Les derniers avis (19973 avis)

Couverture de la série Faded glory
Faded glory

Les éditions Huber ont déjà publié plusieurs albums indé américains de grande tenue, très originaux (souvent tirés du catalogue Fantagraphics - mais ce n'est pas le cas ici), et c’est toujours avec beaucoup d’attente que je me plonge dans leurs productions. Mais avec cet album, je suis sorti déçu de ma lecture. Le dessin est simple et peu fouillé (pas extraordinaire en fait). En soi ça n’est pas hyper gênant. C’est juste que ça n’est pas contrebalancé par les histoires courtes regroupées dans cet album. Ce qui les relie serait la volonté de l’auteur (que je découvre ici) de présenter l’Amérique profonde, en tout cas les Américains blancs déclassés. Mais aucune histoire n’est réellement emballante, et certaines « chutes » sont franchement brutales, comme si l’auteur se débarrassait de l’intrigue pour passer à autre chose. Bof bof donc.

08/07/2023 (modifier)
Couverture de la série Zaroff
Zaroff

Ayant adoré le roman et le film, je me suis procuré cette BD et... Ben... Bof ! Le scénar ?! Bon ouais y' a de l' idée mais ça tombe à plat et trés facile, pas envie de plus détailler pour pas spoil... Le dessin ? Mouais, pas mal mais un peu statique à mon goût, jugement tout personnel... On aime ou pas... Moi, pas ! Je pense que le dessinateur a voulu rendre hommage à l' atmosphère du film mais j' accroche pas... A voir gratuitement avant d' acheter je pense !

08/07/2023 (modifier)
Par grogro
Note: 2/5
Couverture de la série Roxane vend ses culottes
Roxane vend ses culottes

Avis mitigé pour Roxane et ses prometteuses petites culottes. Mitigé pour plusieurs raisons : - graphiquement tout d'abord : si le trait est plutôt agréable en règle générale, je n'aime pas du tout la manière de l'autrice de représenter les visages qui ont tous, ou presque, un petit côté cauchemardesque. - l'histoire en elle-même manque d'intérêt. Ou alors c'est l'autrice qui manque de recul sur cette période de sa vie. Mais je parle de cette BD comme si elle était autobiographique. Que nenni ! Néanmoins, on sent du vécu derrière tout ça. Ou si pas du tout, alors Maybelline Skvortzoff n'a pas su trop quoi faire de cette affaire. Roxane, notre héroïne, vend ses culottes pour arrondir les fins de mois. Et ce business marche plutôt bien. Les hommes qui la contactent sont parfois près à payer des sommes folles pour un morceau de tissu, voire plus si affinité, quand il ne s'agit pas carrément de plans très très chelous... On sent que tout cela ne l'affecte pas beaucoup, que malgré tout elle est comme tout le monde : elle aime bien "se faire bouffer le cul" une fois de temps en temps. Et là (attention SPOIL !), à la fin, hop ! Elle devient lesbienne, ou alors c'est suggéré. Ha ok ! - C'est trop court, vraiment. Moi, je veux bien que les mecs soient parfois (souvent ?) de sacrés désaxés sexuellement parlant, mais pour que certains d'entre eux achètent des culottes portées, il faut que de l'autre côté, des nanas les portent puis les vendent ! Alors qui qu'est l'plus déglingo des deux ? Tout ça pour dire qu'on a un peu le sentiment que c'est ça la morale de l'histoire : les mecs sont des détraqués, la fille le réalise, elle devient lesbienne ! Alors certes, je ne suis pas garagiste, mais il me semble que c'est un peu réducteur. On pourra toujours trouver que oui, ce n'est qu'une histoire parmi d'autres, qu'un point de vue, une expérience unique, mais si c'est vraiment ça le fond du truc, ça me parait un peu en balsa. Et puis bon, des filles, y en a des qui sont bien craignos aussi de ce point de vue, hein ? En tout cas moi, j'en ai connues. J'en ferai peut-être une BD un jour, d'ailleurs, même si je n'ai jamais vendu mes slibards. :)

08/07/2023 (modifier)
Couverture de la série Dressing
Dressing

Je suis gros amateur d’auteurs indépendants, et j’avais plutôt apprécié mes précédentes lectures de cet auteur canadien. Mais ce recueil d’histoires courtes m’a laissé sur ma faim. Certaines peuvent s'apparenter à des récits de rêves (c’est le cas pour au moins deux d’entre-elles), et l’ensemble est vraiment très hétéroclite. Ça ressemble beaucoup à des fonds de tiroirs, des petites choses gardées et non publiées depuis des années (je ne suis pas sûr que toutes datent de la même période). La plupart de ces histoires ne m’ont pas captivé. Quant au dessin, il est lui aussi très divers. Mais je préfère ce qu’il fait avec son trait virant à l’abstrait dans ce que j’avais déjà lu de lui.

08/07/2023 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Les Belles Personnes
Les Belles Personnes

Un album qui a un bon fond et une belle idée, celle de présenter des anonymes qui ont su donner du bonheur autour d'eux, des gens simples aux belles âmes, et les présenter non pas en les décrivant directement mais en retranscrivant la description qui en est faite à l'auteur par ceux qui justement apprécient ces personnes. Cela permet ainsi d'avoir la vision de l'impact qu'ont ces personnes sur leur entourage plutôt que d'essayer d'avoir la vision des personnes elles-mêmes. Et l'autrice de préciser qu'elle apporte aussi sa propre touche en enjolivant parfois les choses ou en les détournant pour soutenir ses choix narratifs et visuels. Le résultat consiste en une suite de chapitres qui sont autant de présentation de ces personnes très différentes, allant de la simple voisine au proche mentalement handicapé mais gentil, en passant par les bénévoles ou les simples gens qui transmettent leur joie de vivre à leur entourage. Belle idée et ça pourrait être mignon ou fort en émotion, mais au final c'est un peu ennuyeux. Les présentations sont trop courtes pour être marquantes, la mise en scène manque parfois de clarté, et certains textes reproduits tels quels par l'autrice sont parfois trop lyriques et absons. Aucun de ces différents personnages ne m'a marqué ou ému. Ils se sont succédés sous mes yeux de lecteur sans imprimer ma mémoire ou mes sensations. Donc l'idée était belle, mais le résultat peu convaincant à mes yeux.

07/07/2023 (modifier)
Couverture de la série Marilyn la dingue
Marilyn la dingue

J’ai eu du mal de bout en bout avec cet album. J’ai trouvé que tout était beaucoup trop bordélique, un gros foutoir. Le dessin de Rébéna, que je découvre ici, est très moderne (quelques accointances avec celui de Blutch – en moins bon je trouve). Il est assez dynamique. Mais j’ai trouvé que beaucoup de cases étaient trop « remplies ». Quant à l’histoire, comme je l’ai dit, c’est un gros fouillis, et elle n’est pas des plus captivantes ou originales. Le personnage même de Marilyn, qui donne son titre à l’album, n’est pas vraiment le personnage principal, et cette fille paumée n’est pas très attachante. Les personnages qui gravitent autour, flics ou divers voyous, sont pratiquement tous borderline, et souvent insaisissables. Mais l’histoire m’a un peu laissé sur ma faim, cela frôle parfois le grotesque, le réalisme et aussi mis à mal. Affaire de goût sans doute, mais je suis sorti quelque peu déçu de cette lecture. Note réelle 2,5/5.

07/07/2023 (modifier)
Couverture de la série Sacrées sorcières
Sacrées sorcières

Je ne suis jamais rentré dans ce récit. Je ne suis pas un grand amateur de Roald Dahl car ses quelques nouvelles que j'ai lues, ne m'ont pas spécialement plu. Je trouve que Dahl développe souvent des situations malsaines et très ambiguës. Cela ne correspond pas du tout à mon type d'humour. Dans Sacrées Sorcières je me suis ennuyé dès les premières cases. Ce récit loufoque autour de la grandissime sorcière d'Angleterre qui veut transformer les enfants en souris m'a laissé indifférent tout du long. La mamie déjantée 70's ne m'a jamais fait sourire tellement j'ai trouvé le stéréotype usé. Le graphisme ne m'a pas plus séduit. C'est peut-être moderne mais je préfère le trait de Pénélope Bagieu avec son graphisme plus fin et épuré de Cadavre exquis. Une mise en couleur très kitch façon 70's complète mon peu de goût pour cette série.

07/07/2023 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Bloodstar
Bloodstar

J'ai lu la réédition de Delirium. Je suis loin d'être un inconditionnel de Corben et ce n'est pas ce one-shot qui va me donner envie de me précipiter pour lire le reste de son œuvre. Déjà en partant je ne suis pas fan de son dessin. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est super-moche, disons juste que c'est un style qui ne me donne pas envie de lire une bande dessinée. J'avoue toutefois que les têtes parfois rigolotes de Corben sont parfaites pour de la satire sociale ou des récits avec de l'humour noir. C'est dommage ici on est dans de la fantasy qui se prend au sérieux. C'est adapté d'une nouvelle du créateur de Conan et à aucun moment je n'ai réussi à embarquer dans le récit. Les personnages ne sont pas attachants, il y a rien de vraiment passionnant qui se passe et la voix-off qui fait trop littéraire m'a vite gonflé. Je comprends que le récit ait pu charmer dans les années 70, la décennie où il semblerait que la France a découvert la fantasy, mais perso je trouve que cela a juste mal vieilli. Un comics qui s'adresse surtout aux fans de Corben.

07/07/2023 (modifier)
Couverture de la série Glacé - d'après Bernard Minier
Glacé - d'après Bernard Minier

Ce polar français lorgne beaucoup vers Les Rivières Pourpres et c’est sans doute la raison de mon relatif désintérêt. J’ai ainsi eu le sentiment de ne rien trouver de réellement original, de juste voir une accumulation des éléments classiques de ce type de récit. En clair, je n’ai jamais été pris. Les personnages m'ont laissé indifférent et leurs motivations m'ont trop souvent semblé artificielles. Au niveau de l’adaptation en elle-même, je la trouve correcte mais sans plus. J’ai quand même le sentiment que de grosses coupes ont été nécessaires et du coup, certains personnages me semblent trop monolithiques, certaines rebondissements me semblent trop faciles, certains comportements me semblent manquer de logique. Au niveau du dessin, là encore, je n’ai pas été transporté. Rien de mal fait, la composition des planches est variée, les personnages sont bien typés, les décors ne sont pas oubliés, mais parfois j’avais l’impression qu’une perspective était un peu loupée, qu’un visage était un peu de travers. Si le scénario m’avait passionné, ces petits détails ne m’auraient en rien dérangé (dans l’ensemble, c’est quand même du bon travail) mais dans le cas présent, je retiens malheureusement plus facilement les petits points négatifs. Donc voilà, un poil déçu en définitive. A choisir dans cette catégorie des thrillers adaptés de romans français récents, j’ai de loin préféré « Surface ».

06/07/2023 (modifier)
Couverture de la série Sales mômes, sales vieux
Sales mômes, sales vieux

Mouais. Avec cet album au petit format, on a quelque chose qui ne sort pas des sentiers battus du genre. Des strips gags (généralement de trois cases – parfois un simple dessin) qui jouent sur un humour un peu con, parfois débile, la chute amenant un silence pesant après avoir lâché une belle connerie, si possible surprenante. Et c’est là que le bât blesse je trouve. Si certains gags sont amusants, la majorité d’entre eux ne tombent pas forcément à plat, mais ne surprennent pas, on reste dans du déjà-vu sur la forme (ici c'est surtout centré sur les conflits de générations). La lecture n’est pas désagréable – il faut dire que sur le même créneau d’humour, la production est pléthorique (James y participe beaucoup d’ailleurs). Un album à emprunter à l’occasion. Note réelle 2,5/5.

05/07/2023 (modifier)