Les derniers avis (19849 avis)

Couverture de la série Connexion X
Connexion X

L’album avait attisé ma curiosité, tant il semblait bien mieux noté que la plupart des séries « pour adultes » du site. Eh bien je suis sorti franchement déçu de ma lecture, et j'ai en tout cas moins apprécié cette histoire que mes prédécesseurs. Les deux choses qui pourraient intéresser sont le dessin jouant sur des airs un peu cartoon, dans un style semi caricatural (mais finalement je n’en suis pas fan), et une volonté de bâtir une intrigue, en y glissant un peu d’humour. Bon, efforts louables, mais pas suffisants me concernant. L’humour reste gentillet, et l’intrigue cache mal quand même l’empilement de scènes de sexe. Le scénario (un riche homme d’affaire utilise sa jeune et pulpeuse femme pour attirer des clients sur un site où il diffuse des scènes torrides, dans lesquelles sa femme illustre les fantasmes des visiteurs du net) reste assez basique je trouve. Bref, une lecture décevante donc.

16/11/2023 (modifier)
Couverture de la série Isabellae
Isabellae

Techniquement c’est pas mauvais, mais rien à faire je n’accroche définitivement pas à cette série. Le 1er cycle passe encore même si mon intérêt commençait à s’étioler gentiment. Le 2eme a eu raison de moi, ce retour sur les terres d’origine de notre héroïne est logique mais les péripéties ne passent pas. Finalement peu d’attachement aux personnages et une narration parfois confuse, pas pour moi.

16/11/2023 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Hero Corp
Hero Corp

Je n'ai lu que le premier tome mais il ne me donne pas du tout envie de lire les autres. J'ai vu les premiers épisodes de Hero Corp il y a trop longtemps pour pouvoir dire que je connais bien la série. Mais j'appréciais son humour décalé et ironique. Je n'ai pas du tout retrouvé ça dans cette série BD. Le premier tome raconte les origines de Hero Corp et de son antagoniste, The Lord. Même si beaucoup de héros y sont nuls, on y est quand même majoritairement dans le cadre d'une vraie histoire de super héros et de super vilains qui se prennent au sérieux, pas la déconne du début de la série télé. Le dessin est tout aussi sérieux, réaliste et surtout très froid dans son trait rigide et sa colorisation informatique. Mais le plus gros problème tient dans la narration qui est haché à la tronçonneuse : c'est complètement décousu, avec des transitions incroyablement abruptes donnant l'impression qu'on saute d'une action pas finie à une autre déjà entamée sans nous, comme s'il manquait des pages ou que certaines étaient dans le désordre. Le rythme est trop rapide, avec des ellipses qui perdent encore plus le lecteur, et j'ai parfois même eu l'impression que plusieurs époques se chevauchaient alors que c'est bien une seule et même histoire se déroulant au même moment. C'est pénible à lire et le déroulé de l'histoire est quasiment incompréhensible. C'est juste mal raconté et je n'ai pas envie d'en lire plus.

16/11/2023 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série 100 Demons of Love
100 Demons of Love

100 Demons of Love est un shojo à l'eau de rose sur une trame de fantastique. Deux beaux démons aux corps parfaits de jeunes mannequins s'entichent d'une adolescente de quinze ans doté de pouvoirs lui permettant de voir et de soigner les créatures surnaturelles. Mais tous les esprits vont bientôt être attirés par elle et convoiter son pouvoir, obligeant les deux éphèbes à vivre avec elle et la protéger au jour le jour. On avait le shonen harem, voilà le shojo harem où une héroïne a l'embarras du choix dans les beaux garçons qui sont épris d'elle. Cette série présente les pires défauts du shojo en matière de mise en scène. Chaque page est un vrai foutoir assemblé dans tous les sens, comme un livre dont tous les mots seraient mélangés et que le lecteur doit remettre dans le bon ordre pour les lire correctement. Toutes les informations sont là, mais elles sont dans un désordre foutraque qui rend la lecture difficilement compréhensible. Certes en survolant le tout, on saisit l'idée d'ensemble de ce qu'il se passe, mais c'est juste pénible à lire dans le détail. Et c'est dommage parce que le dessin lui-même est de bonne qualité, avec des personnages certes très formatés dans leur genre mais maîtrisés et jolis. L'intrigue par contre est risible. La mise en place du contexte est téléphonée au possible et on devine bien vite tout ce qu'il va se passer par la suite : triangle amoureux, affrontements avec des rivaux démoniaques et autres esprits, prise de conscience de l'héroïne jusqu'à la confrontation finale au ciel où tout se dénouera dans une grande révélation amoureuse. Mais qu'importe l'intrigue après tout si les personnages sont attachants ? Hélas ce n'est pas le cas du tout. Outre les deux frères démons qui sont clichés au possible dans leur rôle de beaux ténébreux, l'héroïne est une vraie cruche au comportement de gamine, l'idéal japonais de la femme douce, naïve et bonne ménagère qui résout tout par son affection, son abnégation et le pouvoir de l'amour. Quant à la toute fin de ce manga, elle est tellement gnangnan que j'en ai éclaté de rire. Ce n'est vraiment pas un manga pour moi, et même pour les amatrices du genre je pense qu'elles peuvent trouver bien mieux ailleurs.

16/11/2023 (modifier)
Par PAco
Note: 2/5
Couverture de la série Une journée au Louvre
Une journée au Louvre

Le Louvre s'appuie de plus en plus sur la BD pour communiquer et se faire sa pub', why not. Il fait ici appel à Nob, l'auteur jeunesse connu pour ses séries phare Mamette, La Cantoche ou encore Dad. On retrouve donc son trait tout en rondeur et en douceur appliqué ici aux oeuvres emblématiques du fameux musée. Pas d'histoire au long cours, mais des gags en 1 page qui vont égrainer la visite. Entre le papy peu bavard, les ados accros au smartphone et "allergiques" à l'art ou plus largement au musée, Nob se fait plaisir avec des personnages "familiaux et familier" qu'il a l'habitude de traiter dans ses séries. Pour autant, si les personnages sont biens cernés, si les oeuvres du Louvre bien retranscrites, l'humour développé ne m'a pas vraiment touché, je ne doit pas être le public cible. J'ai donc plus été intéressé par le rappel des oeuvres à découvrir ou revoir au Louvre qu'aux blagues censées les mettre en valeur. L'album faisant plus d'une centaine de pages, j'avoue qu'au bout d'un moment, j'étais un peu comme les ados de la BD, un tantinet pressé d'arriver à la fin de la visite...

15/11/2023 (modifier)
Couverture de la série Ring Eyes
Ring Eyes

Je reproche principalement à cette série son côté mainstream. J'ai en effet trouvé une accumulation de clichés telle que finalement, malgré les qualités techniques de l'oeuvre, je n'y entrevoit aucune personnalité propre. Le dessin ? Très lisible, avec des personnages féminins aux yeux de biche, des scènes d'action pas toujours des plus lisibles mais bien dynamiques, une mise en page qui favorise une lecture rapide (grandes illustrations, découpage 'imbriqué' qui permet d'occuper l'espace avec peu de cases). Techniquement bien fait mais très convenu. Les personnages ? Un enquêteur déterminé marqué par un drame vécu dans son enfance et dont il se sent responsable. Une héroïne toute mignonne mais qui en fait est dotée de terribles superpouvoirs. Des méchants cruels et dépourvus de pitié. Pas très original mais la formule a déjà fait ses preuves. L'intrigue ? Une partie de la population est exploitée par l'autre du simple fait qu'elle est dépourvue de superpouvoirs. Isolée sur une île, elle est laissée pour compte et un crime commis contre l'un de ses membres a peu de chances de mener à l'ouverture d'une enquête. Nos deux héros vont bouleverser l'ordre établi et chercher à élucider un crime ancien au péril de leurs vies. Les méchants surgissent rapidement et un lien les relie à l'héroïne. Les deux héros vont bien entendu commencer à développer des sentiments l'un pour l'autre alors que tout aurait dû les opposer. A nouveau, je trouve ce synopsis très prévisible et bourré de clichés. N'ayant pas trouvé un point fort auquel m'accrocher et malgré le soin accordé à la réalisation de cette série, je renonce donc dès le premier tome. ... Et puis bardaf, je lis quand même le deuxième tome. Pourquoi ? Parce que ça se lit vite, parce que les personnages sont des stéréotypes qui fonctionnent, parce que l'histoire évolue, certes sur un chemin balisé, mais évolue quand même. Bon ! Je demeure circonspect à bien des points de vue (scènes de combat qui occupent de plus en plus d'espace, retournements de situation des plus improbables) mais le simple fait d'avoir quand même pris la peine de lire ce deuxième tome m'incite à remonter ma note du bof au pas mal sans plus. *** Mise à jour après le quatrième et dernier tome *** la série a été clôturée anticipativement, faute de succès. Son auteur nous propose tout de même une espèce de fin peu satisfaisante. C'est dommage car, dans le deuxième tome surtout, il avait trouvé une idée qui lui permettait d'un peu sortir du déjà-vu, et ses personnages principaux devenaient intéressants. Le troisième avait du mal à confirmer cette bonne impression laissée par le deuxième (certaines scènes sentaient quand même très fort le remplissage) et certains développements me semblaient peu cohérents. Enfin, le dernier tome s'égare dans une quête désespérée pour trouver une fin satisfaisante au récit (sans y parvenir). Une déception au final même si certaines idées étaient intéressantes.

18/05/2023 (MAJ le 15/11/2023) (modifier)
Couverture de la série L'Axe du loup
L'Axe du loup

Prétextant vouloir vérifier in situ les propos de Slavomir Rawicz (''A marche forcée''), Sylvain Tesson se lance dans la traversée du nord vers le sud du continent asiatique (Sibérie, Mongolie, Chine, Inde), adoptant par là même ce qu’il appelle l’axe du loup. Il explique en guise de préambule que si les humains ont pour habitude de migrer sur un axe est-ouest, les loups ont la particularité de migrer sur un axe nord-sud (ceci pour expliquer le titre énigmatique de cet album). Je m’attendais à un récit de voyage dans lequel l’auteur aurait été à la rencontre des habitants tout en menant une réflexion sur le sens de sa démarche, voire de sa vie. J’ai eu le récit des difficultés techniques rencontrées durant ce voyage, de l’état de délabrement de la Sibérie et de ses habitants (Sylvain Tesson décrit la plupart des autochtones croisés comme soit fous soit alcooliques et souvent les deux), de la difficulté à traverser une frontière, et de la mise en évidence des contradictions et inexactitudes du récit de Rawicz face aux réalités de terrain. Pour le dire clairement, je n’ai pas eu ce à quoi je m’attendais. Je ne sais pas si c’est dû à l’adaptation sous format bd ou si le livre était déjà prioritairement tourné de la sorte, mais ce que je sais, c’est que je me suis passablement ennuyé durant cette lecture et que Sylvain Tesson (dont c’est le premier écrit que je lis) ne m’est pas apparu comme quelqu’un de spécialement touchant ou fascinant. L’exploit physique est impressionnant mais dans le cas présent il me semble tellement dépourvu de démarches philosophique, humaniste ou environnementaliste qu’il parait vain. J’en arrive à me dire que le livre a été pensé non pour permettre à son auteur de nous parler de quelque chose qu’il trouve essentiel mais bien pour lui permettre de rentrer dans ses frais, sachant d’avance qu’il en écoulerait suffisamment pour amortir les dépenses engagées durant son voyage. Car, et c’est un autre détail que je retiens de ma lecture, Sylvain Tesson, s’il voyage de manière économique (majoritairement à pied, à cheval ou à vélo), ne semble jamais souffrir du moindre manque d’argent. Il achète sa nourriture, ses moyens de transport (chevaux, vélos), loue une chambre d’hôtel au besoin, prend le train, etc… Sans qu’il en parle ouvertement, j’imagine même lors de certaines rencontres qu’il a dû donner un bakchich à plus d’une occasion. Ce n'est pas dérangeant en soi mais à nouveau cela éloigne sa démarche de ce que je recherche et surtout de l'idée que je m'en faisais (à la base, il s'inspire tout de même de l'évasion du goulag par sept détenus forcément dépourvus de toute richesse et là, j'ai le sentiment d'assister à un exploit physique certes mais réalisé par une personne très à l'aise financièrement et disposée à user de son argent quand le besoin s'en fait sentir). Au niveau du dessin, le trait de Virgile Dureuil est assez raide. Ses décors sont soignés et précis mais pas spécialement beaux à regarder ni immersifs. Seules quelques cases pleine page permettent de prendre conscience de la grandeur des paysages traversés alors que la majorité des plans n’en offrent que des vues tronquées ou très limitées (du fait du format de la bande dessinée comme du découpage). Honnêtement, j’espérais nettement mieux.

15/11/2023 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Batman Detective Infinite
Batman Detective Infinite

Je n'avais pas envie de lire les séries DC Infinite parce que j'en ai marre que DC fasse des petits reboots de son univers tous les 5 ans, mais lorsque j'ai vu les 4 tomes de cette série à la bibliothèque et qu'elle était terminée, j'ai décidé de tenter ma chance en lisant les nouvelles aventures de mon super-héros préféré. J'ai lu les 2 premiers tomes et je n'ai pas envie de lire la suite. Déjà, je ne suis pas fan du style des différents dessinateurs, mais je pense que c'est à cause des couleurs faites par ordinateur qui font en sorte que les comics modernes me semblent trop froids et sans âme. Ensuite, il y a quelques idées que j'aime bien dans le scénario (notamment l'utilisation du Pingouin et de la trop rare Dame Gueule), mais comme trop souvent dans les comics modernes le scénario s'étire trop parce que maintenant les histoires sont pensées pour faire des albums qui sortent en librairie et du coup il faut que l'histoire dure le temps d'un album ou deux alors qu'avant on ne pensait qu'à la sortie en kiosque et du coup on se foutait combien de numéros durait une histoire. Relisez un numéro de comics des années 70-80 et vous allez voir que la plupart du temps il se passe plus de choses en 22-24 pages que dans un album de comics des années 2010-2020 de plus de 100 pages ! Je n'ai donc pas pris de plaisir à lire ses deux albums. Il faut dire qu'au final le récit n'est pas très original (la fille d'un riche se fait tuer et le papa blâme Batman et Bruce Wayne et va tout faire pour les détruire) et je n'aime pas lorsque cela bascule dans le mauvais film d'horreur de série B. Cette lecture m'a confirmé que je devrais lire que les vieux comics Batman et les dizaines de one-shot qui sortent chaque année. Peut-être que d'autres lecteurs vont mieux apprécier que moi.

14/11/2023 (modifier)
Couverture de la série La Teigne
La Teigne

Je suis passé complétement à travers cette série. Je n'ai trouvé aucun intérêt scénaristique ni d'un humour auquel je ne suis pas sensible. Je le lis comme un exercice de style qui meuble un temps mort. Le graphisme est assez dynamique mais c'est le moins que l'on puisse avoir quand il n'y a pas de parole. Cela me rappelle le cinéma muet d'il y a cent ans quand on ne connaissait rien d'autre. Peut-être qu'avec un peu de musique...? Pas mon truc.

14/11/2023 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Majnoun et Leïli - Chants d'outre-tombe
Majnoun et Leïli - Chants d'outre-tombe

Je me suis lourdement ennuyé à la lecture de cet album. Deux choses m'ont rebuté. La première est qu'il s'agit de l'adaptation pure et simple d'un poème persan datant du 12e siècle, une fable en forme de complainte amoureuse désespérée. C'est donc un texte en vers et en rimes, avec des tournures poétiques archaïques. Or je suis hermétique aux poèmes, une forme littéraire que j'ai concrètement du mal à lire, à absorber et au final à ressentir puisque c'est avant tout l'émotion poétique qui est sensée en faire la force. La seconde est la mise en forme qui s'apparente à ces antiques BD où le texte narratif est situé sous les cases plutôt que par le biais de bulles de dialogues (à quelques rares exceptions près). Cette forme m'oblige à lire le texte d'abord - souvent d'une page entière puisque ce sont des vers successifs qui forment des phrases et qu'il vaut donc mieux les lire tous pour comprendre ce qu'il s'y dit - et ensuite seulement je reviens vers les images... ce qui brise complètement la fluidité de ma lecture, m'amenant même parfois à ne pas regarder les images et me contenter de lire le texte. Et c'est bien le souci puisque ce sont les images qui font la force de cet ouvrage. Ce sont de jolies illustrations dans un style naïf, coloré et exotique. Ce sont elles qui m'ont attiré vers cet album et donné envie de le lire... pour mieux déchanter puisque la forme narrative m'empêche d'en profiter pour de bon comme dans une BD classique. Bref, c'est un album que j'ai péniblement lu et j'ai dû me forcer pour aller jusqu'à sa conclusion qui ne m'a pas davantage convaincu.

14/11/2023 (modifier)