On peut être très copains mais ne pas avoir les mêmes goûts. Mon meilleur ami me sachant bon public de medieval fantasy m'a plusieurs fois recommandé cette lecture. Je l'aime toujours autant mais je ne peux pas en dire autant de ma lecture.
Ce qui commence comme une épopée prometteuse de dark fantasy sombre rapidement dans une surenchère de pouvoirs et de batailles interminables. Le début, avec les dessins d’Olivier Ledroit, capte l’attention grâce à un univers visuellement riche et une intrigue qui semble solide. Mais dès le deuxième ou troisième tome, on commence à percevoir les failles.
Le principal problème, c’est que le scénario devient répétitif et peu inspiré. Wismerhill, le héros, devient de plus en plus puissant au fil des tomes, mais cette montée en puissance n’apporte rien de vraiment nouveau. On est dans une mécanique classique de “grobillisme”, où chaque bataille est plus grande, chaque pouvoir plus impressionnant, mais où l’intérêt narratif s’amenuise. Le développement des personnages est laissé de côté pour faire place à des scènes de combat interminables qui finissent par lasser.
Ce qui aurait pu être une saga épique sombre et captivante devient une suite de scènes de baston où les enjeux disparaissent complètement. On a l’impression que Froideval ne sait plus où il va avec son histoire, et cela se ressent dans la construction hasardeuse du récit. Les dialogues sont plats, les personnages manquent de profondeur, et les intrigues secondaires sont à peine esquissées avant d’être abandonnées.
Le changement de dessinateur, quand Ledroit est remplacé par Pontet, n’aide pas non plus. Bien que Pontet essaie de suivre la lignée de son prédécesseur, les dessins deviennent confus, trop chargés, et la colorisation souvent criarde rend l’ensemble encore plus difficile à suivre. L’abus des doubles pages, des explosions de sorts magiques et des batailles gigantesques rend la lecture épuisante plutôt qu’épique.
Ca m'arrive rarement mais là j'ai abandonné à mi-chemin, Wismerhill aura eu raison de moi aussi.
Un album de ce genre, je pense qu’il y a deux manières de l’appréhender. Soit on part du principe qu’il est commercialisé et que, donc, il doit répondre à un ensemble de critères qui le rendent accessible à un large public. Soit on admet qu’il s’agit du travail d’une jeune autrice encore étudiante et on pardonne les maladresses pour ne se focaliser que sur les qualités.
Tout au long de ma lecture, j’ai été bercé entre ces deux visions de l’album.
D’une part, le dessin est souvent maladroit, l’histoire n’est pas des plus passionnantes et la fin m’a semblé étrange. Sur cette seule appréciation, cet album est tout à fait dispensable. Je ne me vois en tous les cas pas l’acheter.
D’autre part, son autrice, Adèle Maury, développe un univers intéressant. Cette idée d’un chat qui représenterait le mâle dominant d’une famille composée d’une mère et de ses deux filles débouche sur certains passages que je trouve finement observés. Les caresses reçues par ce chat attisent les envies et les jalousies, chaque membre de la famille espérant bénéficier de l’attention des autres (soit de l’attention du chat lui-même, soit de l’attention dont le chat bénéficie de la part des autres). L’ambiance est étrange, légère et fragile. La fin est choquante mais elle découle d’une certaine logique des personnages.
En fait, je trouve qu’il y a des qualités dans ce récit et je ne regrette pas de l’avoir lu… mais je pense que c’est un peu tôt pour une publication destinée au commerce. Pour un travail de fin d’étude, c’est prometteur. Pour certaines idées, c’est à lire… Pour le reste, il y a encore beaucoup de points à travailler pour que l’autrice parvienne à transmettre sa propre sensibilité à un large public et à garder l’attention de celui-ci tout au long d’un récit (mais c’est un nom que je retiens).
Pour un travail de fin d'études : 3,5/5
Pour une œuvre commercialisée : 2/5
Les Enquêtes du chat-tigre est une série adaptée de romans ‘jeunesse’ parus dans la collection Signe de Piste. Un seul tome paraitra en bande dessinée alors que la série compte 13 romans. Et le tome adapté en BD est en réalité le deuxième dans l’ordre des romans.
Malgré le renom des auteurs de cette bande dessinée et leur maitrise technique, il faut bien admettre que cet album est tout sauf convaincant. Le seul point réellement positif que j’en tire est le dessin de Didier Desmit. Assistant de Tibet sur la série Ric Hochet, Desmit montre ici à quel point son style était proche de celui de Tibet, et pour qui, comme moi, aime ce type de dessin certes vieillot mais d’une lisibilité irréprochable, et bien c’est un pur plaisir de lecture.
Malheureusement, le scénario est tout sauf prenant. Alors oui, d’accord, le roman est destiné à un jeune public mais il faut bien reconnaitre que cette énigme policière frise le ridicule à force d’accumuler les absurdités. Les déductions du Chat-Tigre sortent à qui mieux mieux d’un chapeau sans fond, les comportements de l’ensemble des personnages sont trop souvent illogiques et les rebondissements et relances de l’intrigue manquent du plus élémentaire naturel. Sans doute l’adaptation au format BD a-t-elle sa part de responsabilité dans la médiocrité du scénario mais sur seule base de cette bande dessinée, je crains que même le roman soit sans grand intérêt.
Au final, cet album constitue un objet de curiosité dont on peut à la limite s’amuser (même si c’est pas beau de se moquer). Dommage pour Didier Desmit, qui aurait sans doute mérité de pouvoir travailler sous son nom sur une série aux scénarios plus convaincants. Sans lui, ma note aurait d'ailleurs été encore plus sévère.
Une énième série postapocalyptique, avec références écolos. Difficile de sortir du lot donc. Et là je n’y ai pas trouvé mon compte.
Le dessin fait le boulot, mais c’est du comics passe-partout. Surtout la colorisation informatique, qui lise tous les détails, n’est pas mon truc.
Concernant l’histoire, ça se laisse lire gentiment, sans jamais m’avoir réellement captivé. La fin est ouverte (le mot fin est d’ailleurs suivi d’un point d’interrogation) et peut laisser penser qu’une suite est possible. Elle se fera sans moi.
L’histoire manque de coffre, est bien trop légère, et l’univers lui-même n’est que très peu expliqué, développé. J’aurais bien voulu aussi voir de belles planches comme celles vers la fin montrant le Bosquet progressivement enveloppé par la végétation.
Pas grand-chose en matière de décors et de « background » donc, et un charabia pseudo scientifique (un peu à la Jodorowsky mais en moins délirant et poétique) usant, obscur et parfois ridicule.
C’est vite lu, mais je pense que ce sera tout aussi vite oublié. Une lecture décevante en tout cas.
Un prix d’Angoulême, ça peut être un peu n'importe quoi. Et je dois bien dire que j'ai de plus en plus de mal à comprendre exactement l'intérêt de cette nomination. Je veux dire par là qu'en dehors de ses qualités/défauts, qu'est-ce que cette BD apporte concrètement de neuf au monde de la BD ? Quel est son intérêt supplémentaire par rapport aux centaines d'autres qui sortent la même année ?
Pour être honnête, ce n'est pas une mauvaise BD. C'est une BD a l'atmosphère étrange mais au sujet que j'ai trouvé peu intéressant. C'est une jeune femme, Monica, qui est en recherche de sa mère et de son père. Et l'ensemble baigne dans des États-Unis post-hippies, avec tout ce que ça a donné comme dérive en tout sens. Et ... Eh ben franchement, c'est un peu tout. J'ai été assez intéressé au début, avec l'histoire de Penny qui est une fille un peu paumée dans un monde qui change, mais ça ne va pas très loin au final.
C'est le genre d'histoire où j'ai l'impression que trop de choses tournent autour des personnages et leurs tourments, s'en foutant un peu du monde autour d'eux. Je sais que c'est une obsession pour moi, mais dans ce récit assez long de personnages marginaux et globalement avec un petit grain, cherchant un sens à leur existence et côtoyant les rejetés de l'Amérique, il manque pour moi un truc : tout le reste. La BD explore un monde tellement coupé du reste qu'on les croirait sur une autre planète. Rien ne semble les avoir atteint, ni la politique, ni l'environnement, ni l'économie, ni rien. Ce sont des gens à part, tout le temps.
C'est une BD peut-être très personnelle pour l'auteur, mais qui m'a semblé finalement longue et inintéressante. C'est le récit d'une vie, celle de Monica, et c'est tout. La BD ne parle pas d'autre chose, met juste en lumière les aspects de la vie de cette femme peu ordinaire et personnellement, je me dis juste qu'il y a des gens qui ont des sérieux problèmes. Mais je ne me sens ni en empathie, ni en compréhension. Son rapport final au monde est inexistant : Monica existe et rien ne la fait adhérer au reste de l'humanité, au reste du vivant, à l'existence. Elle se contente d'être là, riche ou pauvre, malheureuse ou heureuse, on n'en sait rien. Et pour ma part ... ben je m'en fiche d'elle. Je ne suis pas dans son trip, je trouve qu'elle est bien trop barge et donc, fatalement, je n'ai pas de liens avec elle. Sauf que la BD ne tournant qu'autour de sa vie (ou presque), je ne vois pas ce que je dois en tirer.
Un grand prix que j'ai du mal à comprendre : qu'est-ce qui rend cet album exceptionnel selon le jury d'Angoulême ? Un trait qui est efficace mais que j'ai déjà vu dans d'autres BD américaines ? (je trouve qu'on y retrouve une patte à la Burns) Une histoire qu'ils jugent inoubliable ? Une narration nouvelle ?
Personnellement j'y vois une histoire bien trop personnelle, détachée du monde qui existe autour et une protagoniste pour laquelle je ne ressens rien. J'en ressors étonné. Dans tout ce qui est sorti, cet album a été jugé le plus important ? Voila quelque chose que je ne comprend pas.
Je n'ai pas été convaincu par ma lecture. Les auteurs nous proposent une variation BD du Blues du Businessman style La Défense qui déprime. Le tournant de la cinquantaine mal vécu par le mâle qui a des états d'âme.
Au milieu de ces modèles d'ambitieux désabusés, le jeune Felix se retrouve héritier de la déprime de son père et d'un manuscrit libérateur. Les auteurs s'essayent à un réquisitoire assez convenu sur les méfaits de l'ambition. Cela conduit à une séparation un peu manichéenne entre les vocations épanouissantes (surtout artistiques) choisies librement et les professions imposées par une tradition familiale totalitaire et castratrice (ici le management; le droit et la médecine de bobologie).
J'ai trouvé cela très réducteur et surfant avec facilité sur le pessimisme ambiant. La découpe du scénario en petits chapitres titrés casse la fluidité du récit comme si les auteurs avaient eu du mal à enchaîner d'un personnage au suivant avec une cohérence satisfaisante.
Le graphisme propose un semi réalisme avec des personnages figés et peu sympathiques. Certains passages se démarquent en rouge pour souligner l'intériorité ( la colère) ou les souvenirs des personnages. Les personnages sont aisément identifiables mais n'arrivent pas à sortir de leurs expressions désespérées. C'est lassant et cela aurait mérité plus de diversité.
Une série qui n'invite pas à la rigolade sur une thématique de l'ambition traitée d'une façon réductrice à mon goût.
Tiens, pour une fois je suis carrément en désaccord avec la majorité des avis sur la BD. Et j'en suis très surpris, mais je me suis carrément ennuyé à la lecture de ce diptyque.
Déjà, j'ai trouvé le diptyque bien trop bavard. C'est assez étrange, mais en terme de lecture j'ai été lassé assez vite lorsque j'ai dû attaquer le deuxième tome et que je n'avais pas envie. Je me suis forcé quand même, et la fin ne m'a pas du tout convaincu. C'est étrange, parce que sur le papier j'ai tout pour être intéressé : ça parle de la condition ouvrière, de vélo (j'adore ça !), de l'après-guerre dans les années ... Des trucs fait pour moi, quoi !
Et pourtant, je trouve que la sauce ne prend pas du tout. Déjà, parce que je ne suis pas sur de quelle histoire est racontée ici. On a la fille de l'aigle sans orteils (BD que je n'ai pas lu et dont cette série semble être la suite) avec le sujet de l'orphelinat et de son directeur, le jeune homme à la mine avec la condition des mineurs, le Paris-Roubaix avec l'oncle et le jeune qui rêve de le faire, et encore quelques petits sujets annexes entre. Et c'est bien ce que j'ai comme souci : je ne sais pas quel est le sujet de la BD. L'histoire de l'orpheline est à part du reste pendant un long moment, l'histoire du jeune homme navigue entre la mine et le vélo (ce qui pourrait être le sujet mais ne l'est finalement pas).
La BD semble passer une grande partie de son temps à peindre une toile de fond servant de décor au récit. Mais ce récit semble assez fade, une banale histoire de gens du commun dans l'après-guerre avec tout ce que cela comporte de problématiques quotidiennes. La fin m'a paru d'ailleurs tellement abrupte que j'ai eu un doute sur une éventuelle suite. Cette fin semble indiquer le récit est avant tout celui d'un jeune mineur qui rêve de vélo plus que de charbon, ce qui explique aussi le long passage sur la catastrophe minière dans le deuxième tome, mais le récit est beaucoup trop dispersé pour me toucher. Je n'avais pas d'attaches aux personnages et je ne voyais pas le récit aller quelque part. La fin m'a plus ou moins donné raison, je la trouve expédiée et sacrément insatisfaisante. Elle me donne l'impression d'avoir eu comme volonté de faire une peinture de mœurs d'une époque tout en parlant de la course Paris-Roubaix. Et je suis vraiment pas intéressé par ce pitch.
Je suis assez sévère dans ma notation, mais c'est aussi parce que le dessin ne me convenait pas. Non pas qu'il soit mauvais, mais je trouvais le rendu des courses pas terrible. J'ai eu du mal à me sentir investi dedans et à sentir la vitesse, le vélo, le vent. Le rendu est assez plat, et c'est beaucoup dû au texte off, qui ralentit la lecture et brise l'immersion.
Vraiment, une lecture à côté de laquelle je suis complètement passé alors qu'elle avait tout pour me plaire sur le papier. J'ai essayé de détailler ce qui m'a retenu dans ma lecture, mais je suis le premier étonné d'avoir aussi peu aimé.
Même en étant adepte du voyage à vélo depuis des années, La Ride ne m’a pas vraiment embarqué. Le pitch est simple : deux potes qui partent de Paris pour une virée en Bourgogne, et on suit leurs galères et petites réussites en cours de route. Rien de nouveau sous le soleil pour qui a déjà expérimenté ce type de voyage. C’est un peu du déjà-vu : le dépaysement, les imprévus, les pauses, la fatigue. Le genre de truc que tout voyageur à vélo a déjà vécu et raconté mille fois.
Visuellement, c’est plutôt agréable, le dessin fait le job sans être marquant. Les paysages défilent de manière correcte, et il y a quelques moments où l’humour léger fonctionne. Mais côté scénario, on reste sur du très classique. Les situations s’enchaînent sans véritable surprise, comme si le voyage en lui-même était censé suffire à donner du relief à l’histoire. Peut-être que ceux qui n’ont jamais pris la route à vélo y trouveront un petit vent de liberté, mais pour moi, il manque ce petit plus, cette profondeur qui fait que l’on se souvient vraiment d’un récit de voyage.
Au final, c’est une BD sympathique, mais sans grande ambition. Un bon moment de lecture, sans plus, qui peut plaire à ceux qui rêvent d’aventures cyclistes sans trop se mouiller.
Les grandes envolées lyriques d’un guitariste rock (d’Hendrix, de Santana par exemple) m’ont toujours emporté. Je ne connais a priori rien de l’air guitare, dont j’avais vaguement entendu parler, sans que cela ait retenu mon attention, clairement par manque d’intérêt. Même si je concède avoir pratiqué quelques solos dans mon salon en écoutant certains musiciens inspirés.
J’ai emprunté au hasard cet album, qui ne m’a pas convaincu d’aller plus loin dans mon exploration de l’air guitare.
D’abord parce que rendre en BD des solos de guitare est une gageure. Ensuite parce qu’ici le son manque, mais aussi le mouvement – même si Ronzeau se démène pour nous restituer les gesticulations des air guitar heroes.
Ensuite parce que je trouve que l’album est bien trop long pour parler du vent. Trop de longueurs, l’ennui pointait le bout de son nez bien avant la fin, il aurait fallu resserrer l’intrigue.
Intrigue qui se laisse lire, mais qui n’est pas non plus extraordinaire. Avec des personnages et des situations un peu téléphonés : on sent dès le départ ce qui va arriver des relations amoureuses du héros, et les « méchants » - comme certains « gentils » d’ailleurs sont trop caricaturaux.
Pas ma came je pense.
Franchement, mon avis ne va pas importer. Je le poste par honnêteté mais franchement, je pense pas qu'il faille en tenir compte.
Si je dis ça, c'est que mon avis est totalement personnel : le genre du western m'ennuie profondément. J'ai rarement eu de bonne lecture à ce sujet, c'est le genre qui m'attire le moins et je le trouve beaucoup trop cliché. En lisant cette BD, j'ai découvert une BD au dessin incroyable, aucun doute, mais au scénario très franchement orienté classique western. Et ça, je n'aime juste pas. C'est pas une question de défaut clair, c'est une appréciation purement personnel : ce genre d'histoire m'indiffère.
Les raisons sont simples : je n'ai aucun attachement au genre de façon générale (en film, livres, BD ou autre), l'imaginaire du cow-boy m’agace, sa violence et son traitement des femmes m'énerve, les histoires de vengeances ne me font pas frissonner et je n'aime pas l'héroïsation de personnes que je suis certain de détester dans la vraie vie.
Et je n'arrive pas à passer outre ces défauts, ce qui fait que même lorsque l'histoire propose quelque chose d'intéressant (ici la lâcheté de certains au nom du profit ou la disparition du cow-boy face à la mécanisation), le reste ne m'intéresse pas du tout. Je le dis et le répète, c'est probablement une excellente BD, c'est juste complètement en dehors de mes gouts.
Une BD qui me confirme que le western, franchement, c'est pas pour moi.
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Chroniques de la lune noire
On peut être très copains mais ne pas avoir les mêmes goûts. Mon meilleur ami me sachant bon public de medieval fantasy m'a plusieurs fois recommandé cette lecture. Je l'aime toujours autant mais je ne peux pas en dire autant de ma lecture. Ce qui commence comme une épopée prometteuse de dark fantasy sombre rapidement dans une surenchère de pouvoirs et de batailles interminables. Le début, avec les dessins d’Olivier Ledroit, capte l’attention grâce à un univers visuellement riche et une intrigue qui semble solide. Mais dès le deuxième ou troisième tome, on commence à percevoir les failles. Le principal problème, c’est que le scénario devient répétitif et peu inspiré. Wismerhill, le héros, devient de plus en plus puissant au fil des tomes, mais cette montée en puissance n’apporte rien de vraiment nouveau. On est dans une mécanique classique de “grobillisme”, où chaque bataille est plus grande, chaque pouvoir plus impressionnant, mais où l’intérêt narratif s’amenuise. Le développement des personnages est laissé de côté pour faire place à des scènes de combat interminables qui finissent par lasser. Ce qui aurait pu être une saga épique sombre et captivante devient une suite de scènes de baston où les enjeux disparaissent complètement. On a l’impression que Froideval ne sait plus où il va avec son histoire, et cela se ressent dans la construction hasardeuse du récit. Les dialogues sont plats, les personnages manquent de profondeur, et les intrigues secondaires sont à peine esquissées avant d’être abandonnées. Le changement de dessinateur, quand Ledroit est remplacé par Pontet, n’aide pas non plus. Bien que Pontet essaie de suivre la lignée de son prédécesseur, les dessins deviennent confus, trop chargés, et la colorisation souvent criarde rend l’ensemble encore plus difficile à suivre. L’abus des doubles pages, des explosions de sorts magiques et des batailles gigantesques rend la lecture épuisante plutôt qu’épique. Ca m'arrive rarement mais là j'ai abandonné à mi-chemin, Wismerhill aura eu raison de moi aussi.
Gratin de chat
Un album de ce genre, je pense qu’il y a deux manières de l’appréhender. Soit on part du principe qu’il est commercialisé et que, donc, il doit répondre à un ensemble de critères qui le rendent accessible à un large public. Soit on admet qu’il s’agit du travail d’une jeune autrice encore étudiante et on pardonne les maladresses pour ne se focaliser que sur les qualités. Tout au long de ma lecture, j’ai été bercé entre ces deux visions de l’album. D’une part, le dessin est souvent maladroit, l’histoire n’est pas des plus passionnantes et la fin m’a semblé étrange. Sur cette seule appréciation, cet album est tout à fait dispensable. Je ne me vois en tous les cas pas l’acheter. D’autre part, son autrice, Adèle Maury, développe un univers intéressant. Cette idée d’un chat qui représenterait le mâle dominant d’une famille composée d’une mère et de ses deux filles débouche sur certains passages que je trouve finement observés. Les caresses reçues par ce chat attisent les envies et les jalousies, chaque membre de la famille espérant bénéficier de l’attention des autres (soit de l’attention du chat lui-même, soit de l’attention dont le chat bénéficie de la part des autres). L’ambiance est étrange, légère et fragile. La fin est choquante mais elle découle d’une certaine logique des personnages. En fait, je trouve qu’il y a des qualités dans ce récit et je ne regrette pas de l’avoir lu… mais je pense que c’est un peu tôt pour une publication destinée au commerce. Pour un travail de fin d’étude, c’est prometteur. Pour certaines idées, c’est à lire… Pour le reste, il y a encore beaucoup de points à travailler pour que l’autrice parvienne à transmettre sa propre sensibilité à un large public et à garder l’attention de celui-ci tout au long d’un récit (mais c’est un nom que je retiens). Pour un travail de fin d'études : 3,5/5 Pour une œuvre commercialisée : 2/5
Les Enquêtes du chat-tigre
Les Enquêtes du chat-tigre est une série adaptée de romans ‘jeunesse’ parus dans la collection Signe de Piste. Un seul tome paraitra en bande dessinée alors que la série compte 13 romans. Et le tome adapté en BD est en réalité le deuxième dans l’ordre des romans. Malgré le renom des auteurs de cette bande dessinée et leur maitrise technique, il faut bien admettre que cet album est tout sauf convaincant. Le seul point réellement positif que j’en tire est le dessin de Didier Desmit. Assistant de Tibet sur la série Ric Hochet, Desmit montre ici à quel point son style était proche de celui de Tibet, et pour qui, comme moi, aime ce type de dessin certes vieillot mais d’une lisibilité irréprochable, et bien c’est un pur plaisir de lecture. Malheureusement, le scénario est tout sauf prenant. Alors oui, d’accord, le roman est destiné à un jeune public mais il faut bien reconnaitre que cette énigme policière frise le ridicule à force d’accumuler les absurdités. Les déductions du Chat-Tigre sortent à qui mieux mieux d’un chapeau sans fond, les comportements de l’ensemble des personnages sont trop souvent illogiques et les rebondissements et relances de l’intrigue manquent du plus élémentaire naturel. Sans doute l’adaptation au format BD a-t-elle sa part de responsabilité dans la médiocrité du scénario mais sur seule base de cette bande dessinée, je crains que même le roman soit sans grand intérêt. Au final, cet album constitue un objet de curiosité dont on peut à la limite s’amuser (même si c’est pas beau de se moquer). Dommage pour Didier Desmit, qui aurait sans doute mérité de pouvoir travailler sous son nom sur une série aux scénarios plus convaincants. Sans lui, ma note aurait d'ailleurs été encore plus sévère.
War Mother
Une énième série postapocalyptique, avec références écolos. Difficile de sortir du lot donc. Et là je n’y ai pas trouvé mon compte. Le dessin fait le boulot, mais c’est du comics passe-partout. Surtout la colorisation informatique, qui lise tous les détails, n’est pas mon truc. Concernant l’histoire, ça se laisse lire gentiment, sans jamais m’avoir réellement captivé. La fin est ouverte (le mot fin est d’ailleurs suivi d’un point d’interrogation) et peut laisser penser qu’une suite est possible. Elle se fera sans moi. L’histoire manque de coffre, est bien trop légère, et l’univers lui-même n’est que très peu expliqué, développé. J’aurais bien voulu aussi voir de belles planches comme celles vers la fin montrant le Bosquet progressivement enveloppé par la végétation. Pas grand-chose en matière de décors et de « background » donc, et un charabia pseudo scientifique (un peu à la Jodorowsky mais en moins délirant et poétique) usant, obscur et parfois ridicule. C’est vite lu, mais je pense que ce sera tout aussi vite oublié. Une lecture décevante en tout cas.
Monica
Un prix d’Angoulême, ça peut être un peu n'importe quoi. Et je dois bien dire que j'ai de plus en plus de mal à comprendre exactement l'intérêt de cette nomination. Je veux dire par là qu'en dehors de ses qualités/défauts, qu'est-ce que cette BD apporte concrètement de neuf au monde de la BD ? Quel est son intérêt supplémentaire par rapport aux centaines d'autres qui sortent la même année ? Pour être honnête, ce n'est pas une mauvaise BD. C'est une BD a l'atmosphère étrange mais au sujet que j'ai trouvé peu intéressant. C'est une jeune femme, Monica, qui est en recherche de sa mère et de son père. Et l'ensemble baigne dans des États-Unis post-hippies, avec tout ce que ça a donné comme dérive en tout sens. Et ... Eh ben franchement, c'est un peu tout. J'ai été assez intéressé au début, avec l'histoire de Penny qui est une fille un peu paumée dans un monde qui change, mais ça ne va pas très loin au final. C'est le genre d'histoire où j'ai l'impression que trop de choses tournent autour des personnages et leurs tourments, s'en foutant un peu du monde autour d'eux. Je sais que c'est une obsession pour moi, mais dans ce récit assez long de personnages marginaux et globalement avec un petit grain, cherchant un sens à leur existence et côtoyant les rejetés de l'Amérique, il manque pour moi un truc : tout le reste. La BD explore un monde tellement coupé du reste qu'on les croirait sur une autre planète. Rien ne semble les avoir atteint, ni la politique, ni l'environnement, ni l'économie, ni rien. Ce sont des gens à part, tout le temps. C'est une BD peut-être très personnelle pour l'auteur, mais qui m'a semblé finalement longue et inintéressante. C'est le récit d'une vie, celle de Monica, et c'est tout. La BD ne parle pas d'autre chose, met juste en lumière les aspects de la vie de cette femme peu ordinaire et personnellement, je me dis juste qu'il y a des gens qui ont des sérieux problèmes. Mais je ne me sens ni en empathie, ni en compréhension. Son rapport final au monde est inexistant : Monica existe et rien ne la fait adhérer au reste de l'humanité, au reste du vivant, à l'existence. Elle se contente d'être là, riche ou pauvre, malheureuse ou heureuse, on n'en sait rien. Et pour ma part ... ben je m'en fiche d'elle. Je ne suis pas dans son trip, je trouve qu'elle est bien trop barge et donc, fatalement, je n'ai pas de liens avec elle. Sauf que la BD ne tournant qu'autour de sa vie (ou presque), je ne vois pas ce que je dois en tirer. Un grand prix que j'ai du mal à comprendre : qu'est-ce qui rend cet album exceptionnel selon le jury d'Angoulême ? Un trait qui est efficace mais que j'ai déjà vu dans d'autres BD américaines ? (je trouve qu'on y retrouve une patte à la Burns) Une histoire qu'ils jugent inoubliable ? Une narration nouvelle ? Personnellement j'y vois une histoire bien trop personnelle, détachée du monde qui existe autour et une protagoniste pour laquelle je ne ressens rien. J'en ressors étonné. Dans tout ce qui est sorti, cet album a été jugé le plus important ? Voila quelque chose que je ne comprend pas.
Nos vies prisonnières
Je n'ai pas été convaincu par ma lecture. Les auteurs nous proposent une variation BD du Blues du Businessman style La Défense qui déprime. Le tournant de la cinquantaine mal vécu par le mâle qui a des états d'âme. Au milieu de ces modèles d'ambitieux désabusés, le jeune Felix se retrouve héritier de la déprime de son père et d'un manuscrit libérateur. Les auteurs s'essayent à un réquisitoire assez convenu sur les méfaits de l'ambition. Cela conduit à une séparation un peu manichéenne entre les vocations épanouissantes (surtout artistiques) choisies librement et les professions imposées par une tradition familiale totalitaire et castratrice (ici le management; le droit et la médecine de bobologie). J'ai trouvé cela très réducteur et surfant avec facilité sur le pessimisme ambiant. La découpe du scénario en petits chapitres titrés casse la fluidité du récit comme si les auteurs avaient eu du mal à enchaîner d'un personnage au suivant avec une cohérence satisfaisante. Le graphisme propose un semi réalisme avec des personnages figés et peu sympathiques. Certains passages se démarquent en rouge pour souligner l'intériorité ( la colère) ou les souvenirs des personnages. Les personnages sont aisément identifiables mais n'arrivent pas à sortir de leurs expressions désespérées. C'est lassant et cela aurait mérité plus de diversité. Une série qui n'invite pas à la rigolade sur une thématique de l'ambition traitée d'une façon réductrice à mon goût.
Pain d'Alouette
Tiens, pour une fois je suis carrément en désaccord avec la majorité des avis sur la BD. Et j'en suis très surpris, mais je me suis carrément ennuyé à la lecture de ce diptyque. Déjà, j'ai trouvé le diptyque bien trop bavard. C'est assez étrange, mais en terme de lecture j'ai été lassé assez vite lorsque j'ai dû attaquer le deuxième tome et que je n'avais pas envie. Je me suis forcé quand même, et la fin ne m'a pas du tout convaincu. C'est étrange, parce que sur le papier j'ai tout pour être intéressé : ça parle de la condition ouvrière, de vélo (j'adore ça !), de l'après-guerre dans les années ... Des trucs fait pour moi, quoi ! Et pourtant, je trouve que la sauce ne prend pas du tout. Déjà, parce que je ne suis pas sur de quelle histoire est racontée ici. On a la fille de l'aigle sans orteils (BD que je n'ai pas lu et dont cette série semble être la suite) avec le sujet de l'orphelinat et de son directeur, le jeune homme à la mine avec la condition des mineurs, le Paris-Roubaix avec l'oncle et le jeune qui rêve de le faire, et encore quelques petits sujets annexes entre. Et c'est bien ce que j'ai comme souci : je ne sais pas quel est le sujet de la BD. L'histoire de l'orpheline est à part du reste pendant un long moment, l'histoire du jeune homme navigue entre la mine et le vélo (ce qui pourrait être le sujet mais ne l'est finalement pas). La BD semble passer une grande partie de son temps à peindre une toile de fond servant de décor au récit. Mais ce récit semble assez fade, une banale histoire de gens du commun dans l'après-guerre avec tout ce que cela comporte de problématiques quotidiennes. La fin m'a paru d'ailleurs tellement abrupte que j'ai eu un doute sur une éventuelle suite. Cette fin semble indiquer le récit est avant tout celui d'un jeune mineur qui rêve de vélo plus que de charbon, ce qui explique aussi le long passage sur la catastrophe minière dans le deuxième tome, mais le récit est beaucoup trop dispersé pour me toucher. Je n'avais pas d'attaches aux personnages et je ne voyais pas le récit aller quelque part. La fin m'a plus ou moins donné raison, je la trouve expédiée et sacrément insatisfaisante. Elle me donne l'impression d'avoir eu comme volonté de faire une peinture de mœurs d'une époque tout en parlant de la course Paris-Roubaix. Et je suis vraiment pas intéressé par ce pitch. Je suis assez sévère dans ma notation, mais c'est aussi parce que le dessin ne me convenait pas. Non pas qu'il soit mauvais, mais je trouvais le rendu des courses pas terrible. J'ai eu du mal à me sentir investi dedans et à sentir la vitesse, le vélo, le vent. Le rendu est assez plat, et c'est beaucoup dû au texte off, qui ralentit la lecture et brise l'immersion. Vraiment, une lecture à côté de laquelle je suis complètement passé alors qu'elle avait tout pour me plaire sur le papier. J'ai essayé de détailler ce qui m'a retenu dans ma lecture, mais je suis le premier étonné d'avoir aussi peu aimé.
La Ride
Même en étant adepte du voyage à vélo depuis des années, La Ride ne m’a pas vraiment embarqué. Le pitch est simple : deux potes qui partent de Paris pour une virée en Bourgogne, et on suit leurs galères et petites réussites en cours de route. Rien de nouveau sous le soleil pour qui a déjà expérimenté ce type de voyage. C’est un peu du déjà-vu : le dépaysement, les imprévus, les pauses, la fatigue. Le genre de truc que tout voyageur à vélo a déjà vécu et raconté mille fois. Visuellement, c’est plutôt agréable, le dessin fait le job sans être marquant. Les paysages défilent de manière correcte, et il y a quelques moments où l’humour léger fonctionne. Mais côté scénario, on reste sur du très classique. Les situations s’enchaînent sans véritable surprise, comme si le voyage en lui-même était censé suffire à donner du relief à l’histoire. Peut-être que ceux qui n’ont jamais pris la route à vélo y trouveront un petit vent de liberté, mais pour moi, il manque ce petit plus, cette profondeur qui fait que l’on se souvient vraiment d’un récit de voyage. Au final, c’est une BD sympathique, mais sans grande ambition. Un bon moment de lecture, sans plus, qui peut plaire à ceux qui rêvent d’aventures cyclistes sans trop se mouiller.
Love is in the air guitare
Les grandes envolées lyriques d’un guitariste rock (d’Hendrix, de Santana par exemple) m’ont toujours emporté. Je ne connais a priori rien de l’air guitare, dont j’avais vaguement entendu parler, sans que cela ait retenu mon attention, clairement par manque d’intérêt. Même si je concède avoir pratiqué quelques solos dans mon salon en écoutant certains musiciens inspirés. J’ai emprunté au hasard cet album, qui ne m’a pas convaincu d’aller plus loin dans mon exploration de l’air guitare. D’abord parce que rendre en BD des solos de guitare est une gageure. Ensuite parce qu’ici le son manque, mais aussi le mouvement – même si Ronzeau se démène pour nous restituer les gesticulations des air guitar heroes. Ensuite parce que je trouve que l’album est bien trop long pour parler du vent. Trop de longueurs, l’ennui pointait le bout de son nez bien avant la fin, il aurait fallu resserrer l’intrigue. Intrigue qui se laisse lire, mais qui n’est pas non plus extraordinaire. Avec des personnages et des situations un peu téléphonés : on sent dès le départ ce qui va arriver des relations amoureuses du héros, et les « méchants » - comme certains « gentils » d’ailleurs sont trop caricaturaux. Pas ma came je pense.
Jusqu'au dernier
Franchement, mon avis ne va pas importer. Je le poste par honnêteté mais franchement, je pense pas qu'il faille en tenir compte. Si je dis ça, c'est que mon avis est totalement personnel : le genre du western m'ennuie profondément. J'ai rarement eu de bonne lecture à ce sujet, c'est le genre qui m'attire le moins et je le trouve beaucoup trop cliché. En lisant cette BD, j'ai découvert une BD au dessin incroyable, aucun doute, mais au scénario très franchement orienté classique western. Et ça, je n'aime juste pas. C'est pas une question de défaut clair, c'est une appréciation purement personnel : ce genre d'histoire m'indiffère. Les raisons sont simples : je n'ai aucun attachement au genre de façon générale (en film, livres, BD ou autre), l'imaginaire du cow-boy m’agace, sa violence et son traitement des femmes m'énerve, les histoires de vengeances ne me font pas frissonner et je n'aime pas l'héroïsation de personnes que je suis certain de détester dans la vraie vie. Et je n'arrive pas à passer outre ces défauts, ce qui fait que même lorsque l'histoire propose quelque chose d'intéressant (ici la lâcheté de certains au nom du profit ou la disparition du cow-boy face à la mécanisation), le reste ne m'intéresse pas du tout. Je le dis et le répète, c'est probablement une excellente BD, c'est juste complètement en dehors de mes gouts. Une BD qui me confirme que le western, franchement, c'est pas pour moi.