et motivations, avec une certaine audace même dans plusieurs situations. Mais voila, en définitive c'est juste sympathique et le dessin qui est proposé ne suffit pas vraiment à dépasser ce stade. Beaucoup d'histoires ne sont ni excitantes ni intéressantes, c'est juste sympathique à lire avec des chutes parfois éventées ou dont l'effet retombe. Et c'est dommage, je trouve que plusieurs idées de fantasmes sont intéressantes (l'histoire finale notamment avec une idée de boucle de fantasmes) mais globalement c'est vite oublié. Je trouve que ce genre de compilations d'histoires est assez souvent creux, avec des hauts rares et des bas assez nombreux. Je trouve d'ailleurs que le dessin pêche un peu. Les visages en gros plans sont souvent difformes et les environnements plutôt pauvres. C'est assez peu intéressant visuellement, et je ne recommande pas la lecture ou l'achat.

20/11/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Penss et les plis du monde
Penss et les plis du monde

Décidément, je crois que j'ai du mal avec les œuvres de Jérémie Moreau et je ne comprends absolument pas pourquoi. Concrètement, il a tout pour me plaire sur le papier : dessin coloré et dynamique, aux audaces visuelles notamment dans les paysages, réflexion sur la place de l'homme dans le monde, l'écologie et la nature, histoire sans forcément de résolution heureuse. Mais pourquoi je n'aime pas plus que ça ? Je pense que ça tient à trois choses : les personnages, la représentation et les coutures scénaristique. Ca commence avec Penss qui m'a rapidement énervé par son attitude assez complexe à comprendre, et qui ne s'est pas franchement amélioré avec la suite de la BD. D'autres m'ont parus plus simples, surtout dans le design (le vieux avec sa moustache semble tout droit sorti d'un album de Tezuka et tranche franchement avec le reste des représentations). Ensuite, la représentation de l'humanité de cette époque. Je ne cours pas après la recherche développée et complète, mais je sais que les humains de cette époque ne vivaient que très peu dans des grottes et des cavernes, d'autant que j'ai aussi eu des échos sur les potentiels débuts de l'agriculture. Je suis assez rigide sur ces points, mais j'ai du mal avec la représentation à but qui est claire et évidente, avec l'idée de présenter un propos tout au long du récit, mais ça me parait tellement simpliste face à la réalité d'une époque aussi complexe et surtout face aux bouleversements que furent l'agriculture. Et enfin, j'ai vu plusieurs coutures scénaristiques bien avant qu'elles n'arrivent et ça m'a agacé. Rien que par la représentation de certains, je savais leur rôle dans l'histoire (notamment la fille). Idem lorsque le chef explique que ça fait longtemps qu'ils n'ont plus de naissance dans le clan. Je savais ce qui allait s'ensuivre et lorsque je comprends où l'on va arriver et pour quelles raisons, ça m'énerve. Je ne demande pas une intrigue de fou avec de multiples révélations, mais là le déroulé m'a semblé souvent assez linéaire et sans grand intérêt. Ce qui a fait baisser mon intérêt au fur et à mesure de la lecture. C'est donc sans grande passion que j'ai fini ma lecture, et que je me retrouve avec le message de la BD. Message intéressant, que je comprends et qui me semble assez clair. Sauf qu'il m'a semblé très maladroit dans la façon d'être amené et surtout je trouve qu'il rentre curieusement en contradiction avec lui-même. La question d'un clan d'appartenance (et la naissance) alors que les clans semblent plusieurs fois montrés comme dangereux, soit entre eux soit en demandant aux gens de se comporter d'une façon qui n'est pas forcément à leur convenance. La question de la beauté du monde est très bonne, mais en montrant un gars qui subit de plein fouet la question de la faim et des dangers de la nature, ça semble assez contradictoire. Il me semble voir là un message comme ce que j'ai pu lire dans les récits de Bernard Clavel ou Jack London, lesquels parlent souvent de nature magnifique mais dangereuse. Ici, je crois que je n'ai pas assez vu le danger (réel) de cette nature, l'impact que ça peut avoir et justement, la question de la beauté malgré ce danger. Je discours beaucoup mais j'ai un besoin de comprendre pourquoi les albums de Jérémie Moreau m'intéressent sans me passionner. Je vais continuer à le lire, mais j'ai l'impression de ne pas franchement y arriver avec sa façon de faire les scénarios. A relire, pour confirmer.

20/11/2023 (modifier)
Couverture de la série Les Carnets secrets de Guillaume Bianco
Les Carnets secrets de Guillaume Bianco

J'ai découvert Guillaume Bianco à travers Billy Brouillard et je suis tombé sous le charme. Malheureusement je n'ai pas accroché à son carnet secret sur les seins. Effectivement c'est traité sans vulgarité et avec humour mais j'ai lu cette suite d'anecdotes sans y trouver beaucoup d'intérêt. Une sorte de blague potache qui fait sourire au début mais qui montre une certaine futilité à la longue. Il y a trop d'écart entre le résultat de Billy Brouillard et celui-ci pour que je sois convaincu. Une lecture certes avec des côtés amusants mais trop inconsistante à mes yeux.

19/11/2023 (modifier)
Par cac
Note: 2/5
Couverture de la série Le Péché originel de Takopi
Le Péché originel de Takopi

Déjà les couvertures donnent le ton, sur les 2 tomes c'est un personnage en larmes. C'est une série courte et les 2 mangas sont sortis en France en même temps. Elle semble avoir eu du succès au Japon avec plus d'un million de lecteurs et tout un tas de nominations à des prix. L'auteur Taizan 5 y met différents ingrédients sur la société, le mal-être des jeunes, le harcèlement scolaire, le suicide etc. Tout cela supervisé par un petit extraterrestre au dessin très simpliste et au comportement agaçant à dire "pii" à chaque fin de phrase, parce qu'il est Happyyyy, tout en contraste avec les humains qu'il rencontre. Sinon le reste du dessin est de bonne facture. Shizuka se fait harceler, est pauvre, seule etc. Donc se suicide au bout de 20 pages. Mais grâce au petit extra-terrestre et son appareil photo magique il va pouvoir revenir dans le temps au moment du cliché pour mieux comprendre pourquoi cette fille en est arrivée à cet acte. On va dire qu'en terme de plaisir de lecture et de clarté de la narration, surtout du tome 2, ce n'était pas le top. Je comprends néanmoins que par les thématiques et la noirceur, cela parle à beaucoup de jeunes.

17/11/2023 (modifier)
Par Titanick
Note: 2/5
Couverture de la série Conrad le Hardi
Conrad le Hardi

Une vieille série parue en 1951 dans les deux éditions, belge et française, du journal Tintin. Série mineure du grand Bob de Moor, qui ne connaîtra qu’une seule aventure. Aventure d’un chevalier doté de toutes les qualités qu’on peut attendre de lui, hardi, valeureux, généreux, noble, juste, et doté d’une force herculéenne sous une apparence « normale », ce qui ne manque pas de désarçonner ses ennemis, toujours du côté des nobles qui vivent dans leur castel comme lui et les méchants sont les félons et les gueux, vivant de rapines dans la forêt. Aventure menée tambour battant, pleine de retournements de situations mais bien entendu bourrée de hasards bienvenus pour que notre héros ne soit jamais réellement en difficulté. Vous comprenez bien que si la première parution en album date de 1977, tout ça sent quand même un peu le moisi. Le texte est très abondant, ce qui n’est pas gênant à mes yeux, si ça apporte à l’histoire, mais là, défaut courant de l’époque, il s’avère surtout redondant par rapport aux images. De Bob de Moor, je connaissais surtout son apport aux studios Hergé bien sur et sa série plus récente, Barelli que j’appréciais assez dans le journal Tintin. Son dessin est agréable et bien détaillé même si je préfère la ligne claire plus épurée d’Hergé. Je précise que j’ai eu accès à la seconde édition, celle en couleurs. Une série donc qui ne garde à mes yeux qu’un intérêt patrimonial, pour les collectionneurs de vieilleries ou les fans de Bob de Moor.

17/11/2023 (modifier)
Par PAco
Note: 2/5
Couverture de la série Héloïse et les larmes de givre
Héloïse et les larmes de givre

Ba mince alors ! Moi qui étais plutôt sous les charmes de ce qui est devenu la collection "Les Contes des coeurs perdus" avec Loïc Clément en dénominateur commun et divers auteurs à l'illustration, je ressors plutôt déçu de cette lecture. Héloïse est une jeune dryade habitant un village d'hamadryades. Ce sont des nymphes liées à un arbre, il leur est impossible de vivre au delà d'une certaine distance de ce dernier. Pourtant Héloïse rêve de voyage et d'inconnu... Ce qui lui attire moqueries et railleries de la part de ses congénères. Pourtant, la rencontre d'une étrange petite créature, un golem de pierre, va tout chambouler et permettre à Héloïse de réaliser son rêve tout en sauvant son village. J'ai été beaucoup moins sensible à la poésie de cet album comparé à d'autres, tels que Chaussette ou Jeannot. C'est peut-être à cause du dessin de Justine Cunha qui ne m'a pas du tout parlé. Pour une fois je suis resté insensible, voire hermétique à ce graphisme que je trouve assez artificiel, tant dans le trait que la colorisation. S'il plaira certainement à un public jeunesse, ce n'est vraiment pas ce qui m'attire en BD. Difficile donc de rentrer dans l'histoire, surtout que cette dernière est assez linéaire et prévisible ; on est loin des récits surprenants que je citais plus haut. Bref, petite déception pour le dernier tome en date de cette collection.

17/11/2023 (modifier)
Par Yann135
Note: 2/5
Couverture de la série Les Enfants du ciel
Les Enfants du ciel

Les avis sur cet album sont plutôt dithyrambiques il faut dire que les éditions Daniel Maghen ont mis plutôt le paquet au niveau de la communication sur les réseaux sociaux et dans la presse spécialisée. Du coup une kyrielle d’articles élogieux et comme nous sommes sur un duo prestigieux – Stephen Desberg et Bernard Vrancken – j’ai acheté cette Bd volumineuse de 184 pages les yeux fermés. Je n’aurais pas dû ! Je me suis ennuyé comme un rat mort. J’ai failli plusieurs fois lâcher prise. Alors oui c’est beau. Le trait élégant de Vrancken est sublissime mais l’histoire est trop tortueuse. C’est alambiqué. Je n’ai rien compris. On passe d’un pays à un autre d’un claquement de doigt. Trop de personnages. Et pour couronner le tout la narration est lourdingue et épuisante. Cela a fini par me fatiguer. Je m’attendais avec cet archéologue à une sorte d’aventure trépidante à la Indiana Jones et je me retrouve avec une histoire nébuleuse avec pour arrière-plan la seconde guerre mondiale, le Vatican, l’Egypte, Rome, la Palestine, le Liban et les enjeux politiques qui s’entrelacent au fil des pages. Au final c’est inextricable. Je ne vais cependant pas sombrer dans la dépression, mais je ne recommande pas du tout l’achat de cette BD. Je ne mets pas 1* - mais cela me titille terriblement tellement je suis déçu - mais 2* car le graphisme est vraiment une réussite mais cela ne suffit pas pour avoir la moyenne.

17/11/2023 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Les Charmes de l'infirmière
Les Charmes de l'infirmière

Les Charmes de l'infirmière est un hentai sans véritable originalité. Il se place dans le cadre d'un hôpital où un jeune infirmier entame ses études et où il se retrouve entouré d'une foule de femmes, infirmières, doctoresses et autres patientes, qui ne demandent qu'à pouvoir abuser de son corps. C'est donc du sexe à tous les chapitres, en suivant malgré tout un fil rouge plus sentimental puisque le héros y retrouve une amie de collège dont il est amoureux, une jeune infirmière douce, bienveillante et bonne ménagère comme le veut l'idéal japonais. Il va faire en sorte qu'ils se retrouvent ensemble pour essayer, s'il y arrive, de ne finalement baiser qu'avec elle... ce qui ne sera pas évident vu à quel point elles lui tombent toutes dessus. Le graphisme est du hentai classique et formaté. Les femmes y sont toutes interchangeables, dotées de seins titanesques et de culottes apparentes et suintantes d'humidité. Les scènes de sexe sont censurées (par des blancs) dès qu'ils s'agit des organes génitaux, et tout n'est qu'explosion de fluides et... bruits incongrus... Je vous cite ci-dessous les onomatopées du manga qui vont vous décrire pour de bon une scène de sexe quasiment entière : Shouk shouk, ploum, slurp slurp, floup floup, pouet pouet, tchoup tchoup, zvouch, hic, zoum, nioup, zouf zouf, booing booing, blou ! Difficile de s'émoustiller quand on rigole juste en lisant la transcription de ces sons. De toute façon, les scènes de cul sont si abruptes et faciles qu'elles n'ont rien d'excitantes. C'est de la grosse baise qui gicle avec toutes celles qui passent. Il n'y a qu'éventuellement quand le héros est avec son amoureuse que c'est un peu mieux car là ça devient un tout petit peu plus crédible. Quant au reste de l'intrigue, il n'a rien de palpitant. Je retiendrais juste le héros qui accepte sans trop broncher que son amoureuse avec qui il est pour de bon se rende à un rendez-vous pour un mariage arrangé avec un autre : ce n'est pas grave tant qu'il ne s'agit que d'un rendez-vous... Ah... D'autant qu'évidemment ce rendez-vous est avec son rival, un docteur abject dans son arrogance mais qui a du succès parce que c'est "un médecin qui en veut". OK... Bref, vraiment pas terrible comme hentai mais pas forcément à jeter non plus car le dessin est correct et le héros et son amoureuse ne sont pas antipathiques.

17/11/2023 (modifier)
Couverture de la série 1881
1881

Même si certaines histoires (l’album est une suite de chapitres qui peuvent former un tout cohérent, mais je l’ai plutôt vu comme un recueil d’histoires courtes) ne sont pas dénuées d’intérêt (la chute du « Grand bluff » et de « La ballade des crânes » sont suffisamment surprenantes pour « relever le plat »), je suis sorti globalement déçu de cette lecture. Le rythme est assez lent, et les intrigues manquent le plus souvent de coffre, d’allant – parfois même d’intérêt. Déception aussi concernant le dessin, un Noir et Blanc relativement tranché, un trait très lisible, certes. Mais des décors très peu fouillés, et un trait que j’ai trouvé très froid, presque géométrique parfois. Si les auteurs ont pris le parti de développer des histoires qui s’éloignent des thèmes classiques du westerns, ils n’ont pas réussi je trouve à le renouveler, à capter mon intérêt. Je n’y reviendrai pas.

16/11/2023 (modifier)