Les derniers avis (19849 avis)

Par Cosme
Note: 2/5
Couverture de la série Renaissance (Dargaud)
Renaissance (Dargaud)

C’est le genre de série qui m’agace profondément dans le principe… à la sortie du premier tome, il est clairement indiqué qu’il s’agira d’une série en trois tomes… ce qui m’a incité à l’acheter, mais non bien sûr, on va rajouter un deuxième cycle de trois tomes, et dire que la série est finie. Bah oui, enfin non bien sûr, car à la fin du sixième tome on annonce qu’il va y avoir encore un nouveau cycle, qui portera un autre titre, pour faire genre c’est une autre série… Ça m’agace, j’ai toujours l’impression qu’on se moque de moi. J’aime que les éditeurs respectent leurs engagements, que la série soit rallongée si elle a un succès commercial, je le comprends, mais dans ces cas là, qu’ils n’annoncent pas un certain nombre de tomes au départ, car c’est tromperie sur la marchandise. Enfin bref c’était un petit moment où je râle sur ces méthodes que je ne supporte pas. Hormis ça, c’est une série de SF très classique, sans prétention, qui se laisse lire facilement et qui s’oublie tout aussi facilement. C’est bien simple, je l’ai finie il y a une semaine, j’ai lu seulement deux séries depuis, et je serais déjà à peine capable de faire un petit résumé succinct, alors y repenser en détail ça serait encore plus difficile. Le scénario est tout ce qu’il y a de plus simple, rien d’innovant ni de bien original, des extraterrestres unis en coalition comme ça a été vu et revu (Sillage, Orbital, Valérian), qui décident d’intervenir sur Terre pour sauver l’humanité. Les extraterrestres chasseur (Predator), ceux en contact avec la nature (Avatar)… enfin bref, on croirait voir pleins de choses empruntées à toute la SF cinéma, livre et BD et réunies dans cette série. Il est normal bien sûr qu’il y ait des inspirations de ce qui a déjà été fait. Mais quand il y en a trop de condensées… ça fait trop… tout simplement. Ou alors il faut que ce soit traité avec un immense talent, mais là ce n’est pas le cas. Graphiquement c’est beau, même si je trouve les couleurs un peu trop criardes. Comme d’autre l’on relevé, également dans les dessins on ressent une forte influence de films connus. En bref, c’est une gentille série de SF qui n’apporte rien de nouveau, et qui réutilise tous les codes déjà connus, sans pour autant les sublimer, à lire si vous ne savez pas quoi lire et que vous l’avez sous la main, mais certainement pas à acheter, il y a tellement de séries de SF qui valent plus le coup que celle la. Note réel 2,5, mais comme je l’ai déjà expliqué, que j’ai eu le sentiment de me faire avoir entre la promesse du nombre d’album et la réalité, j’arrondis a 2.

08/11/2023 (modifier)
Couverture de la série Dracula (Bess)
Dracula (Bess)

Apparemment l'auteur a suivi la trame du roman original, que je n'ai pas lu. Et bien il faut accepter que l'écriture des dialogues et la description des scènes en mode "voix off" sont vraiment trop datées pour un lecteur d'aujourd'hui. Comme tout cela est poussif, misogyne, peu crédible, avec des incohérences ou des raccourcis dans la narration ! Malheureusement, le beau coup de crayon de Bess ne peut pas tout sauver. Comparé à la profondeur et la beauté de son autre album Frankenstein, il n'y a pas photo.

07/11/2023 (modifier)
Couverture de la série L'Homme de l'Année - 1886
L'Homme de l'Année - 1886

C'est le premier album de cette collection que je lis. J'en ressors bien déçu. Pourtant j'aime bien ce que propose Céka par ailleurs. Mais ici je n'adhère pas à son parti pris de nous montrer un Bertholdi coureur de jupons pour finaliser sa statue. Je trouve que l'on passe complétement à côté du sujet, de sa genèse, des étapes techniques et artistiques et des nombreux défis qui ont forcément émaillé cette réalisation. Ainsi les auteurs proposent un défilé de personnalité (Hugo, Gambetta, Violet le Duc) pour expédier en une ou deux cases les problématiques du projet. On a même droit à une digression sans rapport avec le sujet dans le monde des Impressionnistes. De plus nombre de dialogues ou des scènes intimes remplissent le récit sans que l'on puisse savoir si c'est une base historique sérieuse. Je n'ai pas trouvé cela crédible et je me suis lassé de ce défilé de femmes dont le visage répondait aux mêmes critères. Le graphisme est de bonne facture semi réaliste mais sans beaucoup d'originalité. Il y a surabondance de scènes intimes dans l'atelier sans créer une ambiance d'époque satisfaisante à mes yeux. Une pauvre lecture que j'oublierai vite.

07/11/2023 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Walk on the wild side - Une amitié avec Candy Darling
Walk on the wild side - Une amitié avec Candy Darling

Le monde de la musique, du showbiz ne m'a jamais passionné. Mais par curiosité j'ai abordé cet album, racontant cette amitié particulière prenant pied dans les années 1960 à New York. Hélas, très vite la lecture a été chaotique. D'abord en raison du dessin. Ce n'est pas le premier album de Sören Mosdal, mais je trouve qu'il manque cruellement, presque dramatiquement, maladroit, presque enfantin. Les personnages changent de tête, de morphologie, de taille même d'une séquence à l'autre. C'en était presque rédhibitoire pour moi, même la mise en scène me semblait sans aucune idée, sans connaissance basique. Quant à l'histoire... J'avoue qu'à plusieurs reprises j'avais perdu le fil, je ne savais plus de qui on parlait. Celui que je pensais être le personnage de l'histoire a même disparu pendant toute un séquence sans que je comprenne pourquoi. Là encore c'est difficile à justifier, Voloj a aussi publié plusieurs albums... Au-delà de ce défaut de rythme, le sujet a fini par me lasser. Je crois que je suis tout simplement passé à côté de cette histoire. Je ne mets pas la note minimale parce que je pense que le scénariste a fait de nombreuses recherches pour construire son récit, imbriquer les différentes séquences marquantes, comme les rencontres avec Lou Reed (qui a écrit une chanson consacrée à Candy darling), Al Pacino et Bob de Niro (même si pour ces deux derniers cela ne sert à rien dans l'histoire).

06/11/2023 (modifier)
Couverture de la série Star Wars - Han Solo & Chewbacca
Star Wars - Han Solo & Chewbacca

Voici clairement ce que j’appelle un pur sous-produit de merchandising, un comics réalisé parce que les responsables de la franchise se sont dit qu’après les films, les séries TV, les jeux vidéo, les figurines, les maquettes, les parcs d’attraction, les posters, les porte-clés, les tasses, les boites à tartines, les supports pour rouleaux de papier wc, il y aurait peut-être encore moyen d’augmenter la marge bénéficiaire en sortant des séries de comics dérivées de l’univers. Je me suis laissé tenter parce que j’ai eu la possibilité de lire le premier tome gratuitement et parce que, comme beaucoup de gens de ma génération, j’ai une affection particulière pour les deux personnages mis en avant dans cette déclinaison de l’univers Star-Wars. Soyons clairs : je n’en attendais pas grand-chose. Soyons clairs : même en en attendant pas grand-chose, j’espérais mieux ! Je ne m’attarderai pas sur le dessin, travail de commande réalisé en équipe dans un style passe-partout lisible par le plus grand nombre et dans lequel on reconnait assez aisément les principaux personnages. Le scénario a été réalisé dans le même état d’esprit mercantile et, purée, qu’est-ce que c’est simpliste ! Admettons ces personnages aux profils psychologiques ultra-stéréotypés, on est dans un univers fortement balisé qui a ses raisons que la finesse ignore. Mais déjà, n’était-ce pas possible de proposer autre chose que l’éculée idée du casse qui tourne mal pour nous conter une histoire de Han Solo et Chewbacca ? Et si les auteurs ne trouvent pas d’idée originale à ce niveau, n’auraient-ils pas pu faire montre d’originalité au moins dans les différentes péripéties ? Parce que là, entre les grosses ficelles, les facilités scénaristiques, les ellipses opportunes, je ne garde comme bonne idée que celle de faire apparaitre le père de Han Solo. Et ça fait quand même peu. Pour le reste, j’ai parfois halluciné devant les incohérences proposées par ce récit. Tout public, je veux bien mais là, faut avoir rangé son cerveau au vestiaire avant de commencer la lecture ! L’humour n’est pas en reste et tombe à plat plus souvent qu’à son tour. Cerise sur le gâteau, les éditions Panini ont édité cette série en deux tomes… et pour pouvoir proposer un nombre de pages décent, ils ont agrémenté le tome 1 d’un court récit bonus sans intérêt, sinon celui de parvenir à vendre un récit au prix de deux bouquins.

06/11/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Cinq mille kilomètres par seconde
Cinq mille kilomètres par seconde

Je suis un grand amateur de romans graphiques et d'histoires d'amour, pourtant j'ai l'impression d'être passé à côté de cette histoire. Et je pense, après réflexion, que c'est vraiment un souci que j'ai avec l'histoire qui nous est racontée. Le titre, la couverture (j'ai l'ancienne édition) et la promesse narrative induite par le résumé m'avaient conduit à y voir une histoire d'amour qui se dessinerait dans la distance. Pourtant, je me suis vite retrouvé interpelé par l'absence de structure du récit, ou en tout cas ce qui s'y apparente. Bien que l'histoire se conduise autour de deux personnages et leurs relations au cours du temps, c'est assez vite difficile de suivre niveau du ton. Les personnages que nous suivrons évoluent dans le temps, sur plusieurs années. Cette temporalité va amener à des séparations et des retrouvailles. Sauf que si le propos est alléchant, je n'ai jamais compris réellement l'intérêt de l'histoire en tant que telle : est-ce un propos sur le temps qui passe ? Sur les erreurs que l'on a pu faire dans sa vie et qu'on regrette ensuite ? Une considération sur la difficulté de l'amour ? Mais alors pourquoi un tel titre, explicité dans la BD au milieu de l'histoire mais qui ne correspond qu'à une seule situation assez vite balayée ? C'est là que je ne comprends pas où le récit nous emmène. J'aurais accepté une fin présentant une histoire d'amour impossible proche mais acceptée dans la distance, mais cette fin en deux teintes est très étrange vis-à-vis de la narration. Au sortir de cette BD et après réflexion, je ne vois vraiment pas où l'auteur voulait nous amener. J'ai l'impression que l'histoire charge Lucia, qui met fin à sa relation avec Piero, devient mère célibataire suite à un mauvais choix et finit par avoir une vie qui ne lui plait pas. Elle est responsable ? La BD semble suggérer le contraire. Mais alors quel rapport avec Piero qui semble avoir une vie plus épanouie ? Je ne comprends pas du tout ce que je dois comprendre et cette incompréhension est frustrante. Le dessin est sympathique sur les couleurs, mais j'ai personnellement eu du mal à différencier Nicolas et Piero au début de la BD, jusqu'à noter la différence des nez qui m'a servi plus ou moins de repère dans les premières pages. Le reste devient plus lisible ensuite et j'ai suivi sans aucun souci. Mais le dessin n'a pas suffi à me convaincre de l'histoire qui reste trop faible à mes yeux. Je pense qu'il me manque une clé de lecture ou alors, comme j'en ai l'impression, je suis passé à côté de l'histoire que l'auteur veut transmettre. Je ne sais pas quoi en penser mais j'en retiens que la relecture ne m'intéresse pas du tout. Globalement, je déconseille.

06/11/2023 (modifier)
Par Benjie
Note: 2/5
Couverture de la série Blitz
Blitz

La relecture de ces trois albums n’était pas une si bonne idée que ça. Le dessin est sympa, l’humour so british toujours plaisant, le scénario original mais l’ennui m’a gagné assez vite. C’est la dimension historique qui m’a le plus intéressé : l’ambiance de Londres sous le Blitz, les réfugiés dans le métro et la cohabitation des classes sociales, le légendaire flegme britannique sous les bombes allemandes et le petit abécédaire qui, sous une forme ludique, permet de réviser les grands moments de cette période de l’histoire de l’Angleterre. Il y a de bonnes choses, mais l’ensemble est plutôt décevant.

05/11/2023 (modifier)
Couverture de la série Elles (Le Lombard)
Elles (Le Lombard)

L’idée est intéressante mais ça ne pas plu, pourtant je ne suis pas difficile. Pas une mauvaise bande dessinée en soit, le public cible appréciera et les dessins je les ai trouvés assez bien réalisés bien qu’un peu trop informatisés. C’est le genre de bande dessinée, que j’ai achetée et que j’ai oubliée tout de suite après sa lecture sans trop savoir la raison. Pas difficile en scénario, y’a des séries notées moins de deux étoiles ici que j’aime, non ça ne m’a juste pas attiré. Cela ressemble beaucoup à une série Netflix Teenager, ça me dérange pas mais ça peut en dérouter plus d‘un. Une série avec du potentiel et qui a l’air bien mais qui n‘a pas réussi à m’attirer comme elle l’aurait dû.

05/11/2023 (modifier)
Couverture de la série Sisco
Sisco

Les quelques albums de Sisco lus m'ont plutôt laissé sur ma faim. Ce type de bad boy chien fou d'un service officiel et secret qui passe entre les balles ou qui les digère comme si de rien n'était, est un canevas trop prévisible pour moi. Le dynamisme imposé du scénario engendre des situations assez loufoques voire presque ridicules : s'en prendre à un laveur de carreaux, braquer une journaliste en plein RER à La Défense sans être filmé ou qu'il n'y ait aucune conséquence juridique plombe le côté réaliste voulu par le graphisme. Je ne me suis pas attaché à la personnalité du personnage, ce qui a rendu ma lecture assez quelconque. Le graphisme est très maîtrisé avec beaucoup de dynamisme dans les expressions et des décors attrayants et détaillés. Cela reste une lecture moyenne à mes yeux.

04/11/2023 (modifier)
Couverture de la série Lou Cale
Lou Cale

Je suis un peu circonspect après la lecture de quatre albums trouvés en brocante. J'affectionne assez les récits polar mais ici j'ai trouvé les scénarii assez fades et convenus. Le journaliste/photographe qui joue au détective est un concept usé jusqu'à la corde, il faut donc y ajouter du piquant pour introduire une originalité qui accroche. Je n'ai rien lu de tel et seul l'opus des perles m'a un peu intéressé. Pour faire moderne les auteurs introduisent de la diversité raciale agréable mais assez improbable pour l'époque choisie. De plus en choisissant les années 40 les auteurs ont introduit une faiblesse dans l'ambiance qu'ils proposent. En effet rien dans ce qu'ils proposent ne montre que le pays est dans une ambiance de guerre mondiale. Ainsi les intervenants se promènent dans un New York où aucun soldat n'est visible, un mafioso italien se prélasse douillettement au bord de sa piscine en Sicile et prend le premier avion pour New York, quelques exemples qui soulignent les faiblesses d'ambiance. Je suis partagé par le graphisme. J'ai bien aimé tous les décors très soignés et détaillés de la ville. Malheureusement j'ai beaucoup moins apprécié les visages trop lisses et figés avec des ombrages un peu rebutants. Une série lue rapidement qui ne m'a pas trop diverti ni séduit. 2.5

03/11/2023 (modifier)