Les derniers avis (19855 avis)

Couverture de la série Les Espionnes racontent
Les Espionnes racontent

Je n'ai pas été convaincu par cette série. En effet, cette BD est l'adaptation d'un livre issu d'une enquête menée par Chloé Aeberhardt sur la place des femmes dans les services de renseignements, puis adaptée une première fois en web-série animée sur Arte. La journaliste Chloé Aeberhard a pu convaincre six "espionnes" de lui confier quelques anecdotes de leur passé du temps de la guerre froide. Le format sous forme d'interviews de vieilles dames buvant du thé n'est pas vraiment passionnant. Les récits sont sous la forme de flash-backs très sages et très rapides. Il n'y a ni suspens ni tension dans les récits. Chacune des intervenantes n'a aucun doute sur la légitimité de ses actions antérieures même si les gouvernements qu'elles ont défendus se sont écroulés depuis. Cela donne une image probablement véridique mais peu palpitante. Le graphisme d'Aurélie Pollet reprend les images de la web série. Mais là encore le format du face à face entre la journaliste et son espionne ne favorise pas le dynamisme de la série. C'est vraiment trop figé à mon goût. Une lecture sans grand attrait à mon goût. Le format livre est probablement mieux adapté car il permet de développer les réponses et les contextes.

21/08/2023 (modifier)
Couverture de la série Les Seigneurs de Bagdad (Pride of Baghdad)
Les Seigneurs de Bagdad (Pride of Baghdad)

Je n'ai pas du tout accroché à cette lecture dès les premières cases. J'ai trouvé ce concept de discours pseudo philosophique sur l'union des animaux pour bâtir une utopie fraternelle entre lions, singes et antilopes assez puérile et sans grande profondeur. J'ai même trouvé quelques dialogues sur une sexualité humaine transposée aux lions bien ridicules. De plus j'ai trouvé cette ambiance de Bagdad sans habitant et sans voiture avec des animaux qui s'y promènent pas vraiment adaptée car les habitants n'avaient pas déserté la ville. J'y ai même retrouvé quelques intonations du Roi Lion version adulte pour nous conduire à une scène finale très pathétique. Je n'ai pas été séduit par le graphisme assez banal qui expose une gestuelle supposée et une expressivité très humanisée. On est à mille lieues d'un ouvrage comme Le Château des animaux qui prend le temps de développer ses concepts. Ici je l'ai lu en quinze minutes sans qu'aucune idée forte ne m'ait accroché sauf "la guerre c'est pas bien". Pas mon truc.

21/08/2023 (modifier)
Par Cacal69
Note: 2/5
Couverture de la série Nude model
Nude model

Le format manga est très pratique pour passer le temps en avion, cinq heures c'est long. Une lecture difficile. Un manga reprenant trois histoires. - Nude model. L'histoire d'un modèle qui va poser nu pour une artiste en marge de la société. Un pari entre copains et une relation qui va prendre une drôle de tournure. J'ai aimé la conclusion mais le corps du récit ne m'a pas captivé. Note : 2,5. - Une fille. Du porno vocal avec un garçon qui simule un orgasme féminin, une fille aux gros seins et la pédophilie en toile de fond. Un récit dérangeant mais il m'a manqué de l'intensité pour être totalement comblé. Note : 3.. - Kamiya (en deux parties). Kamya est un bar où sévissent des hematophages, un lieu où une jeune médecin va trouver la force de passer outre sa phobie, la peur du sang. L'histoire la plus longue mais aussi celle qui m'a le moins accroché, du classique sans surprise. Note : 2. Un point commun à ces trois nouvelles, une narration syncopée, très manga qui m'a empêché de rentrer pleinement dans les intrigues. Un dessin dans le plus pur style manga, pas trop mon truc malgré quelques jolies planches. En conclusion, j'ai pas aimé.

20/08/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Va'a - Une saison aux Tuamotu
Va'a - Une saison aux Tuamotu

Le genre du carnet de voyage est assez courant et pas forcément exploité de façon intéressante. Ici, malgré le talent de Benjamin Flao, je me suis retrouvé devant une BD qui me semble assez quelconque. Le paysage est beau, le dessin est magnifique, les croquis et les couleurs donnent l'impression d'y aller, mais l'ensemble manque de structure et de liant. Il y a bien l'idée de faire flotter les bateaux tels qu'ils étaient, d'accord, et un peu d'informations sur les Tuamotu. Mais l'ensemble est assez vite lu sans qu'on ait véritablement d'intérêt de l'ensemble. Je me sens plus devant une collection de jolis croquis et d'images que Benjamin Flao a compilé sur place. Mais l'intérêt que j'ai éprouvé est bien moindre, la lecture est rapide et je ne vois pas exactement ce que je dois penser à la fin. En fin de compte, je suis assez déçu de l'ensemble. Ça manque de corps, j'aurais voulu plus.

19/08/2023 (modifier)
Couverture de la série Melly Brown
Melly Brown

On peut lire l'histoire de Melly Brown comme une curiosité puisque c'est une des premières oeuvres de Dufaux. Malgré le très bon dessin de Musquera la série n'est pas arrivée à m'intéresser. J'y ai trouvé un défaut quasi rédhibitoire avec le manque de fluidité du récit. Dufaux a choisi le début de la guerre de Sécession pour encadrer un récit assez classique de vengeance. Il choisit les pas du général Lee pour donner corps aux tribulations des différents personnages. Mais cela fait un peu pagaille et j'ai trouvé tous les mouvements des intervenants très difficiles à suivre et à coordonner dans le temps et l'espace au gré des différentes batailles. De plus le personnage de Melly, un peu secondaire dans le récit, sort de temps en temps du chapeau comme cheffe de bande assoiffée de vengeance perso. Beaucoup de scènes sont peu crédibles et traitées avec un texte vraiment trop lourd et pathétique pour accrocher ma lecture. De plus Dufaux a utilisé d'une façon trop souvent inadaptée un vocabulaire nauséeux à l'encontre des esclaves ce qui rend la lecture pénible. J'aime bien le graphisme de Musquera dans un style assez réaliste soigné avec beaucoup de détails tant sur les personnages que sur les extérieurs. Les expressions sont un peu théâtrales mais j'ai trouvé ce visuel agréable. La mise en couleur est assez datée mais j'ai bien aimé ce choix de couleurs assez vives avec de belles lumières. Malheureusement une grosse bévue décrédibilise toute l'atmosphère de la série. Mélissa est une métisse or rien dans le portrait qu'en fait Musquera ne nous le laisse supposer. Ni son visage, ni sa silhouette, ni ses cheveux ni sa couleur de peau ne conviennent. Pour un dessin à caractère réaliste c'est une grosse erreur à mon avis. Une simple curiosité pour les spécialistes de Dufaux mais sans beaucoup d'attraits.

19/08/2023 (modifier)
Par Cosme
Note: 2/5
Couverture de la série Spider
Spider

Encore une série de Bec. Souvent je passe un bon moment en les lisant, mais pour le coup, j’ai été extrêmement déçu. Un scénario tout ce qu’il y a de plus classique et qui pourrait être efficace, une jeune flic intègre subissant du chantage de sa hiérarchie dans une enquête sur une nouvelle drogue. Le premier tome qui met en place la situation se laisse lire, mais il est très pauvre scénaristiquement, très très vite lu, et pas forcément palpitant. Le second tome expédie la fin de l’histoire et donc de la série en quelques planches, pour une conclusion hâtive et sans grand intérêt. Je n’ai pas réussi à savoir si face aux mauvaises ventes du premier tome il a fallu à Bec vite terminer l’histoire, ou si c’était prévu comme ça dès le début (ce qui me décevrait plus !). Les dessins quant à eux sont corrects, ils font leur boulot, mais à aucun moment je ne me suis attardé sur une planche en me disant « Wouahou! C’est beau », j’ai connu Raffaele beaucoup plus en forme. A lire si vous avez 20 minutes à passer et qu’elles sont entre vos mains, sinon à éviter.

19/08/2023 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Gate - Au-delà de la porte
Gate - Au-delà de la porte

Un manga pour weebs : Yaglourt a trouvé ci-dessous les bons mots pour désigner mon ressenti envers cette série. Et ce n'est pas dans le sens amusé du terme que je pense cela mais plutôt dans le sens écœuré. Pourtant l'idée de base de la série m'attirait beaucoup : imaginer le monde moderne et plus particulièrement les forces armées complètes et bien organisées s'immiscer dans un univers heroïc-fantasy avec magie et dragons, c'est un fantasme de geek. On a droit à ce genre d'idée dans les récits de Science-fantasy ou certaines histoires de voyage dans le temps mais j'étais curieux de voir ce qu'un auteur japonais allait imaginer dans un tel contexte. Ca commençait mal car la mise en place de ce contexte m'est apparue complètement foirée. J'avais envie de comparer cette série au manga Zipang qui elle aussi transporte les Forces de Défense du Japon dans un monde où ils ont la supériorité technologique et militaire. Mais autant Zipang offrait une formidable introduction, donnant très envie de lire la suite, autant celle de Gate est bancale. Ca commence direct dans l'action, avec une invasion étrangère et un portail magique que rien ne vient expliquer, un héros sans aucun charisme et son acte d'héroïsme mal raconté, et on bondit tout de suite après ce qui semble être des mois plus tard quand l'armée japonaise s'est déjà largement installée dans le monde parallèle et a déjà appris les rudiments de la langue locale... alors même qu'ils ont l'air de n'avoir eu quasiment aucun contact avec les habitants. Tout ce qui aurait pu faire le sel d'une telle situation, la découverte du portail, les premières excursions en terre inconnue, l'installation, etc, sont complètement zappées, ou alors racontées à contretemps, dans un cadre qui ne convient déjà plus. Grosse frustration. D'autant qu'une telle mise en place aurait pu éventuellement permettre de s'attacher au personnage principal. Au lieu de ça, je l'ai trouvé pénible et sans aucune saveur. C'est juste un avatar de l'otaku japonais, de ce fameux weeb lecteur du manga, transporté dans ce monde... pour s'y voir offrir par l'auteur tout un harem de jolies filles qui augmente de tome en tome. En effet, très vite, on se rend compte que l'auteur accumule les personnages féminins autour de son héros, un tiers avec des corps de gamines mais en fait des âmes assez anciennes donc ce n'est pas grave si on fantasme sur elle, un autre tiers avec des seins énormes et des tenues affriolantes, et le dernier tiers avec des corps parfaits et cheveux blonds pour les amateurs de beautés virginales... Et forcément, on a droit à notre dose de fan-service, celui-ci se faisant d'ailleurs de plus en plus présent au fil des tomes au point d'en devenir franchement vulgaire à un moment donné. Si l'on excepte quelques passages du récit un peu moins ennuyeux que d'autres, comme notamment la visite des ambassadrices du monde de fantasy dans le Japon moderne, l'intrigue se révèle assez rapidement être une succession de : - séquences de harem entre le héros et ses nombreuses suivantes - séquences de grosses baston où les Forces de Défense Japonaise massacrent au sens propre leurs ennemis : ah ah, trop fort, on les écrabouille tous, on est les plus forts, vive l'armée, vive les milliers de morts adverses, vive la guerre avec des armes modernes ! - et séquences de blabla où l'auteur laisse penser qu'il y a un peu de défi, de complexité politique dans cette drôle d'invasion d'un monde par un autre, pour au final revenir à la séquence précédente où le soupçon de défi se fait proprement trucider par les "gentils"... mais c'est normal après tout, l'auteur montre bien que les autres sont des méchants, violents et sans scrupules, donc on peut faire les faire exploser littéralement, tripes à l'air, c'est pour la bonne cause. Il n'y a pas de sentiment de jouissance, de prise de revanche, ou de fierté d'un monde moderne face à un monde sauvage où les gentils viennent enfin redresser les torts : ça ressemble trop à du massacre organisé pour assouvir les envies de l'auteur et de ses lecteurs. Les protagonistes ont trop souvent des comportements complètement immatures, la crédibilité est régulièrement gâchée et empêche d'entrer dans l'histoire. Seule la présence de demi-déesses éternelles capables de prouesses surnaturelles attisait un peu ma curiosité, mais l'idée est finalement trop mal exploitée. Quant au graphisme, je l'ai trouvé médiocre sur les premiers tomes mais il gagne en maîtrise et en lisibilité au fil des chapitres. Mais à ce moment là, j'avais déjà complètement décroché de l'histoire donc je m'en fichais bien.

18/08/2023 (modifier)
Couverture de la série Franka
Franka

Cette série avait de nombreux atouts pour me séduire : une ligne claire bien dynamique, une richesse des extérieurs, une mise en couleur bien vive que j'aime beaucoup et une héroïne sexy voire sensuelle. Sauf que j'ai trouvé la lecture indigeste et ringarde. Franka débute comme petite secrétaire de son ventru patron du musée du crime pour lui faire son café et tomber amoureuse du premier stagiaire venu. Elle devient vite experte en tout pour représenter la super nageuse de combat redresseuse de torts aux quatre coins du monde. Toujours impeccablement coiffée même dans un ouragan, elle n'oublie pas les parties de T-shirt mouillé pour remplir les temps morts. Pourquoi pas ? Avec de la mise à distance et de l'humour, ce type de scénario pour école maternelle des années 50/60 est assez nostalgique et plaisant. Sauf que Kuijpers consciemment ou pas se fond dans une pensée que je n'apprécie pas trop. Comme Franka est souvent en opex, le rapport à l'image des pays qu'elle traverse est premier dans la série. Je trouve que l'on ne peut pas faire plus cliché stigmatisant que les propositions de l'auteur. En Amérique du Sud on se retrouve forcément face à des militaires d'opérettes à volonté dictatoriale, dans l'archipel des Philippines Kuijpers nous sert la totale : police corrompue, contrefaçon et contrebande, détournement de l'aide alimentaire internationale (Tome 7 page 39). Mais le plus beau c'est que Kuijpers fait de sa Franka une délinquante expérimentée toute naturelle et souriante. À chacune de ses aventures que j'ai lues, le nombre de ses délits est impressionnant mais cela fait partie du genre. Par contre quand elle achète sans sourciller plusieurs caisses d'aide alimentaire pour son expédition j'ai du mal à la suivre. J'imagine que l'auteur va trouver une astuce pour que la manieuse de Kalach se transforme en humanitaire sympa qui passe au vingt heures. Si je peux comprendre ce type de scénarii dans les années 30/50 j'ai plus de mal avec des créations 80's.

18/08/2023 (modifier)
Couverture de la série Narvalo
Narvalo

Dans le style très convenu du baroudeurzz mercenaire dont l'équipe s'amenuise au fil de la mission, j'avais bien aimé le T1 de Narvalo. C'est très prévisible mais c'est le type de scénario assez puéril qui ne prend pas trop la tête après une journée grise. Les filles sont sexy, les lumières sont belles et l'action est au rendez-vous. Comme souvent avec Yann, il y a quelques réflexions border line comme cet humour déplacé sur Abou Ghraib ou la Tchétchénie. Cinq ans pour un diptyque ce n'est pas bon signe. Cela se confirme par une fin où Yann surfe sur la mode du moment avec les casques de réalité virtuelle. Le graphisme de Juszezak est de bonne facture pour mon goût. Les extérieurs (jungle, plateforme ou îles) sont bien travaillés avec de jolies couleurs. Cela fait un peu carte postale pour Club d'ultra riches au service d'ordre très musclé. Une série qui utilise des éléments très utilisés pour se diluer dans du bof bof.

18/08/2023 (modifier)
Par karibou79
Note: 2/5
Couverture de la série Toi t'es pas ma mère ! -  Les Joies de la famille recomposée
Toi t'es pas ma mère ! - Les Joies de la famille recomposée

1.5 Le dessin est pas mal, parfois girly parfois stylisé. La typo est aussi bien trouvée: tout en rondeur pour les pensées façon carnet intime et à bâtons pour les dialogues. Quant au récit, il s'adresse à la catégorie un peu bobo trentenaire épanouie professionnellement et festivement. Ceux en faisant partie apprécieront peut-être ce récit recensant bien les problèmes pour une jeune femme d'endosser le rôle de la belle-mère ne connaissant presque rien de la relation parent-enfant. Pour les autres, c'est creux, ni vraiment marrant ni vraiment démonstratif ni... vide quoi. Le livre est assez cher, le nombre de pages est certes conséquent mais pas le nombre de bulles ni le temps de lecture.

17/08/2023 (modifier)