Les derniers avis (19849 avis)

Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série D.Gray-Man
D.Gray-Man

Amusant de retomber par hasard sur la fiche de cette série des années après l'avoir lu et me remémorer l'ami qui me passait les volumes au fur et à mesure de la sortie de ceux-ci, le matin dans le bus. J'ai lu toute la série qui était alors sortie parce que je n'avais pas à l'acheter et qu'on pouvait en parler ensemble ensuite, mais lorsqu'il est arrivé au bout des volumes sortis j'ai arrêté de la suivre. Curieusement, j'ai des souvenirs assez frais dans ma mémoire de l'histoire. C'est surtout qu'il s'agissait d'une première lecture de Shonen, avant que je ne découvre Dragon Ball, Beck ou encore Suzuka, et que c'était pour moi la première découverte du manga, de ses codes et de ses histoires. Cependant, j'avais déjà été moins attiré que par d'autres lectures (on m'a prêté Samuraï Deeper Kyo dans la même période) et en me les remémorant lorsque j'ai feuilleté les premiers tomes, je note que l'histoire me bloque toujours sur les mêmes points. Déjà, j'ai peu d'attrait pour ces récits où le principal intérêt devient progressivement les combats, enjeux de duels toujours plus épiques sur fond de dépassement de limites toujours plus absurdes, accumulant les personnages et pouvoirs. Je n'aime pas l'explication longue et chiante qui résulte de chaque combat, expliquer les attaques et parades, tout en tissant une trame longue, complexe et riche en lore mais qui lasse au bout d'un moment. L'histoire est très très inspirée de mythologie chrétienne, notamment dans les dénominations, et l'auteur semble s'être fait plaisir sur le fond de l'histoire en la dévoilant minutieusement. C'est donc intéressant à suivre puisqu'on veut voir les révélations arriver au fur et à mesure. Sauf qu'à la lecture, c'est vite lassant. On a des combats à répétitions qui durent parfois tout un tome pour avoir ensuite un peu de lore, et on repart sur cinq chapitres de combat. C'est le lot de beaucoup trop de BD dans ce genre là et je suis malheureusement peu client de tomes qui rallongent une sauce. La série a des bons aspects et tiens sans doute facilement un lecteur en haleine avec son lore plutôt bien composé qui semble solide. Cependant, tombant dans les travers de trop nombreuses séries à rallonge, ce lore s'efface rapidement au profit d'innombrables combats promouvant le dépassement de soi permanent, ce qui a fini par m'agacer et me sortir du récit. Et ce qui est dommage, c'est que la série abord parfois des choses sous un angle dramatique (je pense ici au bateau prisonnier du temps où chacun sait qu'il va mourir) mais le tout est noyé dans les combats sans fin. Pas mauvais, mais je n'aime pas et je n'ai jamais cherché à lire la suite de la série.

27/10/2023 (modifier)
Par Cacal69
Note: 2/5
Couverture de la série Blanc autour
Blanc autour

Bof, bof, bof. Pourtant le sujet était intéressant, la discrimination raciale au XIX° siècle aux États-Unis (dans un état nordiste), et plus particulièrement la condition des femmes noires à qui on refuse l'éducation. Une lecture instructive mais elle ne m'a fait ni chaud, ni froid. Un récit très scolaire, manichéen, les gentilles noires contre les méchants blancs (hormis Prudence Crandall, l'institutrice et son père). Je reconnais quelques rares passages où j'ai eu l'impression que l'histoire prenait de l'épaisseur, mais aussitôt elle retombait dans le superficiel. Les personnages sont stéréotypés et ils sonnent faux pour ne rien arranger. Une lecture forcée et sans émotions pour arriver au bout de cet album. C'est la première fois que Lupano me déçoit. Graphiquement je suis aussi déçu, je ne suis pas un aficionado de Stéphane Fert, mais j'ai trouvé son travail moins abouti que sur Peau de Mille Bêtes et La Marche Brume ou peut-être son style singulier convient-il mieux dans le genre "conte/fantastique". En conclusion, je n'y reviendrai pas. Une postface intéressante en fin d'album. Note réelle : 2,5.

27/10/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Black kiss
Black kiss

Effectivement, faut s'accrocher au début de la lecture de cet opus assez sombre, tant dans le dessin que dans le propos. J'ai étalé ma lecture sur plusieurs jours, handicapé par le dessin qui joue énormément sur les gros plans de visages ou la dissimulation dans la pénombre, évoquant visuellement le sombre du récit. Sauf que du coup, on a tendance à ne rien voir du tout. Et le fait que deux personnages se ressemblent énormément (c'est justifié scénaristiquement) m'a troublé, me donnant l'impression continue de voir une bouille de noir et blanc que je ne comprenais pas. Ce n'est que vers le tiers du récit que j'ai commencé à emboiter les pièces, notant que certains personnages étaient liés à d'autres tandis que l'histoire commençait à se préciser. Donc une bonne lecture longue et compliquée comme ouverture. Heureusement, ça devient plus fluide une fois qu'on a compris ce qu'il en est et j'ai pu suivre globalement ce qui arrive ensuite. Mais entre les scènes de sexes très nombreuses qui parasitent un peu trop le récit à mon gout (même si elles trouvent une explication finale) et le fait que finalement c'est un polar noir ésotérique utilisant des mécanismes et ressort déjà vu, je ne suis pas ressorti transcendé de ma lecture. Ca fait partie d'innombrables scénarios parlant de milieux pourris, de flics véreux et de complot par des sectes, avec du fantastique qui finit par s'inviter. Je trouve l'ensemble plutôt bien mené et je comprend qu'il y ait pu avoir des adeptes lorsqu'elle est sorti, mais au regard de la production actuelle, elle ne dénote franchement pas plus que d'autres BD même soft que j'ai pu lire. En fin de compte, n'eut été l'aspect sexualité extrêmement présent et qui insiste sur un point précis dans le récit, tout le reste est assez anecdotique et banale. Il y a de la violence, du sexe, mais pas plus que dans pas mal d'autres lectures que j'ai faite. Et pour ma part, je n'arrive pas vraiment à adhérer à ce dessin, entre les choix de cadre et de plans qui me donnent l'impression permanente que l'auteur manque de place dans ses pages, et surtout ces bouches ouvertes à la couverture de magazine pulp ! Ca me donne une impression constante de factice dans les attitudes, je ne suis pas client de ce genre de dessins, donc pour ma part c'est un non. Une BD qui ne m'a pas intéressé même si je pense qu'il y a un public qu'elle saura contenter. Il est plutôt difficile de la trouver aujourd'hui, pas sur que beaucoup de gens se motivent pour la lire.

27/10/2023 (modifier)
Par Titanick
Note: 2/5
Couverture de la série Patience
Patience

C’est le second Clowes que je lis, après Mister Wonderful. J’avoue que celui-ci ne m’a pas vraiment convaincue. L’auteur commence pourtant bien. Ce voyage dans le passé pour retrouver l’assassin de sa petite amie partait sur de bonnes bases, avec les paradoxes de modifications des évènements passés que le héros ne peut s’empêcher de commettre à son corps défendant. Mais voilà, j’ai trouvé que Clowes était trop dans la caricature avec ses personnages paumés. Sa spécialité semble bien être l’anti super héros, mais là pour moi trop c’est trop. Impossible alors de ressentir la moindre empathie pour eux malgré tous les malheurs qui les accablent, lui comme elle. Je continuerai sans doute à essayer de lire cet auteur par curiosité surtout et aussi parce que j’aime plutôt bien son dessin coloré... old school mais plaisant. En tout cas, celui-ci, la lecture fut un peu laborieuse. Un emprunt m’a suffi, je n’y reviendrai pas.

27/10/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Le Diable par la queue
Le Diable par la queue

Je n'ai pas grand chose à ajouter à l'avis de Agecanonix que je partage dans les grandes lignes. La Bd est amusante et distrayante, aux paysages qui ont un peu de gueule et des personnages qui ont l'air gonflé aux hormones dans certaines parties de leurs anatomie, le tout sur un mode léger et grivois. C'est plutôt sexualité sauvage et bestiale, proche de l'idée de bacchanale. Après tout, on parle de personnes du panthéon grec ! Maintenant, l'histoire est assez peu intéressante, ça développe en partouze dans tout les coins à tout les instants. C'est pas très sérieux et léger, mais je dirais même trop léger. Je trouve ce genre d'histoires assez peu intéressante à suivre, et ça s'oublie aussi vite. Est-ce amusant à lire ? Vaguement. Est-ce que j'ai envie de le relire ? Non.

26/10/2023 (modifier)
Par Cleck
Note: 2/5
Couverture de la série Tous Ensemble !
Tous Ensemble !

BD humoristique sur le foot, reprenant les codes du polar, avec un aspect terroir très prononcé (ici la Bretagne en général, Brest plus particulièrement). C'était prometteur, mais se révèle assez décevant. L'humour tout d'abord est bien léger et engendre au mieux un sourire compatissant. Le graphisme annoncé virtuose ici ou là n'est pas si impayable que cela, même si l'on reconnaît indiscutablement chacun des nombreux protagonistes, ce qui s'apparente en si peu de pages à une belle réussite. Plus désagréable, la touche sociale est assez artificielle (la grève suite au plan social) : un simple McGuffin permettant de lancer la trame policière, mais totalement oubliée par la suite si l'on excepte les conséquences du braquage ; les personnalités en présence agissent et réfléchissent de manière totalement incompatible avec leurs engagements et fonctions syndicales, ce qui véhicule une idéologie droitière ici inattendue. Le jeu de théâtre qui s'organise en fin d'album est tout aussi incompatible avec les personnalités décrites. Bref, l'histoire déjantée se construit sur un canevas scénaristique qui ne tient en fait absolument pas la route. L'ensemble demeure plutôt agréable, mais très artificiel.

26/10/2023 (modifier)
Par Cleck
Note: 2/5
Couverture de la série Dans les Vestiaires (Les Vestiaires)
Dans les Vestiaires (Les Vestiaires)

Le Boucher impose un traitement original à un sujet fort : le harcèlement à l'école, vu via le prisme du seul vestiaire des garçons. Il ne s'agit pas d'un huis-clos puisque les personnages quittent régulièrement cet espace, mais davantage d'un exercice de style intrigant à défaut d'être totalement convaincant. La BD fourmille d'assez bonnes idées mais échoue à enthousiasmer, la faute à une froideur certes recherchée mais engendrant chez le lecteur, du fait du dispositif, une distance frisant le voyeurisme. Une BD plus intrigante que réellement bonne, une œuvre de jeunesse prometteuse à défaut d'être réussie.

26/10/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Sur le bout de la langue
Sur le bout de la langue

Comme dit Ro, le dessin a quelque chose d'humoristique (il n'est pas sans me rappeler des histoires de Fluide Glacial) et donne à l'ensemble un cachet étonnant, le côté pornographique étant contrebalancé par cet aspect qui se rapproche plus de la comédie. Cela dit, le souci n'est pas franchement le dessin mais les scénarios. Si j'ai bien aimé certaines histoires du récit, c'est avant tout que je n'ai apprécié que ce que j'ai compris. Pour le reste, au moins deux histoires sont restés complètement obscurs et nébuleux, sans qu'une seule étincelle de compréhension ne jaillisse de tout ça. Je pense que c'est dû à la fois aux personnages qui se ressemblent trop souvent, au mélange dans une seule histoire de plusieurs trames narratives et le fait que c'est souvent découpé par scènes qui n'ont pas vraiment de liens entre elles jusqu'à la fin. Bref, à part la seconde histoire qui raille gentiment les vieux cons qui œuvrent à des travaux malheureusement dangereux pour l'humanité, le reste m'a laissé finalement de marbre. Pas conseillé, trop décousu et ces histoires ne m'ont pas franchement intéressées. Je déconseille.

26/10/2023 (modifier)
Par cac
Note: 2/5
Couverture de la série Mental Incal
Mental Incal

Emprunté sans conviction, je n'en attendais pas grand chose, d'autant que je ne suis pas un grand client de ce type de dessin à la colorisation clinquante. J'ai lu L'Incal il y a longtemps et c'est un lointain souvenir. De même pour La Caste des Méta-barons. Cela m'a peut-être manqué pour intégrer toutes les références et les personnages qui fourmillent dans ses pages. On retrouve Difool accompagné de sa bestiole qui cherche des missions à accomplir et pourquoi pas la fortune. On y croise aussi le méta-baron, sorte de guerrier, sur les traces de son fils/fille. Quant à Tête de chien, ce personnage ne me rappelait rien du tout. Bref un album assez dense, à conseiller plutôt à ceux qui sont déjà fans de l'univers, les nouveaux risquent d'être perdus même si le tome se veut auto-porteur.

24/10/2023 (modifier)
Par cac
Note: 2/5
Couverture de la série La Maison nue
La Maison nue

La maison nue est un album de plus de 200 pages mais qui se lit rapidement car beaucoup de pages sont peu remplies. L'histoire est assez spéciale et ne m'a pas parlé, je l'ai reparcouru quelques jours après sans mieux l'appréhender. L'histoire est difficile à résumer et on l'oublie vite. A tel point que je n'ai même pas pris la peine de le poster. Cela met en scène plusieurs personnages au sein d'une maison, un peu comme sur une scène de théâtre. Il y a certes quelques astuces graphiques mais je ne tire rien de toutes ces métaphores.

24/10/2023 (modifier)