Julia & Roem fait partie de la trilogie "Coup de sang" composée d'Animal'z (Coup de sang) et de La Couleur de l'Air (Coup de sang) qui se déroule dans un univers post apocalypse (le fameux coup de sang) teinté d'écologisme.
Enki Bilal se propose dans cette œuvre de reprendre la tragédie de Shakespeare, Roméo & Juliette et de l'adapter avec sa sensibilité. Le dénouement final sera-t-il identique à l’œuvre initiale ?
Je me rends compte que plus je vieillis et plus j'ai du mal avec les œuvres d'Enki Bilal dont les notes sont souvent sauvées par le dessin que j'apprécie. Mais à mesure que les œuvres s'enchainent, j'avoue être de plus en plus lassé par ce dessin qui n'évolue pas et par ces visages qui restent sensiblement les mêmes. Alors certes, c'est joli, certes Bilal a véritablement un coup de crayon bien à lui mais après Animal'z, Julia & Roem, la couleur de l'air, Bug tome 1 et 2, le lecteur aimerait être un peu surpris...
Côté scénario, j'ai trouvé cela assez creux et l'envoûtement des différents protagonistes les poussant à citer des passages de l’œuvre de Shakespeare assez risible. De prime abord, l'idée de revisiter cette tragédie à la sauce apocalyptique était pourtant bonne mais diable pourquoi citer l’œuvre initiale dans la BD et reprendre texto certains passages ?
Une BD qui atteint tout juste la moyenne en raison du dessin.
SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 4/10
GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 6/10
NOTE GLOBALE : 10/20
J'aime bien le dessin en Noir et Blanc, mais j'ai souvent eu du mal avec Munoz. Son Noir et Blanc tranché, au trait gras n'est pas sans qualités. Mais je n'aime pas ses visages. Et surtout ici un grand nombre de cases sont difficilement déchiffrables, ce qui rend la lecture un peu pénible par moment.
Ce d'autant plus que je n'ai pas accroché au récit de Picouly. Remarque valable pour l'histoire en général comme pour nombre de détails.
Impossible pour moi de croire à ce vieux bonhomme installé, en passe de devenir Premier ministre, qui se lance dans cette course de vieilles bagnoles.
Les révélations finales ne sont pas non plus des plus crédibles, mais elles ont le mérite de donner un peu de saveurs au récit. Mais c'est trop tard, et insuffisant.
Une lecture très décevante.
On ne va pas se mentir : cette série est loin d’atteindre des sommets. Le synopsis aurait pu déboucher sur quelque chose d’intéressant mais il aurait alors fallu changer radicalement de ton. Ici, nous sommes beaucoup trop dans un shojo empli de pétillance et de positivisme, ce qui empêche toute critique sociale. Or l’autrice souligne plusieurs sujets à controverse qui auraient mérité d’être plus creusés.
En l’état, #Cooking Karine est une série en trois tomes dans laquelle nous allons suivre une jeune et pétillante collégienne dans un concours de cuisine organisé via un réseau social. L’histoire mêle quête personnelle (en hommage à son papa), romance, cuisine (très basique) et bonne humeur. Les différents défis que va devoir relever Karine permettront d’un peu creuser cet univers des réseaux sociaux avec la participation de quelques guests issus du monde réel (mais que je ne connaissais absolument pas, d’abord parce que c’est un univers dont j’ignore pour ainsi dire tout, ensuite parce que ces guests sévissent avant tout au Japon).
L’autrice intervient régulièrement en marge du manga tandis que chaque fin de chapitre est illustrée par une ou deux recettes de cuisine ou une explication sur l’origine du nom des différents personnages.
Le ton général est très enfantin et enjoué. Karine est toujours positive et cherche constamment à rendre heureux ceux qui l’entourent, même quand ceux-ci sont ses adversaires. A titre personnel, le miel me sortait par les trous de nez avant même la fin du premier tome. Pourtant, je sens bien tout l’enthousiasme de l’autrice mais ce récit est tellement superficiel que je n’ai pas su rentrer dans son univers. Les recettes de cuisine sont ultra basiques, l’histoire d’amour est prévisible en diable, les personnages sont des stéréotypes du shojo, le dessin cherche plus l’effet que la profondeur (des petits cœurs, des étoiles dans les yeux mais un univers pour ainsi dire inexistant et des décors réduits à peau de chagrin). J’étais prêt à accepter le caractère extravagant du concours et la victoire courue d’avance de Karine malgré sa très haute improbabilité, mais il aurait quand même fallu m’offrir autre chose à côté !
La fin est bel et bien conclusive mais j’ai quand même le sentiment que l’autrice avait imaginé disposer de bien plus de tomes pour raconter son histoire, qui du coup est assez expédiée dans le dernier volet.
En résumé, pour moi, c’est très dispensable. Le fait que ce triptyque se lit vite et véhicule des valeurs positives le sauve de la note la plus basse mais c’est quand même loin d’être terrible.
Nous sommes dans une dystopie située durant la bataille d'Angleterre en 1940 avec 60% des cases consacrées à des avions.
Qu'est-ce qui différencie cette version de 1940 de la notre? Deux détails.
Le premier, c'est que comme le titre l'indique, des dragons cracheurs de feu se sont mis au service des belligérants.
Le second, c'est que ce monde fait un peu n'importe quoi sur les équipements et les déroulements. Etant passionné d'Histoire et d'aéronautique, les multiples erreurs et approximations qui parcourent cet ouvrage font automatiquement baisser la note.
Cela commence très fort avec une escadrille de Spitfire modèle 1944 qui portent en plus des camouflages spécifiques au débarquement allié de 1944! En plus, bizarrerie, le chef d'escadrille est un barbu à la barbe blanche, et son ailier n'est autre que son fils, ayant a tout casser 14-15 ans... Il faut croire que la Royal Air Force de cette version de 1940 permet le népotisme, ainsi que le recrutement de vieillards et de gamins. Accessoirement le port de la barbe était interdit dans la RAF jusqu'en..2019 pour la simple et bonne raison qu'une barbe pouvait entraver le port d'un masque à oxygène.
Le pater familias va d'ailleurs bien rapidement mourir dès le lendemain matin (pas une blague) lors d'une mission d'escorte pour un bombardement sur Berlin...Alors que la RAF ne bombardait que de nuit et sans escorte.
On voit ensuite la famille au cœur de l'intrigue quitter la Grande-Bretagne à bord du Queen Mary portant fièrement ses couleurs civiles et qui finira coulé par les affreux nazis....Alors que le navire était à l'abri à New York depuis un an, peint en gris militaire, n'aura servi qu'à transporter des troupes et existe toujours.
Certains appareils sont affublés de l'Union Jack (ce qu'aucun avion militaire anglais n'a jamais eu depuis 1907), on voit aussi par la suite des Spitfire modèles 1945 et 1946 (pour rappel on est en 1940). Puis ils affrontent avec difficultés une escadrille de...Stuka qui abattent certains d'entre eux, alors qu'un Stuka est lent et peu manœuvrant, ceux-ci se sont d'ailleurs fait massacrer pendant la vraie bataille d'Angleterre.
Enfin, la série semble avoir une appréciation toute particulière des distances. Nos héros se retrouvent en Ecosse pour assister à une attaque combinée de Stukas et de Dragons. Seul Hic: les Stukas ont une autonomie de 500km... De même qu'un Spitfire ne pouvait pas aller jusqu'à Berlin.
Ok on parle d'une histoire mettant en scène des dragons, mais cela n'empêche pas qu'on puisse un peu soigner les détails pour les rendre un minimum plausibles toute proportion gardée.
Ceux qui s'en fichent (soit 99% des lecteurs) trouveront une histoire certes pas révolutionnaire, mais distrayante, dans la veine des productions Soleil de type Wunderwaffen et "Zeppelin's War" (au point que les dragons allemands sont appelés "Wunderdrachen")....Mais en beaucoup plus con et absolument pas documentée. Autant Wunderwaffen était extrêmement pointilleuse sur l'aspect technique (les auteurs s'étaient documentés à mort), autant ce truc c'est du pur n'importe quoi.
MAJ 01/11/2024 Tome 2: le tome 2 nous transporte durant la première guerre mondiale. Autant le dire tout de suite, niveau historicité il y a un gros gros mieux, les appareils sont convenablement représentés, on n'a pas un enfant et vieillard barbu qui servent de pilotes militaire. L'histoire met en scène comme personnage principal un jeune "chien fou" américain qui rejoint l'escadrille Lafayette. Autre bon point, on retrouve des personnages historiques...Hélas pas du tout ressemblants. Un personnage haut en couleur, le Capitaine George Thenault, est présenté en grosse brute, type armoire à glace fumant le cigare et affublé d'une grosse cicatrice sur le visage. Alors qu'il était mince, le visage dénué de toute scarification, et n'a jamais fumé de cigare de sa vie. Plus gênant est le côté extrêmement manichéen de ce tome: si personne ne se plaindra de voir que les nazis sont des méchants dans le tome 1, ici c'est déjà plus discutable de faire un nouveau tome entièrement centré sur le point de vue allié avec des allemands quasiment absents (ils sont juste là pour tirer sur leurs adversaires, ne parlent pas, et n'ont pour ainsi dire pas de visages), et donc "inhumains". Ce qui explique que je ne relève pas la note. Quitte à changer d'époque, il aurait été plus intéressant de voir le point de vue des empires centraux. Pourquoi pas en plus une escadrille aérienne autrichienne, l'armée austro-hongroise étant totalement ignorée dans les supports touchant à la grande guerre.
Voila une grosse déception ! J'avais envie de lire après les avis enthousiaste (et parce que le sujet m'intéresse évidemment), mais la réalisation est une catastrophe, me donnant encore une fois l'impression que beaucoup de documentaires oublient complètement la question de la vulgarisation.
Je dis ça parce qu'une BD comme La Survie de l'Espèce m'est souvent revenue en tête lors de ma lecture. La Survie de l'Espèce utilise tout au long de son récit des images parlantes, métaphores et satires qui permettent de faire comprendre les rouages du capitalisme libéral dans ses grandes lignes. Et à la fin de la BD, j'avais appris et intégré des concepts.
Ici, j'ai peiné pendant 300 pages sur des personnes que je ne connaissais pas beaucoup, dans des discours souvent cryptiques avec des concepts que je ne maitrise pas, le tout sans qu'il n'y ait de vrai rapport avec le chômage me semblait-il. En fait, j'ai pataugé dans la semoule pendant des pages de discours libéral et de dates/noms/lieux qui sortaient de ma tête quasi immédiatement. A part Delors, qui m'a semblé très très important, je n'ai presque pas retenu les têtes. Mais je me demandais surtout à quoi elles servaient, ces têtes. Il n'y a pas de vrai représentation schématiques, de moments où le dessin se fait technique et précis pour faire passer le message. J'ai des notions économique (un an d'histoire économique à la fac) et quelques bonnes notions de libéralisme/néo-libéralisme, mais j'étais perdu durant les quatre jours de lectures que la BD a nécessité. Au final, j'en ressors sans grande compréhension, si ce n'est que l'Europe était libérale en essence, dès sa création. Mais alors les rouages, les actions, les moyens ... Rien que la BCE, je ne comprends toujours pas son rôle qui semble pourtant clé.
C'est une BD trop lourde, pour moi, et qui manque de vraie vulgarisation. C'est sympa de mettre les discours de chacun, mais je m'en fiche de ce qu'ils disent : expliquez-le moi ! Je n'ai pas les mêmes connaissances que vous. Et lorsque je compare Cigarettes - Le Dossier sans filtre, les ouvrages de Lou Lubie ou de Marion Montaigne, je note que la question de la narration par l'image pouvait être bien mieux maitrisée. Là c'est du formel : les gens qui parlent, quelques fois des images métaphoriques, peu de schémas, de plans, de dessins rigolos/simple qui permettent de comprendre les principes d'actions. C'est ce qui me manque : le travail de vulgarisation qui mette en évidence ce qu'il faut comprendre. Et si ça n'est pas vrai, je m'en fiche, je ne suis pas expert de l'économie. Si on déforme le propos, c'est normal, vulgariser c'est mentir.
Et même si on se dit que la BD est militante, j'en ressors avec une avalanche de discours libéral mais peu de contrepoint. J'ai reconnu deux trois têtes qui sont clairement anti-néolibéralisme, mais il manque le discours de contrepoint, l'explication de ce qui a merdé et pourquoi. Je suis d'ailleurs assez déçu de ne pas avoir vu le rapport social de tout ça, la façon dont le monde a progressivement accepté que le chômage soit une norme sociétale.
Bref, un documentaire lourd, peu instructif pour ma part, trop complexe et pas assez clair dans sa vulgarisation. D'autres ont aimés, mais j'en suis ressorti assommé et avec une furieuse envie de lire une BD mieux faite sur la question de l'économie néo-libérale. Parce que là, c'était indigeste.
Mouais. Je n'ai pas été convaincu par cette lecture.
Le dessin, bien qu'un peu trop obscur parfois, est globalement sympa, agréable.
C'est le scénario qui m'a en grande partie laissé de côté. Si le fantastique poétique (surtout sur la fin) ne me gêne pas, trop de passages - jusqu'à la trame générale en fait - m'ont échappé.
Joli, obscur, un peu abscons.
J'augmente (très) doucement mon pourcentage de Mangas sans augmenter mon appétence pour ce genre. Ici encore je n'ai pas pu aller au-delà du tome2 ( 2 fois 300 pages quand même). J'ai trouvé le récit si dilué que j'en ai perdu le fil de nombreuses fois. Ensuite après avoir lu "La mer est la mère… " je ne sais combien de fois , j'en ai eu un peu marre. Peut être qu'en japonais cela sonne poétique mais en français je trouve cela basique et creux. C'est un peu à l'image de l'ensemble des dialogues soient simplistes soient divagants.
Pour finir j'ai apprécié le graphisme des extérieurs et les nombreux détails des habitations, du laboratoire et des paysages. Je suis un peu plus réservé sur les fonds marins qui manquent cruellement de couleurs. J'ai toujours la même remarque sur les personnages qui doivent s'oindre de pommades miracles pour perdre des années dès l'adolescence.
Une lecture qui ne m'a pas intéressée.
Attiré par l'effet Streisand en cours, il faut avouer que ce n'est pas l'album Spirou du siècle. Tout est caricatural à commencer par le dessin qui fait jaser pour sa représentation des personnes noires. Mais s'il faut reconnaitre un aspect simiesque à quelques personnages noirs parmi de nombreux puisque tout le porte-avions qui apparait au milieu de l'histoire en est rempli, le traitement des asiatiques n'en est pas meilleur quand on voit cette masseuse au bord de la piscine d'un jaune phosphorescent. Qu'est-ce que cela aurait été si Dany avait dessiné de grosses lèvres (il a indiqué les avoir réduites sur demande de l'éditeur) car elles restent d'une taille conséquente... et l'encrage rend certains noirs barbus. Sinon les belles donzelles du dessinateur pullulent dans ces pages - mais là rien à redire..., y compris peu vêtues autour de la dite piscine d'un milliardaire prétendument marié, ou fiancé selon les pages.
Caricature aussi sur le plan du scénario qui mélange un méchant Simon Santo (Monsanto vous l'avez ; initiales SS), avatar de Donald Trump qui fait du greenwashing pour cacher ses autres activités industrielles polluantes et notamment son empire de la malbouffe, allusion non voilée à MacDo. L'égérie du burger n'est autre que la femme du milliardaire qui se fait kidnapper par une organisation "écolo terroriste" adepte de la peinture bleue. L'histoire est malgré tout assez dense et amène Spirou et Fantasio, sans oublier Spip qui a toujours de bonnes saillies, sur le "continent de plastique" au milieu du Pacifique. Seccotine et Champignac (et ses champi phallusoïdes...) sont aussi présents dans un assemblage d'événements pas toujours crédibles mais Yann arrive néanmoins à faire tenir l'ensemble avec en sous-texte une dénonciation de la bouffe industrielle et des problématiques écologiques tendances de notre époque. Il faut prendre cela pour ce que c'est, une satire qui pourra aussi bien être lu par des jeunes qui ne piperont pas trop les nombreuses injures en anglais que moins jeunes. De là à retirer l'album de la vente, je suis circonspect.
J'ai souvent de la difficulté avec Baudoin et ici je pense qu'il s'adresse vraiment qu'à ses fans alors qu'un album comme ''Mat'' était plus grand public.
Baudoin a un co-scénariste dans cet album, mais cela ne se voit pas trop. On est en plein dans le roman graphique intimiste comme il l'aime. Le scénario m'a ennuyé, mais je ne sais pas si on peut vraiment parler de scénario. C'est surtout une suite de pensées que les deux auteurs ont eu durant leurs voyages à la montagne et cela donne un truc décousu et hermétique. J'ai lu l'album aujourd'hui et je ne me souviens déjà que de quelques trucs.
Au niveau du dessin, j'aime bien les paysages de Baudoin, mais pas ses personnages, et c'est parfois un peu trop encré, il y a des passages un peu trop noirs où il faut faire des efforts pour bien voir ce qui est dessiné.
Pour les fans de l'auteur uniquement.
Comme souvent avec ces auteurs, il y a de bonnes idées, des enchaînements amusants. Mais c'est aussi ce qui rend cette lecture frustrante, car le résultat final m'a déçu.
L'histoire tourne entièrement autour du cul, sans jamais vraiment montrer grand chose. Tout est traité de façon métaphorique, avec quelques trouvailles bien vues, quelques situations cocasses qui me font regretter le reste.
Car l'ensemble est quand même sacrément creux, longuet. Le personnage principal, artiste moderne et branché, exalte la vacuité. Ses questionnements artistiques et existentiels (je ne dis pas amoureux tant celui-ci est absent) m'ont laissé de côté.
Et du coup l'aspect branchouille bobo du personnage et de l'intrigue a recouvert d'une couche d'ennui les passages qui m'avaient amusé.
Une lecture décevante.
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Julia & Roem (Coup de sang)
Julia & Roem fait partie de la trilogie "Coup de sang" composée d'Animal'z (Coup de sang) et de La Couleur de l'Air (Coup de sang) qui se déroule dans un univers post apocalypse (le fameux coup de sang) teinté d'écologisme. Enki Bilal se propose dans cette œuvre de reprendre la tragédie de Shakespeare, Roméo & Juliette et de l'adapter avec sa sensibilité. Le dénouement final sera-t-il identique à l’œuvre initiale ? Je me rends compte que plus je vieillis et plus j'ai du mal avec les œuvres d'Enki Bilal dont les notes sont souvent sauvées par le dessin que j'apprécie. Mais à mesure que les œuvres s'enchainent, j'avoue être de plus en plus lassé par ce dessin qui n'évolue pas et par ces visages qui restent sensiblement les mêmes. Alors certes, c'est joli, certes Bilal a véritablement un coup de crayon bien à lui mais après Animal'z, Julia & Roem, la couleur de l'air, Bug tome 1 et 2, le lecteur aimerait être un peu surpris... Côté scénario, j'ai trouvé cela assez creux et l'envoûtement des différents protagonistes les poussant à citer des passages de l’œuvre de Shakespeare assez risible. De prime abord, l'idée de revisiter cette tragédie à la sauce apocalyptique était pourtant bonne mais diable pourquoi citer l’œuvre initiale dans la BD et reprendre texto certains passages ? Une BD qui atteint tout juste la moyenne en raison du dessin. SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 4/10 GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 6/10 NOTE GLOBALE : 10/20
Retour de flammes
J'aime bien le dessin en Noir et Blanc, mais j'ai souvent eu du mal avec Munoz. Son Noir et Blanc tranché, au trait gras n'est pas sans qualités. Mais je n'aime pas ses visages. Et surtout ici un grand nombre de cases sont difficilement déchiffrables, ce qui rend la lecture un peu pénible par moment. Ce d'autant plus que je n'ai pas accroché au récit de Picouly. Remarque valable pour l'histoire en général comme pour nombre de détails. Impossible pour moi de croire à ce vieux bonhomme installé, en passe de devenir Premier ministre, qui se lance dans cette course de vieilles bagnoles. Les révélations finales ne sont pas non plus des plus crédibles, mais elles ont le mérite de donner un peu de saveurs au récit. Mais c'est trop tard, et insuffisant. Une lecture très décevante.
#Cooking Karine
On ne va pas se mentir : cette série est loin d’atteindre des sommets. Le synopsis aurait pu déboucher sur quelque chose d’intéressant mais il aurait alors fallu changer radicalement de ton. Ici, nous sommes beaucoup trop dans un shojo empli de pétillance et de positivisme, ce qui empêche toute critique sociale. Or l’autrice souligne plusieurs sujets à controverse qui auraient mérité d’être plus creusés. En l’état, #Cooking Karine est une série en trois tomes dans laquelle nous allons suivre une jeune et pétillante collégienne dans un concours de cuisine organisé via un réseau social. L’histoire mêle quête personnelle (en hommage à son papa), romance, cuisine (très basique) et bonne humeur. Les différents défis que va devoir relever Karine permettront d’un peu creuser cet univers des réseaux sociaux avec la participation de quelques guests issus du monde réel (mais que je ne connaissais absolument pas, d’abord parce que c’est un univers dont j’ignore pour ainsi dire tout, ensuite parce que ces guests sévissent avant tout au Japon). L’autrice intervient régulièrement en marge du manga tandis que chaque fin de chapitre est illustrée par une ou deux recettes de cuisine ou une explication sur l’origine du nom des différents personnages. Le ton général est très enfantin et enjoué. Karine est toujours positive et cherche constamment à rendre heureux ceux qui l’entourent, même quand ceux-ci sont ses adversaires. A titre personnel, le miel me sortait par les trous de nez avant même la fin du premier tome. Pourtant, je sens bien tout l’enthousiasme de l’autrice mais ce récit est tellement superficiel que je n’ai pas su rentrer dans son univers. Les recettes de cuisine sont ultra basiques, l’histoire d’amour est prévisible en diable, les personnages sont des stéréotypes du shojo, le dessin cherche plus l’effet que la profondeur (des petits cœurs, des étoiles dans les yeux mais un univers pour ainsi dire inexistant et des décors réduits à peau de chagrin). J’étais prêt à accepter le caractère extravagant du concours et la victoire courue d’avance de Karine malgré sa très haute improbabilité, mais il aurait quand même fallu m’offrir autre chose à côté ! La fin est bel et bien conclusive mais j’ai quand même le sentiment que l’autrice avait imaginé disposer de bien plus de tomes pour raconter son histoire, qui du coup est assez expédiée dans le dernier volet. En résumé, pour moi, c’est très dispensable. Le fait que ce triptyque se lit vite et véhicule des valeurs positives le sauve de la note la plus basse mais c’est quand même loin d’être terrible.
Guerres & Dragons
Nous sommes dans une dystopie située durant la bataille d'Angleterre en 1940 avec 60% des cases consacrées à des avions. Qu'est-ce qui différencie cette version de 1940 de la notre? Deux détails. Le premier, c'est que comme le titre l'indique, des dragons cracheurs de feu se sont mis au service des belligérants. Le second, c'est que ce monde fait un peu n'importe quoi sur les équipements et les déroulements. Etant passionné d'Histoire et d'aéronautique, les multiples erreurs et approximations qui parcourent cet ouvrage font automatiquement baisser la note. Cela commence très fort avec une escadrille de Spitfire modèle 1944 qui portent en plus des camouflages spécifiques au débarquement allié de 1944! En plus, bizarrerie, le chef d'escadrille est un barbu à la barbe blanche, et son ailier n'est autre que son fils, ayant a tout casser 14-15 ans... Il faut croire que la Royal Air Force de cette version de 1940 permet le népotisme, ainsi que le recrutement de vieillards et de gamins. Accessoirement le port de la barbe était interdit dans la RAF jusqu'en..2019 pour la simple et bonne raison qu'une barbe pouvait entraver le port d'un masque à oxygène. Le pater familias va d'ailleurs bien rapidement mourir dès le lendemain matin (pas une blague) lors d'une mission d'escorte pour un bombardement sur Berlin...Alors que la RAF ne bombardait que de nuit et sans escorte. On voit ensuite la famille au cœur de l'intrigue quitter la Grande-Bretagne à bord du Queen Mary portant fièrement ses couleurs civiles et qui finira coulé par les affreux nazis....Alors que le navire était à l'abri à New York depuis un an, peint en gris militaire, n'aura servi qu'à transporter des troupes et existe toujours. Certains appareils sont affublés de l'Union Jack (ce qu'aucun avion militaire anglais n'a jamais eu depuis 1907), on voit aussi par la suite des Spitfire modèles 1945 et 1946 (pour rappel on est en 1940). Puis ils affrontent avec difficultés une escadrille de...Stuka qui abattent certains d'entre eux, alors qu'un Stuka est lent et peu manœuvrant, ceux-ci se sont d'ailleurs fait massacrer pendant la vraie bataille d'Angleterre. Enfin, la série semble avoir une appréciation toute particulière des distances. Nos héros se retrouvent en Ecosse pour assister à une attaque combinée de Stukas et de Dragons. Seul Hic: les Stukas ont une autonomie de 500km... De même qu'un Spitfire ne pouvait pas aller jusqu'à Berlin. Ok on parle d'une histoire mettant en scène des dragons, mais cela n'empêche pas qu'on puisse un peu soigner les détails pour les rendre un minimum plausibles toute proportion gardée. Ceux qui s'en fichent (soit 99% des lecteurs) trouveront une histoire certes pas révolutionnaire, mais distrayante, dans la veine des productions Soleil de type Wunderwaffen et "Zeppelin's War" (au point que les dragons allemands sont appelés "Wunderdrachen")....Mais en beaucoup plus con et absolument pas documentée. Autant Wunderwaffen était extrêmement pointilleuse sur l'aspect technique (les auteurs s'étaient documentés à mort), autant ce truc c'est du pur n'importe quoi. MAJ 01/11/2024 Tome 2: le tome 2 nous transporte durant la première guerre mondiale. Autant le dire tout de suite, niveau historicité il y a un gros gros mieux, les appareils sont convenablement représentés, on n'a pas un enfant et vieillard barbu qui servent de pilotes militaire. L'histoire met en scène comme personnage principal un jeune "chien fou" américain qui rejoint l'escadrille Lafayette. Autre bon point, on retrouve des personnages historiques...Hélas pas du tout ressemblants. Un personnage haut en couleur, le Capitaine George Thenault, est présenté en grosse brute, type armoire à glace fumant le cigare et affublé d'une grosse cicatrice sur le visage. Alors qu'il était mince, le visage dénué de toute scarification, et n'a jamais fumé de cigare de sa vie. Plus gênant est le côté extrêmement manichéen de ce tome: si personne ne se plaindra de voir que les nazis sont des méchants dans le tome 1, ici c'est déjà plus discutable de faire un nouveau tome entièrement centré sur le point de vue allié avec des allemands quasiment absents (ils sont juste là pour tirer sur leurs adversaires, ne parlent pas, et n'ont pour ainsi dire pas de visages), et donc "inhumains". Ce qui explique que je ne relève pas la note. Quitte à changer d'époque, il aurait été plus intéressant de voir le point de vue des empires centraux. Pourquoi pas en plus une escadrille aérienne autrichienne, l'armée austro-hongroise étant totalement ignorée dans les supports touchant à la grande guerre.
Le Choix du chômage
Voila une grosse déception ! J'avais envie de lire après les avis enthousiaste (et parce que le sujet m'intéresse évidemment), mais la réalisation est une catastrophe, me donnant encore une fois l'impression que beaucoup de documentaires oublient complètement la question de la vulgarisation. Je dis ça parce qu'une BD comme La Survie de l'Espèce m'est souvent revenue en tête lors de ma lecture. La Survie de l'Espèce utilise tout au long de son récit des images parlantes, métaphores et satires qui permettent de faire comprendre les rouages du capitalisme libéral dans ses grandes lignes. Et à la fin de la BD, j'avais appris et intégré des concepts. Ici, j'ai peiné pendant 300 pages sur des personnes que je ne connaissais pas beaucoup, dans des discours souvent cryptiques avec des concepts que je ne maitrise pas, le tout sans qu'il n'y ait de vrai rapport avec le chômage me semblait-il. En fait, j'ai pataugé dans la semoule pendant des pages de discours libéral et de dates/noms/lieux qui sortaient de ma tête quasi immédiatement. A part Delors, qui m'a semblé très très important, je n'ai presque pas retenu les têtes. Mais je me demandais surtout à quoi elles servaient, ces têtes. Il n'y a pas de vrai représentation schématiques, de moments où le dessin se fait technique et précis pour faire passer le message. J'ai des notions économique (un an d'histoire économique à la fac) et quelques bonnes notions de libéralisme/néo-libéralisme, mais j'étais perdu durant les quatre jours de lectures que la BD a nécessité. Au final, j'en ressors sans grande compréhension, si ce n'est que l'Europe était libérale en essence, dès sa création. Mais alors les rouages, les actions, les moyens ... Rien que la BCE, je ne comprends toujours pas son rôle qui semble pourtant clé. C'est une BD trop lourde, pour moi, et qui manque de vraie vulgarisation. C'est sympa de mettre les discours de chacun, mais je m'en fiche de ce qu'ils disent : expliquez-le moi ! Je n'ai pas les mêmes connaissances que vous. Et lorsque je compare Cigarettes - Le Dossier sans filtre, les ouvrages de Lou Lubie ou de Marion Montaigne, je note que la question de la narration par l'image pouvait être bien mieux maitrisée. Là c'est du formel : les gens qui parlent, quelques fois des images métaphoriques, peu de schémas, de plans, de dessins rigolos/simple qui permettent de comprendre les principes d'actions. C'est ce qui me manque : le travail de vulgarisation qui mette en évidence ce qu'il faut comprendre. Et si ça n'est pas vrai, je m'en fiche, je ne suis pas expert de l'économie. Si on déforme le propos, c'est normal, vulgariser c'est mentir. Et même si on se dit que la BD est militante, j'en ressors avec une avalanche de discours libéral mais peu de contrepoint. J'ai reconnu deux trois têtes qui sont clairement anti-néolibéralisme, mais il manque le discours de contrepoint, l'explication de ce qui a merdé et pourquoi. Je suis d'ailleurs assez déçu de ne pas avoir vu le rapport social de tout ça, la façon dont le monde a progressivement accepté que le chômage soit une norme sociétale. Bref, un documentaire lourd, peu instructif pour ma part, trop complexe et pas assez clair dans sa vulgarisation. D'autres ont aimés, mais j'en suis ressorti assommé et avec une furieuse envie de lire une BD mieux faite sur la question de l'économie néo-libérale. Parce que là, c'était indigeste.
La Goule
Mouais. Je n'ai pas été convaincu par cette lecture. Le dessin, bien qu'un peu trop obscur parfois, est globalement sympa, agréable. C'est le scénario qui m'a en grande partie laissé de côté. Si le fantastique poétique (surtout sur la fin) ne me gêne pas, trop de passages - jusqu'à la trame générale en fait - m'ont échappé. Joli, obscur, un peu abscons.
Les Enfants de la Mer
J'augmente (très) doucement mon pourcentage de Mangas sans augmenter mon appétence pour ce genre. Ici encore je n'ai pas pu aller au-delà du tome2 ( 2 fois 300 pages quand même). J'ai trouvé le récit si dilué que j'en ai perdu le fil de nombreuses fois. Ensuite après avoir lu "La mer est la mère… " je ne sais combien de fois , j'en ai eu un peu marre. Peut être qu'en japonais cela sonne poétique mais en français je trouve cela basique et creux. C'est un peu à l'image de l'ensemble des dialogues soient simplistes soient divagants. Pour finir j'ai apprécié le graphisme des extérieurs et les nombreux détails des habitations, du laboratoire et des paysages. Je suis un peu plus réservé sur les fonds marins qui manquent cruellement de couleurs. J'ai toujours la même remarque sur les personnages qui doivent s'oindre de pommades miracles pour perdre des années dès l'adolescence. Une lecture qui ne m'a pas intéressée.
Spirou et la Gorgone bleue
Attiré par l'effet Streisand en cours, il faut avouer que ce n'est pas l'album Spirou du siècle. Tout est caricatural à commencer par le dessin qui fait jaser pour sa représentation des personnes noires. Mais s'il faut reconnaitre un aspect simiesque à quelques personnages noirs parmi de nombreux puisque tout le porte-avions qui apparait au milieu de l'histoire en est rempli, le traitement des asiatiques n'en est pas meilleur quand on voit cette masseuse au bord de la piscine d'un jaune phosphorescent. Qu'est-ce que cela aurait été si Dany avait dessiné de grosses lèvres (il a indiqué les avoir réduites sur demande de l'éditeur) car elles restent d'une taille conséquente... et l'encrage rend certains noirs barbus. Sinon les belles donzelles du dessinateur pullulent dans ces pages - mais là rien à redire..., y compris peu vêtues autour de la dite piscine d'un milliardaire prétendument marié, ou fiancé selon les pages. Caricature aussi sur le plan du scénario qui mélange un méchant Simon Santo (Monsanto vous l'avez ; initiales SS), avatar de Donald Trump qui fait du greenwashing pour cacher ses autres activités industrielles polluantes et notamment son empire de la malbouffe, allusion non voilée à MacDo. L'égérie du burger n'est autre que la femme du milliardaire qui se fait kidnapper par une organisation "écolo terroriste" adepte de la peinture bleue. L'histoire est malgré tout assez dense et amène Spirou et Fantasio, sans oublier Spip qui a toujours de bonnes saillies, sur le "continent de plastique" au milieu du Pacifique. Seccotine et Champignac (et ses champi phallusoïdes...) sont aussi présents dans un assemblage d'événements pas toujours crédibles mais Yann arrive néanmoins à faire tenir l'ensemble avec en sous-texte une dénonciation de la bouffe industrielle et des problématiques écologiques tendances de notre époque. Il faut prendre cela pour ce que c'est, une satire qui pourra aussi bien être lu par des jeunes qui ne piperont pas trop les nombreuses injures en anglais que moins jeunes. De là à retirer l'album de la vente, je suis circonspect.
La Traverse
J'ai souvent de la difficulté avec Baudoin et ici je pense qu'il s'adresse vraiment qu'à ses fans alors qu'un album comme ''Mat'' était plus grand public. Baudoin a un co-scénariste dans cet album, mais cela ne se voit pas trop. On est en plein dans le roman graphique intimiste comme il l'aime. Le scénario m'a ennuyé, mais je ne sais pas si on peut vraiment parler de scénario. C'est surtout une suite de pensées que les deux auteurs ont eu durant leurs voyages à la montagne et cela donne un truc décousu et hermétique. J'ai lu l'album aujourd'hui et je ne me souviens déjà que de quelques trucs. Au niveau du dessin, j'aime bien les paysages de Baudoin, mais pas ses personnages, et c'est parfois un peu trop encré, il y a des passages un peu trop noirs où il faut faire des efforts pour bien voir ce qui est dessiné. Pour les fans de l'auteur uniquement.
La Technique du perinée
Comme souvent avec ces auteurs, il y a de bonnes idées, des enchaînements amusants. Mais c'est aussi ce qui rend cette lecture frustrante, car le résultat final m'a déçu. L'histoire tourne entièrement autour du cul, sans jamais vraiment montrer grand chose. Tout est traité de façon métaphorique, avec quelques trouvailles bien vues, quelques situations cocasses qui me font regretter le reste. Car l'ensemble est quand même sacrément creux, longuet. Le personnage principal, artiste moderne et branché, exalte la vacuité. Ses questionnements artistiques et existentiels (je ne dis pas amoureux tant celui-ci est absent) m'ont laissé de côté. Et du coup l'aspect branchouille bobo du personnage et de l'intrigue a recouvert d'une couche d'ennui les passages qui m'avaient amusé. Une lecture décevante.