Je n'ai pas accroché à cette série. Je n'ai vraiment pas adhéré au récit que je lis comme une introspection psy autobiographique .
L'auteur s'essaie à une sorte de thérapie via la construction d'une BD qui se veut humoristique. Perso j'ai trouvé le récit ni drôle ni plaisant à lire.
J'ai même eu des moments d'impatience avec la désagréable impression de problèmes de riches qui crachent dans la soupe.
Cil Vert n'a pas réussi à m'attendrir parce qu'il n'a pas pu aller aux Antilles avec des billets gratos, ou qu'il trouve que faire une école d'Ingé est un formatage ringard.
En outre si son titre fait référence au "Scaphandre et le papillon" je trouve qu'il y a un détournement assez prétentieux.
Le graphisme est minimaliste avec beaucoup de planches sans grand intérêt.
Une lecture vite oubliée.
Je serai beaucoup moins élogieux que l'avis de PseudoRandom75 pour cette série. Cette série s'adresse à des enfants assez jeunes 6/11 ans compte tenu de l'âge des héros.
Je n'ai lu que le tome 1 et je ne connais pas la série TV mais je suis perplexe sur le bien fondé du scénario. Je trouve même ce public bien trop jeune pour aborder la complexité d'un tel conflit dans sa globalité.
Je préfère une approche plus sélective comme pour l'excellent "Enfant cachée" qui traite d'un vrai problème subi par des enfants français de confession juive Pour la thématique d'enfants seuls qui "jouent" avec l'occupant, l'approche des "Enfants de la Résistance" me semble bien plus crédible et élaborée. Dans le tome 1, les auteurs essaient de dramatiser encore plus la situation en séparant les enfants des parents. Les enfants se trouvant plus ou moins livrés à eux même dans une sorte de guerre des boutons avec leurs voisins et dans un environnement qu'ils ne maîtrisent pas.
L'approche sentimentale pour les plus petit étant fourni par le petit cochon dont la présence est assez incongrue si on réfléchit à la tension des événements extérieurs.
Je suis fan d'Emile Bravo mais ici le graphisme TV a englouti toute la saveur de son style. Style que l'on perçoit de loin en loin sur certaines cases ou sur la couverture. Autrement les captures d'écrans de la série TV ne m'ont pas vraiment fait vibrer.
Dans le genre enfants sous l'Occupation il y a beaucoup mieux . Une déception.
Fleur est une jeune adulte à qui la vie ne sourit plus vraiment. Elle a quitté son copain qui l'a trompée, elle a un boulot qui paie mal et ne lui plait pas, elle se brouille avec la seule vraie amie qu'il lui reste... et elle ne sait pas comment se sortir de cette mauvaise passe. Et si tout cela venait du fait qu'elle avait une mauvaise hygiène de vie ? Sa conscience, la petite voix que chacun entend dans tête, en est persuadée et, énervée de ne jamais être écoutée par Fleur, elle va apparaitre pour de bon devant ses yeux pour la forcer à enfin suivre ses conseils.
Sous la forme de la chronique de vie d'une jeune urbaine matinée d'un peu de fantastique, les auteurs en profitent pour prodiguer aux lecteurs ces fameux conseils de bonne hygiène de vie. Commencer par ranger son logement comme on range sa vie, manger plus équilibré, faire du sport, etc... Tous ces conseils tellement évidents qu'on ne les entend plus ou du moins qu'on n'a jamais la motivation de mettre en œuvre.
Graphiquement, le style de Greg Blondin est un mélange de franco-belge et de manga. Il a du franco-belge le grand format, la mise en page et les couleurs, tandis qu'il a du manga les visages simples et très expressifs et les décors... minimaux voire souvent inexistants. Ce n'est pas moche mais il en découle une légère impression de vide malgré la taille et l'épaisseur de l'album.
Heureusement, ce graphisme fonctionne bien ici car il est efficace et l'intérêt du récit ne porte pas vraiment sur ses paysages mais sur les dialogues et le développement personnel de l'héroïne dans sa vie quotidienne.
A la manière de la série Le Jour où..., l'objectif des auteurs est de prodiguer aux lecteurs de sages conseils pour se sentir mieux dans sa vie. Toutefois sur ce plan là, j'ai trouvé ces préconisations assez... convenues. Certes c'est en partie l'idée, rappeler à quel point il est bon d'écouter ces conseils de base si souvent rabâchés par vos parents ou votre entourage, mais de là à en faire une histoire palpitante... D'autant que l'héroïne se comporte souvent de manière immature, comme une adolescente qui n'aurait pas voulu mûrir. Ses réactions sont régulièrement caricaturales, sans doute pour servir un humour qui n'a pas su m'atteindre. Il y a même un gag manifeste que je n'ai strictement pas compris malgré les quelques secondes que j'ai passées à chercher ce que j'avais loupé.
Concrètement, je n'ai pas passé un mauvais moment de lecture mais j'ai trouvé ce récit assez basique, sans surprise.
Visiblement, il s'agit d'un tome 1 même s'il peut se lire comme une histoire complète. Je ne sais pas trop ce qu'il y aura à raconter s'il y a une suite.
Note : 2,5/5
J'ai lu les deux tomes parus chez Cornelius et je dois dire que je me suis plutôt ennuyé.
Le coté intéressant est le dessin de Rochette qui va évoluer tout le long de la série. En effet, il débutait dans le métier lorsqu'il a commencé cette série et ensuite les auteurs vont faire une pause de plusieurs années avant de relancer temporairement Edmond le cochon et évidement le trait de Rochette a changé entre-temps. C'est pas mal, j'aime bien quand un dessinateur est capable d'utiliser différents styles au cours de sa carrière.
Malheureusement, le scénario ne m'a pas passionné. Les premières histoires courtes qui tournent pratiquement toutes autour des performances sexuelles de notre héros m'ont ennuyé. Il y a une critique sociale, mais je ne l'ai trouvé ni marrante, ni originale. J'imagine que ça avait plus de punch dans les années 70. Ensuite, on passe à des histoires plus longues. J'ai trouvé que c'était mieux, mais pas au point d'accrocher enfin à la série. Il y a quelques passages qui m'ont fait sourire, mais la plupart du temps je trouvais l'humour lourd et que les histoires s'étiraient en longueur.
Une curiosité d'une autre époque.
C'est un sentiment de déception qui prédomine après ma lecture.
Un monde dans un futur proche où les super-héros ont été vaincus par une coalition des super-méchants et ceux-ci se sont partagés le monde.
C'est l'histoire d'un mec minable qui va devenir un putain d'enculé de super-vilain qui va zigouiller, violer à tout va. Un pitch de départ intéressant, je déconne, non vraiment je suis passé à côté de cette histoire. Un récit qui ne m'a pas captivé et le mot "enculé" revient vraiment trop souvent à mon goût, pourtant j'aime les gros mots. Certains diront politiquement incorrect, moi je dis gratuitement vulgaire. Le changement radical de notre "vilain" de loser à dur à cuire me laisse perplexe, vraiment trop gros, tout ça sur quelques cases. Un récit qui se voulait, peut-être, ambitieux mais qui ne tient pas la route, tout est d'un commun et très bourrin.
Mark Millar me déçoit une fois de plus.
Le dessin de Giordano et Jones n'est pas désagréable, mais il fait très comics (dans le mauvais sens du terme), pas de quoi s'émerveiller.
Un comics qui a mal vieilli ? Toujours est-il qu'il sera vite oublié.
Note réelle : 2,5.
J’ai emprunté l’album au hasard d’un passage en médiathèque, sans le feuilleter, ni regarder grand-chose. Je pense que c’est une erreur, car je ne l’aurais sans doute jamais emprunté si j’avais fait attention à la quatrième de couverture (et aux louanges de « Ouest France », qui affirme que « Laure Manel creuse habilement son sillon, sans tomber dans le piège du roman à l’eau de rose »). Or, je crois que c’est au contraire exactement ce qu’est cet album – en tout cas le roman dont il s’inspire et que je ne connais pas. N’étant pas vraiment le cœur de cible – c’est un euphémisme – mon avis va être assez négatif (si ce genre de production vous attire, vous serez sans doute plus réceptif à cette adaptation ?).
Bon, sinon, sans trop spoiler, une femme mystérieuse (belle blonde) comme échouée sur une plage, recueilli par un (beau) célibataire propriétaire d’un haras. Deux écorchés, bourrus, qui vont se rapprocher, se livrer, livrer leurs « secrets », et finir par s’aimer (désolé pour tous ces clichés!). Merde, j’ai vendu la mèche ! Bon, si vous n’aviez pas trouvé dès le résumé ou la couverture, c’est que vous lisiez autre chose en même temps…
Bref, c’est du roman (graphique ici) à l’eau de rose comme il s’en publie j’imagine au kilomètre chaque année, avec les mêmes recettes (qui servent aussi à pas mal de téléfilms). Le titre lui-même est dans l’air de ce temps.
Pas du tout mon truc, vraiment à réserver aux lecteurs de romans d’amour sirupeux (je n’ai pas en tête les références, mais les amateurs les trouveront).
J’ajoute que dessin et narration ne m’ont pas non plus captivé. Voilà un album emprunté par erreur, que je me suis forcé à finir en voyant qu’il n’était pas encore enregistré sur le site. Trop sucré pour mon cholestérol.
Note réelle 1,5/5.
J'aime beaucoup l'humour un peu grinçant de Lewis Trondheim mais ici je ne m'y suis pas retrouvé.
Je lis Mister O comme un exercice de style créatif à la manière d'un folioscope de 60 images/s. Je trouve qu'une dizaine de planches auraient largement suffi à la démonstration du talent de l'auteur.
Comme souvent le mieux étant l'ennemi du bien on retrouve vite une certaine répétitivité dans les accessoires utilisés (pierre, feuille, trou avec quelques oiseaux hargneux ou échelles fragiles).
Je ne suis pas sûr que l'ouvrage eut tous ces avis avec un auteur moins connu. Bof
Après Furieuse qui m'a tant plu, j'ai voulu découvrir ce titre de Geoffroy Monde qui déjà à sa sortie m'avait interpelé par son graphisme et l'ambiance générale qui s'en dégageait.
Pour ce qui est de l'ambiance, c'est gagné. Il y a un truc très fort, et très original. L'atmosphère très étrange qui porte La Voix de Zazar se fait sentir tout au long de la lecture, comme une crampe au mollet. L'auteur invente des dispositifs graphiques vraiment originaux. Bien entendu, les amateurs des Derniers jours d'un immortel de Fabien Vehlmann et Gwen de Bonneval y retrouveront d'avantage leurs petits que les fans d'Enki Bilal. C'est décalé. Il y a manifestement du neuf. D'ailleurs, je reste persuadé que ce titre a des qualités, qu'il y a quelque chose de très fort, mais qu'il n'est pas pour moi, pas maintenant. Peut-être plus tard...
Parce que oui, moi, je me suis un peu emmerdé. Et puis à la fin, en refermant le livre, je me suis un peu dit : "Tout ça pour ça ?!". Oui, j'ai quand même terminé la lecture, dans la douleur certes, mais terminé quand même. Il y a tout de même un mystère qui auréole ce récit. On veut savoir...
D'abord, et c'est pour moi l'obstacle majeur, je n'ai pas pas accroché avec les personnages, du moins leur représentation. Ces petits bonhommes grotesques manquent cruellement d'empathie (et en même temps, ça participe à imprimer ce caractère d'étrangeté à l'ensemble). Ensuite, je faisais mal le lien entre certaines scènes en flashback et le "présent" du récit, parfois même entre certains personnages, ce qui est d'autant plus difficile que certains sont morts et parlent d'outre-tombe. Et puis il y a des bouts d'éléments dans le récit dont je ne perçois pas du tout le lien avec l'ensemble. Par exemple, pendant toute la première partie du récit (un peu longuette d'ailleurs), on suit Carol, notre héros, qui dialogue avec Zazar. Et puis après, ce dernier personnage s'efface, n'apparait plus qu'épisodiquement. Qui est-il ? Quel est son rôle dans l'histoire ? Mystère et boule de gomme... Moi, en tout cas, j'ai pô compris !
Bref ! Je dirais pour conclure qu'il s'agit là d'un titre à l'originalité certaine, néanmoins très déroutant, mais plein de qualités. On pressent qu'il y a des subtilités cachées, que cette histoire est dotée d'une certaine densité qui, peut-être, se révèlera des jours après la lecture, qui sait ? Oui, on est tout à fait dans ce genre de récit. Mais à mon sens, La Voix de Zazar sera loin de faire l'unanimité. J'ai le sentiment d'avoir fait une chouette balade avec une chaussette trouée. Le paysage est splendide, mais tu restes obsédé par la patate qui se forme autour de ton gros pouce de pied. Du coup, t'as plus qu'une seule envie : arriver au chalet le plus vite possible et retirer enfin cette pu.... de chaussette !
Mon avis rejoindra en tous points celui de Gaston.
Plutôt amateur de manga harem, j’ai trouvé la présente série assez moyenne dans le genre et n’ai pas poursuivi ma lecture au delà de quelques tomes.
Pourtant j’ai bien aimé le point de départ, un jeune samouraï bien candide débarque de sa montagne pour parfaire son art dans un dojo tenu par 4 sœurs. Malheureusement ça ne va jamais évolué, on retrouve systématiquement les mêmes situations, notre jeune héros va passer son temps à saigner du nez face à la gente féminine, cette dernière étant de plus en plus nombreuse au fil des tomes.
Les personnages se révèlent finalement assez peu charismatiques, ce qui n’aide pas à apprécier la redondance de l’histoire.
La mise en page passe sans subjuguer.
Bof bof au final.
Eh bien, en voilà une lecture que j’ai trouvé poussive, ne finissant qu’avec difficulté le second album, rien ne m’ayant vraiment captivé dans cette histoire.
Le dessin de Cadelo d’abord, que j’ai connu plus intéressant et original ailleurs, est ici très décevant. Les décors font creux et artificiels. Mais surtout, la colorisation informatique lisse absolument tout, aucune nuance ne subsiste.
Quant à l’intrigue, elle est très facile à suivre, car très linéaire, sans surprise et, il faut bien le reconnaître, sans grand intérêt. Dans une cité médiévale quelconque, nous suivons la lutte entre plusieurs corporations (celle des porteurs d’eau et celle des bouchers) : dialogues et péripéties sont assez plats.
A propos de plat, pas grand-chose pour le relever. Quelques aspects fantastiques (qui m’ont laissé froid), et une histoire d’amour contrariée entre la fille du maître de l’eau et le fils du maître des bouchers. Mais là aussi rien de transcendant, Cadelo nous ressort du déjà-vu sans saveur.
Gros gros bof.
Note réelle 1,5/5.
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Le Scaphandre fêlé
Je n'ai pas accroché à cette série. Je n'ai vraiment pas adhéré au récit que je lis comme une introspection psy autobiographique . L'auteur s'essaie à une sorte de thérapie via la construction d'une BD qui se veut humoristique. Perso j'ai trouvé le récit ni drôle ni plaisant à lire. J'ai même eu des moments d'impatience avec la désagréable impression de problèmes de riches qui crachent dans la soupe. Cil Vert n'a pas réussi à m'attendrir parce qu'il n'a pas pu aller aux Antilles avec des billets gratos, ou qu'il trouve que faire une école d'Ingé est un formatage ringard. En outre si son titre fait référence au "Scaphandre et le papillon" je trouve qu'il y a un détournement assez prétentieux. Le graphisme est minimaliste avec beaucoup de planches sans grand intérêt. Une lecture vite oubliée.
Les Grandes Grandes Vacances
Je serai beaucoup moins élogieux que l'avis de PseudoRandom75 pour cette série. Cette série s'adresse à des enfants assez jeunes 6/11 ans compte tenu de l'âge des héros. Je n'ai lu que le tome 1 et je ne connais pas la série TV mais je suis perplexe sur le bien fondé du scénario. Je trouve même ce public bien trop jeune pour aborder la complexité d'un tel conflit dans sa globalité. Je préfère une approche plus sélective comme pour l'excellent "Enfant cachée" qui traite d'un vrai problème subi par des enfants français de confession juive Pour la thématique d'enfants seuls qui "jouent" avec l'occupant, l'approche des "Enfants de la Résistance" me semble bien plus crédible et élaborée. Dans le tome 1, les auteurs essaient de dramatiser encore plus la situation en séparant les enfants des parents. Les enfants se trouvant plus ou moins livrés à eux même dans une sorte de guerre des boutons avec leurs voisins et dans un environnement qu'ils ne maîtrisent pas. L'approche sentimentale pour les plus petit étant fourni par le petit cochon dont la présence est assez incongrue si on réfléchit à la tension des événements extérieurs. Je suis fan d'Emile Bravo mais ici le graphisme TV a englouti toute la saveur de son style. Style que l'on perçoit de loin en loin sur certaines cases ou sur la couverture. Autrement les captures d'écrans de la série TV ne m'ont pas vraiment fait vibrer. Dans le genre enfants sous l'Occupation il y a beaucoup mieux . Une déception.
(Dé)rangée
Fleur est une jeune adulte à qui la vie ne sourit plus vraiment. Elle a quitté son copain qui l'a trompée, elle a un boulot qui paie mal et ne lui plait pas, elle se brouille avec la seule vraie amie qu'il lui reste... et elle ne sait pas comment se sortir de cette mauvaise passe. Et si tout cela venait du fait qu'elle avait une mauvaise hygiène de vie ? Sa conscience, la petite voix que chacun entend dans tête, en est persuadée et, énervée de ne jamais être écoutée par Fleur, elle va apparaitre pour de bon devant ses yeux pour la forcer à enfin suivre ses conseils. Sous la forme de la chronique de vie d'une jeune urbaine matinée d'un peu de fantastique, les auteurs en profitent pour prodiguer aux lecteurs ces fameux conseils de bonne hygiène de vie. Commencer par ranger son logement comme on range sa vie, manger plus équilibré, faire du sport, etc... Tous ces conseils tellement évidents qu'on ne les entend plus ou du moins qu'on n'a jamais la motivation de mettre en œuvre. Graphiquement, le style de Greg Blondin est un mélange de franco-belge et de manga. Il a du franco-belge le grand format, la mise en page et les couleurs, tandis qu'il a du manga les visages simples et très expressifs et les décors... minimaux voire souvent inexistants. Ce n'est pas moche mais il en découle une légère impression de vide malgré la taille et l'épaisseur de l'album. Heureusement, ce graphisme fonctionne bien ici car il est efficace et l'intérêt du récit ne porte pas vraiment sur ses paysages mais sur les dialogues et le développement personnel de l'héroïne dans sa vie quotidienne. A la manière de la série Le Jour où..., l'objectif des auteurs est de prodiguer aux lecteurs de sages conseils pour se sentir mieux dans sa vie. Toutefois sur ce plan là, j'ai trouvé ces préconisations assez... convenues. Certes c'est en partie l'idée, rappeler à quel point il est bon d'écouter ces conseils de base si souvent rabâchés par vos parents ou votre entourage, mais de là à en faire une histoire palpitante... D'autant que l'héroïne se comporte souvent de manière immature, comme une adolescente qui n'aurait pas voulu mûrir. Ses réactions sont régulièrement caricaturales, sans doute pour servir un humour qui n'a pas su m'atteindre. Il y a même un gag manifeste que je n'ai strictement pas compris malgré les quelques secondes que j'ai passées à chercher ce que j'avais loupé. Concrètement, je n'ai pas passé un mauvais moment de lecture mais j'ai trouvé ce récit assez basique, sans surprise. Visiblement, il s'agit d'un tome 1 même s'il peut se lire comme une histoire complète. Je ne sais pas trop ce qu'il y aura à raconter s'il y a une suite. Note : 2,5/5
Edmond le Cochon
J'ai lu les deux tomes parus chez Cornelius et je dois dire que je me suis plutôt ennuyé. Le coté intéressant est le dessin de Rochette qui va évoluer tout le long de la série. En effet, il débutait dans le métier lorsqu'il a commencé cette série et ensuite les auteurs vont faire une pause de plusieurs années avant de relancer temporairement Edmond le cochon et évidement le trait de Rochette a changé entre-temps. C'est pas mal, j'aime bien quand un dessinateur est capable d'utiliser différents styles au cours de sa carrière. Malheureusement, le scénario ne m'a pas passionné. Les premières histoires courtes qui tournent pratiquement toutes autour des performances sexuelles de notre héros m'ont ennuyé. Il y a une critique sociale, mais je ne l'ai trouvé ni marrante, ni originale. J'imagine que ça avait plus de punch dans les années 70. Ensuite, on passe à des histoires plus longues. J'ai trouvé que c'était mieux, mais pas au point d'accrocher enfin à la série. Il y a quelques passages qui m'ont fait sourire, mais la plupart du temps je trouvais l'humour lourd et que les histoires s'étiraient en longueur. Une curiosité d'une autre époque.
Wanted (J.G. Jones)
C'est un sentiment de déception qui prédomine après ma lecture. Un monde dans un futur proche où les super-héros ont été vaincus par une coalition des super-méchants et ceux-ci se sont partagés le monde. C'est l'histoire d'un mec minable qui va devenir un putain d'enculé de super-vilain qui va zigouiller, violer à tout va. Un pitch de départ intéressant, je déconne, non vraiment je suis passé à côté de cette histoire. Un récit qui ne m'a pas captivé et le mot "enculé" revient vraiment trop souvent à mon goût, pourtant j'aime les gros mots. Certains diront politiquement incorrect, moi je dis gratuitement vulgaire. Le changement radical de notre "vilain" de loser à dur à cuire me laisse perplexe, vraiment trop gros, tout ça sur quelques cases. Un récit qui se voulait, peut-être, ambitieux mais qui ne tient pas la route, tout est d'un commun et très bourrin. Mark Millar me déçoit une fois de plus. Le dessin de Giordano et Jones n'est pas désagréable, mais il fait très comics (dans le mauvais sens du terme), pas de quoi s'émerveiller. Un comics qui a mal vieilli ? Toujours est-il qu'il sera vite oublié. Note réelle : 2,5.
La Délicatesse du homard
J’ai emprunté l’album au hasard d’un passage en médiathèque, sans le feuilleter, ni regarder grand-chose. Je pense que c’est une erreur, car je ne l’aurais sans doute jamais emprunté si j’avais fait attention à la quatrième de couverture (et aux louanges de « Ouest France », qui affirme que « Laure Manel creuse habilement son sillon, sans tomber dans le piège du roman à l’eau de rose »). Or, je crois que c’est au contraire exactement ce qu’est cet album – en tout cas le roman dont il s’inspire et que je ne connais pas. N’étant pas vraiment le cœur de cible – c’est un euphémisme – mon avis va être assez négatif (si ce genre de production vous attire, vous serez sans doute plus réceptif à cette adaptation ?). Bon, sinon, sans trop spoiler, une femme mystérieuse (belle blonde) comme échouée sur une plage, recueilli par un (beau) célibataire propriétaire d’un haras. Deux écorchés, bourrus, qui vont se rapprocher, se livrer, livrer leurs « secrets », et finir par s’aimer (désolé pour tous ces clichés!). Merde, j’ai vendu la mèche ! Bon, si vous n’aviez pas trouvé dès le résumé ou la couverture, c’est que vous lisiez autre chose en même temps… Bref, c’est du roman (graphique ici) à l’eau de rose comme il s’en publie j’imagine au kilomètre chaque année, avec les mêmes recettes (qui servent aussi à pas mal de téléfilms). Le titre lui-même est dans l’air de ce temps. Pas du tout mon truc, vraiment à réserver aux lecteurs de romans d’amour sirupeux (je n’ai pas en tête les références, mais les amateurs les trouveront). J’ajoute que dessin et narration ne m’ont pas non plus captivé. Voilà un album emprunté par erreur, que je me suis forcé à finir en voyant qu’il n’était pas encore enregistré sur le site. Trop sucré pour mon cholestérol. Note réelle 1,5/5.
Mister O
J'aime beaucoup l'humour un peu grinçant de Lewis Trondheim mais ici je ne m'y suis pas retrouvé. Je lis Mister O comme un exercice de style créatif à la manière d'un folioscope de 60 images/s. Je trouve qu'une dizaine de planches auraient largement suffi à la démonstration du talent de l'auteur. Comme souvent le mieux étant l'ennemi du bien on retrouve vite une certaine répétitivité dans les accessoires utilisés (pierre, feuille, trou avec quelques oiseaux hargneux ou échelles fragiles). Je ne suis pas sûr que l'ouvrage eut tous ces avis avec un auteur moins connu. Bof
La Voix de Zazar
Après Furieuse qui m'a tant plu, j'ai voulu découvrir ce titre de Geoffroy Monde qui déjà à sa sortie m'avait interpelé par son graphisme et l'ambiance générale qui s'en dégageait. Pour ce qui est de l'ambiance, c'est gagné. Il y a un truc très fort, et très original. L'atmosphère très étrange qui porte La Voix de Zazar se fait sentir tout au long de la lecture, comme une crampe au mollet. L'auteur invente des dispositifs graphiques vraiment originaux. Bien entendu, les amateurs des Derniers jours d'un immortel de Fabien Vehlmann et Gwen de Bonneval y retrouveront d'avantage leurs petits que les fans d'Enki Bilal. C'est décalé. Il y a manifestement du neuf. D'ailleurs, je reste persuadé que ce titre a des qualités, qu'il y a quelque chose de très fort, mais qu'il n'est pas pour moi, pas maintenant. Peut-être plus tard... Parce que oui, moi, je me suis un peu emmerdé. Et puis à la fin, en refermant le livre, je me suis un peu dit : "Tout ça pour ça ?!". Oui, j'ai quand même terminé la lecture, dans la douleur certes, mais terminé quand même. Il y a tout de même un mystère qui auréole ce récit. On veut savoir... D'abord, et c'est pour moi l'obstacle majeur, je n'ai pas pas accroché avec les personnages, du moins leur représentation. Ces petits bonhommes grotesques manquent cruellement d'empathie (et en même temps, ça participe à imprimer ce caractère d'étrangeté à l'ensemble). Ensuite, je faisais mal le lien entre certaines scènes en flashback et le "présent" du récit, parfois même entre certains personnages, ce qui est d'autant plus difficile que certains sont morts et parlent d'outre-tombe. Et puis il y a des bouts d'éléments dans le récit dont je ne perçois pas du tout le lien avec l'ensemble. Par exemple, pendant toute la première partie du récit (un peu longuette d'ailleurs), on suit Carol, notre héros, qui dialogue avec Zazar. Et puis après, ce dernier personnage s'efface, n'apparait plus qu'épisodiquement. Qui est-il ? Quel est son rôle dans l'histoire ? Mystère et boule de gomme... Moi, en tout cas, j'ai pô compris ! Bref ! Je dirais pour conclure qu'il s'agit là d'un titre à l'originalité certaine, néanmoins très déroutant, mais plein de qualités. On pressent qu'il y a des subtilités cachées, que cette histoire est dotée d'une certaine densité qui, peut-être, se révèlera des jours après la lecture, qui sait ? Oui, on est tout à fait dans ce genre de récit. Mais à mon sens, La Voix de Zazar sera loin de faire l'unanimité. J'ai le sentiment d'avoir fait une chouette balade avec une chaussette trouée. Le paysage est splendide, mais tu restes obsédé par la patate qui se forme autour de ton gros pouce de pied. Du coup, t'as plus qu'une seule envie : arriver au chalet le plus vite possible et retirer enfin cette pu.... de chaussette !
High School Samuraï
Mon avis rejoindra en tous points celui de Gaston. Plutôt amateur de manga harem, j’ai trouvé la présente série assez moyenne dans le genre et n’ai pas poursuivi ma lecture au delà de quelques tomes. Pourtant j’ai bien aimé le point de départ, un jeune samouraï bien candide débarque de sa montagne pour parfaire son art dans un dojo tenu par 4 sœurs. Malheureusement ça ne va jamais évolué, on retrouve systématiquement les mêmes situations, notre jeune héros va passer son temps à saigner du nez face à la gente féminine, cette dernière étant de plus en plus nombreuse au fil des tomes. Les personnages se révèlent finalement assez peu charismatiques, ce qui n’aide pas à apprécier la redondance de l’histoire. La mise en page passe sans subjuguer. Bof bof au final.
Sulis et Demi-Lune
Eh bien, en voilà une lecture que j’ai trouvé poussive, ne finissant qu’avec difficulté le second album, rien ne m’ayant vraiment captivé dans cette histoire. Le dessin de Cadelo d’abord, que j’ai connu plus intéressant et original ailleurs, est ici très décevant. Les décors font creux et artificiels. Mais surtout, la colorisation informatique lisse absolument tout, aucune nuance ne subsiste. Quant à l’intrigue, elle est très facile à suivre, car très linéaire, sans surprise et, il faut bien le reconnaître, sans grand intérêt. Dans une cité médiévale quelconque, nous suivons la lutte entre plusieurs corporations (celle des porteurs d’eau et celle des bouchers) : dialogues et péripéties sont assez plats. A propos de plat, pas grand-chose pour le relever. Quelques aspects fantastiques (qui m’ont laissé froid), et une histoire d’amour contrariée entre la fille du maître de l’eau et le fils du maître des bouchers. Mais là aussi rien de transcendant, Cadelo nous ressort du déjà-vu sans saveur. Gros gros bof. Note réelle 1,5/5.