J'ai trouvé cette série bien fade. Cette série s'inscrit dans le créneau girly des relations entre une maman célibataire et sa fille collégienne.
Les gags visitent des situations souvent utilisées : le petit copain, le téléphone, les fringues, la cuisine. On se retrouve dans une situation très copine-copine avec une mère un peu lourde.
Je n'ai lu que des albums dessinés par Isabelle Maroger. Son graphisme est simple, rond presque élastique. Ce n'est pas désagréable mais cela ne dégage pas un visuel très détaillé ni avec beaucoup de caractère.
Une série gentille mais qui peut avoir du mal à sortir de son public cible assez étroit. Cela manque d'originalité à mon goût.
Tout comme le reste des volumes consacrés à Alan Cope, je suis resté sur la touche avec cette histoire d'enfance. Alan connaissait une jeune fille, ils se sont perdus de vue, ils se sont croisés à l'âge adulte et à la fin de sa vie ils renouent brièvement. Voilà pour la globalité de ce qui est raconté dans le récit, très court et qui m'a bien moins ennuyé.
Maintenant l'absence d'ennui ne veut pas dire intérêt, et la lecture fut brève, oubliable et dispensable. Je n'ai vraiment pas accroché à cette série alors que j'apprécie d'autres œuvres de Guibert, et je pense que si d'aventure un autre tome sort je ne m'intéresserais même pas à lui. C'est une série qui m'a franchement déçu alors que j'aurais pensé adorer. Comme quoi, on peut se tromper !
Franchement pas plus convaincu que par la lecture de La Guerre d'Alan. Et c'est dommage parce qu'il y avait matière à faire quelque chose de sympa avec ces personnes d'avant-guerre (première guerre mondiale inclue) dans l'Amérique qui a connu le Dust Bowl et les premières crises économiques. Mais l'histoire de la famille d'Alan et son enfance me sont passés au-dessus de la tête. Je pense que la façon de raconter le récit n'aide pas à m'attacher à l'ensemble, puisque j'avais l'impression de voir une collection d'instant d'enfance, avec quelques moments de détails sur les personnages de sa famille. Déjà que m'intéresser à ma propre famille n'est pas forcément agréable, alors celle des autres ...
Je caricature un peu, mais franchement j'ai essayé de condenser la lecture en une seule soirée parce que je n'étais pas intéressé. Je n'avais pas l'impression d'aller quelque part et au final je me suis désintéressé de ce que je lisais, me contentant d'enchainer les pages. Le lendemain j'en avais oublié la majeure partie, ce qui n'est pas bon signe.
Ma note est donc sévère mais elle reflète mon peu d'intérêt et le fait que je le vois comme La Guerre d'Alan, c'est à dire une lecture peu intéressante et qui m'a laissé grandement sur ma faim.
Je précise que j’ai lu l’édition originale de Dargaud (je ne sais pas si par la suite des choses ont changé).
Concernant le côté graphique, si je retrouve là la mise en page quelque peu déstructurée des œuvres « classiques » de Druillet, j’ai trouvé son dessin moins bon qu’à l’habitude. Lisible, mais inégal et souvent assez moyen (parfois même très décevant). L’absence de couleurs sans doute joue aussi, mais je n’y ai pas trouvé la force qui d’ordinaire habite le travail de cet auteur.
Autre bémol, un texte très abondant. Trop. Et pas toujours très facile à lire (du fait d’une typo franchement moyenne).
Enfin, j’ai été d’emblée rebuté par le récit, dur à suivre (et pas seulement pour les raisons évoquées précédemment), peu engageant. Et je dois dire que je n’ai pas tout compris, loin s’en faut ! Suivre les déambulations verbeuses de ce vampire cherchant de la bouffe, dans un univers vaguement post-apocalypse, se lamentant sur sa situation et son amour Imma, se questionnant sur le sens de la vie, ça m’a un peu saoulé.
Bref, une lecture très laborieuse, et très décevante.
Un Druillet très mineur.
Je suis sorti moins satisfait de ma lecture que mes prédécesseurs.
Si le départ de l’intrigue m’a intéressé, cela a été de moins en moins le cas, et les très – trop – longues séquences de baston dans le dernier quart de l’album ont fini par me détacher complètement de l’histoire.
Pour ce qui est de l’aspect graphique, là aussi je suis resté sur ma faim. J’ai bien aimé l’absence de couleurs, l’ambiance brumeuse ou crépusculaire de beaucoup de planches. Mais je n’ai pas accroché au dessin, très Disney. En plus, ce genre de travail informatique ne me convient pas (affaire de goût).
Bref, je suis sorti déçu par ce petit samouraï et ses aventures.
L’histoire se laisse lire, mais il ne faut pas en attendre trop. Car on est dans du super classique, voire du déjà-vu, qui mise tout sur l’action, au détriment d’un scénario dense et de personnalités fouillées.
Alors, tant que ça bouge, que ça tire dans tous les sens (pour faire simple la très longue séquence au fond de la mine), on ne s’ennuie pas. Mais le problème c’est que le soufflet retombe, et le dernier tiers du second tome est exempt d’action, et nous sert des flash-backs sans trop d’intérêt (on avait grosso modo compris l’essentiel avant), mais qui ralentissent l’action.
Du coup, on sort de cette lecture frustré et quelque peu déçu.
A vous de voir donc. Mais c’est de l’aventure pop corn, à emprunter éventuellement.
Note réelle 2,5/5.
Opinion très mitigée sur le tome 1 de cette série SF.
L'idée de départ (ces murs invisibles) est intéressante et le rajout des espaces temporels très prometteur. Comme dit par les prédécesseurs, le scénario parvient habilement à présenter clairement tout cela, sans trop de lourdeur. L'idée de placer le lecteur au même niveau de compréhension que le personnage néophyte se tient, mais n'est pas scénarisée de manière à créer vertige et stupeur. Similairement, l'idée à fort potentiel ludique des multiples espaces temporels n'est pas creusée : pas de suspense, de course contre la montre, de dramatisation réelle de ce temps filant à des vitesses variables selon les zones emmurées.
La BD se contente d'une certaine manière du minimum : nous présenter un récit de survie dénué d'originalité, plutôt moins habile que ce que d'autres BD, romans et films nous ont déjà servi. Et cela dans une mise en forme relativement banale : ni spectaculaire, ni belle, ni grave...
Rien de fâcheux, de loupé, mais l'impression que les belles idées de départ demeurent non exploitées, que les auteurs ont fait le job, ont simplement et froidement répondu à la commande.
Je n'ai pas été convaincu par cette nième série d'un journaliste-enquêteur qui résout un cold case en deux temps trois mouvements.
C'est surtout le scénario qui ne m'a pas séduit. Ange petite plume qui se promène partout avec son chien est le cliché type du rebelle pseudo sympathique.
En fait son enquête improbable sert de visite guidée à certains sujets d'époque : la grande inondation de Paris, le début de la police scientifique, certaines personnalités plus ou moins connues.
Cela produit un récit traité au pas de charge avec beaucoup de raccourcis et d’invraisemblances pour tout caser. Le récit est saupoudré d'un zest d'érotisme et d'une louche de pathétique ce qui le rend très banal à mon goût.
Le graphisme de Victor Lepointe est fin dans un style réaliste. Les détails donnent une bonne ambiance de l'époque. Malheureusement je n'apprécie pas la mise en couleur terne où les bruns dominent. Même les passages en Corse manquent de luminosité.
Une lecture qui m'a plutôt ennuyé. Une déception.
Pas bien fan de cette série, malgré ses qualités je n’arrive pas à accrocher à l’univers.
Pourtant les auteurs y croient, Finkel est une refonte d’une de leur précédente collaboration avortée (non lue). Ça se laisse lire, les auteurs ont suffisamment de talent. Malheureusement ici tout glisse sur moi, personnages comme péripéties.
Sur ces points, j’ai plus apprécié Neige, pas sans défaut mais bien plus intéressant à mes yeux.
Mauvaise pioche pour moi.
La série est marquée comme abandonnée. Mais, même si le dernier tome se conclut sur un clin d’œil au « monstre du Loch Ness », et si on pouvait imaginer d’autres tomes sur d’autres « légendes » animalières (le Yéti dans l’Himalaya par exemple), ce dernier tome est conclu d’un « fin », chaque tome peut presque se lire indépendamment des autres, et donc celui qui apprécie cette série peut se lancer dedans sans frustration trop forte.
Mais voilà, je fais partie de ceux qui n’ont pas été enthousiasmés par la lecture de ces trois albums. Bien au contraire !
Ce qui m’a le plus rebuté, c’est le dessin. La colorisation, assez surprenant et pas franchement réaliste parfois peut passer. Mais le dessin est très très irrégulier, et très – trop – souvent mauvais. Des erreurs de perspective, de proportion, des visages, voire carrément des cases entières aux traits quasi effacés, des visages changeants. Alors qu’à d’autres moments, surtout sur des gros plans, on a des visages très réussis. Mais trop de passages me laissent l’impression désagréable d’avoir été bâclés.
Quant aux histoires, elles se laissent lire. Pas forcément originales (quelques clins d’œil au Monde perdu de Doyle – l’auteur lui-même est évoqué, comme l’ami de deux protagonistes), ces histoires tournent autour de 4 personnages : deux « savants, la nièce de l’un d’eux, et un journaliste (qui a droit au premier rôle dans le troisième tome), qui se lancent à la recherche d’animaux mythiques et/ou disparus/à redécouvrir : un dinosaure en Afrique dans le premier album, un calmar géant (le kraken) dans les fjords norvégiens dans le deuxième, et un singe géant (sorte de Big Foot) au Canada dans le dernier. De l’aventure old school qui se laisse lire sans plus.
Mais, en plus des gros défauts graphiques évoqués, il y a pas mal de facilités scénaristiques. Voire d’incohérences : dans le premier tome, les deux savants sont concurrents, se font des entourloupes, semblent ne pas du tout s’apprécier, pour travailler main dans la main par la suite, sans que ce retournement de situation ne soit expliqué ou crédible.
Bref, j’avais été quelque peu alléché par le titre, la couverture du premier tome, et je suis sorti déçu de cette lecture.
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Ma mère et moi
J'ai trouvé cette série bien fade. Cette série s'inscrit dans le créneau girly des relations entre une maman célibataire et sa fille collégienne. Les gags visitent des situations souvent utilisées : le petit copain, le téléphone, les fringues, la cuisine. On se retrouve dans une situation très copine-copine avec une mère un peu lourde. Je n'ai lu que des albums dessinés par Isabelle Maroger. Son graphisme est simple, rond presque élastique. Ce n'est pas désagréable mais cela ne dégage pas un visuel très détaillé ni avec beaucoup de caractère. Une série gentille mais qui peut avoir du mal à sortir de son public cible assez étroit. Cela manque d'originalité à mon goût.
Martha & Alan
Tout comme le reste des volumes consacrés à Alan Cope, je suis resté sur la touche avec cette histoire d'enfance. Alan connaissait une jeune fille, ils se sont perdus de vue, ils se sont croisés à l'âge adulte et à la fin de sa vie ils renouent brièvement. Voilà pour la globalité de ce qui est raconté dans le récit, très court et qui m'a bien moins ennuyé. Maintenant l'absence d'ennui ne veut pas dire intérêt, et la lecture fut brève, oubliable et dispensable. Je n'ai vraiment pas accroché à cette série alors que j'apprécie d'autres œuvres de Guibert, et je pense que si d'aventure un autre tome sort je ne m'intéresserais même pas à lui. C'est une série qui m'a franchement déçu alors que j'aurais pensé adorer. Comme quoi, on peut se tromper !
L'Enfance d'Alan
Franchement pas plus convaincu que par la lecture de La Guerre d'Alan. Et c'est dommage parce qu'il y avait matière à faire quelque chose de sympa avec ces personnes d'avant-guerre (première guerre mondiale inclue) dans l'Amérique qui a connu le Dust Bowl et les premières crises économiques. Mais l'histoire de la famille d'Alan et son enfance me sont passés au-dessus de la tête. Je pense que la façon de raconter le récit n'aide pas à m'attacher à l'ensemble, puisque j'avais l'impression de voir une collection d'instant d'enfance, avec quelques moments de détails sur les personnages de sa famille. Déjà que m'intéresser à ma propre famille n'est pas forcément agréable, alors celle des autres ... Je caricature un peu, mais franchement j'ai essayé de condenser la lecture en une seule soirée parce que je n'étais pas intéressé. Je n'avais pas l'impression d'aller quelque part et au final je me suis désintéressé de ce que je lisais, me contentant d'enchainer les pages. Le lendemain j'en avais oublié la majeure partie, ce qui n'est pas bon signe. Ma note est donc sévère mais elle reflète mon peu d'intérêt et le fait que je le vois comme La Guerre d'Alan, c'est à dire une lecture peu intéressante et qui m'a laissé grandement sur ma faim.
Nosferatu
Je précise que j’ai lu l’édition originale de Dargaud (je ne sais pas si par la suite des choses ont changé). Concernant le côté graphique, si je retrouve là la mise en page quelque peu déstructurée des œuvres « classiques » de Druillet, j’ai trouvé son dessin moins bon qu’à l’habitude. Lisible, mais inégal et souvent assez moyen (parfois même très décevant). L’absence de couleurs sans doute joue aussi, mais je n’y ai pas trouvé la force qui d’ordinaire habite le travail de cet auteur. Autre bémol, un texte très abondant. Trop. Et pas toujours très facile à lire (du fait d’une typo franchement moyenne). Enfin, j’ai été d’emblée rebuté par le récit, dur à suivre (et pas seulement pour les raisons évoquées précédemment), peu engageant. Et je dois dire que je n’ai pas tout compris, loin s’en faut ! Suivre les déambulations verbeuses de ce vampire cherchant de la bouffe, dans un univers vaguement post-apocalypse, se lamentant sur sa situation et son amour Imma, se questionnant sur le sens de la vie, ça m’a un peu saoulé. Bref, une lecture très laborieuse, et très décevante. Un Druillet très mineur.
Issunboshi - Le petit samouraï
Je suis sorti moins satisfait de ma lecture que mes prédécesseurs. Si le départ de l’intrigue m’a intéressé, cela a été de moins en moins le cas, et les très – trop – longues séquences de baston dans le dernier quart de l’album ont fini par me détacher complètement de l’histoire. Pour ce qui est de l’aspect graphique, là aussi je suis resté sur ma faim. J’ai bien aimé l’absence de couleurs, l’ambiance brumeuse ou crépusculaire de beaucoup de planches. Mais je n’ai pas accroché au dessin, très Disney. En plus, ce genre de travail informatique ne me convient pas (affaire de goût). Bref, je suis sorti déçu par ce petit samouraï et ses aventures.
A prix d'or
L’histoire se laisse lire, mais il ne faut pas en attendre trop. Car on est dans du super classique, voire du déjà-vu, qui mise tout sur l’action, au détriment d’un scénario dense et de personnalités fouillées. Alors, tant que ça bouge, que ça tire dans tous les sens (pour faire simple la très longue séquence au fond de la mine), on ne s’ennuie pas. Mais le problème c’est que le soufflet retombe, et le dernier tiers du second tome est exempt d’action, et nous sert des flash-backs sans trop d’intérêt (on avait grosso modo compris l’essentiel avant), mais qui ralentissent l’action. Du coup, on sort de cette lecture frustré et quelque peu déçu. A vous de voir donc. Mais c’est de l’aventure pop corn, à emprunter éventuellement. Note réelle 2,5/5.
Les Murailles invisibles
Opinion très mitigée sur le tome 1 de cette série SF. L'idée de départ (ces murs invisibles) est intéressante et le rajout des espaces temporels très prometteur. Comme dit par les prédécesseurs, le scénario parvient habilement à présenter clairement tout cela, sans trop de lourdeur. L'idée de placer le lecteur au même niveau de compréhension que le personnage néophyte se tient, mais n'est pas scénarisée de manière à créer vertige et stupeur. Similairement, l'idée à fort potentiel ludique des multiples espaces temporels n'est pas creusée : pas de suspense, de course contre la montre, de dramatisation réelle de ce temps filant à des vitesses variables selon les zones emmurées. La BD se contente d'une certaine manière du minimum : nous présenter un récit de survie dénué d'originalité, plutôt moins habile que ce que d'autres BD, romans et films nous ont déjà servi. Et cela dans une mise en forme relativement banale : ni spectaculaire, ni belle, ni grave... Rien de fâcheux, de loupé, mais l'impression que les belles idées de départ demeurent non exploitées, que les auteurs ont fait le job, ont simplement et froidement répondu à la commande.
Ange Leca
Je n'ai pas été convaincu par cette nième série d'un journaliste-enquêteur qui résout un cold case en deux temps trois mouvements. C'est surtout le scénario qui ne m'a pas séduit. Ange petite plume qui se promène partout avec son chien est le cliché type du rebelle pseudo sympathique. En fait son enquête improbable sert de visite guidée à certains sujets d'époque : la grande inondation de Paris, le début de la police scientifique, certaines personnalités plus ou moins connues. Cela produit un récit traité au pas de charge avec beaucoup de raccourcis et d’invraisemblances pour tout caser. Le récit est saupoudré d'un zest d'érotisme et d'une louche de pathétique ce qui le rend très banal à mon goût. Le graphisme de Victor Lepointe est fin dans un style réaliste. Les détails donnent une bonne ambiance de l'époque. Malheureusement je n'apprécie pas la mise en couleur terne où les bruns dominent. Même les passages en Corse manquent de luminosité. Une lecture qui m'a plutôt ennuyé. Une déception.
Finkel
Pas bien fan de cette série, malgré ses qualités je n’arrive pas à accrocher à l’univers. Pourtant les auteurs y croient, Finkel est une refonte d’une de leur précédente collaboration avortée (non lue). Ça se laisse lire, les auteurs ont suffisamment de talent. Malheureusement ici tout glisse sur moi, personnages comme péripéties. Sur ces points, j’ai plus apprécié Neige, pas sans défaut mais bien plus intéressant à mes yeux. Mauvaise pioche pour moi.
Crypto
La série est marquée comme abandonnée. Mais, même si le dernier tome se conclut sur un clin d’œil au « monstre du Loch Ness », et si on pouvait imaginer d’autres tomes sur d’autres « légendes » animalières (le Yéti dans l’Himalaya par exemple), ce dernier tome est conclu d’un « fin », chaque tome peut presque se lire indépendamment des autres, et donc celui qui apprécie cette série peut se lancer dedans sans frustration trop forte. Mais voilà, je fais partie de ceux qui n’ont pas été enthousiasmés par la lecture de ces trois albums. Bien au contraire ! Ce qui m’a le plus rebuté, c’est le dessin. La colorisation, assez surprenant et pas franchement réaliste parfois peut passer. Mais le dessin est très très irrégulier, et très – trop – souvent mauvais. Des erreurs de perspective, de proportion, des visages, voire carrément des cases entières aux traits quasi effacés, des visages changeants. Alors qu’à d’autres moments, surtout sur des gros plans, on a des visages très réussis. Mais trop de passages me laissent l’impression désagréable d’avoir été bâclés. Quant aux histoires, elles se laissent lire. Pas forcément originales (quelques clins d’œil au Monde perdu de Doyle – l’auteur lui-même est évoqué, comme l’ami de deux protagonistes), ces histoires tournent autour de 4 personnages : deux « savants, la nièce de l’un d’eux, et un journaliste (qui a droit au premier rôle dans le troisième tome), qui se lancent à la recherche d’animaux mythiques et/ou disparus/à redécouvrir : un dinosaure en Afrique dans le premier album, un calmar géant (le kraken) dans les fjords norvégiens dans le deuxième, et un singe géant (sorte de Big Foot) au Canada dans le dernier. De l’aventure old school qui se laisse lire sans plus. Mais, en plus des gros défauts graphiques évoqués, il y a pas mal de facilités scénaristiques. Voire d’incohérences : dans le premier tome, les deux savants sont concurrents, se font des entourloupes, semblent ne pas du tout s’apprécier, pour travailler main dans la main par la suite, sans que ce retournement de situation ne soit expliqué ou crédible. Bref, j’avais été quelque peu alléché par le titre, la couverture du premier tome, et je suis sorti déçu de cette lecture.