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Couverture de la série Dofus - Julith & Jahash
Dofus - Julith & Jahash

Bon, bah raté. Ceci est le premier tome d’un dyptique qui était censé accompagner la sortie du film Dofus Livre I – Julith. Le film a fait un bide, le premier tome de cette BD un plus gros encore, le tome 2 n’est jamais sorti. Dommage ? Je dirais que non, l’histoire n’était pas très intéressante. Le but était de nous présenter les origines de Jahash (et sa rencontre avec Julith) et donc de servir de prequel pour le film. Mais rien ne nous est vraiment raconté. Jahash est un bouseux loser auquel personne ne croit mais il va devenir le plus grand magicien, attirant ainsi l’œil de Julith, la belle meurtrière. C’est convenu et rien n’est construit autour pour rendre ça intéressant. Le film, au moins, pour tous ces défauts, avait le mérite d’avoir une animation superbe (une prouesse quand on se rappelle que c’est animé en flash) et quelques idées intéressantes. Ici, c’est creux et oubliable. Et ça a été oublié. Les dessins sont beaux ceci-dit.

07/11/2024 (modifier)
Couverture de la série Dofus - Les Shushus de Rushu
Dofus - Les Shushus de Rushu

Hmm, je ne sais pas trop quoi dire. Le dessin est plus soigné que dans le manga Dofus, l’intrigue se disperse moins (c’est un one-shot, aussi) et ça ne commet pas l’erreur de tout tourner à la rigolade et d’ainsi tuer la crédibilité de l’histoire (en tout cas pas trop – en tout cas pas autant comparé à Dofus), mais ça n’en devient pas vraiment bon pour autant. C’est très convenu, ni entraînant, ni intriguant. Même dans l’univers étendu ça ne sert pas à grand-chose. Sortir la technique de la femme dans le frigo en tuant une amoureuse de Goultard ? Bah ça a déjà été fait trois fois auparavant (elles sont même mentionnées ici). Raconter la naissance du Dark Vlad ? Oui, à la limite. Mais comme sa naissance a été retconnée depuis, cet intérêt n’est plus. Nan, je vais quand-même mettre une deuxième étoile (note réelle 1,5) parce que ça n’est pas non plus une infamie. C’est juste parfaitement oubliable.

07/11/2024 (modifier)
Par Présence
Note: 2/5
Couverture de la série Sexologie
Sexologie

C’est important les secondes chances, voire les troisièmes. - Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre, encore que la dernière page se termine sur la mention : À suivre… La première édition date de 2023. Il a été réalisé par Maurice Barthélemy pour le scénario et la mise en scène. Il comprend soixante-quatorze pages de roman-photo. Il est interprété par douze acteurs en plus de l’auteur : Caroline Proust, Philippe Dusseau, Florence Maury, Pierre Hessler, Emmanuelle Bodin, Thierry Degrandi, Raphaelle Lenoble, Alexandre Tisseyre, Guillaume Prieur, Tess Barthélemy, Jennifer & Raphaël. L’équipe de réalisation est composée d’un responsable de la photo, d’une responsable de production (direction de collection, fournisseuse de pains au chocolat et de chaufferettes) d’un premier assistant, d’un responsable de la maquette et des truquages, d’un responsable du story-board et des illustrations. Quelque part à Paris, dans la cour intérieure d’un immeuble, devant porte d’un appartement une femme d’une soixantaine d’années accueille un monsieur en lui indiquant qu’elle l’attendait, en l’appelant monsieur Ledieu. Il la reprend : son nom, c’est Alex Primar. La psychologue, madame Shumacher, ne se souvient pas avoir rendez-vous avec lui, et elle le dirige la porte d’en face, estimant qu’il confond le cabinet de psychothérapie avec le vétérinaire. Primar lui fait observer qu’il n’est pas un chien. Il lui demande si elle est bien madame Schumacher, ce qu’elle confirme. Au vu de sa réponse positive, à son tour, il lui confirme que c’est bien ici qu’il a rendez-vous. Elle ne s’en souvient pas, mais elle le fait rentrer dans son cabinet. Ils s’assoient chacun dans un fauteuil côte à côte, face à une table basse. Elle lui demande ce qu’elle peut faire pour lui. Il répond qu’en fait il est venu la voir parce qu’il ne bande plus. Madame Schumacher relance la discussion par un C’est-à-dire ? Il répète : ben il ne bande plus. Elle reformule : il souffre d’un problème d’érection. Il rétorque que c’est grosso-modo la même chose. Elle lui demande si c’est un problème récent. Il développe : il n’a pas dit que c’était un problème, ni qu’il en souffrait. Il est venu la voir pour trouver une solution. Ça n’implique pas forcément que c’est un problème et qu’il en souffre. Ça fait un an et demi qu’il ne bande plus, et ça s’est arrêté d’un coup. Elle souhaite savoir si cela fait suite à un événement particulier : il pense que non. Avant il n’avait aucun problème pour bander. Il lui arrivait même de se branler une ou deux fois dans la journée. Et il bandait encore le soir quand il faisait l’amour avec sa nana. Un peu plus tard, il marche dans la rue avec un copain et il discute. Son ami souhaite savoir ce qu’elle lui a répondu. Alex se souvient : un truc du genre Pourquoi se masturber plusieurs fois dans une journée si on sait qu’on va retrouver sa copine le soir ? Alex a répondu que ça n’avait rien à voir. Son ami souhaite savoir s’il était amoureux de Noémie. Alex pense que oui. Il se rend compte que son ami ne l’écoute plus. Après Éric Judor avec Guacamole Vaudou (2023), c’est au tour d’un des membres de la troupe des Robins des Bois (Pierre-François Martin-Laval, Marina Foïs, Maurice Barthélemy, Pascal Vincent, Élise Larnicol, Jean-Paul Rouve), de se lancer dans le roman-photo. Enfin non, pas tout à fait : la couverture précise qu’il s’agit d’un photo-roman, avec un astérisque renvoyant à une explication, c’est-à-dire qu’un photo-roman est un roman-photo mais en mieux. Le lecteur se retrouve bien avancé avec ça. Il découvre une histoire racontée sous la forme de cases disposées en bande, parfois une image en pleine page, avec des personnages s’exprimant dans des phylactères, comme un dispositif classique de bande dessinée. Comme dans un roman-photo traditionnel, les personnages sont incarnés par des acteurs, une douzaine dont l’auteur, et la réalisation de l’œuvre nécessite la participation d’une équipe logistique en plus du photographe. Par comparaison avec un roman-photo traditionnel, le lecteur observe dès la première page que les décors et les environnements ont une apparence différente : il ne s’agit pas de photographies. Ils présentent une apparence de dessins : des formes détourées à l’encre ou avec un crayon très sec, et de vagues nuances de gris utilisées avec parcimonies. Dans l’équipe, il est fait mention de Guillaume Prieur, responsable de la maquette et des trucages. Le lecteur subodore qu’il a été appliqué un ou plusieurs filtres aux arrière-plans des photographies, jusqu’à leur donner cette apparence. Cette technique permettrait également d’ajouter plus facilement (ou à moindre coût) de menus détails. Le récit commence avec l’arrivée d’Alex Primar dans le cabinet de la psychologue madame Schumacher qui l’avait oublié, et avec le début de sa première consultation au cours de laquelle il indique ce qui l’amène là. D’un côté, cette thérapeute n’est pas sexologue ; de l’autre côté, le problème du personnage est de nature sexuelle. En page dix, la scène a changé et Primar raconte cette séance à un ami. En page treize, la scène change une nouvelle fois, avec Primar assis sur un banc, en train d’imaginer la conversation d’un homme et d’une femme qu’il voit en train de discuter à la fenêtre d’un appartement du premier étage. Il les surnomme JB et Mathilde, et une femme vient s’assoir à côté de lui sur le banc. En page vingt, commence la deuxième séance de Primar avec madame Schumacher. En page vingt-quatre, le récit revient à la scène de dialogue entre Primar et la dame sur le banc. Puis en page vingt-six retour à la séance de thérapie, en page vingt-neuf nouvelle discussion entre Primar et son ami, en page trente-quatre retour à la séance de thérapie. Cette alternance induit un certain dynamisme, sans toutefois que le lecteur ne discerne la raison de cette chronologie recomposée. Le lecteur a pu être attiré par le titre, évoquant une forme ou une autre de l’étude de la sexualité et de ses troubles. Le problème que rencontre Alex Primar relève effectivement de cette discipline, tout n’apparaissant que durant ces deux séances de psychothérapie et une visite chez une péripatéticienne, pour ne revenir qu’en dernière page du récit, avant l’épilogue. Quant à l’intrigue proprement dite, elle s’apparente à une tranche de vie, le personnage principal se rendant à deux séances chez la psychologue, papotant avec un pote, et se liant d’amitié avec une propriétaire de chien, rencontrée par hasard dans la rue. Tout en supposant que le titre annonce un thème présent dans chaque séquence, soit de manière explicite, soit de manière implicite, le lecteur s’interroge sur la structure du scénario, le lien logique entre chaque séquence n’apparaissant pas de façon évidente. D’un autre côté, la forme du récit, à base de photographies, lui assure une empathie automatique avec les personnages. Il peut très bien ne pas se reconnaître dans ces parisiens semblant un peu désœuvrés (pas sûr qu’ils travaillent, sauf madame Schumacher), mais leur caractère ordinaire les rend accessible. Maurice Barthélemy avec son air un peu bas du front, et ses vêtements confortables. Madame Schumacher, la soixantaine, dont le lecteur peut voir qu’elle conserve une forme de distance prudente, voire une forme de désintérêt pour son client. L’ami peu soucieux de son apparence et facilement distrait. Seule la propriétaire de chien semble plus vive, avec un soupçon d’élégance, mais sans arriver à se faire comprendre par Alex Primar. Le lecteur s’habitue rapidement à la forme de photo-roman, avec les décors comme passés au travers d’un filtre donnant l’apparence de dessins au crayon. Cela a pour effet de rendre les personnages plus réels car sous forme de photographie, ressortant d’autant plus sur les décors moins réels car étant comme dessinés. Cela peut apparaître étrange dans les trois images en pleine page (pages trois, quarante-sept et cinquante-deux) qui sont dépourvues de personnage humain, comme si l’ouvrage basculait dans la bande dessinée. La direction des acteurs privilégie les poses naturelles, et joue parfois sur l’exagération de l’expression d’un visage pour mieux faire apparaître une émotion, ou pour susciter un effet comique. Les prises de vue s’avèrent variées, sans effet spectaculaire, participant à la fois à inscrire le récit dans un réel ordinaire, à la fois à une narration visuelle diversifiée et intéressante. L’intrigue est dépourvue de tout rapport sexuel ; seule une prostituée apparaît le temps de quatre pages dans un chaste déshabillé, là encore dans une mise en scène banale dépourvue de titillation. Arrivé à la fin, le lecteur éprouve la sensation d’avoir lu un prologue à une série, plus qu’un récit complet. Il peut être conforté dans cette impression s’il a, par ailleurs, lu une interview de l’auteur dans laquelle il déclare qu’il avait écrit cette histoire pour que ce soit une série télévisée, et que lors d’une discussion avec son éditeur, le projet a évolué vers un photo-roman avant de le décliner en série. En connaissant l’auteur, le lecteur sait également qu’il va bénéficier de son humour nonsensique, héritage des Robins des Bois. C’est bien le cas, entre des scènes non sequitur, des remarques sortant de nulle part, un humour naissant de contrastes extrêmes, de rapprochements imprévisibles et incongrues, ou encore d’énormités proférées comme s’il s’agissait de banalités. Ce genre d’humour s’avère des plus délicats à manier, en fonction de la sensibilité du lecteur, pour évoluer entre des fulgurances géniales et des remarques triviales, préférant le troisième degré au second degré, c’est-à-dire en se moquant de moqueries sur la situation ou un comportement. Ce qui peut parfois apparaître comme une ringardise idiote, pathétique, une facilité juste navrante. Finalement, le lecteur se trouve bien en peine de cerner l’intention de l’auteur, de synthétiser sa lecture pour savoir ce qu’elle dit. Le thème de la solitude semble l’emporter, chaque personnage reste dans son monde, ses tracas, son expérience de vie, sans pouvoir se connecter à autrui, celui-ci également trop préoccupé pour pouvoir investir l’attention nécessaire pour une connexion empathique. Un photo-roman ou un roman-photo ? Des personnages photographiés évoluant dans des décors apparaissant comme dessinés. Des individus d’une banalité confondante dont le comportement révèle la singularité de leur personnalité, l’investissement impossible à consacrer pour pouvoir prêter une attention à autrui qui pourrait déboucher sur un dialogue profond, une empathie qui ne serait pas que superficielle. Un humour absurde souvent quitte ou double, entre effet de décalage énorme, et trivialité navrante.

07/11/2024 (modifier)
Couverture de la série Les Amants de l'Oisans
Les Amants de l'Oisans

Mouais. Je n’ai pas été emballé par cette lecture. L’album n’est ni mauvais ni inintéressant, mais il m’a en grande partie laissé froid. En fait, dessin et narration sont classiques, bien trop classiques et un peu « vieillots » je trouve. Ro parle d’académisme, c’est un peu ça, plus pour le récit que pour le dessin de Lacaf en fait (dès les premières pages, lorsque les membres de la cordée énumèrent dans leurs dialogues tous les points importants qui mènent au sommet de la Meije, ça fait récit pédagogique un peu lourd). Mais bon, en soi ça aurait pu passer. Mais l’histoire – ou les histoires sont moyennement captivantes. En fait, on peut dire que ça raconte deux histoires d’amour en parallèle. L’une déclare sa flamme à la Meije, mais plus généralement à la montagne (sa beauté, ses dangers), c’est la seule partie qui, malgré ses défauts, est réussie selon moi. L’autre histoire d’amour, entre une institutrice et un alpiniste anglais de la fin du dernier quart du XIXème siècle, est bien moins convaincante. Déjà la redécouverte du corps « congelé » de l’Anglais m’est apparu improbable. Mais ensuite le côté romanesque de cette histoire m’a moins convaincu que tout ce qui concernait les débuts de l’alpinisme ou la passion de la montagne. C’est en tout cas un album à recommander surtout à ceux que ces deux sujets intéressent. Les autres y trouveront peut-être moins leur compte. Note réelle 2,5/5.

06/11/2024 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Francis Bear
Francis Bear

Je suis tombé par hasard sur cette BD oubliée dans une boîte à livres. Soucieux de lui donner un peu de survivance, je l'ai lue, et me voici en train d'en parler. C'est d'abord la couverture (pas du tout l'originale) que j'ai trouvé magnifique : ce dirigeable, qui se rend vers une contrée inconnue, semble inviter au voyage, intrigant le lecteur ne connaissant pas ce Francis Bear. Il s'agit donc d'un ours en peluche, incarnation d'une jeunesse australienne désœuvrée, qui se retrouve à faire à peu près n'importe quoi, à se lancer dans des projets qui foirent systématiquement. Comme l'écriture et le tournage d'un film après avoir trouvé une caméra Super 8 dans une recyclerie, dont la seule actrice vaguement intéressée finit par partir en courant ; il peut se retrouver à piller et se battre comme un chiffonnier dans le bunker patiemment préparé par son copain Doug, ou essayer de motoriser sa poubelle après l'avoir sortie pour la énième fis sur le trottoir. Les situations comico-absurdes s'enchaînent sans véritable lien de cause à effet, Gregory Mackay laissant probablement son inspiration vagabonder au long des quatre récits principaux entrecoupés de saynètes. Ce n'est pas désagréable à lire dans l'ensemble, mais ça ne vole hélas pas haut. Le trait de Mackay est en revanche assez agréable à l'œil, dans une veine naïve en noir et blanc. Aussitôt lu, aussitôt oublié, finalement...

05/11/2024 (modifier)
Couverture de la série Afrobul
Afrobul

L’album vaut presque exclusivement pour la découverte d’auteurs africains – c’était d’ailleurs sa première fonction. Mais pour le reste, c’est une lecture que j’ai trouvée très décevante, et pour plusieurs raisons. D’abord parce que l’album regroupe une sélection d’auteurs et d’histoires très très divers. C’est franchement très – trop – éclectique, disparate. Du roman graphique, de l’historique, de l’humour. Et surtout les auteurs ont des styles graphiques très différents : très naïf et maladroit dans les premières histoires, puis plus proche des canons franco-belges dans la seconde moitié de l’album (le dessin de Sternis – seul dessinateur européen [en tout cas je crois] – faisant la transition). Le dessin humoristique et caricatural d’Eric Salla est sans doute celui qui m’a le plus plu. Certaines colorisations sont franchement criardes, et gâchent parfois le dessin. L’autre problème vient du fait que chaque histoire est trop courte, et plusieurs d’entre-elles ne sont présentes ici que sous forme d’extrait, laissant en plan le lecteur. J’imagine que des albums ultérieurs devaient poursuivre ces histoires, mais il n’y en a pas eu je pense. Seuls quelques-uns de ces auteurs participeront deux ans plus tard à l’album collectif Vies volées (hélas pas les auteurs qui m’avaient le plus plu dans « Afrobul »). Du coup je suis resté largement sur ma faim.

05/11/2024 (modifier)
Par Cacal69
Note: 2/5
Couverture de la série La Bibliothèque des Vampires
La Bibliothèque des Vampires

Je ne suis pas convaincu par ce récit jeunesse. David Boriau, aussi connu sous le pseudonyme Miki Makasu lorsqu'il touche au genre manga (Live Memorium), nous propose un récit fantasyste qui picore sur Harry Potter et Dracula. Un premier tome qui plante les personnages, le décor et l'intrigue. Dès les premières pages, le récit prend du plomb dans l'aile, un scénario tiré par les cheveux et une narration qui manque de liant. Le postulat de départ avec cette école d'art où la magie est présente n'est pas très originale, même avec l'apparition de Georges Vladul, un vampire singulier qui a créé cette école. Et si on ajoute des personnages stéréotypés, on obtient une lecture fastidieuse, heureusement elle se fait rapidement. Nos 10/13 ans pourront trouver beaucoup mieux dans le genre. Man Luo est une jeune autrice qui publie beaucoup sur Instagram, cet album est sa première BD. Un style qui mélange le franco-belge et le manga, pas ma tasse de thé. De plus, les couleurs ne me plaisent pas. Pas pressé de lire la suite, si un tome 2 voit le jour...

05/11/2024 (modifier)
Couverture de la série West Fantasy
West Fantasy

Mon avis, bref, portera sur les deux premiers tomes, n'ayant pas eu la foi de continuer cette série .... disons,.. quelconque. Un concept intéressant, une sorte de mélange entre héroïc Fantasy et western, ce qui a de quoi appâter les amateurs du monde d'Aquilon et d'Undertaker. Mais ne vous y fiez pas, on est bien loin de ces deux prodigieuses séries. Le premier tome n'est pas exceptionnel, il utilise les codes des deux genres sans aucune innovation et sans résultat réellement concluant. Une histoire qui se laisse lire mais qui, irréfutablement, reste passable et surtout oubliable. Quant au deuxième tome, j'ai vraiment eu du mal à comprendre le projet. En plus des deux genres existant, on y ajoute du steampunk, ce qui créé un cocktail délirant, invraisemblable, insensé... Le récit débute par un massacre qui va inéluctablement déclencher une vengeance, le tout pimenter par des personnages loufoques (un colosse au moignon-mitrailleur, une sniper masqué-dévisagé, et j'en passe..). Comme si cela ne suffisait pas, la bande dessinée est interrompue par une partie écrite et non illustrée. Le scénario n'a rien de grandiose ni d'original, bref, un album poubelle. Pour terminer, je dirai que dessin et colorisation manque de caractère sans pour autant être mauvais. Ne m'en voulez pas pour la brièveté de ma critique mais cela fait un moment déjà que j'ai lu ces deux ouvrages. Je maintiens néanmoins que ces albums n'en valent pas la peine, ce sont des productions à des fins commerciales, sans nul doute.

05/11/2024 (modifier)
Couverture de la série Walicho
Walicho

Un projet original, avec des qualités indéniables, mais dans lequel je ne suis jamais complètement entré hélas. Je découvre Sole Otero avec cet album. C’est une auteure argentine dont le travail sort franchement des sentiers battus. Graphiquement d’abord, avec ces personnages assez larges, et, plus généralement, un dessin – et une mise en page – qui s’écartent du franco-belge classique. C’est surprenant, mais je m’y suis fait. Par contre, j’ai très souvent eu du mal à distinguer les personnages, qui se ressemblaient souvent trop. Et ces difficultés ont accentué celles que j’ai eues à suivre les histoires développées par Otero. Car le moins que l’on puisse dire, c’est que ça n’est ni linéaire ni très limpide ! Et le texte très abondant ajoute à ce petit côté indigeste qui m’a lassé. J’essayerai peut-être une autre série de l’auteure, mais pour le moment, cet album m’a laissé de côté, et ma lecture a été de plus en plus laborieuse.

04/11/2024 (modifier)
Couverture de la série Blanche Neige
Blanche Neige

Décidément, je ne suis toujours pas convaincu par cette collection. Je sors une nouvelle fois déçu par ma lecture. Plus que d’une revisite de l’histoire connue de tous, on cherche à en découvrir la genèse. Ici les frères Grimm en auraient eu l’idée via un livre relatant l’histoire d’une femme ambitieuse, arriviste et sans scrupule, prête à éliminer tous ceux qui gêneraient son ascension sociale. Elle deviendra le personnage de la reine maléfique, les autres étant d’origine plus surprenante ici. Je passe sur la source d’inspiration, un peu tirée par les cheveux. Mais c’est l’histoire de base elle-même qui ne m’a pas convaincu. D’abord les premières pages sont difficiles à lire, ça part dans tous les sens, et j’ai mis quelque temps à me raccrocher à l’intrigue et aux personnages (ça devient bien plus clair au bout d’une dizaine de pages). Mais ensuite c’est une histoire linéaire qui manque d’originalité et de saveur. Une super méchante et des gentils naïfs mais qui vont gagner à la fin, avec l’intervention miraculeuse d’un ours à plusieurs reprises. Bon, ben j’ai fini l’album sans avoir été réellement captivé par ce que je venais de lire.

03/11/2024 (modifier)