Mon fils de trois ans sait où se trouve le bouchon d'essence de notre voiture. C'est dire si la plupart des situations proposées par Kek m'ont laissé de glace. Sur les 150 gags seuls quelques uns m'ont tiré un sourire.
Ce genre convient bien en bas de page d'un journal pour s'extirper de la morosité des nouvelles. Je suis bien plus dubitatif sur sa présentation en série. C'est souvent répétitif et lassant au bout de quelques pages . Toutefois ce n'est jamais vulgaire ni méchant.
Le graphisme est très minimaliste avec un trait souvent approximatif ici encore convenable pour un blog mais très limite pour une série.
Une lecture très rapide (15 minutes) à picorer en cas d'ennui intense. 2.5
J'ai souvent de la difficulté avec les scénarios d'Azzarello et encore une fois il n'a pas réussi à me captiver.
Il faut dire qu'il n'est pas aidé par un dessin que je n'ai pas trop aimé. Les personnages ont un physique un peu trop grotesque pour moi. Le style me fait penser à du Eduardo Risso, mais en moins bien réussi.
Sinon, c'est du polar noir avec sa galerie de personnages peu sympathiques et souvent minables. C'est un genre que j'aime bien, mais ici je me suis plutôt ennuyé. Le scénario m'a semblé poussif et avec des longueurs. Franchement, il y a pas grand chose qui a retenu mon attention. Je ne suis jamais rentré dans le récit, attendant l'événement qui allait enfin rendre le scénario passionnant, et évidemment ça n'est jamais arrivé.
Bon ben c'est simple, si vous aimez le scénariste, c'est un album pour vous !
Un tout petit album, qui se lit très vite (format de la collection oblige), et plutôt agréablement. L’auteure nous présente sa relation avec son grand-père, et sa maison au fin fond de l’Auvergne où elle le rejoignait pour y passer des vacances, maison qui donne son titre à l’album.
Histoire et dessin simple, mais fluide, la lecture est agréable donc. Mais je ne pense pas que ce type de récit soit adapté à ce genre de collection. Les quelques anecdotes peinent, faute de place, à développer une ambiance, une réelle histoire, et ce format très court convient mieux à de l’humour. En tout cas cet album, sans réel défaut finalement, m’a pourtant laissé sur ma faim.
Note réelle 2,5/5.
Un album étrange dont j’aurai très rapidement oublié l’histoire. C’est bien simple, je l’ai lu il y a une semaine et j’ai dû lire le résumé proposé sur le site de l’éditeur pour vraiment me rappeler de quoi ça causait. Et encore ! Il me manque des détails…
Album étrange car il s’agit en théorie d’un manga mais je n’en ai pas trouvé les marqueurs. Le sens de lecture occidental n’aide pas mais ce n’est pas le premier manga que je lis qui est publié dans ce sens-là. Le dessin n’est vraiment pas typique des standards du genre et me fait beaucoup plus penser à du comics qu’à du manga. De ce point de vue, déjà, c’est beaucoup plus déstabilisant. Mais c’est la narration en elle-même que j’ai trouvé très différente de celles traditionnellement employées dans le genre manga. Et là encore, j’ai bien plus eu le sentiment de lire un comics ou une bande dessinée underground qu’un manga.
Bon ! Je ne suis pas contre le fait d’être un peu bousculé dans mes certitudes et si l’histoire m’avait plu, le fait que cet album ne ressemble pas à l’idée que je me fais d’un manga ne m’aurait en rien dérangé. Malheureusement, j’ai trouvé cette histoire décousue et peu captivante. De plus, le dessin se révèle souvent difficile à lire. Au final, j’ai vraiment peiné pour finir cette lecture et comme dit au début de cet avis, j’ai beaucoup trop rapidement oublié l’histoire qui m’a été racontée pour oser vous dire que celle-ci est marquante.
Pas ma came.
Je suis pour le moment moins convaincu par cette série que mes prédécesseurs.
Le dessin de Marc-Renier est sans doute ce qui m’a le plus satisfait. Peut-être un peu statique, avec un rendu des visages étonnant (un trait nerveux et rageur donne un effet de griffures, comme si presque tous portaient des stigmates d’on ne sait quel tourment). Mais, globalement ce dessin réaliste et très classique est bon et très efficace, c’est du beau travail.
Pour ce qui concerne l’intrigue, je reste plus sur ma faim. Un romancier célèbre revient sur la terre de ses ancêtres irlandais pour « enquêter » sur sa lointaine famille, et nourrir ainsi un récit et son prochain livre.
On alterne donc passages contemporains avec notre écrivain et les connaissances qu’il se fait – souvent au pub ! (dont une jolie journaliste locale) – et les passages dans le passé, en commençant par une jeune femme, qui donne son titre à l’album, qui fuit l’Irlande au moment de la grande famine pour s’installer au Québec.
Ces allers-retours pouvaient être une bonne idée pour dynamiser l’intrigue. Mais en fait non, j’ai souvent trouvé le procédé artificiel. Surtout que, malgré le manque cruel d’informations, notre écrivain arrive quand même à reconstituer pas mal de choses ! (même s’il nous dit user de son imagination, ce qui passe pour notre écrivain passe mal pour Rodolphe me concernant).
Et puis, cette histoire familiale ne m’a jamais captivé, là aussi c’est trop linéaire, sans surprise. Une mystérieuse clé (on insiste sur le fait qu’elle se transmet de génération en génération, entretenant un mystère pour le moment obscur), les brumes irlandaise (et une jeune fille un peu folle qui erre sur la lande, c’est peu pour relancer l’intérêt pour une histoire dans laquelle je ne suis pas entré.
Je me retrouve totalement dans l’avis de Mac Arthur.
Le deuxième tome ne m’a pas intéressé. Il s’apparente plus à une suite d’extraits illustrés, un « digest » justement indigeste.
Le premier tome est plus une BD, mais là aussi il y a des défauts. En particulier des personnages qui je trouvent se ressemblent trop, des dialogues et pensées qu’on peine parfois à attribuer au bon personnage, tout ceci embrouillant quelque peu le lecteur.
Reste le dessin de Croci, comme souvent le point fort de ses séries, et c’est encore franchement le cas ici. Nombreuses sont les planches superbes. Ça ne compense pas le reste (ça donne plutôt des regrets), mais ça m’a quand même permis de poursuivre une lecture laborieuse, pour le plaisir des yeux.
Bon, j’ai clairement été moins convaincu et captivé par cette série que mes prédécesseurs. Ça ne doit pas être ma came.
En tout cas presque tous les aspects m’ont déçu. D’abord le dessin. Je lui reconnais certaines qualités, je ne dirais pas qu’il est moche ou illisible. Mais ça n’est pas mon truc, et j’ai quand même trouvé certains passages difficiles à déchiffrer, et – dans le deuxième tome surtout – la colorisation ne lui rend pas grâce, certaines planches sont laides du coup je trouve.
Quant à l’histoire, ça se laisse lire, il y a de l’action, un méchant et des gentils, qui luttent dans un monde post-apocalypse où règne l’obscurité. L’univers et les décors -nuit et pluie obligent) sont un peu originaux, mais je pense que mes réserves concernant le travail graphique ont joué, et m’ont constamment maintenu sur le reculoir. L’utilisation de noms de personnages historiques ou bibliques pour les personnages est un peu déroutante, mais on s’y fait.
Une déception me concernant.
Note réelle 2,5/5.
Des énigmes policières en BD du style de celles de Mickey Enigmes, placées cette fois dans un cadre de science-fiction jeunesse avec vaisseaux spatiaux et extraterrestres en tous genres.
Le graphisme est dans un style jeunesse sympa, un peu rétro puisqu'il me fait pas mal penser à ceux des magazines jeunesse des années 80, comme la patte de Claude Marin (Bébés Disney) dans le journal de Mickey ou celle de Yannick (Hercule) dans Pif. Très coloré, avec des personnages aux bouilles caricaturales aux expressions exagérées, il n'est pas mauvais mais s'adresse résolument à un jeune public.
Et les énigmes aussi... Comme dans Les Enigmes de Ludo et autres Mickey Enigmes, on passe généralement en revue une liste de suspects et avec un peu d'observation, on trouve un ou deux indices pour déterminer le coupable. Sauf qu'ils sont ici très grossiers et faciles, sautant aux yeux d'un lecteur adulte. Certes le public est sensé être enfantin, mais ils ne sont pas idiots non plus. Quelques résolutions d'énigmes sont aussi un peu sujettes à interprétations, avec des affirmations qui me semblaient un peu abruptes car d'autres solutions étaient possibles et donc les preuves contestables.
Bref, énigmes trop faciles, humour pas vraiment drôle et personnages pas particulièrement attachants, je me suis assez ennuyé avec cet album et, pour autant que je me souvienne de mes lectures de jeunesse, je crois que j'aurais été relativement peu diverti si je l'avais lue étant enfant.
Note : 2,5/5
Je vais commencer par un petit coup de gueule contre l’éditeur, enfin plutôt une incompréhension ?!.
En postant la série, je m’aperçois que le présent album reprend la même histoire que dans Birds of prey – Black Canary paru juste quelques mois avant ?! (4 pour être exact). Un peu moins de pages et prix différent, mais j’ai du mal à saisir l’intérêt. Déjà une rupture de stock … m’étonnerait (Fin de la parenthèse).
L’héroïne ne m’est pas inconnue mais c’est la première fois que je la découvre sur papier et surtout dans une aventure solo. Je dois bien avouer qu’à l’issue de ma lecture, je m’en tape un peu le coquillart de sa vie. Elle ne m’a pas énervé mais elle ne m'est pas apparue spécialement charismatique.
On va suivre les périples de notre héroïne (rangée des justiciers) en tournée avec son groupe de musique. L’ambiance se veut Rock & Roll et le dessin participe bien à l’ambiance mais que c’est lonnnnnnnng !! J’ai commencé à survoler de plus en plus. Il n’y a que lors du battle à la Scott Pilgrim où je me suis réveillé un peu.
En fait, je m’interroge un peu sur le public visé. Pour moi si on est pas une adolescente un peu rebelle, c’est pas une œuvre qui va vous parler, un public un peu de niche donc.
Étant un bon amateur de l’auteur, je m’étais jeté sur cet album à sa sortie … je vous raconte pas la douche froide. Je viens de le relire et on ne change pas de température.
Le trait de l’auteur ne me gêne pas, il y a même quelques trouvailles sympathiques.
Non c’est définitivement le scénario sur lequel je n’accroche pas. Ça part pas trop mal avant de virer dans un délire (du fantastique façon La mouche) auquel je n’adhère pas. En plus je n’accroche pas du tout au personnage central, désespérant au début avant de devenir énervant. Un mec qui n’accepte pas sa rupture.
Bref pas ma came et que dire de cette fin, je n’arrive pas à voir vraiment ce que le scénariste essaie de faire passer. C’est juste bizarre et peu passionnant, trop étrange pour moi.
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Encyclopédie des petits moments chiants
Mon fils de trois ans sait où se trouve le bouchon d'essence de notre voiture. C'est dire si la plupart des situations proposées par Kek m'ont laissé de glace. Sur les 150 gags seuls quelques uns m'ont tiré un sourire. Ce genre convient bien en bas de page d'un journal pour s'extirper de la morosité des nouvelles. Je suis bien plus dubitatif sur sa présentation en série. C'est souvent répétitif et lassant au bout de quelques pages . Toutefois ce n'est jamais vulgaire ni méchant. Le graphisme est très minimaliste avec un trait souvent approximatif ici encore convenable pour un blog mais très limite pour une série. Une lecture très rapide (15 minutes) à picorer en cas d'ennui intense. 2.5
Sale fric
J'ai souvent de la difficulté avec les scénarios d'Azzarello et encore une fois il n'a pas réussi à me captiver. Il faut dire qu'il n'est pas aidé par un dessin que je n'ai pas trop aimé. Les personnages ont un physique un peu trop grotesque pour moi. Le style me fait penser à du Eduardo Risso, mais en moins bien réussi. Sinon, c'est du polar noir avec sa galerie de personnages peu sympathiques et souvent minables. C'est un genre que j'aime bien, mais ici je me suis plutôt ennuyé. Le scénario m'a semblé poussif et avec des longueurs. Franchement, il y a pas grand chose qui a retenu mon attention. Je ne suis jamais rentré dans le récit, attendant l'événement qui allait enfin rendre le scénario passionnant, et évidemment ça n'est jamais arrivé. Bon ben c'est simple, si vous aimez le scénariste, c'est un album pour vous !
Le Tureau
Un tout petit album, qui se lit très vite (format de la collection oblige), et plutôt agréablement. L’auteure nous présente sa relation avec son grand-père, et sa maison au fin fond de l’Auvergne où elle le rejoignait pour y passer des vacances, maison qui donne son titre à l’album. Histoire et dessin simple, mais fluide, la lecture est agréable donc. Mais je ne pense pas que ce type de récit soit adapté à ce genre de collection. Les quelques anecdotes peinent, faute de place, à développer une ambiance, une réelle histoire, et ce format très court convient mieux à de l’humour. En tout cas cet album, sans réel défaut finalement, m’a pourtant laissé sur ma faim. Note réelle 2,5/5.
Le Chant de la femme cryptée
Un album étrange dont j’aurai très rapidement oublié l’histoire. C’est bien simple, je l’ai lu il y a une semaine et j’ai dû lire le résumé proposé sur le site de l’éditeur pour vraiment me rappeler de quoi ça causait. Et encore ! Il me manque des détails… Album étrange car il s’agit en théorie d’un manga mais je n’en ai pas trouvé les marqueurs. Le sens de lecture occidental n’aide pas mais ce n’est pas le premier manga que je lis qui est publié dans ce sens-là. Le dessin n’est vraiment pas typique des standards du genre et me fait beaucoup plus penser à du comics qu’à du manga. De ce point de vue, déjà, c’est beaucoup plus déstabilisant. Mais c’est la narration en elle-même que j’ai trouvé très différente de celles traditionnellement employées dans le genre manga. Et là encore, j’ai bien plus eu le sentiment de lire un comics ou une bande dessinée underground qu’un manga. Bon ! Je ne suis pas contre le fait d’être un peu bousculé dans mes certitudes et si l’histoire m’avait plu, le fait que cet album ne ressemble pas à l’idée que je me fais d’un manga ne m’aurait en rien dérangé. Malheureusement, j’ai trouvé cette histoire décousue et peu captivante. De plus, le dessin se révèle souvent difficile à lire. Au final, j’ai vraiment peiné pour finir cette lecture et comme dit au début de cet avis, j’ai beaucoup trop rapidement oublié l’histoire qui m’a été racontée pour oser vous dire que celle-ci est marquante. Pas ma came.
O'Sullivan
Je suis pour le moment moins convaincu par cette série que mes prédécesseurs. Le dessin de Marc-Renier est sans doute ce qui m’a le plus satisfait. Peut-être un peu statique, avec un rendu des visages étonnant (un trait nerveux et rageur donne un effet de griffures, comme si presque tous portaient des stigmates d’on ne sait quel tourment). Mais, globalement ce dessin réaliste et très classique est bon et très efficace, c’est du beau travail. Pour ce qui concerne l’intrigue, je reste plus sur ma faim. Un romancier célèbre revient sur la terre de ses ancêtres irlandais pour « enquêter » sur sa lointaine famille, et nourrir ainsi un récit et son prochain livre. On alterne donc passages contemporains avec notre écrivain et les connaissances qu’il se fait – souvent au pub ! (dont une jolie journaliste locale) – et les passages dans le passé, en commençant par une jeune femme, qui donne son titre à l’album, qui fuit l’Irlande au moment de la grande famine pour s’installer au Québec. Ces allers-retours pouvaient être une bonne idée pour dynamiser l’intrigue. Mais en fait non, j’ai souvent trouvé le procédé artificiel. Surtout que, malgré le manque cruel d’informations, notre écrivain arrive quand même à reconstituer pas mal de choses ! (même s’il nous dit user de son imagination, ce qui passe pour notre écrivain passe mal pour Rodolphe me concernant). Et puis, cette histoire familiale ne m’a jamais captivé, là aussi c’est trop linéaire, sans surprise. Une mystérieuse clé (on insiste sur le fait qu’elle se transmet de génération en génération, entretenant un mystère pour le moment obscur), les brumes irlandaise (et une jeune fille un peu folle qui erre sur la lande, c’est peu pour relancer l’intérêt pour une histoire dans laquelle je ne suis pas entré.
Dracula, le prince valaque Vlad Tepes
Je me retrouve totalement dans l’avis de Mac Arthur. Le deuxième tome ne m’a pas intéressé. Il s’apparente plus à une suite d’extraits illustrés, un « digest » justement indigeste. Le premier tome est plus une BD, mais là aussi il y a des défauts. En particulier des personnages qui je trouvent se ressemblent trop, des dialogues et pensées qu’on peine parfois à attribuer au bon personnage, tout ceci embrouillant quelque peu le lecteur. Reste le dessin de Croci, comme souvent le point fort de ses séries, et c’est encore franchement le cas ici. Nombreuses sont les planches superbes. Ça ne compense pas le reste (ça donne plutôt des regrets), mais ça m’a quand même permis de poursuivre une lecture laborieuse, pour le plaisir des yeux.
Le Chasseur d'Eclairs
Bon, j’ai clairement été moins convaincu et captivé par cette série que mes prédécesseurs. Ça ne doit pas être ma came. En tout cas presque tous les aspects m’ont déçu. D’abord le dessin. Je lui reconnais certaines qualités, je ne dirais pas qu’il est moche ou illisible. Mais ça n’est pas mon truc, et j’ai quand même trouvé certains passages difficiles à déchiffrer, et – dans le deuxième tome surtout – la colorisation ne lui rend pas grâce, certaines planches sont laides du coup je trouve. Quant à l’histoire, ça se laisse lire, il y a de l’action, un méchant et des gentils, qui luttent dans un monde post-apocalypse où règne l’obscurité. L’univers et les décors -nuit et pluie obligent) sont un peu originaux, mais je pense que mes réserves concernant le travail graphique ont joué, et m’ont constamment maintenu sur le reculoir. L’utilisation de noms de personnages historiques ou bibliques pour les personnages est un peu déroutante, mais on s’y fait. Une déception me concernant. Note réelle 2,5/5.
Les Enigmes de Léo
Des énigmes policières en BD du style de celles de Mickey Enigmes, placées cette fois dans un cadre de science-fiction jeunesse avec vaisseaux spatiaux et extraterrestres en tous genres. Le graphisme est dans un style jeunesse sympa, un peu rétro puisqu'il me fait pas mal penser à ceux des magazines jeunesse des années 80, comme la patte de Claude Marin (Bébés Disney) dans le journal de Mickey ou celle de Yannick (Hercule) dans Pif. Très coloré, avec des personnages aux bouilles caricaturales aux expressions exagérées, il n'est pas mauvais mais s'adresse résolument à un jeune public. Et les énigmes aussi... Comme dans Les Enigmes de Ludo et autres Mickey Enigmes, on passe généralement en revue une liste de suspects et avec un peu d'observation, on trouve un ou deux indices pour déterminer le coupable. Sauf qu'ils sont ici très grossiers et faciles, sautant aux yeux d'un lecteur adulte. Certes le public est sensé être enfantin, mais ils ne sont pas idiots non plus. Quelques résolutions d'énigmes sont aussi un peu sujettes à interprétations, avec des affirmations qui me semblaient un peu abruptes car d'autres solutions étaient possibles et donc les preuves contestables. Bref, énigmes trop faciles, humour pas vraiment drôle et personnages pas particulièrement attachants, je me suis assez ennuyé avec cet album et, pour autant que je me souvienne de mes lectures de jeunesse, je crois que j'aurais été relativement peu diverti si je l'avais lue étant enfant. Note : 2,5/5
Black Canary - New Killer Star
Je vais commencer par un petit coup de gueule contre l’éditeur, enfin plutôt une incompréhension ?!. En postant la série, je m’aperçois que le présent album reprend la même histoire que dans Birds of prey – Black Canary paru juste quelques mois avant ?! (4 pour être exact). Un peu moins de pages et prix différent, mais j’ai du mal à saisir l’intérêt. Déjà une rupture de stock … m’étonnerait (Fin de la parenthèse). L’héroïne ne m’est pas inconnue mais c’est la première fois que je la découvre sur papier et surtout dans une aventure solo. Je dois bien avouer qu’à l’issue de ma lecture, je m’en tape un peu le coquillart de sa vie. Elle ne m’a pas énervé mais elle ne m'est pas apparue spécialement charismatique. On va suivre les périples de notre héroïne (rangée des justiciers) en tournée avec son groupe de musique. L’ambiance se veut Rock & Roll et le dessin participe bien à l’ambiance mais que c’est lonnnnnnnng !! J’ai commencé à survoler de plus en plus. Il n’y a que lors du battle à la Scott Pilgrim où je me suis réveillé un peu. En fait, je m’interroge un peu sur le public visé. Pour moi si on est pas une adolescente un peu rebelle, c’est pas une œuvre qui va vous parler, un public un peu de niche donc.
La Cellule
Étant un bon amateur de l’auteur, je m’étais jeté sur cet album à sa sortie … je vous raconte pas la douche froide. Je viens de le relire et on ne change pas de température. Le trait de l’auteur ne me gêne pas, il y a même quelques trouvailles sympathiques. Non c’est définitivement le scénario sur lequel je n’accroche pas. Ça part pas trop mal avant de virer dans un délire (du fantastique façon La mouche) auquel je n’adhère pas. En plus je n’accroche pas du tout au personnage central, désespérant au début avant de devenir énervant. Un mec qui n’accepte pas sa rupture. Bref pas ma came et que dire de cette fin, je n’arrive pas à voir vraiment ce que le scénariste essaie de faire passer. C’est juste bizarre et peu passionnant, trop étrange pour moi.