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Couverture de la série Les Tourbières noires
Les Tourbières noires

En refermant cet album, c'est bien la déception qui l'emporte après de belles promesses : adaptation d'une nouvelle de Maupassant, écrivain illustre, belle couverture et ambiance crépusculaire dans un environnement très intéressant des tourbières de l'Aubrac. Mais voilà, le scénario tient sur un timbre poste et on sent la chute arriver assez vite... D'autre part, le caractère des personnages est bien trop stéréotypé pour être crédible. Personnellement, à la place du héros photographe, cela aurait fait belle lurette que j'aurais décampé de ce gite sinistre et peu accueillant... Le dessin et la colorisation flatteurs à l’œil, l'ambiance sombre et le caractère marqué des paysages des landes de l'Aubrac sauvent un peu l'ensemble mais pas assez pour réhausser significativement ma note malheureusement. Originalité : 1,5/5 - Histoire : 1,5/5 Dessin : 3/5 - Mise en couleurs : 3/5 NOTE GLOBALE : 9/20

18/10/2023 (modifier)
Couverture de la série Nüwa
Nüwa

La série est signalée comme abandonnée. Je n’en suis pas sûr. Le mot « fin » conclut l’album et l’histoire ne semble pas appeler de suite. Mais je comprends ce sentiment, tant la fin est expédiée, pour ne pas dire bâclée, en deux temps trois mouvements. Avant d’en arriver à cette fin décevante, je n’ai pas été captivé plus que ça par l’histoire, pas des plus originales. Et je n’ai pas accroché non plus à la narration, pas folichonne je trouve. Ça se laisse lire, mais tout aussi vite oublier. De la fantasy trop classique, dépaysée dans une Chine imaginaire. Certains aspects m’ont surpris. Les 7 sœurs elfes, présentées (y compris dans le sous-titre) comme immortelles, ne le sont semble-t-il pas, puisque 6 d’entre elles sont mortes ou meurent, sans que j’aie compris comment ce paradoxe était rendu possible. Le dessin est ambivalent. S’il n’est pas exempt de défaut, on ne peut lui retirer une beauté certaine. Mais ça fait souvent davantage illustration et surtout la colorisation – informatique semble-t-il – donne un rendu glaçant, un peu trop froid à mon goût. Une lecture qui m’a laissé sur ma faim.

18/10/2023 (modifier)
Couverture de la série 7 secondes
7 secondes

2 étoiles. Une cote mal taillée pour une lecture qui empile bons et mauvais points. L’histoire est globalement bien fichue, et est rapidement très prenante, surtout dans le premier album et à un degré moindre le suivant. A partir du troisième tome, lorsque s’éclaircissent les motivations de chacun, que l’on connaît davantage la catastrophe à venir, l’intrigue devient à la fois plus classique et moins captivante, moins surprenante. Au passage, le compte-à-rebours scandant l’avancée de l’intrigue, et donc l’advenue d’un cataclysme aux airs d’apocalypse, m’a un peu perdu parfois, au point que j’ai rapidement cessé de le lire – et ça ne gêne pas, preuve qu’il n’est pas si utile que ça. Un compte-à-rebours qui s’accélère d’ailleurs singulièrement à partir du milieu du quatrième album (et promettait de le faire encore plus dans le suivant) : 2 jours en 3 albums et demi, 6 jours en 1 album et demi. Comme si l’accélération du compte-à-rebours venait masquer un ralentissement de l’action – et de l’intérêt… Globalement bien mené, le récit n’échappe pas à quelques facilités ou épisodes moins compréhensibles. Je n’ai par exemple pas trouvé très crédible le suicide de la femme et du fils du héros (leur justification m’est apparue peu crédible), ou l’intervention miraculeuse de loubards de ghettos pour sauver le héros des griffes d’un super tueur. Je veux bien aussi croire au machiavélisme de nos dirigeants, mais le président des USA est ici bien retors, alors même qu’au départ il pouvait agir bien autrement. Et si ce n’est que pour justifier ses pleins pouvoirs et une sorte de prise en otage de la démocratie, c’est là aussi un peu trop alambiqué, même si le lecteur est parfois prêt à avaler quelques couleuvres pour se laisser emporter par l’histoire (voir XIII par exemple). La prise de pouvoir fasciste du président, l’aura immédiate du pasteur s’improvisant messie, tout ça est un peu trop rapide et trop facilement « accepté ». Bon, sur ce genre de récit, on se demande forcément comment ça va finir, comment le scénariste va retomber sur ses pattes sans trop de facilités et de pirouettes improbables. Le fait que la série ait été abandonnée nous prive de la réponse, et d’une conclusion, ce qui enlève quand même pas mal d’intérêt à la série. Et qui a dû légitimement énerver ceux qui ont acheté au fur et à mesure les albums (ce n’est pas mon cas, j’ai emprunté ces quatre albums). Concernant le dessin, je dois dire que je l’ai moins facilement accepté que le récit. Je ne suis pas fan de ce type de dessin, même s’il fait le boulot. Quant à la colorisation, le changement en milieu de série n’est pas ce que j’apprécie en général, ça change trop l’aspect visuel ici. Un peu plus claire sur certaines cases en début de troisième tome, cette colorisation devient très – trop – sombre par la suite, et dans le quatrième tome, plusieurs cases sont difficiles à déchiffrer (avec certains textes en gris foncé sur fond noir totalement illisibles !). A emprunter à l’occasion, ça se laisse lire malgré certains défauts et une baisse d’intérêt à mi-chemin, mais l’absence de conclusion est fortement dommageable. Note réelle 2,5/5.

17/10/2023 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Métamorphoses
Métamorphoses

Des histoires courtes érotiques et pornographiques mais plutôt le genre roman de gare. Le bon côté des choses, c'est que ce n'est pas du cul pour du cul, il y a un peu de scénario, des histoires, et elles sont plutôt variées. Mais ce sont des scénarios de série B ou Z, des histoires faciles, parfois assez idiotes. Il y a aussi le cas de la toute dernière histoire dont le contexte n'est pas clair du tout et qui m'a laissé perplexe. Le dessin est moyen. Il est soigné et plutôt réussi pour les scènes de sexe, mais il est aussi assez raide et vieillot, notamment en terme de colorisation. Mais c'est surtout la vacuité de ces histoires et la médiocrité de beaucoup d'entre elles que l'on retient. C'est un album porno vite oublié.

17/10/2023 (modifier)
Par grogro
Note: 2/5
Couverture de la série La Petite Lumière
La Petite Lumière

Ben ouais, bof sans plus. Le dessin de Panaccione est super, pas de problème avec ça. En revanche, le scénario est téléphoné comme à la bonne vieille époque du fil. ATTENTION SPOIL !!! En fait, à partir du moment où notre vieux rencontre le gamin, l'intérêt s'évapore. Dès les premiers échanges, on se doute que le-dit gamin est mort, en fait. Et devinez quoi ? Ben il est mort ! Du coup, on lit l'intégralité de cette BD en connaissant déjà la fin. Bonjour le suspens !

17/10/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Yumi - La Molécule du Désir
Yumi - La Molécule du Désir

C'est classique dans le déroulé et dans le dessin, même si je reconnais que le noir et blanc est bien utilisé. Là où ça pêche, par contre, c'est dans le scénario : une femme frigide invente une molécule capable d'attirer tout les hommes après qu'une femme l'ai absorbée. Avec l'aide de Yumi, son assistante, elle va ainsi utiliser la molécule à outrance pour attirer et utiliser tout les hommes qu'elle croise et qui ont eu l'audace de s'opposer à elle d'une façon ou d'une autre. Une fois compris l'idée, on tourne vite en rond, malheureusement. Et j'ai senti venir la fin à des kilomètres. Bref, la lecture m'a semblé un lointain remake de Le Déclic avec cette femme qui se retrouve prisonnière de ses pulsions et enchaine les hommes. C'est bien dessinée, même si on a quand même des redits dans les corps visible, mais globalement ça passe. C'est dommage que le scénario soit aussi redondant, on aurait presque eu une BD sympa sans ça. D'autant qu'il y avait pas mal de possibilités d'usages qui auraient été bien plus intéressantes et scénaristiquement originales. Un gros bof, donc.

17/10/2023 (modifier)
Couverture de la série Nathalie
Nathalie

Je n'ai pas vraiment accroché à l'humour de cette ancienne série. J'ai découvert le personnage de Sergio Salma à travers deux opus (3 et 4) trouvés en brocante. C'est un esprit assez gentil mais je suis assez réfractaire aux gags qui mettent en scène le petit frère de Nathalie. J'ai toujours du mal avec l'humour des accidents domestiques concernant les bébés. Je préfère les gags avec le tonton mais cela m'a fait sourire tout au plus. Le graphisme est dynamique et bien expressif mais sans trop de recherches dans les détails. Je n'ai pas aimé le traitement graphique de la maman. Une mise en couleur un peu vieillotte mais dont j'aime le souvenir. Une série gentille mais sans beaucoup d'intérêt à mes yeux. 2.5

17/10/2023 (modifier)
Couverture de la série Au-delà des montagnes
Au-delà des montagnes

Vraiment pas bien éblouissant ce tome. Comme le précise Pol, la nouvelle n’est sans doute déjà pas la meilleure de l’auteur chinois … malheureusement son adaptation BD ne la sublimera pas. Malgré le souhait de Pellejero d’enfin toucher au genre sf, sa mise en page m’a semblé terne et fade, une profonde absence d’images iconiques. Je n’ai pas aimé ses couleurs (trop monochrome la plupart du temps) et j’aurais préféré voir son style plus « gras » que celui dont il use sur Corto. Bref vous l’aurez compris, la partie graphique ne subjugue pas, en plus elle possède des passages complément loupés, le rendu de l’ascension à la nage m’a paru ridicule. Niveau histoire pas mieux, on attend une envolée qui ne viendra jamais, linéaire au possible. En gros 1/3 d’ascension puis 2/3 de dialogues, et ce n’est pas le flash-back ou le fin mot du récit qui dynamiteront l’intérêt. En plus le niveau de connaissance/intellect de notre héros m’a semblé « cheaté » pour une telle rencontre. Je n’y ai jamais cru, bof bof donc.

17/10/2023 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Les Frangins
Les Frangins

Bon ben vu que je ne suis pas l'auteur je peux donner un avis plus objectif j'imagine. C'est encore une autre série à gags comme il en sort des centaines voire des milliers chaque année. Il y a quelques gags qui m'ont fait un peu sourire, mais la plupart du temps j'ai trouvé que la chute était convenue et banale. Les personnages me laissent indifférent, j'ai l'impression de les avoir vus plusieurs fois dans d'autres bandes dessinées humoristiques du même genre. Le dessin est correct sans plus. Donc voilà c'est encore une série humoristique oubliable. À la limite, l'album fait passer le temps si on n'a rien à faire et qu'on veut une lecture pas prise de tête, mais c'est tout.

17/10/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Un temps de Toussaint
Un temps de Toussaint

En revoyant la série, je me suis rendu compte que je ne l'avais pas avisé, et que je n'en avais presque aucun souvenir. C'est dire si l'album m'a marqué ! Et finalement, la relecture m'a confirmé ce que je pensais (et avait retenu) : rien de bien folichon. Des faux airs de chronique sociale, analyse du quotidien dans un bar et quelques gueules amusantes. On a du dialogue en tout sens, une légère histoire en filigrane qui semble conduire à quelque chose mais finalement rien. C'est ce que je regrette, l'histoire me semble clairement oubliable (et personnellement je l'avais déjà oubliée une première fois) et j'ai personnellement l'impression qu'elle va ressortir à nouveau de mon esprit aussi vite qu'elle est venue. Je crois que Rabaté est un auteur avec lequel j'ai du mal. Pour l'instant je n'ai jamais été renversé par ses BD, et chaque fois j'ai l'impression d'un léger manque. Peut-être que c'est un auteur qui n'est tout simplement fait pour moi.

16/10/2023 (modifier)