Cette série me sort totalement de ma zone de confort de lecture. Ceci explique ma note sévère puisque je ne suis jamais entré dans ce récit abscons et violent. La lutte entre une méchante société chrétienne et des moins méchants résistants peuples premiers est un classique de la BD. Malgré des dialogues assez succincts la narration est souvent obscure et peu fluide (enfin pour moi). Les dialogues pas vraiment recherchés tiennent plus à l'incantation mystique qu'à une véritable réflexion de fonds.
Le graphisme m'a renvoyé sur les premières œuvres de Moebius dans un univers de SF très recherché et très abouti. Sans cette violence omniprésente j'aurais vraiment accroché, mais m'extasier sur un concours de tripailles ou de corps découpés à la hache est un peu trop pour moi. Pas mon truc.
J’aime beaucoup les jeux « Professeur Layton », qui proposent des histoires « à la Sherlock » prenantes, des personnages hauts en couleurs, et des énigmes certes de qualité inégale, mais globalement réussies et originales.
Mais voilà, l’adaptation en manga fut publiée au japon dans « CoroCoro Comic », le magazine de BD pour enfants dans lequel on retrouve notamment Pokémon. Le ton est donc très enfantin, les intrigues sont primitives au possible, l’humour fait très « tarte à la crème », et le dessin est typé « super deformed », avec peu de décors et des gouttes de sueur toutes les 3 cases. Je ne comprends pas trop ce choix éditorial, les jeux s’adressant selon moi plus aux ado/adultes – les énigmes sont souvent coriaces, même pour le fan que je suis.
C’est dommage, parce que l’intégration d’énigmes (tirées des jeux, il me semble) aux histoires fonctionne parfaitement (voir galerie), et je me prends à rêver d’une adaptation plus adulte, avec des intrigues inédites dignes des jeux, et un dessin plus léché.
Il ne me reste plus qu’à attente le nouveau jeu, « Professeur Layton et le Nouveau Monde à Vapeur », prévu en 2025 sur Switch !
Décidément, je ne suis pas un grand fan de ce que fait Tom King.
Ce récit n'est pas celui que je trouve le plus mauvais de ce scénariste, mais le résultat n'est pas terrible. Il faut dire aussi que j'en ai lu des récits se passant dans les premières années de la carrière de Batman et qui montrent sa rencontre avec le Joker. Je peux comprendre qu'un lecteur qui a lu moins de comics Batman que moi accroche plus que moi et trouve cela plus original. Ce qui n'aide pas est que je ne suis pas du tout fan du Joker super-méchant qui ne fait pratiquement rien de marrant et qui semble être plus un démon qu'un être humain. Je ne suis pas fan du gimmick de faire parler Joker comme si c'était un acteur du muet, le fait de ne pas le voir parler directement le rend encore plus inhumain et je n'aime pas ça.
Il reste le dessin qui n’est pas trop mal.
Derib est un excellent dessinateur, animalier en particulier. Il s’écarte ici des chevaux et autres bisons qui remplissaient ses séries « américaines » western, pour se concentrer sur les Alpes suisses, et les vaches d’Hérens (race que je ne connaissais pas).
Mais si le dessin est sympathique, voire même très bon pour les paysages et les animaux – mais avec une colorisation un peu trop criarde à mon goût – j’ai clairement été laissé de côté par l’intrigue, qui n’est jamais parvenu à me captiver.
L’histoire est un peu creuse, dialogues et situations sont emplis de bons sentiments (il y a un peu « d’Heidi » chez cette adolescente envoyée un peu contre son gré en vacances prolongées chez son grand-père dans les alpages !).
A réserver à un jeune lectorat, mais ça n’est pas ma came.
Pourtant amateur de ce type d’œuvre, DearS a réussi à m’ennuyer d’entrée de jeu. Je n’irai pas au-delà du tome 2.
Je n’aime déjà pas trop l’idée de base autour des extraterrestres mais ça peut passer quand le reste suit. Sauf que là, je ne me suis accroché à rien.
Le dessin ne me plaît pas, les personnages m’ont battu froid, du coup l’humour ne m’a pas amusé.
Ça a l’air conforme au genre mais le style m’a paru trop vieillot pour m’y attacher.
J'ai envie de dire que le titre est malheureusement bien trouvé : je pense effectivement que l'on touche ici à l'infiniment moyen en terme d'humour.
Bon, je suis dure en disant ça, mais honnêtement on est loin, trèèès loin du meilleur de l'humour de Fabcaro.
Deux/trois bonnes blagues qui m'ont sincèrement faite rire (en tout cas sourire), le reste était... Bon, ça se lit quoi, on va dire ça. Mais je ne suis vraiment pas loin de considérer cet album comme simplement mauvais. En tout cas je me suis quand-même un peu ennuyée donc bon...
Je vais être assez courte dans cet avis, mais je trouve qu'il y a honnêtement peu à dire.
Pour quelqu'un qui souhaiterait lire l'entièreté de l'œuvre de Fabcaro, je pense que cet album peut être ignoré sans soucis.
Un album qui m’a laissé sur ma faim.
J’ai bien aimé le rendu du dessin, jouant sur des nuances de gris. Les paysages et certains décors sont aussi réussis et beaux. Les personnages – les visages en particulier – sont par contre moins réussis.
Mais les petites histoires ne m’ont pas vraiment intéressé. Trop courtes pour développer une intrigue (il y a en plus très peu de texte), elles ne font le plus souvent qu’ébaucher un récit. Récit peu palpitant.
Reste une vision de la Russie post-soviétique assez déprimante (déjà le premier récit donne le ton avec cette Sibérie, ses villages et leurs habitants à l’abandon), la vodka et la déprime accentuant la grisaille qui recouvre les images proposées par Maslov – auteur que je découvre avec cet album.
Une lecture décevante.
Bon, Yslaire a produit quelques séries intéressantes, visuellement et narrativement. Mais là, aucun de ces deux aspects ne m’a captivé, bien au contraire.
J’ai même eu du mal à comprendre où l’auteur voulait nous amener, à comprendre l’intrigue elle-même. Certes, dénoncer la guerre – et en particulier l’invasion illégale de l’Irak par les États-Unis en 2003. Certes, il y a aussi une volonté de réconcilier juifs et musulmans. Et sans doute de dénoncer l’horreur et l’absurdité du terrorisme. A tout cela Yslaire ajoute des références aux Khazars.
Hélas, tout ça est mal amené, fourre-tout. Je n’ai pas non plus compris l’intérêt du prologue sur l’extermination de Khazars par les nazis, et n’ai pas du tout été convaincu par la relation torride entre un juif (Khazars en tout cas) et une jeune musulmane prête à se faire exploser avec sa ceinture d’explosifs. Les scènes de sexe – parfois très explicites – n’apportent pas grand-chose et sont même parfois saugrenues.
Le dessin est correct, mais le mélange avec des photos de l’invasion de l’Irak (ou de manifestation l’ayant précédée) ne m’a pas convaincu.
Bref, une histoire brouillonne, qui m’a totalement laissé de côté.
Lorsque j'avais appris que Bédu lançait un nouveau projet après que 'Les Psys' se soit enfin arrêté, cela avait attiré mon attention. Après avoir vu l'accueil pas terrible de ce one-shot, disons que cela a refroidi mon envie de le lire, mais je l'ai finalement fait par curiosité.
Heureusement que je n'avais pas d'attente élevée, parce que j'aurais été déçu. Je rejoins ceux qui trouvent que ce récit n'est pas très emballant. Le scénario est basique et les personnages sont très stéréotypés. Lorsqu'on apprend qui est le méchant de l'histoire, je n'ai pas du tout été surpris par son identité et ses motivations. Le scénario est trop orienté vers l'action. À la limite, j'aurais pu être indulgent si c'était paru dans les années 80, mais c'est paru de nos jours, dans une situation où la fantasy est un genre dominant dans la fiction depuis maintenant presque 30 ans.
Quant au dessin, si les dragons sont beaux, c'est moins le cas des personnages. Ils ont souvent la même expression sur le visage et ils semblent figés, même en pleine action. On dirait des statues qui parlent.
On m'a offert le T1 de cette série spin off et je pense que cela ma suffira. En effet je suis vraiment perplexe et dubitatif après ma lecture. Ainsi j'ai du mal à comprendre les propositions des auteurs en rapport avec la célèbre série mère (sauf à profiter commercialement du succès de Sillage). A mes yeux il y a une telle différence de ton entre les deux séries que cela m'a dérouté. Je lis Nävis comme une série destinée aux 8 ans et moins bien plus inspirée du "Livre de la Jungle" ou du "Roi Lion" que de l'esprit de la série d'origine. Cette impression est renforcé par les choix graphiques de Munuera. Il y a beaucoup de dynamisme mais l'enchaînement des séquences est trop prévisible et me rappelle trop des passages des films Disney. Ensuite je n'adhère pas au choix de bloquer Nävis à l'âge de six ans. Premièrement je trouve qu'en terme d'identification au personnage cela éloigne un public plus ado. Ensuite si Nävis a été capable d'acquérir tous ses apprentissages sur cet âge (motricité, autonomie, résistance à l'autorité (à 6 ans!!), réactivité et pertinence de ses choix ) à un tel niveau , elle n'avait plus besoin d'apprendre par la suite. Evidemment cela permet de créer un personnage attendrissant et tout mignon mais un peu trop too much pour un enfant de 6 ans. Trop de distances entre les deux séries pour mon goût.
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Little Bird
Cette série me sort totalement de ma zone de confort de lecture. Ceci explique ma note sévère puisque je ne suis jamais entré dans ce récit abscons et violent. La lutte entre une méchante société chrétienne et des moins méchants résistants peuples premiers est un classique de la BD. Malgré des dialogues assez succincts la narration est souvent obscure et peu fluide (enfin pour moi). Les dialogues pas vraiment recherchés tiennent plus à l'incantation mystique qu'à une véritable réflexion de fonds. Le graphisme m'a renvoyé sur les premières œuvres de Moebius dans un univers de SF très recherché et très abouti. Sans cette violence omniprésente j'aurais vraiment accroché, mais m'extasier sur un concours de tripailles ou de corps découpés à la hache est un peu trop pour moi. Pas mon truc.
Professeur Layton et l'étrange enquête
J’aime beaucoup les jeux « Professeur Layton », qui proposent des histoires « à la Sherlock » prenantes, des personnages hauts en couleurs, et des énigmes certes de qualité inégale, mais globalement réussies et originales. Mais voilà, l’adaptation en manga fut publiée au japon dans « CoroCoro Comic », le magazine de BD pour enfants dans lequel on retrouve notamment Pokémon. Le ton est donc très enfantin, les intrigues sont primitives au possible, l’humour fait très « tarte à la crème », et le dessin est typé « super deformed », avec peu de décors et des gouttes de sueur toutes les 3 cases. Je ne comprends pas trop ce choix éditorial, les jeux s’adressant selon moi plus aux ado/adultes – les énigmes sont souvent coriaces, même pour le fan que je suis. C’est dommage, parce que l’intégration d’énigmes (tirées des jeux, il me semble) aux histoires fonctionne parfaitement (voir galerie), et je me prends à rêver d’une adaptation plus adulte, avec des intrigues inédites dignes des jeux, et un dessin plus léché. Il ne me reste plus qu’à attente le nouveau jeu, « Professeur Layton et le Nouveau Monde à Vapeur », prévu en 2025 sur Switch !
Joker - The Winning Card
Décidément, je ne suis pas un grand fan de ce que fait Tom King. Ce récit n'est pas celui que je trouve le plus mauvais de ce scénariste, mais le résultat n'est pas terrible. Il faut dire aussi que j'en ai lu des récits se passant dans les premières années de la carrière de Batman et qui montrent sa rencontre avec le Joker. Je peux comprendre qu'un lecteur qui a lu moins de comics Batman que moi accroche plus que moi et trouve cela plus original. Ce qui n'aide pas est que je ne suis pas du tout fan du Joker super-méchant qui ne fait pratiquement rien de marrant et qui semble être plus un démon qu'un être humain. Je ne suis pas fan du gimmick de faire parler Joker comme si c'était un acteur du muet, le fait de ne pas le voir parler directement le rend encore plus inhumain et je n'aime pas ça. Il reste le dessin qui n’est pas trop mal.
Tu seras reine
Derib est un excellent dessinateur, animalier en particulier. Il s’écarte ici des chevaux et autres bisons qui remplissaient ses séries « américaines » western, pour se concentrer sur les Alpes suisses, et les vaches d’Hérens (race que je ne connaissais pas). Mais si le dessin est sympathique, voire même très bon pour les paysages et les animaux – mais avec une colorisation un peu trop criarde à mon goût – j’ai clairement été laissé de côté par l’intrigue, qui n’est jamais parvenu à me captiver. L’histoire est un peu creuse, dialogues et situations sont emplis de bons sentiments (il y a un peu « d’Heidi » chez cette adolescente envoyée un peu contre son gré en vacances prolongées chez son grand-père dans les alpages !). A réserver à un jeune lectorat, mais ça n’est pas ma came.
DearS
Pourtant amateur de ce type d’œuvre, DearS a réussi à m’ennuyer d’entrée de jeu. Je n’irai pas au-delà du tome 2. Je n’aime déjà pas trop l’idée de base autour des extraterrestres mais ça peut passer quand le reste suit. Sauf que là, je ne me suis accroché à rien. Le dessin ne me plaît pas, les personnages m’ont battu froid, du coup l’humour ne m’a pas amusé. Ça a l’air conforme au genre mais le style m’a paru trop vieillot pour m’y attacher.
L'Infiniment Moyen
J'ai envie de dire que le titre est malheureusement bien trouvé : je pense effectivement que l'on touche ici à l'infiniment moyen en terme d'humour. Bon, je suis dure en disant ça, mais honnêtement on est loin, trèèès loin du meilleur de l'humour de Fabcaro. Deux/trois bonnes blagues qui m'ont sincèrement faite rire (en tout cas sourire), le reste était... Bon, ça se lit quoi, on va dire ça. Mais je ne suis vraiment pas loin de considérer cet album comme simplement mauvais. En tout cas je me suis quand-même un peu ennuyée donc bon... Je vais être assez courte dans cet avis, mais je trouve qu'il y a honnêtement peu à dire. Pour quelqu'un qui souhaiterait lire l'entièreté de l'œuvre de Fabcaro, je pense que cet album peut être ignoré sans soucis.
Les Fils d'Octobre
Un album qui m’a laissé sur ma faim. J’ai bien aimé le rendu du dessin, jouant sur des nuances de gris. Les paysages et certains décors sont aussi réussis et beaux. Les personnages – les visages en particulier – sont par contre moins réussis. Mais les petites histoires ne m’ont pas vraiment intéressé. Trop courtes pour développer une intrigue (il y a en plus très peu de texte), elles ne font le plus souvent qu’ébaucher un récit. Récit peu palpitant. Reste une vision de la Russie post-soviétique assez déprimante (déjà le premier récit donne le ton avec cette Sibérie, ses villages et leurs habitants à l’abandon), la vodka et la déprime accentuant la grisaille qui recouvre les images proposées par Maslov – auteur que je découvre avec cet album. Une lecture décevante.
Le Ciel au-dessus de Bruxelles
Bon, Yslaire a produit quelques séries intéressantes, visuellement et narrativement. Mais là, aucun de ces deux aspects ne m’a captivé, bien au contraire. J’ai même eu du mal à comprendre où l’auteur voulait nous amener, à comprendre l’intrigue elle-même. Certes, dénoncer la guerre – et en particulier l’invasion illégale de l’Irak par les États-Unis en 2003. Certes, il y a aussi une volonté de réconcilier juifs et musulmans. Et sans doute de dénoncer l’horreur et l’absurdité du terrorisme. A tout cela Yslaire ajoute des références aux Khazars. Hélas, tout ça est mal amené, fourre-tout. Je n’ai pas non plus compris l’intérêt du prologue sur l’extermination de Khazars par les nazis, et n’ai pas du tout été convaincu par la relation torride entre un juif (Khazars en tout cas) et une jeune musulmane prête à se faire exploser avec sa ceinture d’explosifs. Les scènes de sexe – parfois très explicites – n’apportent pas grand-chose et sont même parfois saugrenues. Le dessin est correct, mais le mélange avec des photos de l’invasion de l’Irak (ou de manifestation l’ayant précédée) ne m’a pas convaincu. Bref, une histoire brouillonne, qui m’a totalement laissé de côté.
SangDragon
Lorsque j'avais appris que Bédu lançait un nouveau projet après que 'Les Psys' se soit enfin arrêté, cela avait attiré mon attention. Après avoir vu l'accueil pas terrible de ce one-shot, disons que cela a refroidi mon envie de le lire, mais je l'ai finalement fait par curiosité. Heureusement que je n'avais pas d'attente élevée, parce que j'aurais été déçu. Je rejoins ceux qui trouvent que ce récit n'est pas très emballant. Le scénario est basique et les personnages sont très stéréotypés. Lorsqu'on apprend qui est le méchant de l'histoire, je n'ai pas du tout été surpris par son identité et ses motivations. Le scénario est trop orienté vers l'action. À la limite, j'aurais pu être indulgent si c'était paru dans les années 80, mais c'est paru de nos jours, dans une situation où la fantasy est un genre dominant dans la fiction depuis maintenant presque 30 ans. Quant au dessin, si les dragons sont beaux, c'est moins le cas des personnages. Ils ont souvent la même expression sur le visage et ils semblent figés, même en pleine action. On dirait des statues qui parlent.
Nävis
On m'a offert le T1 de cette série spin off et je pense que cela ma suffira. En effet je suis vraiment perplexe et dubitatif après ma lecture. Ainsi j'ai du mal à comprendre les propositions des auteurs en rapport avec la célèbre série mère (sauf à profiter commercialement du succès de Sillage). A mes yeux il y a une telle différence de ton entre les deux séries que cela m'a dérouté. Je lis Nävis comme une série destinée aux 8 ans et moins bien plus inspirée du "Livre de la Jungle" ou du "Roi Lion" que de l'esprit de la série d'origine. Cette impression est renforcé par les choix graphiques de Munuera. Il y a beaucoup de dynamisme mais l'enchaînement des séquences est trop prévisible et me rappelle trop des passages des films Disney. Ensuite je n'adhère pas au choix de bloquer Nävis à l'âge de six ans. Premièrement je trouve qu'en terme d'identification au personnage cela éloigne un public plus ado. Ensuite si Nävis a été capable d'acquérir tous ses apprentissages sur cet âge (motricité, autonomie, résistance à l'autorité (à 6 ans!!), réactivité et pertinence de ses choix ) à un tel niveau , elle n'avait plus besoin d'apprendre par la suite. Evidemment cela permet de créer un personnage attendrissant et tout mignon mais un peu trop too much pour un enfant de 6 ans. Trop de distances entre les deux séries pour mon goût.