Il était une fois une lecture douloureuse.
Cet album reprend des nouvelles issues du recueil "Histoires pressées" de Bernard Friot.
Des histoires courtes sur une à trois planches qui reprennent des thèmes très différents (le monstre sous le lit, la princesse en détresse....) en passant du fantastique au conte avec un brin d'humour pour les conclusions.
Des histoires qui ne m'ont nullement intéressé, c'est fade, pas drôle et soporifique.
Graphiquement ce n'est pas un style que j'apprécie, mais il devrait plaire au public visé.
Un album jeunesse qui aura du mal à trouver son public.
A déguster avec modération.
Une intégrale qui cette fois-ci regroupe toutes les aventures de Killraven sauf une apparition dans Marvel Team-Up et une mini-série parue des décennies plus tard. Donc je pense qu'il y a de bonnes chances pour que ça soit l'unique intégrale sur le personnage.
Killraven fait partie des personnages peu connus de Marvel et disons qu'après avoir lu cette intégrale je comprends pourquoi ! En 1973, Roy Thomas s'inspire de La Guerre des mondes et imagine une suite où les martiens reviennent et gagnent. Après plusieurs changements dans l'équipe créatrice, Don McGregor débarque pour écrire la quatrième aventure de Killraven et va scénariser pratiquement tout le reste de cette saga.
On retrouve les qualités et les défauts des histoires de Black Panther par Don McGregor à savoir qu'il y a plein d'idées, qu’il n’a pas peur des tabous (c'est dans Killraven qu'on va voir le premier baiser interracial dans un comics mainstream) sauf qu'en même temps c'est très verbeux même pour du vieux comics où on aimait mettre plein de textes dans pratiquement toutes les cases. C'est encore pire avec McGregor parce que j'ai vraiment de la difficulté avec sa narration trop lourde. Cela me dérangeait juste un peu avec Black Panther parce qu'il y avait des bons personnages alors qu'ici ils sont tous sans grand intérêt, des stéréotypes que j'ai déjà vus et dont je me foutais du sort. J'imagine que c'était plus original dans les années 70 vu qu'on est avant que Mad Max popularise le genre post-apocalyptique, mais là ça a juste mal vieilli.
C'est simple vers les derniers épisodes j'en ai eu juste eu marre et j'ai fini par juste regarder le dessin. Si certains des dessinateurs sont moyens (Trimpe, Chaykin), la plupart des épisodes sont dessinés par Philip Craig Russell et c'est le genre de style qui me plait dans du vieux comics. C'est juste formidable à regarder ! Dommage tout de même que le grand Neal Adams ne fait que co-dessiner le premier épisode de la série.
Pour les vieux nostalgiques.
Mon ressenti est assez similaire à celui de Gaston : cette histoire n’a pas réussi à me passionner. Pourtant le sujet est prometteur : l’histoire vraie d’une tueuse en série sévissant en Bretagne dans la première moitié du XIXème siècle !
Oui mais voilà, le déroulement est très linéaire et le personnage principal semble totalement dépourvu d’émotions. Les crimes s’enchainent ainsi sans logique apparente (elle semble aussi bien tuer des gens qu’elle déteste que des personnages auxquels elle tient ou encore de parfaits inconnus). C’en devient monotone, répétitif.
Par ailleurs, l’image donnée de la Bretagne de l’époque me parait très caricaturale. Comme dans toute caricature, cela s’appuie certainement sur un fond de vérité mais dans le cas présent, je pense qu’un peu plus de nuance aurait été le bienvenu, ne fusse que pour un peu affiner le portrait d’Hélène Jégado.
Enfin, s’il est une chose qui me fait souvent apprécier les œuvres de Teulé, c’est bien son humour généralement noir et décalé. Mais dans le cas présent, je n’en ai trouvé aucune trace. A l’image du personnage central, ce récit semble dépourvu d’émotions. Certes, il y a bien ces perruquiers que l’on recroise de temps à autres mais leur destinée ne m’aura pas fait rire.
Le dessin de Jürg, par contre, m’a plutôt bien plu. Le trait est lisible et sa rondeur est bien agréable. La colorisation donne un aspect daté qui correspond bien à la thématique. C’est malheureusement là le seul point positif que je retire de ma lecture.
Bof, donc…
Une courte série de 3 mangas se déroulant dans un contexte utopique steampunk d'un XIXème siècle où la maîtrise de la vapeur aurait considérablement fait avancer les progrès techniques. Dans ce monde les hommes et mêmes les animaux sont dotés de membres mécaniques actionnés par la force de la vapeur et un sport se développe comme un nouvel opium du peuple dans des arènes antiques : la boxe mécanique.
On découvre le jeune Levius dont la mère est dans le coma depuis la guerre. Il gravit les échelons et va affronter un adversaire redoutable "fabriqué" par une entreprise qui a contribué à la destruction de sa ville dans son enfance.
Beaucoup de combats... trop de combats, et un dessin qui n'est pas toujours d'une lisibilité absolue. L'auteur est pourtant capable de fort belles pages couleurs en début de tome.
A noter une erreur de date manifeste page 199 du premier volume qui ajoute à la confusion des époques. Un sens de lecture occidental, ce qui est assez rare de nos jours. On ne sait pas pourquoi ce choix. Pas d'humour, des personnages stéréotypés avec le méchant à tête de clown très très méchant. J'ai tout de même fait l'effort d'aller au bout du tome 3 dont la fin est manifestement ouverte sur une suite.
A suivre dans la série Levius Est. Sans moi.
Je n'ai lu que le quatrième épisode et Sam suffit.
A part le trait plutôt chouette de Bosschaert, il n'y a pas grand chose à sauver dans cette histoire.
Ca parle d'écologie mais l'intrigue y est manichéenne et simpliste - et l'héroïne n'en est que spectatrice.
Côté humour, j'ai trouvé que ça tombait à plat. Les personnages sont caricaturaux (un savant génial, un méchant patron,...) avec toujours cette désagréable impression que le scénariste essaye de restituer le ton d'autres séries sans en avoir le génie.
Allez, 2 pour le dessin.
Les éditions Huber ont déjà publié plusieurs albums indé américains de grande tenue, très originaux (souvent tirés du catalogue Fantagraphics - mais ce n'est pas le cas ici), et c’est toujours avec beaucoup d’attente que je me plonge dans leurs productions.
Mais avec cet album, je suis sorti déçu de ma lecture. Le dessin est simple et peu fouillé (pas extraordinaire en fait). En soi ça n’est pas hyper gênant. C’est juste que ça n’est pas contrebalancé par les histoires courtes regroupées dans cet album.
Ce qui les relie serait la volonté de l’auteur (que je découvre ici) de présenter l’Amérique profonde, en tout cas les Américains blancs déclassés. Mais aucune histoire n’est réellement emballante, et certaines « chutes » sont franchement brutales, comme si l’auteur se débarrassait de l’intrigue pour passer à autre chose.
Bof bof donc.
Ayant adoré le roman et le film, je me suis procuré cette BD et... Ben... Bof !
Le scénar ?! Bon ouais y' a de l' idée mais ça tombe à plat et trés facile, pas envie de plus détailler pour pas spoil... Le dessin ? Mouais, pas mal mais un peu statique à mon goût, jugement tout personnel... On aime ou pas... Moi, pas !
Je pense que le dessinateur a voulu rendre hommage à l' atmosphère du film mais j' accroche pas... A voir gratuitement avant d' acheter je pense !
Avis mitigé pour Roxane et ses prometteuses petites culottes.
Mitigé pour plusieurs raisons :
- graphiquement tout d'abord : si le trait est plutôt agréable en règle générale, je n'aime pas du tout la manière de l'autrice de représenter les visages qui ont tous, ou presque, un petit côté cauchemardesque.
- l'histoire en elle-même manque d'intérêt. Ou alors c'est l'autrice qui manque de recul sur cette période de sa vie. Mais je parle de cette BD comme si elle était autobiographique. Que nenni ! Néanmoins, on sent du vécu derrière tout ça. Ou si pas du tout, alors Maybelline Skvortzoff n'a pas su trop quoi faire de cette affaire. Roxane, notre héroïne, vend ses culottes pour arrondir les fins de mois. Et ce business marche plutôt bien. Les hommes qui la contactent sont parfois près à payer des sommes folles pour un morceau de tissu, voire plus si affinité, quand il ne s'agit pas carrément de plans très très chelous... On sent que tout cela ne l'affecte pas beaucoup, que malgré tout elle est comme tout le monde : elle aime bien "se faire bouffer le cul" une fois de temps en temps. Et là (attention SPOIL !), à la fin, hop ! Elle devient lesbienne, ou alors c'est suggéré. Ha ok !
- C'est trop court, vraiment.
Moi, je veux bien que les mecs soient parfois (souvent ?) de sacrés désaxés sexuellement parlant, mais pour que certains d'entre eux achètent des culottes portées, il faut que de l'autre côté, des nanas les portent puis les vendent ! Alors qui qu'est l'plus déglingo des deux ? Tout ça pour dire qu'on a un peu le sentiment que c'est ça la morale de l'histoire : les mecs sont des détraqués, la fille le réalise, elle devient lesbienne ! Alors certes, je ne suis pas garagiste, mais il me semble que c'est un peu réducteur. On pourra toujours trouver que oui, ce n'est qu'une histoire parmi d'autres, qu'un point de vue, une expérience unique, mais si c'est vraiment ça le fond du truc, ça me parait un peu en balsa. Et puis bon, des filles, y en a des qui sont bien craignos aussi de ce point de vue, hein ? En tout cas moi, j'en ai connues. J'en ferai peut-être une BD un jour, d'ailleurs, même si je n'ai jamais vendu mes slibards. :)
Je suis gros amateur d’auteurs indépendants, et j’avais plutôt apprécié mes précédentes lectures de cet auteur canadien. Mais ce recueil d’histoires courtes m’a laissé sur ma faim.
Certaines peuvent s'apparenter à des récits de rêves (c’est le cas pour au moins deux d’entre-elles), et l’ensemble est vraiment très hétéroclite. Ça ressemble beaucoup à des fonds de tiroirs, des petites choses gardées et non publiées depuis des années (je ne suis pas sûr que toutes datent de la même période). La plupart de ces histoires ne m’ont pas captivé.
Quant au dessin, il est lui aussi très divers. Mais je préfère ce qu’il fait avec son trait virant à l’abstrait dans ce que j’avais déjà lu de lui.
Un album qui a un bon fond et une belle idée, celle de présenter des anonymes qui ont su donner du bonheur autour d'eux, des gens simples aux belles âmes, et les présenter non pas en les décrivant directement mais en retranscrivant la description qui en est faite à l'auteur par ceux qui justement apprécient ces personnes. Cela permet ainsi d'avoir la vision de l'impact qu'ont ces personnes sur leur entourage plutôt que d'essayer d'avoir la vision des personnes elles-mêmes. Et l'autrice de préciser qu'elle apporte aussi sa propre touche en enjolivant parfois les choses ou en les détournant pour soutenir ses choix narratifs et visuels.
Le résultat consiste en une suite de chapitres qui sont autant de présentation de ces personnes très différentes, allant de la simple voisine au proche mentalement handicapé mais gentil, en passant par les bénévoles ou les simples gens qui transmettent leur joie de vivre à leur entourage.
Belle idée et ça pourrait être mignon ou fort en émotion, mais au final c'est un peu ennuyeux. Les présentations sont trop courtes pour être marquantes, la mise en scène manque parfois de clarté, et certains textes reproduits tels quels par l'autrice sont parfois trop lyriques et absons. Aucun de ces différents personnages ne m'a marqué ou ému. Ils se sont succédés sous mes yeux de lecteur sans imprimer ma mémoire ou mes sensations.
Donc l'idée était belle, mais le résultat peu convaincant à mes yeux.
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Histoires pressées
Il était une fois une lecture douloureuse. Cet album reprend des nouvelles issues du recueil "Histoires pressées" de Bernard Friot. Des histoires courtes sur une à trois planches qui reprennent des thèmes très différents (le monstre sous le lit, la princesse en détresse....) en passant du fantastique au conte avec un brin d'humour pour les conclusions. Des histoires qui ne m'ont nullement intéressé, c'est fade, pas drôle et soporifique. Graphiquement ce n'est pas un style que j'apprécie, mais il devrait plaire au public visé. Un album jeunesse qui aura du mal à trouver son public. A déguster avec modération.
Killraven - L'intégrale
Une intégrale qui cette fois-ci regroupe toutes les aventures de Killraven sauf une apparition dans Marvel Team-Up et une mini-série parue des décennies plus tard. Donc je pense qu'il y a de bonnes chances pour que ça soit l'unique intégrale sur le personnage. Killraven fait partie des personnages peu connus de Marvel et disons qu'après avoir lu cette intégrale je comprends pourquoi ! En 1973, Roy Thomas s'inspire de La Guerre des mondes et imagine une suite où les martiens reviennent et gagnent. Après plusieurs changements dans l'équipe créatrice, Don McGregor débarque pour écrire la quatrième aventure de Killraven et va scénariser pratiquement tout le reste de cette saga. On retrouve les qualités et les défauts des histoires de Black Panther par Don McGregor à savoir qu'il y a plein d'idées, qu’il n’a pas peur des tabous (c'est dans Killraven qu'on va voir le premier baiser interracial dans un comics mainstream) sauf qu'en même temps c'est très verbeux même pour du vieux comics où on aimait mettre plein de textes dans pratiquement toutes les cases. C'est encore pire avec McGregor parce que j'ai vraiment de la difficulté avec sa narration trop lourde. Cela me dérangeait juste un peu avec Black Panther parce qu'il y avait des bons personnages alors qu'ici ils sont tous sans grand intérêt, des stéréotypes que j'ai déjà vus et dont je me foutais du sort. J'imagine que c'était plus original dans les années 70 vu qu'on est avant que Mad Max popularise le genre post-apocalyptique, mais là ça a juste mal vieilli. C'est simple vers les derniers épisodes j'en ai eu juste eu marre et j'ai fini par juste regarder le dessin. Si certains des dessinateurs sont moyens (Trimpe, Chaykin), la plupart des épisodes sont dessinés par Philip Craig Russell et c'est le genre de style qui me plait dans du vieux comics. C'est juste formidable à regarder ! Dommage tout de même que le grand Neal Adams ne fait que co-dessiner le premier épisode de la série. Pour les vieux nostalgiques.
Fleur de Tonnerre
Mon ressenti est assez similaire à celui de Gaston : cette histoire n’a pas réussi à me passionner. Pourtant le sujet est prometteur : l’histoire vraie d’une tueuse en série sévissant en Bretagne dans la première moitié du XIXème siècle ! Oui mais voilà, le déroulement est très linéaire et le personnage principal semble totalement dépourvu d’émotions. Les crimes s’enchainent ainsi sans logique apparente (elle semble aussi bien tuer des gens qu’elle déteste que des personnages auxquels elle tient ou encore de parfaits inconnus). C’en devient monotone, répétitif. Par ailleurs, l’image donnée de la Bretagne de l’époque me parait très caricaturale. Comme dans toute caricature, cela s’appuie certainement sur un fond de vérité mais dans le cas présent, je pense qu’un peu plus de nuance aurait été le bienvenu, ne fusse que pour un peu affiner le portrait d’Hélène Jégado. Enfin, s’il est une chose qui me fait souvent apprécier les œuvres de Teulé, c’est bien son humour généralement noir et décalé. Mais dans le cas présent, je n’en ai trouvé aucune trace. A l’image du personnage central, ce récit semble dépourvu d’émotions. Certes, il y a bien ces perruquiers que l’on recroise de temps à autres mais leur destinée ne m’aura pas fait rire. Le dessin de Jürg, par contre, m’a plutôt bien plu. Le trait est lisible et sa rondeur est bien agréable. La colorisation donne un aspect daté qui correspond bien à la thématique. C’est malheureusement là le seul point positif que je retire de ma lecture. Bof, donc…
Levius
Une courte série de 3 mangas se déroulant dans un contexte utopique steampunk d'un XIXème siècle où la maîtrise de la vapeur aurait considérablement fait avancer les progrès techniques. Dans ce monde les hommes et mêmes les animaux sont dotés de membres mécaniques actionnés par la force de la vapeur et un sport se développe comme un nouvel opium du peuple dans des arènes antiques : la boxe mécanique. On découvre le jeune Levius dont la mère est dans le coma depuis la guerre. Il gravit les échelons et va affronter un adversaire redoutable "fabriqué" par une entreprise qui a contribué à la destruction de sa ville dans son enfance. Beaucoup de combats... trop de combats, et un dessin qui n'est pas toujours d'une lisibilité absolue. L'auteur est pourtant capable de fort belles pages couleurs en début de tome. A noter une erreur de date manifeste page 199 du premier volume qui ajoute à la confusion des époques. Un sens de lecture occidental, ce qui est assez rare de nos jours. On ne sait pas pourquoi ce choix. Pas d'humour, des personnages stéréotypés avec le méchant à tête de clown très très méchant. J'ai tout de même fait l'effort d'aller au bout du tome 3 dont la fin est manifestement ouverte sur une suite. A suivre dans la série Levius Est. Sans moi.
Sam
Je n'ai lu que le quatrième épisode et Sam suffit. A part le trait plutôt chouette de Bosschaert, il n'y a pas grand chose à sauver dans cette histoire. Ca parle d'écologie mais l'intrigue y est manichéenne et simpliste - et l'héroïne n'en est que spectatrice. Côté humour, j'ai trouvé que ça tombait à plat. Les personnages sont caricaturaux (un savant génial, un méchant patron,...) avec toujours cette désagréable impression que le scénariste essaye de restituer le ton d'autres séries sans en avoir le génie. Allez, 2 pour le dessin.
Faded glory
Les éditions Huber ont déjà publié plusieurs albums indé américains de grande tenue, très originaux (souvent tirés du catalogue Fantagraphics - mais ce n'est pas le cas ici), et c’est toujours avec beaucoup d’attente que je me plonge dans leurs productions. Mais avec cet album, je suis sorti déçu de ma lecture. Le dessin est simple et peu fouillé (pas extraordinaire en fait). En soi ça n’est pas hyper gênant. C’est juste que ça n’est pas contrebalancé par les histoires courtes regroupées dans cet album. Ce qui les relie serait la volonté de l’auteur (que je découvre ici) de présenter l’Amérique profonde, en tout cas les Américains blancs déclassés. Mais aucune histoire n’est réellement emballante, et certaines « chutes » sont franchement brutales, comme si l’auteur se débarrassait de l’intrigue pour passer à autre chose. Bof bof donc.
Zaroff
Ayant adoré le roman et le film, je me suis procuré cette BD et... Ben... Bof ! Le scénar ?! Bon ouais y' a de l' idée mais ça tombe à plat et trés facile, pas envie de plus détailler pour pas spoil... Le dessin ? Mouais, pas mal mais un peu statique à mon goût, jugement tout personnel... On aime ou pas... Moi, pas ! Je pense que le dessinateur a voulu rendre hommage à l' atmosphère du film mais j' accroche pas... A voir gratuitement avant d' acheter je pense !
Roxane vend ses culottes
Avis mitigé pour Roxane et ses prometteuses petites culottes. Mitigé pour plusieurs raisons : - graphiquement tout d'abord : si le trait est plutôt agréable en règle générale, je n'aime pas du tout la manière de l'autrice de représenter les visages qui ont tous, ou presque, un petit côté cauchemardesque. - l'histoire en elle-même manque d'intérêt. Ou alors c'est l'autrice qui manque de recul sur cette période de sa vie. Mais je parle de cette BD comme si elle était autobiographique. Que nenni ! Néanmoins, on sent du vécu derrière tout ça. Ou si pas du tout, alors Maybelline Skvortzoff n'a pas su trop quoi faire de cette affaire. Roxane, notre héroïne, vend ses culottes pour arrondir les fins de mois. Et ce business marche plutôt bien. Les hommes qui la contactent sont parfois près à payer des sommes folles pour un morceau de tissu, voire plus si affinité, quand il ne s'agit pas carrément de plans très très chelous... On sent que tout cela ne l'affecte pas beaucoup, que malgré tout elle est comme tout le monde : elle aime bien "se faire bouffer le cul" une fois de temps en temps. Et là (attention SPOIL !), à la fin, hop ! Elle devient lesbienne, ou alors c'est suggéré. Ha ok ! - C'est trop court, vraiment. Moi, je veux bien que les mecs soient parfois (souvent ?) de sacrés désaxés sexuellement parlant, mais pour que certains d'entre eux achètent des culottes portées, il faut que de l'autre côté, des nanas les portent puis les vendent ! Alors qui qu'est l'plus déglingo des deux ? Tout ça pour dire qu'on a un peu le sentiment que c'est ça la morale de l'histoire : les mecs sont des détraqués, la fille le réalise, elle devient lesbienne ! Alors certes, je ne suis pas garagiste, mais il me semble que c'est un peu réducteur. On pourra toujours trouver que oui, ce n'est qu'une histoire parmi d'autres, qu'un point de vue, une expérience unique, mais si c'est vraiment ça le fond du truc, ça me parait un peu en balsa. Et puis bon, des filles, y en a des qui sont bien craignos aussi de ce point de vue, hein ? En tout cas moi, j'en ai connues. J'en ferai peut-être une BD un jour, d'ailleurs, même si je n'ai jamais vendu mes slibards. :)
Dressing
Je suis gros amateur d’auteurs indépendants, et j’avais plutôt apprécié mes précédentes lectures de cet auteur canadien. Mais ce recueil d’histoires courtes m’a laissé sur ma faim. Certaines peuvent s'apparenter à des récits de rêves (c’est le cas pour au moins deux d’entre-elles), et l’ensemble est vraiment très hétéroclite. Ça ressemble beaucoup à des fonds de tiroirs, des petites choses gardées et non publiées depuis des années (je ne suis pas sûr que toutes datent de la même période). La plupart de ces histoires ne m’ont pas captivé. Quant au dessin, il est lui aussi très divers. Mais je préfère ce qu’il fait avec son trait virant à l’abstrait dans ce que j’avais déjà lu de lui.
Les Belles Personnes
Un album qui a un bon fond et une belle idée, celle de présenter des anonymes qui ont su donner du bonheur autour d'eux, des gens simples aux belles âmes, et les présenter non pas en les décrivant directement mais en retranscrivant la description qui en est faite à l'auteur par ceux qui justement apprécient ces personnes. Cela permet ainsi d'avoir la vision de l'impact qu'ont ces personnes sur leur entourage plutôt que d'essayer d'avoir la vision des personnes elles-mêmes. Et l'autrice de préciser qu'elle apporte aussi sa propre touche en enjolivant parfois les choses ou en les détournant pour soutenir ses choix narratifs et visuels. Le résultat consiste en une suite de chapitres qui sont autant de présentation de ces personnes très différentes, allant de la simple voisine au proche mentalement handicapé mais gentil, en passant par les bénévoles ou les simples gens qui transmettent leur joie de vivre à leur entourage. Belle idée et ça pourrait être mignon ou fort en émotion, mais au final c'est un peu ennuyeux. Les présentations sont trop courtes pour être marquantes, la mise en scène manque parfois de clarté, et certains textes reproduits tels quels par l'autrice sont parfois trop lyriques et absons. Aucun de ces différents personnages ne m'a marqué ou ému. Ils se sont succédés sous mes yeux de lecteur sans imprimer ma mémoire ou mes sensations. Donc l'idée était belle, mais le résultat peu convaincant à mes yeux.