Et allez ! Nouvelle déclinaison de l'univers de Star Wars ! Cette fois centrée sur un personnage (très) secondaire de la première trilogie, j'ai nommé Lando. Alors oui, le gars a une bonne gueule et dégage une certaine sympathie, mais bon, méritait-il une série à son nom pour la cause ?
A la lecture de ce récit, j'ai envie de dire non. Tout simplement parce que les auteurs n'ont pas réussi à nous raconter quelque chose d'intéressant. Le fait que nous soyons dans l'univers de Star Wars reste très secondaire, même si on retrouve bien le background de cet univers. Mais surtout, ce qui m'a dérangé, c'est que cette histoire de casse qui tourne mal est aussi prévisible et improbable que mollassonne. Jamais je n'ai frémi, jamais je n'ai eu le sourire aux lèvres devant une belle trouvaille, jamais le destin des personnages ne m'a importé, jamais une 'grosse révélation' ne m'a surpris (la plupart, on les voit venir de très très loin, voire d'une autre galaxie). Franchement, c'est juste mou et prévisible et alors que l'histoire aurait pu être imaginée dans un univers autre que celui de Star Wars (cela n'aura pas nécessité beaucoup d'ajustements), son intérêt principal demeure cet univers et les quelques références qui lui sont faites.
Côté dessin, pas de grosses remarques à faire. Les profils des personnages correspondent à ceux des films, on les reconnait donc aisément. Les couleurs sont très flashy mais c'est une habitude dans le genre comics (et j'ai déjà vu bien pire). Les scènes dynamiques sont compréhensibles, la plupart du temps. Les décors sont présents. C'est du travail honnête mais très formaté (mais quelque part, je pense que c'est ce qu'un fan de Star Wars attend).
Clairement pas un grand cru à mes yeux mais une série commerciale de plus qui, sans décevoir le grand fan de l'univers Star Wars, finira rapidement par n'être qu'un livre de plus rangé/oublié dans une étagère.
J'ai un peu de difficulté avec Lupano qui a souvent scénarisé des séries que la majorité trouve géniales et que je trouve 'juste' sympathiques à lire. Et ici il scénarise la moins bonne série que j'ai lue de lui jusqu'à présent.
On est dans de la BD humoristique qui raconte une longue histoire découpée en strips. C'est un procédé qui n'est pas pour me déplaire, mais il faut un certain talent pour trouver des bonnes chutes à chaque strip et je n'ai pas trouvé que Lupano l'a. Il y a quelques gags qui m'ont fait sourire, mais la plupart du temps l'humour n'a pas fonctionné avec moi. Peut-être que si j'avais lu les gags par petits bouts dans un magazine de BD, cela serait passé sans problème, mais lire tout d'un trait dans un album m'a paru indigeste. Le premier tome m'a tellement ennuyé que je n'ai pas eu envie de lire le deuxième tome que j'avais aussi entre les mains.
Dommage parce que le dessin est pas mal.
Bjr, est-ce le fait que j'ai découvert la passion de la BD dans les 70' avec la franchise éponyme des "cadors" Charlier et Hubinon que j'ai du mal à accrocher à ses "copies"....peut-être aussi que la géopolitique a modifié la donne rendant ces nouveaux opus un tantinet désuet. C'est un peu comme un remake au cinéma on a du mal à ne pas avoir un avis tranché par rapport aux originaux. Pourtant, j'avoue que dans la série "Classic" je trouve le dessin proche de l'univers originelle de Charlier et Hubinon avec des dessins soignés précis mais avec une jolie touche enfantine vintage aux couleurs chaudes un poil saturées comme à l'époque....mais les histoires sont quelconques voire fades...sans doute aussi j'ai grandi et elles me paraissent fanées....Pourtant j'essaye d'éviter de jouer au vieux nostalgique du genre "c'était mieux avant..." mais j'avoue que j'accroche modérément à ceux qui ont voulu continuer l'œuvre des 2 maîtres dont "Requin en mer de Chine" est le dernier opus. Impression très personnelle je le consens donc à chacun d'y trouver...ou pas...son compte sur l'épopée sans fin de nos trois héros à travers les âges.
J'étais sûr de l'avoir déjà posté. J'avais redonné une chance à Nine Antico, un espoir de cerner son oeuvre. Or cette lecture n'a pas changé mon sentiment et je ne comprends pas la hype autour de ce qu'elle produit, dans les Inrocks ou dans Le Monde par exemple.
Certes un dessin bien maîtrisé, quelques réflexions sur la société et les interactions sociales, mais beaucoup de vide dans ces figures féminines.
Une série étrange, qui se perd à force de se chercher un ton.
Ça démarre pourtant bien même si de manière très classique. Ce manga nous propose en effet de suivre une adolescente dans sa découverte de Paris dans les années 1870, et va se focaliser sur les options professionnelles qu’offrait la ville lumière à cette époque. La psychologie des personnages est assez basique mais, bon, le dessin est plutôt bon (surtout dans le soin accordé aux décors) et l’époque m’attire naturellement. Du coup, je m’étais dit « pourquoi pas ? »
Malheureusement, la série va rapidement tourner en rond. Les personnages n’évoluent pas vraiment et l’aspect historique me semble calibré pour un jeune public japonais. Entendez par là que beaucoup d’évidences vont nous être expliquées. Et autant je peux comprendre qu’un Japonais du XXIème siècle ne sache pas en quoi consistait tel ou tel métier, autant pour un public francophone, ces explications vont s’avérer de peu d’intérêt. Par conséquent, au plus j’ai avancé dans ma lecture, au moins celle-ci m’a intéressé.
Désintérêt encore accentué par le fait que sorti de cette explication des différentes professions, ce manga n’offre pas de véritable intrigue ou de personnage fort (sans parler de l’héroïne, qui, elle, est totalement atone). La découverte des différents métiers par Céline est extrêmement artificielle, aucun rebondissement ne survient, les rôles secondaires peinent à s’imposer. En clair, je m’emmerde.
L’arrêt de la série après trois tomes s’apparente d’ailleurs à une forme d’abandon. Même si l’auteur apporte une vraie conclusion à celle-ci, j’ai en effet le sentiment qu’on ne débouche sur rien de concret et que ce n’est pas la fin que le mangaka avait imaginé.
Pour moi, clairement, malgré certaines évidentes qualités techniques, la série est ratée. Elle n'est pas déplaisante à lire, non... Elle est juste sans intérêt.
Un album que j’ai trouvé froid, et qui m’a en grande partie laissé de côté.
N’ayant jamais réussi à apprécier dessin et colorisation, c’est à reculons que j’ai lu ce récit. Et si je l’ai fini, c’est clairement sans enthousiasme.
Certes, il y a de la vie chez cette femme qui, suite à une déception amoureuse (en tout cas c’est ce que j’ai compris) part pour les Etats-Unis. De New-York à Los Angeles, nous la suivons, découvrir lieux mythiques, copains et colocataires, parfois maladroite, souvent enthousiaste.
Mais, comme je l’ai dit, je suis resté « à côté ». Le scénario m’a semblé quelque peu improvisé, les dialogues sont moyens je trouve. Pas ma came visiblement.
Franchement, sincèrement, je suis embêté. Parce que le sujet est très intéressant, parce que le déroulement même de l’histoire est passionnant… et pourtant je me suis passablement ennuyé.
La faute, je le crains à l’adaptation (mais il faudrait que je lise l’œuvre originale pour m’en convaincre), tant au niveau du scénario (et surtout des dialogues) que du dessin (pourtant très bon dans son genre).
Mille femmes blanches est adapté d’un roman de Jim Fergus qui raconte l’histoire fictive de May Dodd, une jeune femme internée par sa famille qui trouvera son salut dans un étrange marchandage. Elle et 999 autres femmes seront échangées par le gouvernement américain contre mille chevaux cheyennes et rejoindront ainsi le peuple Cheyenne en vue d’un métissage de la population. L’histoire, totalement fictive et ne s’appuyant sur aucun fait historique certifié, gagne en crédibilité grâce à la forme adoptée par le roman. Or, dans la bande dessinée, si les carnets de May Dodd sont toujours présents, les différentes scènes proposent plus souvent qu’à leur tour des dialogues. Et malheureusement, ceux-ci m’ont souvent semblé sonner faux. Les personnages se confient trop vite, leur vocabulaire est trop travaillé pour un simple échange verbal, ça manque de naturel, de sincérité. Tout ce qui est narratif, au contraire, passe très bien et lorsque Lylian (le scénariste) a recours à ces fameux carnets, ses scènes fonctionnent beaucoup mieux (du moins avec moi). Peut-être était-ce déjà le cas dans le roman, mais au niveau de la bande dessinée, très clairement et trop souvent, les dialogues ne fonctionnent pas avec moi.
Au niveau du dessin, je trouve qu’il y a inadéquation entre le sujet et le style. Anaïs Bernabé travaille dans un style très marqué par l’informatique. C’est propre, léché, avec des bords de cases arrondis, des décors en retrait, des couleurs en dégradé. Le travail est soigné… mais je le trouve trop propre pour le sujet. Ça manque de crasse, de morve (celle qui vous sort du nez parce que vous venez de vous prendre deux baffes), d’aspérités, de relief. En fait, c’est beau, c’est soigné… mais ce style ne parvient pas à m’emmener sur les lieux ! Je n’y crois pas. C'est un décors de conte de fée, c'est du Disney, ce n'est pas 'réel'.
Comme dit au début, je suis bien ennuyé. Parce que j’ai vraiment adhéré au sujet et à ses thématiques (émancipation féminine, découverte d’une autre culture) mais, a contrario, j’ai trouvé plusieurs aspects du récit très artificiels alors même que pour pleinement adhérer à l’histoire j’ai besoin de ressentir un maximum d’authenticité.
Donc voilà, bof pour ma part… mais j’espère que la série trouvera son public car le sujet est passionnant et les personnages intéressants.
Là, très clairement, on est en terrain connu. Blue World (suite directe de Blue Hole) nous propose un récit catastrophe dans la grande lignée d’un Jurassic Park. Si vous êtes fan du genre, vous aurez ce que vous attendez. Sinon, vous aurez quand même ce à quoi vous vous attendez. Des personnages bien calibrés (voire ultra-stéréotypés), des dinosaures, des scènes d’actions, des explications pseudo-scientifiques, un personnage féminin dont la tenue s’amenuise au fil des chapitres, des dinosaures, de l’action, des dinosaures qui bouffent des humains, de l’aventure, des dinosaures qui bouffent d’autres dinosaures, une héroïne intrépide, un salaud de militaire, un scientifique courageux, une gamine débrouillarde et intelligente, des dinosaures, un journaliste qu’on se demande ce qu’il fout là et sa copine qu’on comprend ce qu’elle fout là vu que c’est elle qui a les vêtements qui s’atrophient au fil des chapitres, des dinosaures, une nature hostile même quand il n’y a pas de dinosaures en vue, et des dinosaures.
Alors, faut prendre la chose pour ce qu’elle est : de la grosse série B (voire C ou D), un peu dans le genre de ce qu’un Bec propose parfois en BD. C’est facile à lire, très balisé, étonnamment prenant… mais à un moment l’auteur ne peut pas s’empêcher d’en faire trop et ça sombre dans le ridicule et le grand n’importe quoi (le troisième tome est quand même très WTF mais c’est peut-être ce qui le rend si mémorable).
Côté dessin c’est du manga avec des personnages aux morphologies parfois un peu étranges et des dinosaures dessinés avec tellement de soin qu’on se demande si c’est le même auteur qui s’est chargé de tout. Globalement, à l’image du scénario, c’est efficace à défaut d’être pleinement réussi.
Petite précision : il est inutile d’avoir lu Blue Hole pour se plonger dans Blue World (c’est l’avantage de ce genre de récit dont l’intrigue tient sur un timbre poste).
Si le final avait été un peu moins grand-guignolesque (‘tain ! le vol en deltaplane, je vous dis que ça !!!) j’aurais sans doute poussé ma note à 3/5 car, il faut le reconnaitre, j’ai lu les deux premiers tomes avec un véritable entrain. Mais bon… il y a eu le troisième tome… A regret, je vais dire bof, mais c’est paradoxalement un bof enthousiaste, du genre c’est crétin, c’est stéréotypé, c’est bourré de clichés mais c’est facile à lire, c’est addictif,… C’est nul mais plaisant, comme l'image photoshoppée d'une playmate siliconée : il y a trop de tout et pourtant on regarde en bavant.
Voici un album que je voyais dans de nombreux classements mais sur lequel je ne me suis pas précipité parce que pas vraiment fan de SF en BD. Je suis resté sur un goût très mitigé.
D’un côté, le cadre est intéressant, une station spatiale où une giga entreprise règne en maître et où l’humanité, réduite à un cycle de consommation et de travail, est asservie à une technologie omniprésente. On sent l’influence de récits classiques de la SF dans cette dystopie, et les ambiances spatiales de Bablet sont magnifiques. J’ai été vraiment séduit par ces paysages.
Mais alors, le dessin des personnages… c’est la première chose qui m’a fait décrocher. Tous trop similaires, trop rigides. À chaque page, je me suis retrouvé à confondre les protagonistes, incapables de vraiment m’y attacher.
J'ai aussi eu du mal à accrocher au scénario, qui fait un peu vu et revu et qui aligne les clichés les uns après les autres. L’oppression des animoïdes, cette caste de chiens et chats humanoïdes, pas vraiment subtile tout comme la critique du consumérisme. Bablet nous rappelle constamment à quel point cette société est aliénante, avec des slogans et des références directes aux téléphones, aux marques, et à la consommation de masse. Il y a peu de place pour l’interprétation ou la réflexion. Tout est livré de manière frontale, et c’est ce qui rend l’ensemble trop caricatural pour moi. J'ai eu l'impression d'être pris par la main pour comprendre un propos pas vraiment fin ni profond. Ce manque de nuance dans la manière d’aborder un sujet pourtant pertinent finit par étouffer la profondeur recherchée. Le message, aussi pertinent soit-il, aurait mérité d’être traité avec plus de finesse et moins d’insistance
Plutôt frustrant, l'histoire avait du potentiel, avec un univers riche et des décors magnifiques, mais je me suis retrouvé bloqué par des personnages fades et une narration qui s’embourbe dans son manque de finesse.
Étrange et originale cette histoire ! Mais qu’elle est creuse et décevante aussi, hélas.
Un jeune homme drague – maladroitement, lourdement sa copine/femme (je n’ai pas trop saisi), lui demandant régulièrement des bisous – ce qu’il n’obtient pas à chaque fois. Et notre dame se fait draguer dans un bar – par un chien qui parle en plus…
En parallèle, nous suivons une autre histoire d’amour, entre Spandy, le chat du jeune homme et un oiseau ! (Ce dernier étant aimé d’un autre oiseau, mais le piaf préfère le chat).
Un canevas un peu foutraque, mais qui peine à intéresser. L’histoire est creuse et monotone – passée la surprise des animaux qui parlent et qui développent des amours étonnantes.
Quant au dessin, s’il est lisible et dynamique, il est aussi minimaliste (ce qui accentue l’impression de vacuité de l’ensemble), et je n’ai pas trop aimé les visages des deux personnages principaux (le jeune homme a deux dents proéminentes, la jeune femme des oreilles pointues ?).
Originale, bizarre, mais ça m’a laissé froid.
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Star Wars - Lando
Et allez ! Nouvelle déclinaison de l'univers de Star Wars ! Cette fois centrée sur un personnage (très) secondaire de la première trilogie, j'ai nommé Lando. Alors oui, le gars a une bonne gueule et dégage une certaine sympathie, mais bon, méritait-il une série à son nom pour la cause ? A la lecture de ce récit, j'ai envie de dire non. Tout simplement parce que les auteurs n'ont pas réussi à nous raconter quelque chose d'intéressant. Le fait que nous soyons dans l'univers de Star Wars reste très secondaire, même si on retrouve bien le background de cet univers. Mais surtout, ce qui m'a dérangé, c'est que cette histoire de casse qui tourne mal est aussi prévisible et improbable que mollassonne. Jamais je n'ai frémi, jamais je n'ai eu le sourire aux lèvres devant une belle trouvaille, jamais le destin des personnages ne m'a importé, jamais une 'grosse révélation' ne m'a surpris (la plupart, on les voit venir de très très loin, voire d'une autre galaxie). Franchement, c'est juste mou et prévisible et alors que l'histoire aurait pu être imaginée dans un univers autre que celui de Star Wars (cela n'aura pas nécessité beaucoup d'ajustements), son intérêt principal demeure cet univers et les quelques références qui lui sont faites. Côté dessin, pas de grosses remarques à faire. Les profils des personnages correspondent à ceux des films, on les reconnait donc aisément. Les couleurs sont très flashy mais c'est une habitude dans le genre comics (et j'ai déjà vu bien pire). Les scènes dynamiques sont compréhensibles, la plupart du temps. Les décors sont présents. C'est du travail honnête mais très formaté (mais quelque part, je pense que c'est ce qu'un fan de Star Wars attend). Clairement pas un grand cru à mes yeux mais une série commerciale de plus qui, sans décevoir le grand fan de l'univers Star Wars, finira rapidement par n'être qu'un livre de plus rangé/oublié dans une étagère.
Vikings dans la brume
J'ai un peu de difficulté avec Lupano qui a souvent scénarisé des séries que la majorité trouve géniales et que je trouve 'juste' sympathiques à lire. Et ici il scénarise la moins bonne série que j'ai lue de lui jusqu'à présent. On est dans de la BD humoristique qui raconte une longue histoire découpée en strips. C'est un procédé qui n'est pas pour me déplaire, mais il faut un certain talent pour trouver des bonnes chutes à chaque strip et je n'ai pas trouvé que Lupano l'a. Il y a quelques gags qui m'ont fait sourire, mais la plupart du temps l'humour n'a pas fonctionné avec moi. Peut-être que si j'avais lu les gags par petits bouts dans un magazine de BD, cela serait passé sans problème, mais lire tout d'un trait dans un album m'a paru indigeste. Le premier tome m'a tellement ennuyé que je n'ai pas eu envie de lire le deuxième tome que j'avais aussi entre les mains. Dommage parce que le dessin est pas mal.
Les Aventures de Buck Danny (classic)
Bjr, est-ce le fait que j'ai découvert la passion de la BD dans les 70' avec la franchise éponyme des "cadors" Charlier et Hubinon que j'ai du mal à accrocher à ses "copies"....peut-être aussi que la géopolitique a modifié la donne rendant ces nouveaux opus un tantinet désuet. C'est un peu comme un remake au cinéma on a du mal à ne pas avoir un avis tranché par rapport aux originaux. Pourtant, j'avoue que dans la série "Classic" je trouve le dessin proche de l'univers originelle de Charlier et Hubinon avec des dessins soignés précis mais avec une jolie touche enfantine vintage aux couleurs chaudes un poil saturées comme à l'époque....mais les histoires sont quelconques voire fades...sans doute aussi j'ai grandi et elles me paraissent fanées....Pourtant j'essaye d'éviter de jouer au vieux nostalgique du genre "c'était mieux avant..." mais j'avoue que j'accroche modérément à ceux qui ont voulu continuer l'œuvre des 2 maîtres dont "Requin en mer de Chine" est le dernier opus. Impression très personnelle je le consens donc à chacun d'y trouver...ou pas...son compte sur l'épopée sans fin de nos trois héros à travers les âges.
America (Antico)
J'étais sûr de l'avoir déjà posté. J'avais redonné une chance à Nine Antico, un espoir de cerner son oeuvre. Or cette lecture n'a pas changé mon sentiment et je ne comprends pas la hype autour de ce qu'elle produit, dans les Inrocks ou dans Le Monde par exemple. Certes un dessin bien maîtrisé, quelques réflexions sur la société et les interactions sociales, mais beaucoup de vide dans ces figures féminines.
Céline - Une vie parisienne
Une série étrange, qui se perd à force de se chercher un ton. Ça démarre pourtant bien même si de manière très classique. Ce manga nous propose en effet de suivre une adolescente dans sa découverte de Paris dans les années 1870, et va se focaliser sur les options professionnelles qu’offrait la ville lumière à cette époque. La psychologie des personnages est assez basique mais, bon, le dessin est plutôt bon (surtout dans le soin accordé aux décors) et l’époque m’attire naturellement. Du coup, je m’étais dit « pourquoi pas ? » Malheureusement, la série va rapidement tourner en rond. Les personnages n’évoluent pas vraiment et l’aspect historique me semble calibré pour un jeune public japonais. Entendez par là que beaucoup d’évidences vont nous être expliquées. Et autant je peux comprendre qu’un Japonais du XXIème siècle ne sache pas en quoi consistait tel ou tel métier, autant pour un public francophone, ces explications vont s’avérer de peu d’intérêt. Par conséquent, au plus j’ai avancé dans ma lecture, au moins celle-ci m’a intéressé. Désintérêt encore accentué par le fait que sorti de cette explication des différentes professions, ce manga n’offre pas de véritable intrigue ou de personnage fort (sans parler de l’héroïne, qui, elle, est totalement atone). La découverte des différents métiers par Céline est extrêmement artificielle, aucun rebondissement ne survient, les rôles secondaires peinent à s’imposer. En clair, je m’emmerde. L’arrêt de la série après trois tomes s’apparente d’ailleurs à une forme d’abandon. Même si l’auteur apporte une vraie conclusion à celle-ci, j’ai en effet le sentiment qu’on ne débouche sur rien de concret et que ce n’est pas la fin que le mangaka avait imaginé. Pour moi, clairement, malgré certaines évidentes qualités techniques, la série est ratée. Elle n'est pas déplaisante à lire, non... Elle est juste sans intérêt.
America (Antico)
Un album que j’ai trouvé froid, et qui m’a en grande partie laissé de côté. N’ayant jamais réussi à apprécier dessin et colorisation, c’est à reculons que j’ai lu ce récit. Et si je l’ai fini, c’est clairement sans enthousiasme. Certes, il y a de la vie chez cette femme qui, suite à une déception amoureuse (en tout cas c’est ce que j’ai compris) part pour les Etats-Unis. De New-York à Los Angeles, nous la suivons, découvrir lieux mythiques, copains et colocataires, parfois maladroite, souvent enthousiaste. Mais, comme je l’ai dit, je suis resté « à côté ». Le scénario m’a semblé quelque peu improvisé, les dialogues sont moyens je trouve. Pas ma came visiblement.
Mille femmes blanches
Franchement, sincèrement, je suis embêté. Parce que le sujet est très intéressant, parce que le déroulement même de l’histoire est passionnant… et pourtant je me suis passablement ennuyé. La faute, je le crains à l’adaptation (mais il faudrait que je lise l’œuvre originale pour m’en convaincre), tant au niveau du scénario (et surtout des dialogues) que du dessin (pourtant très bon dans son genre). Mille femmes blanches est adapté d’un roman de Jim Fergus qui raconte l’histoire fictive de May Dodd, une jeune femme internée par sa famille qui trouvera son salut dans un étrange marchandage. Elle et 999 autres femmes seront échangées par le gouvernement américain contre mille chevaux cheyennes et rejoindront ainsi le peuple Cheyenne en vue d’un métissage de la population. L’histoire, totalement fictive et ne s’appuyant sur aucun fait historique certifié, gagne en crédibilité grâce à la forme adoptée par le roman. Or, dans la bande dessinée, si les carnets de May Dodd sont toujours présents, les différentes scènes proposent plus souvent qu’à leur tour des dialogues. Et malheureusement, ceux-ci m’ont souvent semblé sonner faux. Les personnages se confient trop vite, leur vocabulaire est trop travaillé pour un simple échange verbal, ça manque de naturel, de sincérité. Tout ce qui est narratif, au contraire, passe très bien et lorsque Lylian (le scénariste) a recours à ces fameux carnets, ses scènes fonctionnent beaucoup mieux (du moins avec moi). Peut-être était-ce déjà le cas dans le roman, mais au niveau de la bande dessinée, très clairement et trop souvent, les dialogues ne fonctionnent pas avec moi. Au niveau du dessin, je trouve qu’il y a inadéquation entre le sujet et le style. Anaïs Bernabé travaille dans un style très marqué par l’informatique. C’est propre, léché, avec des bords de cases arrondis, des décors en retrait, des couleurs en dégradé. Le travail est soigné… mais je le trouve trop propre pour le sujet. Ça manque de crasse, de morve (celle qui vous sort du nez parce que vous venez de vous prendre deux baffes), d’aspérités, de relief. En fait, c’est beau, c’est soigné… mais ce style ne parvient pas à m’emmener sur les lieux ! Je n’y crois pas. C'est un décors de conte de fée, c'est du Disney, ce n'est pas 'réel'. Comme dit au début, je suis bien ennuyé. Parce que j’ai vraiment adhéré au sujet et à ses thématiques (émancipation féminine, découverte d’une autre culture) mais, a contrario, j’ai trouvé plusieurs aspects du récit très artificiels alors même que pour pleinement adhérer à l’histoire j’ai besoin de ressentir un maximum d’authenticité. Donc voilà, bof pour ma part… mais j’espère que la série trouvera son public car le sujet est passionnant et les personnages intéressants.
Blue World
Là, très clairement, on est en terrain connu. Blue World (suite directe de Blue Hole) nous propose un récit catastrophe dans la grande lignée d’un Jurassic Park. Si vous êtes fan du genre, vous aurez ce que vous attendez. Sinon, vous aurez quand même ce à quoi vous vous attendez. Des personnages bien calibrés (voire ultra-stéréotypés), des dinosaures, des scènes d’actions, des explications pseudo-scientifiques, un personnage féminin dont la tenue s’amenuise au fil des chapitres, des dinosaures, de l’action, des dinosaures qui bouffent des humains, de l’aventure, des dinosaures qui bouffent d’autres dinosaures, une héroïne intrépide, un salaud de militaire, un scientifique courageux, une gamine débrouillarde et intelligente, des dinosaures, un journaliste qu’on se demande ce qu’il fout là et sa copine qu’on comprend ce qu’elle fout là vu que c’est elle qui a les vêtements qui s’atrophient au fil des chapitres, des dinosaures, une nature hostile même quand il n’y a pas de dinosaures en vue, et des dinosaures. Alors, faut prendre la chose pour ce qu’elle est : de la grosse série B (voire C ou D), un peu dans le genre de ce qu’un Bec propose parfois en BD. C’est facile à lire, très balisé, étonnamment prenant… mais à un moment l’auteur ne peut pas s’empêcher d’en faire trop et ça sombre dans le ridicule et le grand n’importe quoi (le troisième tome est quand même très WTF mais c’est peut-être ce qui le rend si mémorable). Côté dessin c’est du manga avec des personnages aux morphologies parfois un peu étranges et des dinosaures dessinés avec tellement de soin qu’on se demande si c’est le même auteur qui s’est chargé de tout. Globalement, à l’image du scénario, c’est efficace à défaut d’être pleinement réussi. Petite précision : il est inutile d’avoir lu Blue Hole pour se plonger dans Blue World (c’est l’avantage de ce genre de récit dont l’intrigue tient sur un timbre poste). Si le final avait été un peu moins grand-guignolesque (‘tain ! le vol en deltaplane, je vous dis que ça !!!) j’aurais sans doute poussé ma note à 3/5 car, il faut le reconnaitre, j’ai lu les deux premiers tomes avec un véritable entrain. Mais bon… il y a eu le troisième tome… A regret, je vais dire bof, mais c’est paradoxalement un bof enthousiaste, du genre c’est crétin, c’est stéréotypé, c’est bourré de clichés mais c’est facile à lire, c’est addictif,… C’est nul mais plaisant, comme l'image photoshoppée d'une playmate siliconée : il y a trop de tout et pourtant on regarde en bavant.
Shangri-La
Voici un album que je voyais dans de nombreux classements mais sur lequel je ne me suis pas précipité parce que pas vraiment fan de SF en BD. Je suis resté sur un goût très mitigé. D’un côté, le cadre est intéressant, une station spatiale où une giga entreprise règne en maître et où l’humanité, réduite à un cycle de consommation et de travail, est asservie à une technologie omniprésente. On sent l’influence de récits classiques de la SF dans cette dystopie, et les ambiances spatiales de Bablet sont magnifiques. J’ai été vraiment séduit par ces paysages. Mais alors, le dessin des personnages… c’est la première chose qui m’a fait décrocher. Tous trop similaires, trop rigides. À chaque page, je me suis retrouvé à confondre les protagonistes, incapables de vraiment m’y attacher. J'ai aussi eu du mal à accrocher au scénario, qui fait un peu vu et revu et qui aligne les clichés les uns après les autres. L’oppression des animoïdes, cette caste de chiens et chats humanoïdes, pas vraiment subtile tout comme la critique du consumérisme. Bablet nous rappelle constamment à quel point cette société est aliénante, avec des slogans et des références directes aux téléphones, aux marques, et à la consommation de masse. Il y a peu de place pour l’interprétation ou la réflexion. Tout est livré de manière frontale, et c’est ce qui rend l’ensemble trop caricatural pour moi. J'ai eu l'impression d'être pris par la main pour comprendre un propos pas vraiment fin ni profond. Ce manque de nuance dans la manière d’aborder un sujet pourtant pertinent finit par étouffer la profondeur recherchée. Le message, aussi pertinent soit-il, aurait mérité d’être traité avec plus de finesse et moins d’insistance Plutôt frustrant, l'histoire avait du potentiel, avec un univers riche et des décors magnifiques, mais je me suis retrouvé bloqué par des personnages fades et une narration qui s’embourbe dans son manque de finesse.
Kissers
Étrange et originale cette histoire ! Mais qu’elle est creuse et décevante aussi, hélas. Un jeune homme drague – maladroitement, lourdement sa copine/femme (je n’ai pas trop saisi), lui demandant régulièrement des bisous – ce qu’il n’obtient pas à chaque fois. Et notre dame se fait draguer dans un bar – par un chien qui parle en plus… En parallèle, nous suivons une autre histoire d’amour, entre Spandy, le chat du jeune homme et un oiseau ! (Ce dernier étant aimé d’un autre oiseau, mais le piaf préfère le chat). Un canevas un peu foutraque, mais qui peine à intéresser. L’histoire est creuse et monotone – passée la surprise des animaux qui parlent et qui développent des amours étonnantes. Quant au dessin, s’il est lisible et dynamique, il est aussi minimaliste (ce qui accentue l’impression de vacuité de l’ensemble), et je n’ai pas trop aimé les visages des deux personnages principaux (le jeune homme a deux dents proéminentes, la jeune femme des oreilles pointues ?). Originale, bizarre, mais ça m’a laissé froid.