Les derniers avis (19849 avis)

Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Envoûtantes Chimères
Envoûtantes Chimères

Cet album est une réédition complété de Journal Intime, puisque les premières histoires du présent recueil sont celles déjà éditées chez l'éditeur Himalaya. Comme souvent avec les histoires courtes et les rééditions, il est compliqué de les distinguer, disons qu'ici nous avons une cinquantaine de pages de plus que dans Journal Intime (ce qui double sa taille, donc). Pour mon avis, je ferais donc un peu redit ce que j'ai déjà dit sur l'autre publication, mais les autres histoires se laissent lire globalement trop vite. On a une reprise du mythe de Salomé, un hommage à Uderzo et Goscinny plutôt surprenant, une frise chronologique de l'humain qui oscille entre le tragique et l'érotique, ainsi qu'un autre hommage à Barbarella. En fin de compte, en additionnant toutes les petites histoires, c'est bien plus dans l'hommage aux œuvres qui l'ont marqué que dans l'érotisme qu'on tombe. Manara croque toujours des femmes qui se dénudent vite pour rien, mais se contente d'histoires en quelques planches sans trop développer. Pour ma part, je trouve ça trop vite lu pour avoir un grand intérêt, et je ne pense pas que je serais intéressé par une relecture.

02/11/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Le Plastique c'est fantastique
Le Plastique c'est fantastique

Je ne connais absolument pas le groupe Elmer Food Beat, qui n'évoque que de vagues choses dans ma mémoire. Je suis donc arrivé avec un œil un peu novice vis-à-vis de ces chansons. De toute façon, je comprends assez peu l'intérêt de ce genre d'albums : mettre en images de chansons pour qui ? Les fans les connaissent déjà et seront sans doute moins intéressés par une mise en images de ce qu'ils ont sans doute déjà imaginés, tandis que les néophytes n'auront pas le sel de celles-ci : la musique, le rythme, les sonorités. Bref, je suis peu adepte d'adaptation de chansons en BD et je me suis rendu compte à la lecture de celle-ci que ça ne dérogera pas à cette règle. Les chansons sont mises en image mais sans que je ne voie l'intérêt réel de tout ça. On ne retrouve pas le rythme plutôt pêchu du groupe (je suis allé écouter les chansons afin de comparer) tandis que les textes ne sont pas présents stricto sensu dans la BD, mais rédigés après celle-ci. Les histoires qu'ils forment sont franchement peu intéressantes et si le graphisme mignon et rond renforce l'humour, il ne dépasse pas le cadre d'une stricte représentation. Ca manque de fantaisie et de mises en scène, que diable ! En fin de compte, je pense que le fait d'adapter en bande dessinée des chansons ne me convient pas du tout. J'ai eu le même ressenti avec différentes lectures dans ce genre et je reste assez peu convaincu du procédé. Une bonne façon de promouvoir le groupe, leurs chansons ou ce dont ils parlent aurait été de mettre en histoire ces chansons, les intégrant dans quelque chose d'autre, comme l'histoire du groupe (j'ai l'impression qu'il y aurait quelques anecdotes sympas à raconter). Donc pas convaincu par l'album, très limité selon moi, ni par le procédé qui n'a pas grand intérêt à mes yeux.

02/11/2023 (modifier)
Par grogro
Note: 2/5
Couverture de la série Petit Paul
Petit Paul

Bon, j'avais juste envie de donner un avis sur ce bidule. Par esprit de contradiction (peut-être), pour faire mon avocat du diable, mais également par appétence pour la polémique. D'abord, la polémique qui entoure son auteur n'était pas encore parvenue à mes oreilles quand j'ai lu cette BD. Je n'avais pas encore eu vent de ses appels violents à l'encontre de la dessinatrice Emma, propos éminemment "déplacés" (pour rappel : «J’aimerais qu’un de ses gosses la poignarde et qu’il fasse une BD sur comment il l’a poignardée et qu’il se fasse enculer à chaque like», ou bien encore «On devrait buter son gosse»). Oui, c'est naze, excessif, condamnable... J'ai un peu de mal à comprendre une telle violence. Bref ! Concernant la diffusion d'images pédopornographiques cette fois, d'abord avec Petit Paul, mais également les Melons de la colère, je crois que l'affaire nécessite un peu de nuance. Cette fois, la polémique me laisse assez dubitatif. Je m'explique : j'ai des souvenirs lointains de ma libido précoce. Pour exemple, en classe de sixième, j'ai eu une prof de sciences physiques (Madame Tricoire, ce n'est pas une blague !!!) sur laquelle je fantasmais plein tube. Je me souviens encore avec émotion de ses jupes courtes, de ses collants noirs, de sa chute de reins... Et pas du tout de mes cours ! Je me souviens également de Mme Bedet, prof d'Histoire-Géo en 4e et 3e, et de sa silhouette extrêmement callipyge... Bref ! Je pourrais ainsi multiplier les exemples. Toujours est-il qu'à cette époque, je me serais volontiers laissé "coincé" dans la salleaprès les cours par l'une d'entre elles, et bien plus si affinité. Je me serais volontiers laissé harcelé, tout comme Petit Paul. Oui, ce sont des fantasmes bon marché, mais que voulez-vous mon bon monsieur ? Quand on a l'adolescence qui pousse et la testostérone qui déborde,, on est souvent un peu basique. Pour autant, dois-je avoir honte de cela ? Suis-je devenu un maniaque, un pervers sexuel ? Je ne crois pas. En fait, je suis sur ce point comme tout en chacun : je considère que le plaisir sexuel est le plus grand plaisir qu'il soit possible d'offrir à son corps. En réalité, la sexualité des enfants est un tel tabou qu'on a l'impression qu'elle n'existe pas. Or on sait bien que c'est totalement faux. Du coup, voir un gamin muni d'un sexe monstrueux se faire déniaiser par de plantureuses fermières ne m'a pas choqué une seule seconde. Pas un instant, j'ai pensé avoir à faire à de la pédophilie. Ici, on est dans autre chose, bel et bien dans le fantasme. En outre, c'est ici un garçon qui se fait "prendre" par des femmes adultes, non une petite fille par des mâles. Pour moi, ça change tout. D'abord, parce qu'en tant que mec, j'ai été élevé comme un mec. Le patriarcat nous a modelé ainsi (ce qui explique aussi tout ce qui se passe actuellement, et dont il faut bien entendu se réjouir - j'ai depuis fait ma part dans cet exercice de "déconstruction") : on était des hommes, et les femmes étaient avant tout un objet de désir, de séduction et de plaisir. C'est ultra naze, je sais, mais c'était ainsi. Ensuite, si les petits garçons pouvaient se faire enseigner la chose par des matures expertes, on n'en serait peut-être pas là aujourd'hui du point de vue de la masculinité. En effet, on pourrait prendre un peu exemple sur nos amis les grecs de l'Antiquité avec les gymnases et les gynécées. Chais pô, une idée comme ça... Cela étant dit, je mets 2/5. C'est vite lu, sans grande profondeur (si je puis dire), est ça reste largement anecdotique. Allez ! Tout de bon !

02/11/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Les Melons de la colère
Les Melons de la colère

Ca fait quelques années que j'ai lu cette BD, et je pense que je l'aurais probablement notée différemment après ma première lecture, dont j'ai surtout retenu les blagues qui m'ont fait rire. Maintenant, le temps à passé, j'ai lu beaucoup d'autres BD et des polémiques sont passées par là. Et je dois dire qu'il est difficile de se les enlever de la tête lorsqu'on lit la BD. Oui, la BD présente un viol collectif mais ne l'embellit pas et ne présente pas ça comme excitant. C'est un artifice de narration et l'ensemble présente ces hommes comme des pervers dégueulasses. Oui, on voit une scène avec un enfant, mais qui sonne plus comme un éveil de la sexualité de deux jeunes enfants. Il est clair dans l'intention que ce n'est pas destiné à exciter le chaland. C'est une BD humoristique avant tout, jouant sur des gags autour du sexe, sans intention manifeste de faire dans le fantasme. Maintenant je ne préjuge pas des idées de l'auteur, que je ne connais pas. Donc voila, je suis partagé : c'est certes une BD qui se présente comme humoristique et ne prétend pas aller plus loin. Très bien. Maintenant il faut débattre (et je pense sincèrement qu'il le FAUT) de la question de la sexualité consentante, ou de la pédophilie dans les BD érotiques. C'est un véritable débat de société qui est devenu nécessaire, puisque inévitable. Et dans ce cadre là, cette BD est effectivement problématique, révélatrice d'une forme de banalisation de pratiques sexuelles non légales. La BD ne l'incite pas, selon moi, mais puise dans un imaginaire qui est lui révélateur d'un problème plus vaste. Que penser de cette BD ? Qu'elle n'a pas fini de faire débat.

02/11/2023 (modifier)
Couverture de la série Tous nos étés (La Maison de la plage)
Tous nos étés (La Maison de la plage)

Je n'ai pas été séduit par ce roman intimiste. J'ai trouvé l'histoire assez longue et ennuyeuse. Séverine Vidal a beau introduire une triple tension dramatique dans son récit je n'ai accroché à aucune. Tout d'abord je ne me suis pas retrouvé dans cette ambiance de maison familiale de vacances. Ce n'est pas du tout mon truc de routard. La construction antichronologique est bien menée et la narration assez fluide mais j'ai eu du mal avec la construction psychologique des personnages. La première partie autour du problème de succession m'a ennuyée. Ensuite je n'ai pas adhéré aux profils que propose la seconde partie. Faire mai 68 et passer ses vacances chez papa-maman en Loire-Atlantique avec sa fiancée me semble incongru et pas du tout dans l'esprit de l'époque beaucoup moins Tanguy qu'aujourd'hui. Pour finir la troisième partie construite autour d'un coup de foudre d'une enfant de huit ans n'arrive pas à m'émouvoir tellement je ne trouve pas cette situation crédible. Le graphisme semi réaliste de type animation propose un visuel très classique et sans grand caractère. Les postures sont très convenues et assez figées. Une lecture moyenne qui ne m'a pas fait vibrer tellement les ambiances décrites me sont étrangères.

02/11/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Journal Intime
Journal Intime

Du Manara mineur, c'est le moins qu'on puisse dire. Il met en scène quelques histoires rapide, globalement peu intéressantes. Si la deuxième dépeint l'Italie de la Renaissance, il semblerait que ce ne soit pas suffisamment développé ou travaillé pour en tirer une quelconque satisfaction. Peut-être un reliquat de ce qu'il produira avec Borgia et surtout Le Caravage ? Manara est toujours fin connaisseur de l'anatomie féminine, représentée ici dans des scènes érotiques pour la première histoire et légèrement coquine pour les trois autres. Disons qu'on reste bien sage et prude, pour le moins. Les amateurs de récits osés de l'auteur en seront pour leurs frais. Le seul moment intéressant de tout cet ensemble, finalement, vient de la première histoire où l'on sent que Manara apprécie et rend hommage au trait de Hugo Pratt. Je ne sais pas s'il se connaissait (même si ça semble probable) et je me suis dit en voyant l'histoire que de ne jamais avoir demandé à Manara de faire un "Corto Maltesse" comme le fait Bastien Vives me semble presque inadmissible. En tout cas pour la partie dessin, il est certain que Manara ferait un excellent travail, peut-être trop proche ? En tout cas, à part les fanatiques de Manara, je ne vois pas vraiment à qui conseiller l'album.

31/10/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Lola
Lola

Oui, globalement l'avis de Agecanonix résume parfaitement ma pensée à propos de cette BD. C'est une BD qui joue sur la réalité et la fiction, le personnage semble très proche de l'auteur au point qu'on peut se demander la part de réalité qu'il a incorporé. Le personnage de Lola devient alors un fantasme de l'auteur ou une matérialisation de son idéal féminin ? Personne ne peut vraiment le dire, et la BD semble obscur parce qu'elle est probablement trop personnelle. L'auteur aurait du tenter de plus la rendre accessible à mon gout, on reste sur une narration tournant un peu trop sur les problématiques personnels de parisien artistique. Maintenant ça se laisse lire et je continue de trouver que la patte de Varenne très sympa. Il a son style de dessin, mais il le fait bien et s'il n'est pas dans la pure pornographie, il sait jouer sur l'érotisme de ce qu'il montre. Maintenant l'intérêt me semble limité et pour ma part je ne pense pas y revenir. J'ai trouvé d'autres lectures de sa part bien plus intéressantes et j'oublierais celle-ci.

30/10/2023 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Girls Saurus
Girls Saurus

Un shonen vraiment basique et sans grand intérêt. Alors un gars qui a peur des filles se retrouvent dans une situation où bien sur il va être entouré de filles qui sont toutes plus fortes que lui. Les gags sont pas du tout marrants et le pire est le dessin qui est vraiment moyen. L'un des principaux intérêts de ce type de manga est de voir des belles filles dénudés ou au moins en tenue léger sauf qu'ici les situations censées être excitante tombent totalement à plat à cause du dessin qui n’est pas terrible. Je ne trouve pas que les filles sont attirantes et la mise en scène est moyenne. À moins d'être un ado en chaleur qui veut absolument voir des filles, il y a rien dans ce manga et dans le genre il y a bien mieux, rien qu'au niveau du dessin. Heureusement que cette série a peu de tomes.

29/10/2023 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Napoléon - Austerlitz et Waterloo
Napoléon - Austerlitz et Waterloo

Les BD historiques ne sont pas forcément celles que je préfère, et celles concernant Napoléon m'ont rarement emballé. Cela se confirme avec ce recueil de deux récits des deux (peut-être) plus grandes batailles livrées par celui qui fut un dictateur absolu, et qui possède encore de nombreux admirateurs. Le premier récit est d'une technicité et d'une sécheresse assez affligeantes. Nous n'avons que des chiffres, des descriptions de mouvements de troupe sans âme ni affect. Brice Goepfert, issu de l'école [A SUIVRE] tout comme son successeur Erik Arnoux, assure le minimum syndical, s'affranchissant de décors dès que possible. C'est assez ennuyeux en vérité, mais j'imagine que les fans de stratégie militaire se régalent. Le deuxième récit est mis en images par Arnoux, donc, et si son trait est très proche de celui de Goepfert, il y a un peu plus de vie dans ses cases, et le récit en lui-même va un peu plus loin que la description clinique de la bataille de Waterloo. Mais cela ne permet pas d'élever l'appréciation de cet album au-dessus d'un ennui assez prononcé.

28/10/2023 (modifier)
Couverture de la série Wolverines (Marvel Deluxe)
Wolverines (Marvel Deluxe)

Wolverine est mort !! Hahaha je me gausse, on nous l’a jamais faites celle là … hein comment ?! C’est vraiment vrai ?! Et c’est censé être définitif ou pour combien de temps sivouplé ? Bon OK, à priori Logan n’est plus, il se serait sacrifié en détruisant le dernier centre arme X en date et ressemble à une statue d’adamantium (voir couv’ du tome 2). La présente série Wolverines (noté le S) se passe donc après cet événement, et est sous-titré après la mort de Wolverine. Pas de trace de notre mutant griffu donc mais par contre on y apercevra ces ersatz : X-23 son pendant féminin, Daken son fils qui penche du côté obscur, Dents de Sabre et Lady Deathstrike ses ennemis proches, et Mystique au rôle toujours trouble; à ça s’ajoute le nouveau groupe arme X mené par shogun + quelques guest stars (Blade, Portal, Fantomelle …). Je suis venu à bout de la trilogie sans enthousiaste, espérant être surpris par l’intrigue, il n’en sera rien. En gros, Shogun et ses potes, qui ont une date de péremption, kidnappent les proches de Wolverine qui possèdent la guérison pour trouver un remède (tome 1). Dans le deuxième tome un extra-terrestre, dont j’ai déjà oublié le nom mais qui buvait des bières avec notre héros, débarque sur terre pour découvrir la vérité, il emmènera chaque perso en balade pour lui faire la leçon. Enfin le tome 3 délivre une conclusion assez lourde et insipide, les différents fils du récit se rejoignent. Les différents groupes feront front commun contre Sinistre, voilà victoire et chacun rentre chez soi, mais en fait non, celle qui a tout organisé depuis le début c’est Raven pour une raison qui m’aura laissé perplexe. Bref vraiment pas conquis par le scénario, la partie graphique est typique du comics, un dessinateur différent à chaque chapitre, ça m’énerve mais dans l’ensemble ça passe quand même ici.

28/10/2023 (modifier)