Je n'ai pas du tout accroché à cet one-shot.
La couverture est attrayante, mais j'ai moins aimé le dessin lorsque j'ai ouvert l'album. C'est typique le style réaliste très froid que je n'aime pas trop, mais je pense que c'est en parti à cause des couleurs et peut-être que j'aurais mieux apprécié en noir et blanc.
Le scénario ne m'a pas intéressé. La vie de merde du héros m'a semblé être du déjà vu et ce qui se passe est banale. J'avais envie que le coté fantastique/horreur débarque enfin sauf que lorsque c'est enfin arrivé et ben j'ai encore moins accroché ! Cela finit par être un peu trop confus pour moi, surtout qu'il doit avoir pleins de références des 1980 que je n'ai pas vu ou compris, n'étant pas né à cette époque.
Au final, une bd d'horreur qui semble exister uniquement pour les fans de cette décennie et qui est trop convenu pour rester dans les mémoires.
Bah alors là grosse incompréhension ?!
Pourtant je suis un gros fan de l’anime, j’adore l’idée de départ, l’humour passe bien, c’est pas un truc à rallonge … bref j’en garde un excellent souvenir.
Je me faisais donc une joie de me replonger dans ces univers avec la version papier. Malheureusement, je n’ai pas retrouvé l’énergie sur ce média. J’ai abandonné ma lecture en moitié de tome (et je l’ai lu en 3 fois).
Ici ça m’a paru trop lourd à suivre, je n’ai pas accroché au dessin en plus de le trouver trop maladroit, la narration est trop envahissante pour du manga (trop de bulles, petites images …), comme le tome que je trouve trop épais (un comble), l’humour fonctionne moins … bref c’est pas pareil.
C’est dommage car l’histoire reste la même et réserve une surprise à chaque chapitre, cette idée est d’ailleurs assez géniale, mais je n’ai pas aimé la façon dont ça m’était raconté.
Du coup bah je vous encourage bien plus à tomber sur l’anime que sur le manga, faudrait que j’essaie de lire un jour Ranma 1/2 ou Lamu pour voir si j’ai cette même impression.
Mouais, ça se laisse lire, avec quelques facilités, mais je n’ai pas été emballé par cet album.
Je l’ai emprunté au hasard, et jusqu’à la dernière page, je pensais lire un one-shot. Cette fin justement franchement mièvre et sirupeuse (une love story qu’on avait deviné depuis longtemps – surtout que la voix off du « fantôme » de la fille du personnage masculin principal nous le ressassait à tout bout de champ), mais qui accouche d’un brutal cliffhanger nous imposant de lite « Gataca » pour connaitre la toute fin de l’intrigue, voilà qui ne m’a pas convaincu (je lirai donc cette suite malgré la relative déception ressentie).
C’est rythmé, l’intrigue est ancrée dans les barbouzeries de l’après-guerre d’Algérie, les expériences menées par certains services secrets pour dominer les esprits. Mettons. Mais outre le rapprochement amoureux cousu de fils blancs entre les deux flics, chacun d’entre eux semble avoir de la chance pour dégotter de nouveaux témoins qui font que jamais leur enquête ne patine. Et aussi pour échapper à la mort (alors qu’autour d’eux ça tombe !)
Je dirais qu’à l’image du dessin, c’est du thriller passe-partout, efficace dans les grandes lignes, mais pas ma tasse de thé. Et mon ressenti très mitigé est forcément influencé par la fin de l’album. A vous de voir, d’autres peuvent apprécier davantage, ça n’est pas une bouse non plus.
Note réelle 2,5/5.
Jock n’est plus à présenter - il a mis en image de nombreux comics (Snow angels, Batman - Sombre Reflet, Wytches). « Gone » est toutefois sa première série en tant qu’auteur complet, et il a choisi le nouvel éditeur américain DSTLRY (prononcé « Distillery ») pour la publier.
Graphiquement, c’est du beau boulot. Le format inédit des éditions DSTLRY (216 x 275 mm, soit plus grand qu’un comics traditionnel) met vraiment en valeur le dessin et le découpage de Jock. Dommage cependant que certains personnages masculins se ressemblent un peu trop.
Par contre j’ai moins accroché à l’histoire, qui est trop classique et trop portée sur l’action. Le thème de la division entre pauvres et super riches est intéressant mais peu développé. Le premier chapitre m’a plu, l’exploration des entrailles de l’énorme vaisseau est sympa et me rappelle un peu le manga « Blame ! ». Mais l’intrigue s’enlise dans les chapitres 2 et 3, et propose de nombreuses scènes d’action pas toujours très lisibles et des développements convenus et peu exploités (ce virus étrange). Tout est trop prévisible, et j’ai fini par me désintéresser du destin de la protagoniste.
Une série science-fiction grand spectacle, dans la lignée de la collection Neopolis chez Delcourt (Sillage, Travis etc.) Efficace, mais pas trop ma came.
J’ai lu le premier tome – mais de toute façon c’est un ensemble de gags très courts, qui peuvent se lire indépendamment les uns des autres. Il vaut mieux d’ailleurs ne pas trop en lire d’un coup, je commençais sérieusement à me lasser au bout de ce petit album.
Le dessin est minimaliste, les décors sont absents (comme le gaufrier traditionnel), tout est dans la mise en place des situations, et les textes les accompagnant. Là aussi rien d’extraordinaire, mais ça se laisse lire. Je n’ai jamais ri, et j'ai souri quelques fois. Disons que Kek a compilé ici des observations généralement bien vues. On ne peut s’empêcher la plupart du temps de se dire « ah ouais, effectivement », tant nous avons forcément vécu une bonne partie des moments de solitude, de petites emmerdes et autres conséquences de la loi de Murphy que Kek nous donne à voir ici.
Une lecture d’emprunt à lire à petite dose. Ce sont des « petits riens » chiants qu’on préfère voir arriver aux autres. Mais la lecture n’est pas vraiment passionnante. Ça passe sans doute un peu mieux à petite dose dans un blog (même si je ne me vois pas lire ça régulièrement).
Note réelle 2,5/5.
Bon, je vais être un peu dure dans ma note, parce que tout n'est pas à jeter et que le récit sait parfois se montrer entraînant.
Mais voilà, "parfois" ça ne fait pas tout.
Le premier problème de Fairy Tail, c'est que c'est trop long. Ce que je veux dire par long, plus que le nombre d'albums à proprement parlé (car d'autres séries de mangas battent celle-ci à plate couture), c'est le fait que l'histoire va beaucoup, BEAUCOUP, se répéter. C'est loin d'être un défaut qui lui est propre, je serais même tentée de l'imputer aux habitudes de publications japonaises qui ont tendance à pousser les créateur-ice-s à toujours répéter inlassablement les mêmes clichés, voire les mêmes récits. Et quand une série rencontre le succès là-bas, on a visiblement parfois tendance à vouloir répéter ad nauseam la même narration qui a fait son succès. Donc, à chaque arc, préparez-vous à voir de nouveaux ennemis super forts de la mort-qui-tue qui donneront du fil à retordre à nos héros, mais, fort heureusement, grâce au pouvoir de l'amitié (littéralement dans le cas présent), lesdits héros triomphent toujours. Jusqu'au prochain gros méchant de la mort-qui-tue, encore plus puissant que le précédent, qui décidera de venir leur péter la margoulette.
Ah, et il y aura aussi constamment des nanas dans des tenues révélant au monde leurs obus de chair, 95D évidemment, car comme disait ma mamie "le mana est stocké dans les boobs". Bon, pour le sujet de la nudité, je sais que des gens tenteront d'argumenter en me disant que les personnages masculins sont aussi quelques fois montrés à poil (Grey est même ouvertement un naturiste), mais je trouve qu'il y a une vraie différence de traitement entre les deux (et puis les corps masculins musculeux, c'est toujours plus ou moins un fantasme masculin). Vous l'aurez compris, le second problème de cette série est l'aspect "fantasme masculin" (que j'hésite à qualifier de "prépubère" par peur des représailles) quasiment constant.
Le troisième défaut de cette série, et le plus gros in fine je pense, c'est que les personnages sont constamment rabaissés. Comme dit précédemment, les personnages féminins présentés comme forts, "badass" même, sont trop souvent ramenés à de purs objets de désirs. Qu'un personnage féminin soit fort ET séduisant (voire aguicheur) ce n'est pas sexiste en soi, bon ça mérite d'être étoffé au delà du simple concept mais ce n'est pas intrinsèquement problématique. Que tous les personnages féminins soient constamment ramenés à ça l'est.
Mais au delà du sexisme, l'ensemble des personnages souffrent bien souvent de la répétition de la narration. Un personnage présenté comme "le plus fort" possède en réalité un statut de puissance tout relatif, la faute à l'introduction incessante de nouveaux ennemis toujours plus puissants. Ouais, moi, le power creep à outrance, ça me tape sur le système. Et puis, vraiment, comme dit dans mon intro, attendez-vous à très régulièrement voir des combats se terminer par la force de l'amitié et à voir des taré-e-s assoifé-e-s de sang se faire pardonner en deux coups de cuillère à pot après une bonne tatane et une séance de larmes. Après ça, iels rejoindront bien souvent notre troupe de "gentils-très-gentils". Il faut peu de choses pour devenir ami-e-s dans ce monde.
Oui, il y a aussi un petit côté "niais" qui se dégage par moment. C'est bête car certains arcs et le passé de quelques personnages arrivaient à être sincèrement intéressants.
En même temps, même si l'histoire est répétitive, que les personnages ont vraiment du mal à briller par leur constance, je mentirais si je disais que je n'avais pas apprécié lire la série quand j'étais au collège. Bah ouais, à part le sexisme (parce qu'il ne faut quand-même pas trop déconner), je restais volontiers aveugle sur les défauts de la série, bien trop contente d'assister à une nouvelle bastonnade avec des pouvoirs (les choses simples de la vie).
Conseillerais-je la série ? Oui et non. Encore une fois, il y a du bon et je peux comprendre que des amateur-ice-s de nekketsus puissent apprécier. Mais pour moi, le tout est vraiment entaché par le sexisme et l'objectification quasiment constante des personnages féminins (le power creep pourra plus facilement être pardonné par des amateur-ice-s de ce genre de récits, je pense). Après, je peux vous conseiller de regarder l'adaptation en animé avec des ami-e-s (et éventuellement de l'alcool), ça peut être une bonne source de rigolade.
Bon, de toute façon, conseillée ou pas, la série est très connue. Nul doute donc que les adolescent-e-s futur-e-s continueront à aller la lire, ne serait-ce que par curiosité. Les tomes sortent très régulièrement à ma bibliothèque en tout cas.
Rien de franchement nouveau sous le soleil avec cette trilogie annoncée.
Pourtant je suis dans le coeur de cible, ça ne m’a pas du tout déplu mais je suis sorti sans emballement particulier.
La faute à une histoire bien trop classique et sans surprises. J’ai la flemme de la raconter et je vous renvoie au résumé.
La seule touche d’originalité est de placer le récit sur un continent mythique : l’Atlantide, bien des siècles avant notre ère, des allusions sont également faites à Mû.
A première vue, ces chroniques veulent nous narrer la chute d’une civilisation, why not ? Mais ça ne sera pas dans ce cycle, notre histoire se passe en 28 428 av. JC, et la 1ère page spoile la fin de ce peuple en 10 890 av. JC, ça laisse une sacré latitude à l’auteur… (d’ailleurs à ce propos, une autre date est annoncée dans le résumé … erreur ?! Ou alors c’est moi qui ai rien pipé à la mesure de temps ?!).
Ce n’est qu’un premier tome mais j’espère une suite plus consistante et originale. Le monde présenté par l’auteur est riche (nombreux peuples, régions …) mais tout va trop vite et est survolé, d’où une certaine frustration pour s’accaparer véritablement cet univers.
C’est la partie graphique qui a relevé mon intérêt : découpage, dessins et couleurs, pas non plus grandioses mais plutôt sympathiques et bienvenus, avec quelques fulgurances. J’aime beaucoup la couverture et le cahier graphique est un beau petit plus.
A noter que Stefano Martino officie ici en tant qu’auteur complet, son premier vol en solo il me semble, il livre du bon boulot.
Je suis plutôt exigeant sur ce type de lecture, un peu trop de poncif à mes yeux côté scénario et personnages mais aussi de bonnes choses, un petit pas mal donc.
2,5
MàJ tome 2 :
J’arrondis ma note à l’inférieur finalement. Ce deuxième tome ne redresse pas la barre en terme péripéties, je me suis même plus ennuyé qu’avec le 1er.
Dommage le dessin reste toujours plutôt avenant mais le récit coince vraiment. Les personnages ne sont définitivement pas attachants, il n’y a pas de réelles tensions dans les enjeux … une lecture bien plate au final.
Ça m’a ici bien plus sauté aux yeux mais scénariste reste un métier, Martino montre ses limites sur ce point, surtout dans un genre archi éculé depuis de nombreuses années.
Je rejoins mes camarades sur le coté désuet qui s’en dégage.
Bref autant lire du Haxtur ou Mathai-Dor si vous cherchez un truc nostalgique avec plus de charme.
Je ne conseille donc pas vraiment, néanmoins je précise que la série arrivera à son terme bientôt (et comme annoncé).
On entre dans l’histoire avec un concept prometteur : Étienne, détective privé un peu loser, apprend qu’il a gagné au loto, mais il doit attendre quelques jours pour encaisser son gain. Ce laps de temps, entre la routine banale et l’attente d’une fortune qui pourrait tout changer, ouvre la voie à une réflexion sur les bouleversements intérieurs et les relations humaines face à l’argent. L’idée intrigue, mais au fil des pages, l’attente retombe.
Je découvre Dupuy-Berberian au dessin que j'ai trouvé plutôt agréable. Les décors urbains, simples mais évocateurs, traduisent bien la mélancolie qui imprègne l’histoire. Pourtant, cette simplicité visuelle peine parfois à capter l’attention sur la longueur. Les couleurs, uniformes et discrètes, contribuent à l’atmosphère, mais manquent un peu de variété pour soutenir le rythme.
Le scénario de Jean-Claude Denis, centré sur les hésitations et réflexions d’Étienne, propose quelques moments intéressants, notamment dans ses interactions avec son entourage. On sent les doutes planer sur les motivations des personnages qui l’entourent, mais ces relations restent survolées. Les scènes s’enchaînent sans réel pic émotionnel, tension dramatique ni surprise. On attend un déclic, un moment marquant, mais il ne vient jamais vraiment. Les événements semblent s’étioler, et au final, il ne se passe pas grand-chose.
En conclusion, Un peu avant la fortune propose une idée séduisante sur le papier, mais l’exécution reste trop sage. C’est une lecture agréable, sans aspérité, qui manque de souffle pour marquer durablement. Si j'ai apprécié le style graphique et la simplicité narrative, je suis clairement resté sur ma faim devant une intrigue qui, malgré son potentiel, ne décolle jamais vraiment. Un moment plaisant, mais vite oublié.
Le dessin est très bon et j'aime bien le personnage principal féminin... Mais le protagoniste mâle est un introverti sans personnalité et il n'y a pas vraiment d'histoire à long terme. Il y a un petit peu d'ecchi, j'imagine que c'est ce qui a fait marcher la série auprès des ados...
A la bibliothèque où je travaille, les enfants s'arrachent sans cesse les romans d'Annie Jay. Ils ne m'avaient jamais attirée (Versailles et tout particulièrement la cour du Roi Soleil ne m'ont jamais vraiment fait rêver, donc bon...).
Mais comme nous avons également l'adaptation de la série "Complots à Versailles" en bande-dessinées et que cette dernière ne se trouvait pas encore sur le site je me suis dit "Deretaline, ma petite, c'est ta mission !".
La série est composée de petites intrigues indépendantes (se passant néanmoins dans un ordre chronologique avec quelques développements et changements) à la cour du Roi Soleil. On y suit Cécile, une jeune fille amnésique élevée par une famille autrefois injustement répudiée de la cour mais qui va miraculeusement s'y faire réinviter. Mais notre bonne Cécile, incollable en herboristerie et en médecine et ayant soif de justice, ne cessera de se retrouver dans des complots (d'où le titre !) dans lesquels l'usage de poisons revient très souvent.
Voilà, donc sur le papier ce sont juste de petites histoires assez courtes pour ravir le jeune lectorat ayant soif d'historique et d'intrigues. Sauf que...
Bah sauf que je ne trouve pas ça très bon.
Déjà, le gros problème qui m'a frappé très vite : le rythme. Tout va beaucoup trop vite. L'intrigue ne respire pas, les personnages non plus, d'ailleurs on leur laisse à peine le temps de réagir pleinement face à certains évènements. Nous venons d'échapper de peu à la mort ? Pas le temps on vous dit ! Dès la prochaine case nous repartons avec la fougue de notre jeunesse pour empêcher un énième empoisonnement ! C'est terrible, je n'arrive même pas à me concentrer sur d'éventuels défauts dans l'intrigue, les personnages eux-mêmes n'ont parfois pas l'air de vivre cette intrigue. Bon, pour le dernier point j'exagère, je ne l'ai constaté que quelques fois et non tout le temps, mais tout de même. Comment voulez-vous que l'on s'intéresse à une intrigue (une enquête qui plus est, avec lexique de l'époque parfois) quand on ne laisse pas le temps de digérer les informations et les évènements qui s'y déroulent.
Ensuite, l'autre problème (qui découle du premier), c'est que du coup la lecture se fait un peu dans la douleur. En tout cas, ce fut mon expérience. 64 pages pour les plus longs et j'ai quand-même eu du mal à les lire. Encore une fois, c'est la faute du rythme : tout allant si vite, j'ai eu du mal à m'attacher à quoi que soit, à réfléchir à quoi que ce soit. Au delà du fait que certains rebondissements se voient venir à des kilomètres (mais ça c'est sans doute dû au fait qu'étant adulte nous avons déjà plus l'habitude de côtoyer les ressors de ce genre d'histoires), on a vraiment du mal à chercher à résoudre quoi que ce soit quand le problème et la solution nous sont délivrer avec si peu d'intervalle et sans grande respiration.
Et c'est sans parlé des intrigues annexes, cousues de fils blancs et sans grande originalité à mes yeux. Notre jeune héroïne amnésique, traitée comme une roturière et en conflit amical avec un beau jeune homme de cour, se révélera, Ô miracle, être en fait une héritière disparue. Ouf, comme le beau noble et elle commençaient à se tourner autour, nous étions à ça de diluer du sang bleu. La France est sauve !
Chose amusante, les trois premiers albums se terminent tous par un baiser (une embrassade pour le troisième) avec un nouveau couple mis à l'honneur. Comme quoi on peut aussi ne pas faire preuve d'originalité pour la fin !
Et heureusement que les gentils sont très gentils et les méchants sont très méchants, parce qu'avec cette intrigue qui file à toute berzingue, qui sait si j'aurais pu comprendre les nuances morales des personnages !
Je suis un peu dure dans cet avis.
La vérité c'est que je n'ai vraiment pas aimé, à tel point que je n'ai pas réussi à aller au bout des dix albums sortis à ce jour. Moi qui m'étais toujours promise de donner sa chance jusqu'au bout à une série (sauf circonstance particulière), me voilà bien embêtée. Cependant, comme je n'arrive vraiment pas à continuer ma lecture, je croise les doigts pour que quelqu'un tente de la lire à son tour, ne serait-ce que pour avoir un potentiel deuxième son de cloche. Et, qui sait, si on m'annonce une amélioration dans les albums futurs peut-être que je re-tenterais à nouveau l'aventure !
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Arcadium
Je n'ai pas du tout accroché à cet one-shot. La couverture est attrayante, mais j'ai moins aimé le dessin lorsque j'ai ouvert l'album. C'est typique le style réaliste très froid que je n'aime pas trop, mais je pense que c'est en parti à cause des couleurs et peut-être que j'aurais mieux apprécié en noir et blanc. Le scénario ne m'a pas intéressé. La vie de merde du héros m'a semblé être du déjà vu et ce qui se passe est banale. J'avais envie que le coté fantastique/horreur débarque enfin sauf que lorsque c'est enfin arrivé et ben j'ai encore moins accroché ! Cela finit par être un peu trop confus pour moi, surtout qu'il doit avoir pleins de références des 1980 que je n'ai pas vu ou compris, n'étant pas né à cette époque. Au final, une bd d'horreur qui semble exister uniquement pour les fans de cette décennie et qui est trop convenu pour rester dans les mémoires.
Abenobashi - Magical shopping street
Bah alors là grosse incompréhension ?! Pourtant je suis un gros fan de l’anime, j’adore l’idée de départ, l’humour passe bien, c’est pas un truc à rallonge … bref j’en garde un excellent souvenir. Je me faisais donc une joie de me replonger dans ces univers avec la version papier. Malheureusement, je n’ai pas retrouvé l’énergie sur ce média. J’ai abandonné ma lecture en moitié de tome (et je l’ai lu en 3 fois). Ici ça m’a paru trop lourd à suivre, je n’ai pas accroché au dessin en plus de le trouver trop maladroit, la narration est trop envahissante pour du manga (trop de bulles, petites images …), comme le tome que je trouve trop épais (un comble), l’humour fonctionne moins … bref c’est pas pareil. C’est dommage car l’histoire reste la même et réserve une surprise à chaque chapitre, cette idée est d’ailleurs assez géniale, mais je n’ai pas aimé la façon dont ça m’était raconté. Du coup bah je vous encourage bien plus à tomber sur l’anime que sur le manga, faudrait que j’essaie de lire un jour Ranma 1/2 ou Lamu pour voir si j’ai cette même impression.
Le Syndrome [E]
Mouais, ça se laisse lire, avec quelques facilités, mais je n’ai pas été emballé par cet album. Je l’ai emprunté au hasard, et jusqu’à la dernière page, je pensais lire un one-shot. Cette fin justement franchement mièvre et sirupeuse (une love story qu’on avait deviné depuis longtemps – surtout que la voix off du « fantôme » de la fille du personnage masculin principal nous le ressassait à tout bout de champ), mais qui accouche d’un brutal cliffhanger nous imposant de lite « Gataca » pour connaitre la toute fin de l’intrigue, voilà qui ne m’a pas convaincu (je lirai donc cette suite malgré la relative déception ressentie). C’est rythmé, l’intrigue est ancrée dans les barbouzeries de l’après-guerre d’Algérie, les expériences menées par certains services secrets pour dominer les esprits. Mettons. Mais outre le rapprochement amoureux cousu de fils blancs entre les deux flics, chacun d’entre eux semble avoir de la chance pour dégotter de nouveaux témoins qui font que jamais leur enquête ne patine. Et aussi pour échapper à la mort (alors qu’autour d’eux ça tombe !) Je dirais qu’à l’image du dessin, c’est du thriller passe-partout, efficace dans les grandes lignes, mais pas ma tasse de thé. Et mon ressenti très mitigé est forcément influencé par la fin de l’album. A vous de voir, d’autres peuvent apprécier davantage, ça n’est pas une bouse non plus. Note réelle 2,5/5.
Gone
Jock n’est plus à présenter - il a mis en image de nombreux comics (Snow angels, Batman - Sombre Reflet, Wytches). « Gone » est toutefois sa première série en tant qu’auteur complet, et il a choisi le nouvel éditeur américain DSTLRY (prononcé « Distillery ») pour la publier. Graphiquement, c’est du beau boulot. Le format inédit des éditions DSTLRY (216 x 275 mm, soit plus grand qu’un comics traditionnel) met vraiment en valeur le dessin et le découpage de Jock. Dommage cependant que certains personnages masculins se ressemblent un peu trop. Par contre j’ai moins accroché à l’histoire, qui est trop classique et trop portée sur l’action. Le thème de la division entre pauvres et super riches est intéressant mais peu développé. Le premier chapitre m’a plu, l’exploration des entrailles de l’énorme vaisseau est sympa et me rappelle un peu le manga « Blame ! ». Mais l’intrigue s’enlise dans les chapitres 2 et 3, et propose de nombreuses scènes d’action pas toujours très lisibles et des développements convenus et peu exploités (ce virus étrange). Tout est trop prévisible, et j’ai fini par me désintéresser du destin de la protagoniste. Une série science-fiction grand spectacle, dans la lignée de la collection Neopolis chez Delcourt (Sillage, Travis etc.) Efficace, mais pas trop ma came.
Encyclopédie des petits moments chiants
J’ai lu le premier tome – mais de toute façon c’est un ensemble de gags très courts, qui peuvent se lire indépendamment les uns des autres. Il vaut mieux d’ailleurs ne pas trop en lire d’un coup, je commençais sérieusement à me lasser au bout de ce petit album. Le dessin est minimaliste, les décors sont absents (comme le gaufrier traditionnel), tout est dans la mise en place des situations, et les textes les accompagnant. Là aussi rien d’extraordinaire, mais ça se laisse lire. Je n’ai jamais ri, et j'ai souri quelques fois. Disons que Kek a compilé ici des observations généralement bien vues. On ne peut s’empêcher la plupart du temps de se dire « ah ouais, effectivement », tant nous avons forcément vécu une bonne partie des moments de solitude, de petites emmerdes et autres conséquences de la loi de Murphy que Kek nous donne à voir ici. Une lecture d’emprunt à lire à petite dose. Ce sont des « petits riens » chiants qu’on préfère voir arriver aux autres. Mais la lecture n’est pas vraiment passionnante. Ça passe sans doute un peu mieux à petite dose dans un blog (même si je ne me vois pas lire ça régulièrement). Note réelle 2,5/5.
Fairy tail
Bon, je vais être un peu dure dans ma note, parce que tout n'est pas à jeter et que le récit sait parfois se montrer entraînant. Mais voilà, "parfois" ça ne fait pas tout. Le premier problème de Fairy Tail, c'est que c'est trop long. Ce que je veux dire par long, plus que le nombre d'albums à proprement parlé (car d'autres séries de mangas battent celle-ci à plate couture), c'est le fait que l'histoire va beaucoup, BEAUCOUP, se répéter. C'est loin d'être un défaut qui lui est propre, je serais même tentée de l'imputer aux habitudes de publications japonaises qui ont tendance à pousser les créateur-ice-s à toujours répéter inlassablement les mêmes clichés, voire les mêmes récits. Et quand une série rencontre le succès là-bas, on a visiblement parfois tendance à vouloir répéter ad nauseam la même narration qui a fait son succès. Donc, à chaque arc, préparez-vous à voir de nouveaux ennemis super forts de la mort-qui-tue qui donneront du fil à retordre à nos héros, mais, fort heureusement, grâce au pouvoir de l'amitié (littéralement dans le cas présent), lesdits héros triomphent toujours. Jusqu'au prochain gros méchant de la mort-qui-tue, encore plus puissant que le précédent, qui décidera de venir leur péter la margoulette. Ah, et il y aura aussi constamment des nanas dans des tenues révélant au monde leurs obus de chair, 95D évidemment, car comme disait ma mamie "le mana est stocké dans les boobs". Bon, pour le sujet de la nudité, je sais que des gens tenteront d'argumenter en me disant que les personnages masculins sont aussi quelques fois montrés à poil (Grey est même ouvertement un naturiste), mais je trouve qu'il y a une vraie différence de traitement entre les deux (et puis les corps masculins musculeux, c'est toujours plus ou moins un fantasme masculin). Vous l'aurez compris, le second problème de cette série est l'aspect "fantasme masculin" (que j'hésite à qualifier de "prépubère" par peur des représailles) quasiment constant. Le troisième défaut de cette série, et le plus gros in fine je pense, c'est que les personnages sont constamment rabaissés. Comme dit précédemment, les personnages féminins présentés comme forts, "badass" même, sont trop souvent ramenés à de purs objets de désirs. Qu'un personnage féminin soit fort ET séduisant (voire aguicheur) ce n'est pas sexiste en soi, bon ça mérite d'être étoffé au delà du simple concept mais ce n'est pas intrinsèquement problématique. Que tous les personnages féminins soient constamment ramenés à ça l'est. Mais au delà du sexisme, l'ensemble des personnages souffrent bien souvent de la répétition de la narration. Un personnage présenté comme "le plus fort" possède en réalité un statut de puissance tout relatif, la faute à l'introduction incessante de nouveaux ennemis toujours plus puissants. Ouais, moi, le power creep à outrance, ça me tape sur le système. Et puis, vraiment, comme dit dans mon intro, attendez-vous à très régulièrement voir des combats se terminer par la force de l'amitié et à voir des taré-e-s assoifé-e-s de sang se faire pardonner en deux coups de cuillère à pot après une bonne tatane et une séance de larmes. Après ça, iels rejoindront bien souvent notre troupe de "gentils-très-gentils". Il faut peu de choses pour devenir ami-e-s dans ce monde. Oui, il y a aussi un petit côté "niais" qui se dégage par moment. C'est bête car certains arcs et le passé de quelques personnages arrivaient à être sincèrement intéressants. En même temps, même si l'histoire est répétitive, que les personnages ont vraiment du mal à briller par leur constance, je mentirais si je disais que je n'avais pas apprécié lire la série quand j'étais au collège. Bah ouais, à part le sexisme (parce qu'il ne faut quand-même pas trop déconner), je restais volontiers aveugle sur les défauts de la série, bien trop contente d'assister à une nouvelle bastonnade avec des pouvoirs (les choses simples de la vie). Conseillerais-je la série ? Oui et non. Encore une fois, il y a du bon et je peux comprendre que des amateur-ice-s de nekketsus puissent apprécier. Mais pour moi, le tout est vraiment entaché par le sexisme et l'objectification quasiment constante des personnages féminins (le power creep pourra plus facilement être pardonné par des amateur-ice-s de ce genre de récits, je pense). Après, je peux vous conseiller de regarder l'adaptation en animé avec des ami-e-s (et éventuellement de l'alcool), ça peut être une bonne source de rigolade. Bon, de toute façon, conseillée ou pas, la série est très connue. Nul doute donc que les adolescent-e-s futur-e-s continueront à aller la lire, ne serait-ce que par curiosité. Les tomes sortent très régulièrement à ma bibliothèque en tout cas.
Les Chroniques d’Atlantide
Rien de franchement nouveau sous le soleil avec cette trilogie annoncée. Pourtant je suis dans le coeur de cible, ça ne m’a pas du tout déplu mais je suis sorti sans emballement particulier. La faute à une histoire bien trop classique et sans surprises. J’ai la flemme de la raconter et je vous renvoie au résumé. La seule touche d’originalité est de placer le récit sur un continent mythique : l’Atlantide, bien des siècles avant notre ère, des allusions sont également faites à Mû. A première vue, ces chroniques veulent nous narrer la chute d’une civilisation, why not ? Mais ça ne sera pas dans ce cycle, notre histoire se passe en 28 428 av. JC, et la 1ère page spoile la fin de ce peuple en 10 890 av. JC, ça laisse une sacré latitude à l’auteur… (d’ailleurs à ce propos, une autre date est annoncée dans le résumé … erreur ?! Ou alors c’est moi qui ai rien pipé à la mesure de temps ?!). Ce n’est qu’un premier tome mais j’espère une suite plus consistante et originale. Le monde présenté par l’auteur est riche (nombreux peuples, régions …) mais tout va trop vite et est survolé, d’où une certaine frustration pour s’accaparer véritablement cet univers. C’est la partie graphique qui a relevé mon intérêt : découpage, dessins et couleurs, pas non plus grandioses mais plutôt sympathiques et bienvenus, avec quelques fulgurances. J’aime beaucoup la couverture et le cahier graphique est un beau petit plus. A noter que Stefano Martino officie ici en tant qu’auteur complet, son premier vol en solo il me semble, il livre du bon boulot. Je suis plutôt exigeant sur ce type de lecture, un peu trop de poncif à mes yeux côté scénario et personnages mais aussi de bonnes choses, un petit pas mal donc. 2,5 MàJ tome 2 : J’arrondis ma note à l’inférieur finalement. Ce deuxième tome ne redresse pas la barre en terme péripéties, je me suis même plus ennuyé qu’avec le 1er. Dommage le dessin reste toujours plutôt avenant mais le récit coince vraiment. Les personnages ne sont définitivement pas attachants, il n’y a pas de réelles tensions dans les enjeux … une lecture bien plate au final. Ça m’a ici bien plus sauté aux yeux mais scénariste reste un métier, Martino montre ses limites sur ce point, surtout dans un genre archi éculé depuis de nombreuses années. Je rejoins mes camarades sur le coté désuet qui s’en dégage. Bref autant lire du Haxtur ou Mathai-Dor si vous cherchez un truc nostalgique avec plus de charme. Je ne conseille donc pas vraiment, néanmoins je précise que la série arrivera à son terme bientôt (et comme annoncé).
Un peu avant la fortune
On entre dans l’histoire avec un concept prometteur : Étienne, détective privé un peu loser, apprend qu’il a gagné au loto, mais il doit attendre quelques jours pour encaisser son gain. Ce laps de temps, entre la routine banale et l’attente d’une fortune qui pourrait tout changer, ouvre la voie à une réflexion sur les bouleversements intérieurs et les relations humaines face à l’argent. L’idée intrigue, mais au fil des pages, l’attente retombe. Je découvre Dupuy-Berberian au dessin que j'ai trouvé plutôt agréable. Les décors urbains, simples mais évocateurs, traduisent bien la mélancolie qui imprègne l’histoire. Pourtant, cette simplicité visuelle peine parfois à capter l’attention sur la longueur. Les couleurs, uniformes et discrètes, contribuent à l’atmosphère, mais manquent un peu de variété pour soutenir le rythme. Le scénario de Jean-Claude Denis, centré sur les hésitations et réflexions d’Étienne, propose quelques moments intéressants, notamment dans ses interactions avec son entourage. On sent les doutes planer sur les motivations des personnages qui l’entourent, mais ces relations restent survolées. Les scènes s’enchaînent sans réel pic émotionnel, tension dramatique ni surprise. On attend un déclic, un moment marquant, mais il ne vient jamais vraiment. Les événements semblent s’étioler, et au final, il ne se passe pas grand-chose. En conclusion, Un peu avant la fortune propose une idée séduisante sur le papier, mais l’exécution reste trop sage. C’est une lecture agréable, sans aspérité, qui manque de souffle pour marquer durablement. Si j'ai apprécié le style graphique et la simplicité narrative, je suis clairement resté sur ma faim devant une intrigue qui, malgré son potentiel, ne décolle jamais vraiment. Un moment plaisant, mais vite oublié.
Dandadan
Le dessin est très bon et j'aime bien le personnage principal féminin... Mais le protagoniste mâle est un introverti sans personnalité et il n'y a pas vraiment d'histoire à long terme. Il y a un petit peu d'ecchi, j'imagine que c'est ce qui a fait marcher la série auprès des ados...
Complots à Versailles
A la bibliothèque où je travaille, les enfants s'arrachent sans cesse les romans d'Annie Jay. Ils ne m'avaient jamais attirée (Versailles et tout particulièrement la cour du Roi Soleil ne m'ont jamais vraiment fait rêver, donc bon...). Mais comme nous avons également l'adaptation de la série "Complots à Versailles" en bande-dessinées et que cette dernière ne se trouvait pas encore sur le site je me suis dit "Deretaline, ma petite, c'est ta mission !". La série est composée de petites intrigues indépendantes (se passant néanmoins dans un ordre chronologique avec quelques développements et changements) à la cour du Roi Soleil. On y suit Cécile, une jeune fille amnésique élevée par une famille autrefois injustement répudiée de la cour mais qui va miraculeusement s'y faire réinviter. Mais notre bonne Cécile, incollable en herboristerie et en médecine et ayant soif de justice, ne cessera de se retrouver dans des complots (d'où le titre !) dans lesquels l'usage de poisons revient très souvent. Voilà, donc sur le papier ce sont juste de petites histoires assez courtes pour ravir le jeune lectorat ayant soif d'historique et d'intrigues. Sauf que... Bah sauf que je ne trouve pas ça très bon. Déjà, le gros problème qui m'a frappé très vite : le rythme. Tout va beaucoup trop vite. L'intrigue ne respire pas, les personnages non plus, d'ailleurs on leur laisse à peine le temps de réagir pleinement face à certains évènements. Nous venons d'échapper de peu à la mort ? Pas le temps on vous dit ! Dès la prochaine case nous repartons avec la fougue de notre jeunesse pour empêcher un énième empoisonnement ! C'est terrible, je n'arrive même pas à me concentrer sur d'éventuels défauts dans l'intrigue, les personnages eux-mêmes n'ont parfois pas l'air de vivre cette intrigue. Bon, pour le dernier point j'exagère, je ne l'ai constaté que quelques fois et non tout le temps, mais tout de même. Comment voulez-vous que l'on s'intéresse à une intrigue (une enquête qui plus est, avec lexique de l'époque parfois) quand on ne laisse pas le temps de digérer les informations et les évènements qui s'y déroulent. Ensuite, l'autre problème (qui découle du premier), c'est que du coup la lecture se fait un peu dans la douleur. En tout cas, ce fut mon expérience. 64 pages pour les plus longs et j'ai quand-même eu du mal à les lire. Encore une fois, c'est la faute du rythme : tout allant si vite, j'ai eu du mal à m'attacher à quoi que soit, à réfléchir à quoi que ce soit. Au delà du fait que certains rebondissements se voient venir à des kilomètres (mais ça c'est sans doute dû au fait qu'étant adulte nous avons déjà plus l'habitude de côtoyer les ressors de ce genre d'histoires), on a vraiment du mal à chercher à résoudre quoi que ce soit quand le problème et la solution nous sont délivrer avec si peu d'intervalle et sans grande respiration. Et c'est sans parlé des intrigues annexes, cousues de fils blancs et sans grande originalité à mes yeux. Notre jeune héroïne amnésique, traitée comme une roturière et en conflit amical avec un beau jeune homme de cour, se révélera, Ô miracle, être en fait une héritière disparue. Ouf, comme le beau noble et elle commençaient à se tourner autour, nous étions à ça de diluer du sang bleu. La France est sauve ! Chose amusante, les trois premiers albums se terminent tous par un baiser (une embrassade pour le troisième) avec un nouveau couple mis à l'honneur. Comme quoi on peut aussi ne pas faire preuve d'originalité pour la fin ! Et heureusement que les gentils sont très gentils et les méchants sont très méchants, parce qu'avec cette intrigue qui file à toute berzingue, qui sait si j'aurais pu comprendre les nuances morales des personnages ! Je suis un peu dure dans cet avis. La vérité c'est que je n'ai vraiment pas aimé, à tel point que je n'ai pas réussi à aller au bout des dix albums sortis à ce jour. Moi qui m'étais toujours promise de donner sa chance jusqu'au bout à une série (sauf circonstance particulière), me voilà bien embêtée. Cependant, comme je n'arrive vraiment pas à continuer ma lecture, je croise les doigts pour que quelqu'un tente de la lire à son tour, ne serait-ce que pour avoir un potentiel deuxième son de cloche. Et, qui sait, si on m'annonce une amélioration dans les albums futurs peut-être que je re-tenterais à nouveau l'aventure !