Les derniers avis (19868 avis)

Couverture de la série Le Char de fer
Le Char de fer

Purée que de bons avis sur le site pour cette bd, le mien va un peu contrebalancer tout ça. Il y a quelques années je me suis laissé aller à l’acquisition de cette dernière (sur les bons retours du site d’ailleurs ;), curieux de découvrir un peu plus de l’auteur … une douche froide à l’arrivée. La récente relecture a une température plus modérée mais ne dépassera pas le tiède. Je n’accroche définitivement pas au style Jason, d’ailleurs cet album n’est vraiment pas son meilleur à mes yeux. Ici, c’est carrément dénué de poésie ou de burlesque, comme il avait pu insuffler dans une certaine mesure dans d’autres de ses albums. Cette fois le scénario n’est pas de lui, il adapte un roman suédois, une intrigue policière dans la campagne nordique du début du XXème siècle. Je ne sais pas si c’est un classique de la littérature, mais qu’est ce que je me suis ennuyé. Tout m’a paru démodé dans le déroulement, c’est mou, peu passionnant, des personnages tout sauf charismatiques, je n’ai pas aimé le déroulement et la résolution. Il faut pas chercher le chef-d’œuvre mais c’est franchement chiant. On ajoute à ça la patte de l’auteur, un dessin froid, une absence d’émotion flagrante, quelques personnages qui se ressemblent trop pour me perdre un peu, une narration fluide mais avec un sentiment de rigidité. Bref erreur de casting pour moi et je ne conseille pas ce tome, pour ceux qui souhaitent découvrir l’auteur.

04/07/2023 (modifier)
Couverture de la série Judette Camion
Judette Camion

Mouais. Gros bof. Judette Camion est une femme active, souvent trop, parfois surexcitée, qui se pose pas mal de questions. Il y a quelques côtés attachants chez elle, mais les histoires courtes regroupées dans ces deux albums m’ont rapidement lassé. Ça n’est jamais vraiment drôle, même lorsque ça cherche ouvertement à l’être. Quant au dessin de Puchol, proche de celui de Thiriet, disons qu’il n’est pas « beau », mais qu’il est simple et très lisible, ça n’est pas ici que le bât blesse. A réserver aux amateurs de personnages sans cesse en train de piquer une crise, de se remettre en question, éternels insatisfaits. J’ai fini un peu laborieusement le second album, l’intérêt s’étant évanoui.

04/07/2023 (modifier)
Couverture de la série Amitié étroite
Amitié étroite

Franchement bof pour ma part. L’histoire de deux vieux ado ou jeunes adultes qui veulent se croire amis alors qu’elle ne semble le fréquenter que pour pouvoir se confier et qu’il ne semble l’écouter que dans l’espoir de se la faire un soir. Il est trop timide et renfermé pour se déclarer et elle ne le voit pas comme un amant potentiel. Alors la vie passe, on s’emmerde et on attend le moment où ça va basculer. Et comme de bien entendu, la découverte d’une potentielle rivale va changer le point de vue de la fille et tout va s’enchainer. Pour nous raconter cette insignifiante histoire, Bastien Vives use de trois styles graphiques différents. L’un épuré et très classique de l’auteur, un second au rendu plus peint que dessiné et très flou au point qu’il est difficile d’identifier les personnages, et un troisième un peu à mi-chemin entre les deux autres et ne présentant pas grand intérêt (même narratif). Je n’ai pas aimé cet album mais je reste étonné devant l’efficacité de la narration de cet auteur. J’ai eu beau m’emmerder, j’ai continué à lire alors même que tout ce qui survient me semble cousu de fil blanc. Donc voilà, techniquement, c’est efficace mais pour ce qui est de l’histoire, pour moi, ça n’avait aucun intérêt.

04/07/2023 (modifier)
Couverture de la série Motorossa
Motorossa

Mwouais, bof, très moyennement convaincu. On a droit au grand classique du rookie qui va s’inscrire à une compétition (ici de moto) et qui va vaincre tous les obstacles malgré son manque d’expérience. Dans le cas présent, l’originalité vient du fait qu’il s’agit d’une fille (ce qui en soi n’est quand même pas très innovant) et qu’elle aimerait devenir archéologue (là, c'est plus intéressant, sauf que ça reste très anecdotique dans l'histoire). Le dessin est très épuré (trop même, à mon goût) et la colorisation lui apporte beaucoup de luminosité (c’est à mes yeux le point le plus positif). L’intrigue se déroule en Sardaigne et la lumière apportée par cette colorisation est en parfaite harmonie avec le cadre du récit. A mes yeux, il manque quelque chose aux personnages pour qu’ils sortent du lot. La jeune héroïne qui ne parvient pas à faire le deuil de sa mère et qui se réfugie dans cette nouvelle passion pour la moto ne m’a pas touché. Ses amis me sont apparus insignifiants. L’oncle ancien motard condamné à terminer sa vie dans un fauteuil roulant fait très cliché… Mais le plus gênant vient du fait que je n’ai cru ni à ces personnages, ni à cette course, ni au rebondissement final en lien avec l’archéologie. Il y a aussi un problème de gestion du temps avec l’héroïne qui semble arrêter ses études durant un an pour se consacrer à la moto sans qu’on comprenne trop de quoi elle vit ou ce qu’elle fait de ses journées (sinon trainer avec ses amis en s’entrainer sur un circuit dont on se demande comment elle y a accès). En fait, je trouve qu’il y a beaucoup de maladresses et trop de naïveté dans ce récit. Maintenant, tout n’est pas à jeter, je trouve aussi que les auteurices ont du potentiel (techniquement, cette bande dessinée est bien faite, facile à lire, facile à suivre) mais scénario et dessins me semblent encore manquer de maturité pour convaincre un vieux lecteur dans mon genre..

04/07/2023 (modifier)
Couverture de la série Ma mère était une très belle femme
Ma mère était une très belle femme

Je n'ai pas été séduit par cette autobiographie en forme de règlements de comptes de Karlien de Villiers. Enfant blanche qui a vécu la transition historique de son pays, l'autrice a l'honnêteté d'écrire qu'elle n'avait aucune conscience affirmée de ce qui l'entourait. Cela donne une BD assez paradoxale. En effet l'événement majeur que traverse Karla est réduit à quelques brèves de discours de l'époques. Le seul passage vraiment intéressant à mon goût est de voir l'impact des sanctions internationales sur la vie des Sud Africains à cette époque. A part quelques propos racistes de la maman, on ne ressent pas l'impact de l'Apartheid sur cette vie de famille. L'essentiel du scénario tourne autour d'un récit intimiste d'un couple qui se déchire comme des millions de couples de part le monde. Je n'y ai trouvé ni originalité ni intérêt. C'est de plus accompagné d'une narration assez lourde et peu fluide d'une voix off qui annone une suite discontinue d'événements intimes. Je ne suis pas fan de ce type de graphisme qui collerait mieux à un récit humoristique. Les personnages sont trop figés pour exprimer la force des sentiments que l'autrice essaye de traduire (beauté de la mère, colère du père, angoisse des enfants). Une lecture qui m'a vite lassé.

04/07/2023 (modifier)
Couverture de la série Stabat Mater
Stabat Mater

Mouais. Bof. Quasiment jusqu’au bout (en tout cas un bon moment), j’ai attendu la bifurcation de l’intrigue qui aurait à la fois cassé le rythmé monocorde et sa linéarité, et qui aurait en même temps relancé l’intérêt d’une lecture qui s’est révélée quand même peu captivante. Si au départ le personnage du photographe travaillant pour la police, blasé, pouvait être intriguant, cet aspect n’est pas creusé ni réellement utilisé, les enquêtes sur lesquelles il intervient, la longue suite de photos – forcément glauques – de cadavres n’apportent rien à l’histoire. Histoire qui du coup n’a pas grand intérêt. Nous suivons ce photographe dans une quête qui m’est apparue absurde et peu crédible, sans surprise en tout cas, qui plus est avec une chute elle aussi improbable. Une réelle déception.

03/07/2023 (modifier)
Couverture de la série Cassandra Darke
Cassandra Darke

S’il y a bien des passages de « vraie » BD, cela ressemble presque plus à une histoire illustrée, il y a vraiment beaucoup de texte à lire. Et ce texte ne m’a pas passionné. Ou plutôt le ton, le style ne m’ont pas emballé. J’ai eu l’impression parfois de lire l’équivalent d’une série anglaise quelconque du type « Barnaby » (dont j’ai pu voir quelques extraits par-dessus l’épaule de ma femme qui en regarde parfois). Bref, je me suis ennuyé ferme sur pas mal de passages, avec une narration que j'ai trouvé rasante. Et le côté vaguement polar – qui ne se développe que dans le dernier tiers de l’intrigue – n’a pas énormément changé les choses. En plus, il faut dire que l’héroïne, Cassandra Darke donc, n’est pas vraiment le genre de personnage auquel on s’attache, qui déclenche l’empathie. Aucun personnage ne m’a d’ailleurs véritablement attiré. Et la narration monotone a sans doute accentué ce désintérêt. Bref, une lecture très laborieuse et décevante. Posy Simmonds semble être une auteure connue, visiblement encensée par la « presse ». Je la découvre avec cet opus, et le moins que je puisse dire, c’est que cette lecture ne m’a pas convaincu d’aller lire ses romans ou les autres adaptations en BD.

03/07/2023 (modifier)
Couverture de la série Mickey à travers les siècles (Dab's)
Mickey à travers les siècles (Dab's)

Une aventure/reprise de notre héros qui ne me laissera pas un grand souvenir. Ce n’est pas foncièrement mauvais mais je trouve qu’on ne se démarque pas beaucoup d’un récit « classique » de Mickey, ici rien ne se démarque véritablement à mes yeux. J’avoue que les 2 auteurs m’étaient également inconnus donc je n’avais pas vraiment d’attente particulière mais à aucun moment je n’ai ressenti leurs pattes ou univers. Déjà je trouve le graphisme assez loupé, je n’aime pas du tout ce trait épais et qui se veut humoristique, les personnages font écrasés et le rendu des planches fait trop chargé (même si lisible). Bof pour l’immersion. Quant au scénario, ça fait le taf mais rien de bien sorcier, il y a un côté dynamique et enfantin qui m’a laissé de côté (contrairement à la version de Tebo), ça va à cent à l’heure, trop de facilités et clins d’œil appuyés avec des personnages historiques (De Vinci, Colomb …), notre héros servant de catalyseur sur leurs destins. L’ensemble se veut drôle mais trop axé jeunesse pour me séduire. L’album lu le plus faible de la collection. 2,5

03/07/2023 (modifier)
Couverture de la série Rhonda
Rhonda

Un dessin qui fait beaucoup penser à Félix Meynet (avec quelque chose de Dany). Une base d'intrigue classique qui a déjà fait ses preuves. Il n'en fallait pas plus pour que je me laisse tenter. Et le premier tome s'est avéré plutôt plaisant. La jolie héroïne qui tente d'échapper à la mafia à qui elle vient de dérober 500.000 dollars et qui se retrouve coincée à devoir jouer le rôle d'une actrice en vue mais étrangement disparue des radars, ce n'est pas super original mais ce synopsis convient parfaitement au trait de l'auteur. Le coup de l'amnésie était peut-être déjà un peu excessif mais ça passait encore. Hélas, au plus l'histoire avance, au plus les incohérences s'enchainent et au plus la confusion s'installe. On a alors droit à de longues scènes inutiles, à des ellipses faciles, à des revirements étranges. En définitive, j'ai malheureusement dû me forcer pour arriver à la dernière page. Je pense vraiment qu'il y avait moyen de faire mieux, plus simple, plus efficace, plus cohérent, plus dynamique. VanO a clairement un chouette trait mais il s'est empêtré dans son scénario qui donne finalement l'impression d'avoir été improvisé au fur et à mesure (ce qui expliquerait les multiples incohérences). C'est dommage car ça partait sur de bonnes bases mais pour moi, c'est bof...

03/07/2023 (modifier)
Couverture de la série La Position du Tireur couché
La Position du Tireur couché

J'ai trouvé ce récit assez commun et parfois ennuyeux dans sa seconde partie. Le schéma du tueur froid employé par une agence trouble est si éculé qu'il aurait fallu plus d'originalité pour me séduire. J'ai trouvé la narration de Manchette bien trop lourde. La voix off utilise une narration de type roman ce qui ralentit énormément le rythme de l'histoire. De plus il y a plusieurs scènes que j'ai trouvé peu crédibles avec le personnage d'Alice. Enfin j'ai eu l'impression de me retrouver dans des catalogues d'armes de poing avec des descriptions qui ne m'ont pas du tout intéressé. Le final ouvert un peu tiré par les cheveux complète mon appréciation médiocre. Le dessin de Tardi reste un plaisir même si j'ai des réserves sur ses personnages féminins très clonés et ses extérieurs parisiens un peu juste. J'aime bien les récits thriller mais je n'ai pas goûté celui-ci.

03/07/2023 (modifier)