Pour le moment j'ai du mal avec mes lectures de Max de Radiguès. Je n'arrive pas du tout à rentrer dans ses récits d'ados.
Ici encore dès le départ cela coince. Une fille pseudo rebelle qui se la joue face à sa mère et où personne ne regarde la météo ni ne s'équipe de gilets de sauvetage quand elle part en bateau, je tique.
En effet j'ai l'impression d'un scenario pour bambins alors que la cible visée est clairement autour de 14 ans avec un vocabulaire pseudo ado souvent relâché. Les dialogues sont d'ailleurs vraiment basiques et l'ouvrage se lit en dix minutes.
De plus je trouve l'ambiance fantastique trop glauque pour s'adresser à un trop jeune public. Quant à l'idée de rites de passage vers l'âge adulte, je trouve les situations tellement non crédibles que cela ne m'a pas du tout parlé.
Le graphisme reste simpliste, ce qui correspond plus à un récit enfant ainsi que la mise en couleur agréable mais assez déplacée par rapport à l'ambiance de la série. L'auteur cherche probablement un décalage mais perso je n'y ai pas trop goûté.
Une lecture qui ne m'a rien apporté.
Un soir d'orage, un jeune homme de passage se retrouve un peu malgré lui hébergé par un couple dans leur grande villa isolée. Ce point de départ va nous conduire dans une histoire qui se situe entre le drame social et le thriller sombre. L'atmosphère semble tendue, malsaine, voire même un peu pesante et cette ambiance est bien rendue.
C'est un choix assumé d'avoir mis en scène peu de personnages. En dehors des premières pages où on croisera plusieurs habitants du village, l'essentiel du récit est un huis clos dans la luxueuse villa. Une étrange relation entre les 3 personnages se met en place. Des silences et des non dits qui en disent au final beaucoup. Une tension se met vite en place entre ce mari brutal et le visiteur. Mais malgré ces bons éléments, il y a un petit quelque chose qui ne prend pas suffisamment.
Un petit gout de trop peu peut être. Pas assez de détails dans le dessin et les couleurs, peu nombreuses et peu variées. Pas assez de dialogues, ce qui donne une lecture un peu trop rapide. Certaines idées, certaines portes entrouvertes auraient méritées d'être plus développées. Je pense à la dimension thriller, qui aurait pu être plus poussée. Je pense au personnage de Ferdi, dont la présence aurait du pimenter un peu plus ce récit. La fin est un peu abrupte. Bref, on aurait voulu en avoir un peu plus à se mettre sous la dent.
Je suis donc assez partagé après avoir refermé cet album. Il y a au départ une bonne idée de scénario mais au final après avoir été mis en appétit de la sorte, j'aurais voulu avoir plus à manger. Cela ressemble à un album qui va diviser l'opinion, et d'autres lecteurs se délecteront uniquement de l'ambiance qui règne dans cette villa un soir de tempête.
Je trouvais l'idée de cette série porno simple mais assez attirante. Mais j'ai été assez déçu par le premier tome et j'ai complètement déchanté avec le second.
Le dessin de Rubén est très inégal. Parfois posé et correct, il devient d'autres fois plus lâché et assez laid. Certains visages déformés sont franchement moches. En outre, les filles se ressemblent trop, et certains mecs aussi.
Quant aux scènes de cul, car on ne peut pas parler d'érotisme, c'est juste de la baise. Un homme et une femme, ils baisent, parfois deux femmes, pareil, parfois deux hommes, pareil. Il y a très peu de mise en scène dans le premier tome et carrément plus du tout dans le second. Ça n'a rien d'émoustillant, juste de l'étalage de scènes de sexe gratuites. Quant à la narration, surtout dans le second tome, elle est complètement décousue, donnant l'impression que les comportements des protagonistes n'ont aucune structure, des motivations qui changent sans arrêt, et les scènes s'entremêlent parfois dans un fouillis peu compréhensible et surtout rapidement très ennuyeux.
Bref, je n'ai trouvé cette série ni excitante ni intéressante.
D'un point de vue graphique, il est indéniable que Moebius est un talentueux dessinateur. Son trait est précis, ses détails captivent le regard et le noir et blanc magnifique ajoute une dimension esthétique à chaque page. Cependant, la qualité du dessin varie considérablement d'une histoire à l'autre, ce qui peut être déconcertant. Certaines histoires bénéficient d'un travail graphique soigné, tandis que d'autres semblent rester à un stade d'ébauche, laissant une impression d'inachevé et de frustration.
Le principal problème que j'ai rencontré avec "La Déviation" réside dans les histoires elles-mêmes. Bien qu'elles partagent toutes le thème de la science-fiction, elles semblent dépourvues de lien entre elles, ce qui crée une certaine incohérence. Certaines nouvelles sont déconcertantes, où Moebius se perd dans des délires difficiles à suivre, sans véritable substance narrative. Les autres histoires plus conventionnelles ne parviennent pas à captiver ou à susciter un réel intérêt.
Il est vrai que ce recueil a été initialement publié dans des magazines, ce qui peut expliquer la diversité des histoires. Néanmoins, cela n'excuse pas la sensation de déséquilibre et d'inégalité qui se dégage de l'ensemble. L'absence de fil conducteur cohérent et la disparité de qualité entre les histoires rendent la lecture déconcertante et décevante.
Cette BD est une expérience en dents de scie. Malgré le talent indéniable de l'artiste en matière de dessin, les histoires elles-mêmes souffrent d'un manque de cohérence et d'intérêt. Si vous êtes un fervent admirateur de Moebius ou si vous recherchez un aperçu de ses débuts, ce recueil pourrait vous intéresser.
L'un des principaux problèmes que j'ai rencontrés lors de ma lecture est le déroulement décousu de l'histoire. Les mystères et les non-dits qui parsèment le récit ont été trop nombreux, et au lieu de susciter mon intérêt, ils ont fini par m'agacer. J'aurais préféré une narration plus fluide et mieux structurée, permettant une immersion plus aisée dans l'univers de l'histoire.
Le scénario, bien que tentant de jouer sur l'humour, n'a pas réussi à me faire rire autant que je l'espérais. Les dialogues et les actions humoristiques sont souvent tombés à plat, donnant une impression de tentative forcée plutôt que de véritable comédie. Cela a créé un décalage entre mes attentes et la réalité de l'humour présent dans la bande dessinée.
En ce qui concerne les illustrations de Bannister, elles sont assez déconcertantes. Le dessin irrégulier et parfois bâclé m'a laissé perplexe, et je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer des incohérences dans le style graphique. Bien que certaines expressions et détails aient fini par m'attirer, cela n'a pas suffi à compenser l'incohérence globale de l'aspect visuel de l'oeuvre.
Je suis sorti franchement déçu de cette lecture.
Si quelques gags sont sympas, amusants et réussis, la grande majorité de ces petites histoires m’a franchement laissé de marbre. Je n’y ai pas retrouvé l’absurde percutant de Karibou tel que je l’avais lu et apprécié sur plusieurs séries auparavant, j’ai au contraire souvent trouvé que c’était plan plan.
Du coup, j’ai fini laborieusement cet album – assez vite lu il est vrai. Mais ce super héros de pacotille, entouré de quelques acolytes plutôt décalés, ne m’a pas convaincu.
Mickey a vécu selon moi des types d'aventures hétéroclites, donnant de lui l'impression d'être un personnage différent à chaque fois. Il y a le bon gars souriant des dessins animés. Il y a l'aventurier des histoires de Floyd Gottfredson. Il y a l'enquêteur sérieux qui combat Pat Hibulaire et le Fantôme Noir aux côtés du Commissaire Finot. Et il y a aussi le Mickey de ses aventures à travers les siècles... Un Mickey auquel je n'ai jamais réussi à accrocher.
La structure en chapitres courts de ce récit impacte fortement son rendu. Mickey est en effet transporté à chaque fois dans un nouveau cadre historique et doit y vivre un bout d'aventure en une poignée de pages seulement, avec parfois une dose de magie ou de mythologie. Il y débarque souvent au cœur d'une action en cours et rattrape les wagons en quelques cases pour y apporter sa contribution avant d'être à nouveau transporté à une autre époque.
Ce qui fait la force de cette série et le fait qu'elle ait été marquante jusqu'à aujourd'hui, c'est la découverte de ces nombreuses époques variées et la surprise de voir où Mickey sera emporté pour le chapitre suivant. C'est d'ailleurs ce même concept qui a été repris dans la série télé Code Quantum.
Mais pour autant, je n'ai jamais réussi à les apprécier, d'abord à cause de la trop courte longueur de chaque chapitre, empêchant d'entrer pour de bon dans l'action ou de ressentir une réelle implication, mais aussi et surtout à cause du comportement et de la représentation graphique du Mickey lui-même dans ces histoires. Il a toujours l'air goguenard, le sourire scotché au visage, comme s'il ne prenait rien au sérieux, se moquait de tout. Cela vient grandement du dessin de Pierre Nicolas et de la façon dont il dessine les personnages animaliers. Ce n'est pas mieux pour les autres dessinateurs qui ont visiblement participé à la série, probablement membres du Studio Walt Disney, avec certaines histoires dans les derniers tomes de la série qui sont très formatées et sans charme.
Entre ce comportement agaçant de Mickey, une action trop brusque et échevelée, et l'impression que rien n'a d'importance, je n'ai jamais réussi à m'intéresser pour de bon à aucun des chapitres de ces aventures à travers les siècles.
Dans ce recueil d'histoires courtes, Moebius tente d'explorer les thèmes de la science-fiction à travers des récits variés. Malheureusement, je suis plutôt déçu de l'ensemble. Les histoires semblent souvent bâclées, avec un manque de profondeur et d'attention aux détails. Le dessin de Moebius, bien que reconnaissable, apparaît lui aussi hâtivement réalisé et peu soigné.
Certaines histoires se veulent humoristiques, mais l'humour tombe souvent à plat, laissant un sentiment de maladresse. De plus, la présence de sexe, de violence et d'un humour douteux peut être un facteur dérangeant pour certains lecteurs.
Bien qu'il y ait quelques moments intéressants et des tentatives de raconter quelque chose, l'ensemble paraît paresseux et superficiel.
Cependant, il faut reconnaître que Moebius, à travers son style, a contribué à façonner la science-fiction franco-belge et a influencé d'autres artistes de renom tels que Bilal. De plus, quelques histoires du recueil, comme 'The Long Tomorrow', peuvent offrir des éléments appréciables pour les amateurs du genre.
En fin de compte, 'L'Homme est-il bon ?' est un recueil inégal qui ne parvient pas à captiver pleinement. Malgré quelques aspects positifs, il ne parvient pas à dépasser ses défauts majeurs, ce qui conduit à une note de 2/5.
Dès les premières planches, j'ai été séduit par le contexte historique captivant de la Grande Guerre et l'enthousiasme patriotique des personnages principaux. Les Pieds-Nickelés, Croquignol, Ribouldingue et Filochard, sont présentés comme des héros malicieux et débrouillards, prêts à utiliser toutes sortes de stratagèmes pour ridiculiser les Allemands. Cependant, mes attentes ont rapidement été douchées par les défauts persistants de cette oeuvre.
Tout d'abord, le dessin de Louis Forton, bien que représentatif de son époque, laisse beaucoup à désirer. Les traits approximatifs et les détails peu soignés ont rendu la lecture visuellement décevante. De plus, le langage argotique utilisé par les personnages a rendu la compréhension parfois laborieuse.
En outre, l'humour des Pieds-Nickelés n'a pas réussi à me faire rire autant que je l'espérais. Les blagues et les gags comiques étaient souvent prévisibles, manquant de subtilité et d'originalité. J'ai eu l'impression que l'humour reposait principalement sur des clichés et des stéréotypes simplistes, sans apporter de véritable profondeur aux personnages ou à l'histoire.
Ce qui m'a particulièrement dérangé, c'est le ton patriote et la propagande évidente véhiculés tout au long de l'oeuvre. Certes, il est compréhensible que pendant la guerre, la propagande était courante et les médias se devaient de soutenir l'effort de guerre. Cependant, j'aurais apprécié une approche plus nuancée et critique de la situation, plutôt qu'une glorification sans réserve de l'engagement patriotique.
Malgré tout, je dois reconnaître que Les Pieds-Nickelés en guerre ont leur importance historique en tant que premiers héros de bande dessinée en France. Leur influence sur l'évolution du neuvième art est indéniable, notamment dans l'introduction des bulles de dialogue.
J'aime bien la collection dirigée par Luc Ferry mais je craignais que la continuation des ouvrages en direction des dieux isolés (Athéna, Apollon) soit un peu superflue.
C'est ce qui se passe avec l'opus d'Apollon que je trouve bien moins intéressant que les opus concernant les héros de la mythologie grecque. En effet il n'y a pas de tragique dans le parcours d'Apollon. Il est le plus fort, le plus beau et se comporte comme un sale gosse trop gâté.
Il n'a d'ailleurs aucun mal à gagner ses combats puisqu'il n'est pas dans la même catégorie que ses adversaires. Cela pose question quand le but du scénario est de nous le présenter comme gage d'harmonie. L'opus sur Dyonisos son miroir en divinité était bien plus instructif dans son rapport à l'humain.
Le graphisme d'Erbetta est assez neutre mais correspond aux standards de la collection.
C'est l'opus que j'ai le moins apprécié par manque de profondeur du personnage.
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Stig & Tilde
Pour le moment j'ai du mal avec mes lectures de Max de Radiguès. Je n'arrive pas du tout à rentrer dans ses récits d'ados. Ici encore dès le départ cela coince. Une fille pseudo rebelle qui se la joue face à sa mère et où personne ne regarde la météo ni ne s'équipe de gilets de sauvetage quand elle part en bateau, je tique. En effet j'ai l'impression d'un scenario pour bambins alors que la cible visée est clairement autour de 14 ans avec un vocabulaire pseudo ado souvent relâché. Les dialogues sont d'ailleurs vraiment basiques et l'ouvrage se lit en dix minutes. De plus je trouve l'ambiance fantastique trop glauque pour s'adresser à un trop jeune public. Quant à l'idée de rites de passage vers l'âge adulte, je trouve les situations tellement non crédibles que cela ne m'a pas du tout parlé. Le graphisme reste simpliste, ce qui correspond plus à un récit enfant ainsi que la mise en couleur agréable mais assez déplacée par rapport à l'ambiance de la série. L'auteur cherche probablement un décalage mais perso je n'y ai pas trop goûté. Une lecture qui ne m'a rien apporté.
La Tempête
Un soir d'orage, un jeune homme de passage se retrouve un peu malgré lui hébergé par un couple dans leur grande villa isolée. Ce point de départ va nous conduire dans une histoire qui se situe entre le drame social et le thriller sombre. L'atmosphère semble tendue, malsaine, voire même un peu pesante et cette ambiance est bien rendue. C'est un choix assumé d'avoir mis en scène peu de personnages. En dehors des premières pages où on croisera plusieurs habitants du village, l'essentiel du récit est un huis clos dans la luxueuse villa. Une étrange relation entre les 3 personnages se met en place. Des silences et des non dits qui en disent au final beaucoup. Une tension se met vite en place entre ce mari brutal et le visiteur. Mais malgré ces bons éléments, il y a un petit quelque chose qui ne prend pas suffisamment. Un petit gout de trop peu peut être. Pas assez de détails dans le dessin et les couleurs, peu nombreuses et peu variées. Pas assez de dialogues, ce qui donne une lecture un peu trop rapide. Certaines idées, certaines portes entrouvertes auraient méritées d'être plus développées. Je pense à la dimension thriller, qui aurait pu être plus poussée. Je pense au personnage de Ferdi, dont la présence aurait du pimenter un peu plus ce récit. La fin est un peu abrupte. Bref, on aurait voulu en avoir un peu plus à se mettre sous la dent. Je suis donc assez partagé après avoir refermé cet album. Il y a au départ une bonne idée de scénario mais au final après avoir été mis en appétit de la sorte, j'aurais voulu avoir plus à manger. Cela ressemble à un album qui va diviser l'opinion, et d'autres lecteurs se délecteront uniquement de l'ambiance qui règne dans cette villa un soir de tempête.
Nassao
Je trouvais l'idée de cette série porno simple mais assez attirante. Mais j'ai été assez déçu par le premier tome et j'ai complètement déchanté avec le second. Le dessin de Rubén est très inégal. Parfois posé et correct, il devient d'autres fois plus lâché et assez laid. Certains visages déformés sont franchement moches. En outre, les filles se ressemblent trop, et certains mecs aussi. Quant aux scènes de cul, car on ne peut pas parler d'érotisme, c'est juste de la baise. Un homme et une femme, ils baisent, parfois deux femmes, pareil, parfois deux hommes, pareil. Il y a très peu de mise en scène dans le premier tome et carrément plus du tout dans le second. Ça n'a rien d'émoustillant, juste de l'étalage de scènes de sexe gratuites. Quant à la narration, surtout dans le second tome, elle est complètement décousue, donnant l'impression que les comportements des protagonistes n'ont aucune structure, des motivations qui changent sans arrêt, et les scènes s'entremêlent parfois dans un fouillis peu compréhensible et surtout rapidement très ennuyeux. Bref, je n'ai trouvé cette série ni excitante ni intéressante.
La Déviation
D'un point de vue graphique, il est indéniable que Moebius est un talentueux dessinateur. Son trait est précis, ses détails captivent le regard et le noir et blanc magnifique ajoute une dimension esthétique à chaque page. Cependant, la qualité du dessin varie considérablement d'une histoire à l'autre, ce qui peut être déconcertant. Certaines histoires bénéficient d'un travail graphique soigné, tandis que d'autres semblent rester à un stade d'ébauche, laissant une impression d'inachevé et de frustration. Le principal problème que j'ai rencontré avec "La Déviation" réside dans les histoires elles-mêmes. Bien qu'elles partagent toutes le thème de la science-fiction, elles semblent dépourvues de lien entre elles, ce qui crée une certaine incohérence. Certaines nouvelles sont déconcertantes, où Moebius se perd dans des délires difficiles à suivre, sans véritable substance narrative. Les autres histoires plus conventionnelles ne parviennent pas à captiver ou à susciter un réel intérêt. Il est vrai que ce recueil a été initialement publié dans des magazines, ce qui peut expliquer la diversité des histoires. Néanmoins, cela n'excuse pas la sensation de déséquilibre et d'inégalité qui se dégage de l'ensemble. L'absence de fil conducteur cohérent et la disparité de qualité entre les histoires rendent la lecture déconcertante et décevante. Cette BD est une expérience en dents de scie. Malgré le talent indéniable de l'artiste en matière de dessin, les histoires elles-mêmes souffrent d'un manque de cohérence et d'intérêt. Si vous êtes un fervent admirateur de Moebius ou si vous recherchez un aperçu de ses débuts, ce recueil pourrait vous intéresser.
Félicité Bonaventure
L'un des principaux problèmes que j'ai rencontrés lors de ma lecture est le déroulement décousu de l'histoire. Les mystères et les non-dits qui parsèment le récit ont été trop nombreux, et au lieu de susciter mon intérêt, ils ont fini par m'agacer. J'aurais préféré une narration plus fluide et mieux structurée, permettant une immersion plus aisée dans l'univers de l'histoire. Le scénario, bien que tentant de jouer sur l'humour, n'a pas réussi à me faire rire autant que je l'espérais. Les dialogues et les actions humoristiques sont souvent tombés à plat, donnant une impression de tentative forcée plutôt que de véritable comédie. Cela a créé un décalage entre mes attentes et la réalité de l'humour présent dans la bande dessinée. En ce qui concerne les illustrations de Bannister, elles sont assez déconcertantes. Le dessin irrégulier et parfois bâclé m'a laissé perplexe, et je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer des incohérences dans le style graphique. Bien que certaines expressions et détails aient fini par m'attirer, cela n'a pas suffi à compenser l'incohérence globale de l'aspect visuel de l'oeuvre.
Johnny Biceps
Je suis sorti franchement déçu de cette lecture. Si quelques gags sont sympas, amusants et réussis, la grande majorité de ces petites histoires m’a franchement laissé de marbre. Je n’y ai pas retrouvé l’absurde percutant de Karibou tel que je l’avais lu et apprécié sur plusieurs séries auparavant, j’ai au contraire souvent trouvé que c’était plan plan. Du coup, j’ai fini laborieusement cet album – assez vite lu il est vrai. Mais ce super héros de pacotille, entouré de quelques acolytes plutôt décalés, ne m’a pas convaincu.
Mickey à travers les siècles
Mickey a vécu selon moi des types d'aventures hétéroclites, donnant de lui l'impression d'être un personnage différent à chaque fois. Il y a le bon gars souriant des dessins animés. Il y a l'aventurier des histoires de Floyd Gottfredson. Il y a l'enquêteur sérieux qui combat Pat Hibulaire et le Fantôme Noir aux côtés du Commissaire Finot. Et il y a aussi le Mickey de ses aventures à travers les siècles... Un Mickey auquel je n'ai jamais réussi à accrocher. La structure en chapitres courts de ce récit impacte fortement son rendu. Mickey est en effet transporté à chaque fois dans un nouveau cadre historique et doit y vivre un bout d'aventure en une poignée de pages seulement, avec parfois une dose de magie ou de mythologie. Il y débarque souvent au cœur d'une action en cours et rattrape les wagons en quelques cases pour y apporter sa contribution avant d'être à nouveau transporté à une autre époque. Ce qui fait la force de cette série et le fait qu'elle ait été marquante jusqu'à aujourd'hui, c'est la découverte de ces nombreuses époques variées et la surprise de voir où Mickey sera emporté pour le chapitre suivant. C'est d'ailleurs ce même concept qui a été repris dans la série télé Code Quantum. Mais pour autant, je n'ai jamais réussi à les apprécier, d'abord à cause de la trop courte longueur de chaque chapitre, empêchant d'entrer pour de bon dans l'action ou de ressentir une réelle implication, mais aussi et surtout à cause du comportement et de la représentation graphique du Mickey lui-même dans ces histoires. Il a toujours l'air goguenard, le sourire scotché au visage, comme s'il ne prenait rien au sérieux, se moquait de tout. Cela vient grandement du dessin de Pierre Nicolas et de la façon dont il dessine les personnages animaliers. Ce n'est pas mieux pour les autres dessinateurs qui ont visiblement participé à la série, probablement membres du Studio Walt Disney, avec certaines histoires dans les derniers tomes de la série qui sont très formatées et sans charme. Entre ce comportement agaçant de Mickey, une action trop brusque et échevelée, et l'impression que rien n'a d'importance, je n'ai jamais réussi à m'intéresser pour de bon à aucun des chapitres de ces aventures à travers les siècles.
L'Homme est-il bon ?
Dans ce recueil d'histoires courtes, Moebius tente d'explorer les thèmes de la science-fiction à travers des récits variés. Malheureusement, je suis plutôt déçu de l'ensemble. Les histoires semblent souvent bâclées, avec un manque de profondeur et d'attention aux détails. Le dessin de Moebius, bien que reconnaissable, apparaît lui aussi hâtivement réalisé et peu soigné. Certaines histoires se veulent humoristiques, mais l'humour tombe souvent à plat, laissant un sentiment de maladresse. De plus, la présence de sexe, de violence et d'un humour douteux peut être un facteur dérangeant pour certains lecteurs. Bien qu'il y ait quelques moments intéressants et des tentatives de raconter quelque chose, l'ensemble paraît paresseux et superficiel. Cependant, il faut reconnaître que Moebius, à travers son style, a contribué à façonner la science-fiction franco-belge et a influencé d'autres artistes de renom tels que Bilal. De plus, quelques histoires du recueil, comme 'The Long Tomorrow', peuvent offrir des éléments appréciables pour les amateurs du genre. En fin de compte, 'L'Homme est-il bon ?' est un recueil inégal qui ne parvient pas à captiver pleinement. Malgré quelques aspects positifs, il ne parvient pas à dépasser ses défauts majeurs, ce qui conduit à une note de 2/5.
Les Pieds-Nickelés s'en vont en guerre
Dès les premières planches, j'ai été séduit par le contexte historique captivant de la Grande Guerre et l'enthousiasme patriotique des personnages principaux. Les Pieds-Nickelés, Croquignol, Ribouldingue et Filochard, sont présentés comme des héros malicieux et débrouillards, prêts à utiliser toutes sortes de stratagèmes pour ridiculiser les Allemands. Cependant, mes attentes ont rapidement été douchées par les défauts persistants de cette oeuvre. Tout d'abord, le dessin de Louis Forton, bien que représentatif de son époque, laisse beaucoup à désirer. Les traits approximatifs et les détails peu soignés ont rendu la lecture visuellement décevante. De plus, le langage argotique utilisé par les personnages a rendu la compréhension parfois laborieuse. En outre, l'humour des Pieds-Nickelés n'a pas réussi à me faire rire autant que je l'espérais. Les blagues et les gags comiques étaient souvent prévisibles, manquant de subtilité et d'originalité. J'ai eu l'impression que l'humour reposait principalement sur des clichés et des stéréotypes simplistes, sans apporter de véritable profondeur aux personnages ou à l'histoire. Ce qui m'a particulièrement dérangé, c'est le ton patriote et la propagande évidente véhiculés tout au long de l'oeuvre. Certes, il est compréhensible que pendant la guerre, la propagande était courante et les médias se devaient de soutenir l'effort de guerre. Cependant, j'aurais apprécié une approche plus nuancée et critique de la situation, plutôt qu'une glorification sans réserve de l'engagement patriotique. Malgré tout, je dois reconnaître que Les Pieds-Nickelés en guerre ont leur importance historique en tant que premiers héros de bande dessinée en France. Leur influence sur l'évolution du neuvième art est indéniable, notamment dans l'introduction des bulles de dialogue.
Apollon
J'aime bien la collection dirigée par Luc Ferry mais je craignais que la continuation des ouvrages en direction des dieux isolés (Athéna, Apollon) soit un peu superflue. C'est ce qui se passe avec l'opus d'Apollon que je trouve bien moins intéressant que les opus concernant les héros de la mythologie grecque. En effet il n'y a pas de tragique dans le parcours d'Apollon. Il est le plus fort, le plus beau et se comporte comme un sale gosse trop gâté. Il n'a d'ailleurs aucun mal à gagner ses combats puisqu'il n'est pas dans la même catégorie que ses adversaires. Cela pose question quand le but du scénario est de nous le présenter comme gage d'harmonie. L'opus sur Dyonisos son miroir en divinité était bien plus instructif dans son rapport à l'humain. Le graphisme d'Erbetta est assez neutre mais correspond aux standards de la collection. C'est l'opus que j'ai le moins apprécié par manque de profondeur du personnage.