Les derniers avis (19973 avis)

Par karibou79
Note: 2/5
Couverture de la série Le Combat ordinaire
Le Combat ordinaire

Lecture de 2 tomes puis abandon. Il y avait le Larcenet déconneur puis avec cette série nous avons vu éclore le Larcenet auteur, qui nous a offert de sacrées oeuvres. Mais c'est celle-ci qui a amorcé le mouvement, sans doute grâce au prix qu'elle a remporté. Mais je me demande toujours encore pourquoi ? Sans doute est-ce moi qui ai loupé quelque chose vu la moyenne des avis (que je n'ai pas lus pour éviter d'être influencé). J'ai le sentiment que les jurés se sont reconnus dans ce dessinateur noyé dans ses questionnements (le sens de l'écriture, de l'amour, de la famille, tousatousa) et qui au final ne fout pas grand chose. Une caricature involontaire du néorural-bobo? Et à côté, dénonciation des riches profiteurs et des pauvres électeurs extrémistes. Bref, il s'accorde le bon rôle Manu. Bref, un grand bof pour moi.

25/07/2023 (modifier)
Couverture de la série Lionel et Nooga
Lionel et Nooga

J'ai trouvé cette lecture décevante. J'aime bien le graphisme rond et humoristique proposé par Duguay même si je ne suis pas trop fan de la mise en couleur que je trouve terne. Par contre je suis resté en dehors d'un scénario farfelu avec des personnages qui ne m'ont pas du tout intéressé. Ce mélange d'escrocs, de mafia et de pseudo révolutionnaires des années 50 m'a très vite ennuyé. Comme j'ai eu du mal avec des dialogues assez décousus je n'ai rien éprouvé d'agréable en lisant cette série.

24/07/2023 (modifier)
Couverture de la série Avant Blake et Mortimer (Le Rayon U)
Avant Blake et Mortimer (Le Rayon U)

Les débuts de Jacobs ? Une ébauche de Blake et Mortimer ? Sans aucun doute, car on trouve déjà là une bonne partie de ce qui fera ensuite le succès de sa série, à savoir des aventures assez denses, jouant sur divers registres (aventure pure, SF, voire fantastique), et piochant un peu partout des influences (Flash Gordon ou Conan Doyle par exemple ici). On y retrouve aussi l’ébauche de certains des personnages principaux de sa série phare (physiquement, mais aussi au niveau des personnalités). C’est aussi une histoire qui m’a un peu fait penser par certains aspects (tout ce qui a trait à la civilisation « américaine », aux passages souterrains) à l’album « L’énigme de l’Atlantide » (peut-être l’album de Jacobs que j’ai le plus lu et aimé). Et, bien sûr, l’abondant texte en off, qui peut horripiler le lecteur actuel. Alors, certes, il faut évaluer cet album en tenant compte de l’époque de conception et de publication (fin des années 1930 début des années 1940), lorsque la BD européenne tentait d’émerger. Mais que cette histoire fait son âge, a mal vieilli quand même ! J’ai parlé d’aventures très denses. La parution en épisode en revue se sent, Jacobs cherchait, par une surenchère de péripéties, à capter et garder l’attention de son lectorat. Mais c’est au détriment bien souvent de la crédibilité, et il n’y a pas ici de moment calme où souffler, ni de temps pour développer les personnalités des personnages, à peine ébauchés, parfois simple décalque de ceux d’Alex Raymond (dont il copie aussi le rythme trépidant et le côté manichéen des intrigues et personnages). On suit donc cette avalanche de rebondissements, d’aventures trépidantes, qui s’enchainent de plus en plus vite, pour se finir de façon quand même abrupte et facile. Avec « Blake et Mortimer », Jacobs prendra davantage le temps de doter ses héros d’une personnalité, et élaborera plus ses intrigues. Ici, c’est assez basique. Quant au seul personnage féminin, là aussi la marque de l’époque est forte, puisqu’elle n’est qu’un simple faire-valoir, enlevée et donc à secourir, sorte de secrétaire suivant son patron dans la jungle (mais toujours en robe, c’est plus pratique). Le dessin lui aussi est balbutiant, simple, presque aussi naïf que l’intrigue (voir les hommes-singes par exemple). Bref, une curiosité (voir la fin de mon avis sur « Flash Gordon » pour trouver une appréciation similaire à mon ressenti concernant ce qui peut être « sauvé » de cette histoire), qui témoigne des goûts d’une époque et des débuts d’un auteur, mais dont l’intérêt autre que sociologique n’est pas évident. Si l’histoire se laisse lire, elle peinera à contenter les lecteurs actuels – fussent-ils jeunes, car il y a eu depuis dans ce domaine bien plus réussi. ******************** Mise à jour à propos de "La flèche ardente": Trois quarts de siècle après, le chevronné Jean Van Hamme a donné une suite au « Rayon U ». Avec ses compères au dessin et à la colorisation, ils ont visiblement tout fait pour être raccord avec l’œuvre originelle. Je dois dire que sur ce plan c’est une belle réussite. L’enchainement des péripéties, le mélange SF surannée, bestioles préhistoriques, enchevêtrement d’époques et de populations, commentaires off et dialogues très abondant et parfois redondants, ligne claire classique, colorisation, tout ici rappelle le travail de Jacobs (y compris les échos de l’histoire du tome originel). C’est clairement du beau travail et un bel hommage. Je dirais presque trop respectueux. Car du coup aucun des travers de cette œuvre de Jacobs n’est gommé. Et, comme je l’ai déjà écrit à propos de Jacobs (voir plus haut), certains aspects passent difficilement aujourd’hui. Le côté kitsch, suranné peine à se faire une place au soleil. En plus, je trouve que Van Hamme a surjoué la « touche Jacobs », et les rebondissements de la fin, où les happy-ends se succèdent dans ce qui ressemble presque à un vaudeville caricatural, auraient mérité d’être mieux nuancés. Ne pas trop en faire, voilà ce qui aurait été profitable à cette suite, qui par ailleurs ne se justifie pas forcément.

10/10/2021 (MAJ le 24/07/2023) (modifier)
Par greg
Note: 2/5
Couverture de la série Coleman Wallace
Coleman Wallace

Un seul mot : confusion. Cette série de S-F mélange un peu tout et a un scénario relativement illisible. Le premier tome s'annonçait (relativement) prometteur: l'amiral Coleman Wallace et son équipage doivent transporter des religieux et des détenus modèles vers une planète à terraformer. Hélas, les religieux jouent double jeu, et vont saboter la mission, emmenant l'équipage sur une autre planète et massacrant une partie des habitants. Coleman touche alors une brillante, y est absorbé, et en ressort vieilli de plusieurs mois. Le problème étant que les deux tomes suivants qui concluent la série ne nous dirons rien de ce que Coleman a vécu, ni comment quelques heures se sont traduites par plusieurs mois, tout en apportant un mysticisme sans intérêt, et une histoire de dédoublement (on a deux Coleman à deux endroits différents), le tout sans aucune forme d'explication. Ajoutons à cela des dessins moyens, des personnages sans aucun charisme (le personnage principal en tête), et des allusions parfois pathétiques (un prédateur calqué sur le marsupilami et disant "houça?" en cherchant sa proie..très subtil), et on finit avec une série de S-F aussi oubliable que dispensable.

23/07/2023 (modifier)
Par AlainM
Note: 2/5
Couverture de la série Celui qui n'existait plus
Celui qui n'existait plus

Combien de fois des personnes veulent-elles disparaître et tout recommencer à zéro ? Personnellement, ce n’est pas trop mon truc mais je peux comprendre que certains souhaitent changer de vie et que cela puisse donner lieu à un bon scénario. Ici cependant, le scénariste a cru bon de quasiment déflorer le sujet dans les dix premières pages. Quelle idée de faire un flash-back en espérant donner du rythme à une histoire qui n’en a pas besoin - bien au contraire puisque quasiment tous les éléments du final se trouvent au début ? D’autre part, comment le héros, cadre supérieur dans une grosse boîte américaine, peut-il être assez stupide pour espérer refaire une nouvelle vie avec seulement 78$ en poche, sans aucunes pièces d’identité et sans même un projet ? Comment peut-on imaginer qu’un tel personnage soit si naïf et si insouciant qu’il aurait oublié du jour au lendemain que l’Amérique sans argent est un enfer. La déchéance du héros aurait pu être amenée d’une manière plus crédible. Si au moins le héros avait été un adolescent ou un junkie, on aurait pu comprendre… Bref, l’histoire est assez banale, mal amenée, peu crédible et, surtout, elle perd son suspens rapidement avec ce retour en arrière dans la narration qui enlève toute surprise finale.

23/07/2023 (modifier)
Couverture de la série Bloodline
Bloodline

Découvert par la revue Gotham (purée que c' était bon ça), j'ai voulu me procurer direct les albums. Une histoire qui tient en haleine, un dessin qui colle pile-poil au thème avec son propre style. On dévore les pages sans s'en rendre compte !!! Et on est pressé d'en savoir plus !!! Jusqu' à... Ce qu'on découvre qu'il n'y a pas de suite... Et là, c'est la rage qui s' empare de vous !!! On nous prend pour des c..s avec un C majuscule sur ce coup-là !!! Sérieux, ça me fout encore les glandes même des années après !!! Rien que pour ça, je mets que la moyenne !!! Na !!! Vennnnnnnnnnnnngeance !!!!!!!!!

23/07/2023 (modifier)
Couverture de la série Zéro absolu
Zéro absolu

J'avais dégotté le premier tome fin des 90's dans un style de bazar où il était possible de trouver tout et son contraire. J'avais d'ailleurs acquis Watchmen en même temps... Je me souviens avoir été surpris par le graphisme de ces planches. Cette BD est une expérimentation je pense. Bcp de photomontage. Beaucoup d'essais graphiques parfois réussis, parfois complètement ratés. Et le tout nuit quelque peu au visuel de l'histoire. Statique et froid, voilà ce qui en ressort (ceci dit, c'est raccord avec le titre au moins...). La Psychologie des personnages est superficielle et caricaturale et le scénar, bien que partant d'une excellente idée, est plombé par une narration trop linéaire ! Dommage. J'avoue avoir lu les deux autres tomes longtemps après et... Ça m'a pas fait changer mon avis d'un iota... A voir pour l' expérience que propose les auteurs mais sans plus !

23/07/2023 (modifier)
Couverture de la série Mistinguette
Mistinguette

Parmi les séries qui ciblent les jeunes filles pré-ados "Mistinguette" n'est pas ce que j'ai préféré. Je ne suis vraiment pas le public cible et le nombre d'albums produits prouve le talent des auteurs dans l'accroche de ce jeune public. Mistinguette se positionne dans une catégorie de séries visant la détente sans se prendre la tête avec des concepts psy trop compliqués. Un vocabulaire simple et très basique permet une lecture ultra rapide des planches. C'est l'efficacité du graphisme d'Amandine avec ses gros cadres très expressifs qui soutient le rythme de l'histoire. Le cadre du scénario est très classique et ultra convenu aujourd'hui : parents fantoches, petit frère enquiquineur, petit copain BG, amies chipies. Cela représente un univers cocoon avec une Chloé/Mistinguette plus Lolita que rebelle qui va hardiment en troisième avec ses rêves de midinettes. Je trouve que cela convient parfaitement à un lectorat de 8/10 ans encore dans une vision assez infantile des années à venir. Perso j'ai trouvé plus de matière chez Lou voire dans Les Sisters notamment dans les interactions familiales.

23/07/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Virtual Revolution
Virtual Revolution

Voila une BD bien intrigante, surtout pour l'histoire qui gravite autour plus que pour son histoire ou son dessin, tout deux franchement pas fou. La BD est un préquel à un film du même nom, sorti en 2016. Soyons honnête, je n'ai jamais entendu parler de ce film qui semble avoir fait assez peu d'émule. L'idée d'en faire une série de BD qui explique l'origine parait assez étrange, puisque les lecteurs potentiels ne sont de fait pas nombreux. Mais bon, jugeons la BD pour ce qu'elle est, puisque son statut de préquel permet de se passer du visionnage du film (ce que je ne me suis pas imposé). La BD est très clairement un plongeon dans le genre du cyberpunk, avec tout les codes habituels et une ambiance qui rappelle plusieurs films ou livres (comme l'excellent film Avalon de Mamoru Oshii). C'est le monde hyper-connecté, l'ambiance hard-boiled du flic noir et alcoolique qui cherche à éclaircir le mystère d'un meurtre. Bref, du très classique dans la forme et l'ambiance. Le hic, c'est que l'histoire suit carrément les traces évidentes de ce genre de récit, avec des hackers, des corporations, des gens qui s'opposent aux grands méchants et sont couverts de piercings/tatouages ... Rien de neuf sous le soleil, jusqu'à une fin qui se veut un appel du pied pour une suite qui n'a jamais vu le jour. Au final, on se retrouve le bec dans l'eau, avec rien de bien intéressant à se mettre sous la dent et une histoire qui ne fait qu'utiliser des poncifs du genre. La suite aurait pu exploiter correctement tout ça, on ne saura jamais. Le dessin vient s'ajouter à tout ça puisque l'utilisation d'un trait informatique et une colorisation hachée vient rajouter à l'ambiance cyberpunk, le tout dans une pagination parfois hasardeuse. Il y a quelques utilisations du dessin qui me paraissent douteuses, avec des cases où un même personnage est représenté plusieurs fois pour symboliser son mouvement. Avec ce type de dessin, les têtes ont tendance à se ressembler et je me suis parfois retrouvé à devoir relire des planches pour la comprendre. Rajoutons que les visages sont assez banals et que je reconnais surtout les gens aux vêtements. L'idée de coloriser les bulles selon les personnes qui parlent permet de s'y retrouver plus simplement et je pense que c'est une très bonne idée. Après lecture, je dois dire que cette BD ne m'a vraiment pas marquée et que je ne vois pas qui ça pourrait intéresser. Le film semble avoir sombré dans l'oubli définitif, la BD n'a pas connu de suite et je n'ai jamais entendu parler de l'auteur ou du dessinateur. Globalement, ça n'est pas bon signe. Pour ma part, la BD est juste trop lambda pour que je ne puisse la conseiller, mais pas assez mauvaise pour lui mettre moins. C'est juste globalement inintéressant.

20/07/2023 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Anthologie - Fujimoto Tatsuki
Anthologie - Fujimoto Tatsuki

J'ai lu le premier tome et des quatre histoires une seule m'a vraiment convaincu, la troisième. Si le dessin est pas mal si on tient compte de l'âge de l'auteur au moment de leurs réalisations, il y a tout de même des défauts dans la narration (surtout pour le premier récit pas du tout fluide), l'enchainement de certaines cases et aussi c'est un peu trop décousu par moment. Quant au scénario, on retrouve la patte de l'auteur de Chainsaw Man qui décidément est très bon pour trouver des idées débiles. Le problème est que cela ne suffit pas pour faire un récit mémorable et même celle que j'ai aimé m'a semblé juste sympa à lire. Il y a aussi un coté sentimental un peu trop gnan-gnan pour moi, surtout le deuxième récit. J'ai fini ma lecture en faisant un gros bof. Une curiosité à emprunter si on est un gros fan de l'auteur.

19/07/2023 (modifier)