Les derniers avis (19803 avis)

Couverture de la série La Désobéissance d'Andreas Kuppler
La Désobéissance d'Andreas Kuppler

Le sujet de l’album est intéressant. Nous suivons un homme, journaliste sportif allemand couvrant les J.O. d’hiver dans l’Allemagne nazie, en 1936. Nous comprenons peu à peu qu’il n’est pas un inconditionnel du IIIème Reich (contrairement à sa belle-famille), et même qu’il est – du moins discrètement – de plus en plus critique vis-à-vis du régime hitlérien. Régime qui, peu à peu, lui met la pression, il est surveillé, il doit rendre des comptes, faire attention aux personnes qu’il rencontre (surtout si ce sont des journalistes américains – dont des Juifs !). Il y a un peu de 1984 (en plus soft !) dans certaines scènes, dans la deuxième partie du récit. Mais le problème, c’est que ce récit est bien trop linéaire, il manque de rythme, et finalement d’intérêt, c’est trop nonchalant, paresseux. Les questionnements du héros, ses relations avec sa femme (personnage que j’ai trouvé un peu caricatural et versatile) ne m’ont pas vraiment captivé, et la fin ouverte (on ne sait pas vraiment comment ça va finir pour le héros) m’a du coup laissé indifférent.

03/09/2024 (modifier)
Couverture de la série Minivip & Supervip
Minivip & Supervip

Je n'ai pas du tout accroché à cette (très lourde) série. Pire j'aimerais que les concepteurs d'un projet qui se présente comme un pamphlet écologique anti carbone m'expliquent le besoin d'écrire une histoire à rallonge de 275 pages pesant 1375g ! J'y vois comme une contradiction interne à la thématique principale. Le comble est que la série est souvent cataloguée jeunesse alors que la simple manipulation du livre relève du tour de force pour ne pas décoller la couverture. Comme j'ai trouvé l'intro très ennuyeuse je n'ai pas du tout été motivé pour tourner des pages à l'humour assez basique, incertain et daté. Le graphisme très cartoon est soigné mais la mise en couleur souvent sombre a fini de me décourager. Lecture médiocre et décevante

03/09/2024 (modifier)
Par Simili
Note: 2/5
Couverture de la série Watchmen
Watchmen

D'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours bien aimé les super héros. J'ai eu l'occasion de lire quelques Strange, Titan ou encore Nova dans mon jeune âge. Je me suis donc attaqué à "Watchmen" avec l'envie de découvrir de nouveau super héros, car honte à moi, je ne connaissais pas du tout notre bande. Il s'agissait là de ma première erreur. "Watchmen" ne réunit pas des supers héros, seul le docteur Manhattan peut prétendre à ce titre, mais des gens somme toute ordinaire réalisant des choses extraordinaires, des vrais héros en l'occurrence. Il m'a fallu attendre le 5ème chapitre, consacré à Rorschah, pour vraiment entrer dans l'aventure. Dans les premiers chapitre on jongle sur une vingtaine d'années entre les Minutmen et Les Watchmen. Le 3ème chapitre consacré au docteur Manhattan fut pour moi une vraie purge à lire. Ca sera là ma deuxième critique, cet ouvrage est compliqué à lire. avec une histoire dans l'histoire. Chaque chapitre est entrecoupé d'extrait de journaux, de romans, rendant nos héros plus "vivants", ce qui est bienvenu pour éviter l'overdose et pour comprendre également un peu plus l'histoire même si tous ces intermèdes ne sont pas toujours utiles. Un autre point qui me chiffonne est la nette liberté prise avec l'Histoire. Nous sommes en 1985, Richard Nixon est toujours le président des Etats Unis qui ont également gagné la guerre du Vietnam, grâce à l'intervention du Docteur Manhattan. D'ailleurs c'est sa petite fugue puérile sur Mars qui provoque le point culminant de la guerre froide avec l'invasion de l'Afghanistan par l'URSS. Je ne suis pas très à l'aise avec cette vision anachronique de l'Histoire. S' il n'était pas possible de faire correspondre l'intrigue avec le vrai point culminant de la guerre froide, qui se situe plus à l'époque des Minutemen, pourquoi ne pas avoir simplement laisser la partie du plan de l'antagoniste se dérouler sans vouloir recréer l'Histoire. Je n'en ai pas compris l'intérêt scénaristique. Malgré toutes mes critiques, le génie d'Alan Moore a été de quand même réussir à me faire attendre la fin avec impatience , de savoir comment cela allait finir et ça c'était loin d'être gagné du coup. Mais que je fus déçu de l'épilogue. Je n'ai pas du tout adhéré à cette fin sans gentil ni méchant comme si tout cette histoire n'avait servi à rien. Au niveau du dessin je n'ai pas grand chose a redire, Dave Gibbons maîtrise très bien son art, on est dans la pure veine des Comics de ces années là aussi bien au niveau du dessin que de la colorisation. Pour moi cet ouvrage, qualifié de chef d'œuvre, n'est vraiment pas destiné à tous les lecteurs. De par sa complexité, "Watchmen" s'adresse a un public de connaisseurs. Je n'en fais malheureusement pas "encore" parti

03/09/2024 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Movie Ghosts
Movie Ghosts

Décidément, Desberg vieillit mal, parce que c'est la deuxième production récente de suite de ce scénariste que je trouve confuse. Il y avait des productions de lui que je n'ai pas aimées, mais au moins je comprenais ce que je lisais. Dés le début, je me suis perdu dans le récit et j'ai relu les premières pages plusieurs fois pour essayer de bien comprendre. Or, c'est mauvais signe si dès le début je suis largué, parce qu'ensuite il y a peu de chance pour que je rentre dans le récit. J'ai continué ma lecture en continuant de trouver que le scénario était tout de même parfois un peu difficile à suivre. Ajoutons qu'en plus, les dialogues sont souvent mauvais. Le seul truc que j'ai aimé est le dessin. Je ne pense pas lire la suite. C'est dur de vieillir !

02/09/2024 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série L'Héritage Wagner
L'Héritage Wagner

Le sujet de l'album me semblait intéressant et je comptais sur Desberg, scénariste qui a souvent été efficace, pour donner au moins un travail correct et j'ai vite été déçu. Il faut dire que tout d'abord je ne suis pas du tout fan du dessin que je trouve même un peu moche. C'est du dessin réaliste que je n'aime pas du tout. Ensuite, le scénario a tellement de défauts qu'on ne dirait pas que Desberg est un scénariste qui a plusieurs décennies d'expérience. Le scénario fait tellement de sauts dans le temps au début que cela devient un peu confus à suivre, surtout qu'au final il y a des scènes dont je n'ai pas compris l'utilité. Le sujet de l'album, la relation entre Hitler et la famille Wagner, et les répercussions que cela va avoir sur la réputation de Richard Wagner, et le fait que ça soit maintenant un artiste 'problématique' est un bon sujet, mais c'est mal exploité et au final j'ai surtout eu l'impression de voir une suite de clichés. Le pire étant la relation amoureuse entre un des petits-fils Wagner et une actrice juive qui m'a semblé forcée et bidon. Une déception.

02/09/2024 (modifier)
Couverture de la série Le 8ème jour
Le 8ème jour

Klub – auteur issu de Psikopat – a déjà publié chez Rouquemoute, et il s’en particulier déjà acharné sur « Dieu ». Il nous livre ici sa vision du « lendemain », lorsque Dieu se réveille après son jour de repos, et prend conscience des quelques soucis que ses « créatures » lui font découvrir. On le comprend, c’est rapidement absurde et farfelu, iconoclaste et joyeusement irrévérencieux. A priori tout ça me plait. Mais, hélas, je n’ai pas trouvé ça suffisamment drôle et percutant (le format ne permettant pas de développer quelque chose de profond, il faut ici aller à l’essentiel).

02/09/2024 (modifier)
Couverture de la série Les Meilleurs Crus
Les Meilleurs Crus

On a là un recueil de gags publiés à l’origine dans une rubrique du magazine spécialisé Auto Plus. En pastille pour aérer autre chose ça passe peut-être – quoi que – mais rassemblés ici, ces gags m’ont la plupart du temps laissé de marbre. Je n’ai pas été réceptif à l’humour de l’auteur (que je découvre avec cet album). Ça semble s’adresser à un lectorat un peu bourrin, quelque peu misogyne (des nanas bombasses et pas toujours hyper vêtues apparaissent, un peu comme les « hôtesses » du salon de l’auto (simple hypothèse, n’en ayant vu que quelques images à la télé) ? Quelques rares sourires, mais c’est trop peu en tout cas. L'humour manque d'originalité et de percussion. Pour ce qui est du dessin, c’est un style caricatural qui peut passer, même si, là aussi, on ne vise pas la finesse. Un album peu courant, déniché dans une boîte à livres. Je l’ai lu, je l’ai enregistré sur le site, et voilà, il va retourner dans sa boîte. Sans regret.

02/09/2024 (modifier)
Couverture de la série Chroniques sauvages
Chroniques sauvages

J’ai surtout apprécié dessin et colorisation, qui donnent un rendu moderne et dynamique à l’histoire – un travail proche de celui des Jouvray (sur Lincoln par exemple). J’ai moins été convaincu par l’histoire et sa narration. Pourtant l’époque et la localisation m’intéressent a priori : les Amérindiens des forêts d’Amérique du nord – ici Hurons – et leurs premiers rapports avec les Blancs/Français. Mais, sur ce point de départ – bien mis en images donc – François Lapierre n’a pas su me captiver. J’ai trouvé son histoire à la fois obscure et creuse, avec des longueurs (action et dialogues). Et quelques incohérences (un Amérindien non encore acculturé parlant de rédemption), et une fin qui ne m’a pas du tout convaincu. Trop de fantastique d’un coup. Et une intrigue expédiée en deux/trois cases (le personnage du curé aurait pu être développé, au lieu de ne faire qu’un passage grotesque et halluciné, et tout me semble laissé en pan, avec comme dernier dialogue un « …c’est terminé. » étonnant et pour le coup inapproprié.

02/09/2024 (modifier)
Couverture de la série Le Chocolat magique
Le Chocolat magique

Il y a pas mal d’albums ou de séries qui ont été publiés sur le même thème des souvenirs d’enfance, avec une réussite inégale. Comme Pattes d'éph & col roulé, Leçon de choses, Mes années 70, ou la série du genre qui selon moi est la plus réussie, Le Petit Christian. Ces séries sont inégales, mais, comme pour ce « Chocolat magique », elles m’ont toutes a minima intéressé car les auteurs sont peu ou prou de ma génération, et les anecdotes sur lesquelles elles sont bâties me parlent. C’est ainsi que j’ai joué avec les mêmes jouets que ceux utilisés par Christian et son frère Denis, les Playmobil Indiens et cavalerie, les fiches encyclopédiques Safari par exemple. Ayant passé une bonne partie de mes vacances chez mes grands-parents agriculteurs, j’ai aussi joué aux mêmes jeux, fabriquant mes armes (arcs, fusils), construisant des bastions avec des bottes de paille, etc. Une autre époque où l’imagination était sans doute moins bridée ou canalisée par les médias et les jeux « clé en mains », et où les parents s’inquiétaient sans doute moins de voir leurs enfants écorchés, coupés en bricolant dans les recoins des fermes. Mais bon, cette boîte de madeleines de Proust ne suffit pas à donner un avis trop positif pour cette lecture. En effet, tout le monde – génération oblige – n’aura pas les mêmes ressentis. Et si l’on y pense, elle est quand même un peu creuse, se contentant de façon un peu trop flemmarde à mon goût d’empiler quelques souvenirs, sans trop les lier, ni chercher à construire une vague intrigue ou des moments de tension. Du coup, ces 30 pages vite lues seront sans doute tout aussi vite oubliées je le crains. Note réelle 2,5/5.

02/09/2024 (modifier)
Couverture de la série L'Homme sans talent
L'Homme sans talent

Mouais. C’est la première œuvre de Tsuge que j’ai l’occasion de lire, et j’en suis sorti franchement déçu. J’y suis d’ailleurs aussi entré à reculons, et c’est en fait la lecture entière – mis à part quelques aspects – qui m’a laissé froid. Je me suis même franchement ennuyé durant de longs passages, au point que j’ai dû me faire violence pour passer outre et aller jusqu’au bout de l’album. Certains aspects de la personnalité du héros peuvent être intéressants. Il refuse la facilité, ne cherche pas à se mettre en avant, et la notion de succès lui est étrangère. Pourquoi pas ? Il y a sans doute des choses ici liées à la mentalité japonaise – l’individu s’efface devant le collectif – je ne sais pas. Mais il est aussi velléitaire, procrastine volontiers. Il est aussi un peu maniaque, et semble se complaire dans l’échec et les projets improbables et voués à l’insuccès. Un personnage rapidement insupportable pour ses proches. Si les diverses tentatives du héros pour trouver un moyen de subsistance permettent d’approcher certaines particularités de la culture japonaise, les longues tirades sur l’art de vendre les pierres, sur les oiseaux, etc. ne m’ont pas captivé, bien au contraire. Et je me suis tôt désintéressé du bonhomme, et par ricochet de l’histoire. J’essayerai à l’occasion les recueils publiés plus récemment par Cornélius, mais cette entrée dans l’œuvre de Tsuge ne m’a pas convaincu.

02/09/2024 (modifier)