N'étant pas spécialement un grand amateur de shôjo, c'est l'emprunt au monde de Lewis Caroll qui a titillé ma curiosité.
Alice est orpheline et vit chez son oncle et sa tante depuis le décès de ses parents. Son oncle se serait bien passé de cette bouche supplémentaire à nourrir et à élever. Lassée des remarques constantes de son oncle, Alice décide d'essayer de s'assumer toute seule et part pour Kyoto pour intégrer une école de geisha. C'est là qu'elle bascule dans un Kyoto fantastique... où elle espère bien retrouvé son amour de jeunesse Ren.
Malheureusement, j'avoue ne pas avoir succombé au charme de cette Alice, qui pour le coup n'a pas grand chose à voir avec l'originale. Ok, elle bascule aussi dans un monde merveilleux, mais l'analogie s'arrête là malgré de nombreux clins d'oeil. Si l'idée d'avoir "un rôle" et de "trouver sa place" dans ce monde est bien trouvé, le reste de l'intrigue est plus que mince. Je ne parle même pas de cette histoire de secte satanique qui arrive comme un cheveu sur la soupe et qui se conclue par une des rares scène d'action des plus ridicule...
Dommage, car le dessin d'Haruki Niwa est plaisant.
Du bon et du moins bon, une série en demi teinte pour l’instant.
Ça se laisse lire mais je ne suis pas subjugué plus que cela. L’univers mis en place est intriguant mais je n’ai pas encore bien saisi tous les contours (les primordiaux, l’éther …). Les personnages sont un peu fades et classiques pour le genre (le prince, son amie, le vieux maître …).
La petite touche d’originalité est d’amener un humain dans une société animale, un peu curieux quand même de voir où l’intrigue va nous mener (surtout après le tome 2), mais je me méfie de l’effet pétard mouillé, va falloir être bon.
Au dessin, Didier Cassegrain que j’apprécie grandement, ne m’impressionne pas des masses ici. Sa narration et ses couleurs sont bonnes mais je trouve le rendu de ses personnages assez aléatoires, l’anthropomorphisme ne lui réussit pas trop, surtout quand les protagonistes sont filiformes, j’accroche moyennement.
Voilà beaucoup de critiques mais l’œuvre possède des qualités pour passer un bon moment.
2,5 en attendant de voir où ça nous mène.
MàJ suite abandon :
Ça s’arrête quand ça me semblait enfin devenir un peu intéressant. Dommage.
Je ne vais pas dire que je suis foncièrement déçu mais ça fait toujours $%¥#!! pour ceux qui ont acheté et apprécié la série.
J’étais un peu indécis mais en l’état elle ne vaut rien. Je baisse ma note et ne conseille pas.
Je continue mes lectures de Damián, mais cette fois-ci je n'ai pas trop accroché.
Le style du dessin est vraiment trop agressif, pareil pour la colorisation. Même si ça colle bien avec l'histoire et que c'est original.. c'est vraiment une question de goût à mon avis.
Quant au scénario, pas très emballé non plus... Ça démarre fort et ça s'enchaîne vite, peut-être un peu trop vite même. Mais il y a des idées intéressantes qui m'intriguent, donc je vais lire la suite et ajusterai ma note si nécessaire.
Je mets deux étoiles, mais mon ressenti est plus proche de 1,5 que de 2,5. Albator, j'en ai sans doute vu à la télé, mais pas tant que ça, et je n'ai que de vagues souvenirs - en partie réalimentés par des émissions et documentaires ultérieurs. Sans doute que ceux qui ont été biberonnés au club Dorothée de l'époque seront plus sensibles à cette madeleine.
Il faut en tout cas être très indulgent pour apprécier aujourd'hui ce genre de BD. J'ai lu les deux premiers tomes, découvert au hasard de vacances cet été, et j'ai fait l'effort de les lire pour entrer dans la base cette série vintage. Effort, car je n'ai rien trouvé de captivant, au contraire, dans cette lecture. Le dessin est un peu statique, la colorisation sans nuance (très années 1970, du pétant), les personnages peu expressifs.
Mais ce sont surtout les scénarios et dialogues qui pêchent par une grande naïveté, des raccourcis incroyables, et un manque de fond qui m'ont rapidement laissé de côté. Je ne sais qui officiait au scénario (personne n'est crédité), mais je trouve ça un peu indigent.
A réserver aux gros nostalgiques pas difficiles !
L'autrice, Eva Roussel, a trouvé son équilibre et le moyen de rassurer son éco anxiété dans la pratique de ce qu'elle nomme la sorcellerie, une pratique inspirée d'un peu de shamanisme et de beaucoup de druidisme modernisé qu'elle présente à ses lecteurs tout en parlant d'elle-même à la manière d'un blog BD ou d'une story Instagram, avec des chapitres où elle aborde successivement différentes idées sur une structure assez libre.
Il y a des qualités à cet album. La première tient dans le graphisme, un trait rond, mignon et coloré que j'apprécie. Il est charmant, esthétique et efficace pour pousser à la lecture. La seconde est la même que nombre d'autobiographies, le fait de permettre au lecteur de découvrir une personne différente, ici l'autrice, et de comprendre un peu sa façon de pensée. Et la dernière est la découverte de pratiques ésotériques et de petites croyances que tout le monde ne partage pas, en particulier présenté par quelqu'un qui y croit ou en tout cas qui trouve son bien-être dans leur pratique.
Pour autant, j'ai hésité à mettre une note plus basse car concrètement il y a certains passages de cet album qui m'ont tellement barbé que je n'ai pas pu m'empêcher de les survoler sans vraiment les lire. Cela tient à la fois de convictions personnelles très différentes de celle de l'autrice, et d'un réel ennui devant le descriptif de ses rituels et autres symboles ésotériques présentés comme des recettes d'une pratique magique à suivre librement.
Mon rejet a commencé assez vite avec le discours féministe de l'autrice qui diffère de mon propre féminisme actif. Elle est dans une posture "Nous les femmes brimées contre le Patriarcat et le Capitalisme" qui selon moi crée une opposition manichéenne improductive, alors que je prône pour ma part une égalité des êtres humains autant que les caractéristiques physiques le permettent. J'ai élevé ma fille dans cette optique, celle d'une femme capable de faire tout ce qu'un homme peut faire, au moins intellectuellement parlant, et je me réjouis de voir la sérénité de la jeune adulte qu'elle est devenue. Le discours de l'autrice est en outre bourré de contradictions, revenant sans arrêt sur des symboliques d'énergies féminines et masculines, alors qu'elle essaie en même temps de dire que les humains ne devraient pas être genrés.
De même, son écologisme présente des contradictions similaires, entre son appel à retourner à la nature et son utilisation de tablettes graphiques, portables et autres Youtube et Podcasts. En outre, elle assimile la nature à du sacré et à des esprits de la forêt. Si cela permet de respecter la nature et la biodiversité, c'est bien, mais elle y ajoute une forme de naïveté et de superstition digne de fans de Harry Potter, d'elficologie et autre culture pop adolescente.
Et surtout, au-delà de ça, c'est sa mise en scène de ce qu'elle nomme sorcellerie que j'apprécie le moins. Ces rituels comme des recettes de cuisine, ces symboles trop cools à se fabriquer ou à dessiner, ce revival du druidisme celte eurocentré comme si c'était la vérité fondamentale d'une Terre Mère oubliée, ces tisanes, cartes de tarot et autres minéraux bienfaisants... C'est du druidisme Instagram, la version internet et BD des boutiques ésotériques bidons qui font sourire et un peu pitié. Bien sûr, elle indique bien que ce ne sont que des propositions, qu'à elle ça lui fait du bien mais que ce n'est pas forcément le cas de tous, et elle admet elle-même (par le biais de son araignée-totem) quelques-unes de ses contradictions, mais tout cela m'apparait comme trop superficiel et trop emprunté d'influences de l'air du temps et des réseaux sociaux.
La nature et le féminisme oui, mais pas si cela implique de s'enfoncer dans une superstition et des rituels comme des béquilles morales pour atteindre un équilibre psychologique fragile.
Après relecture de cette BD près de quinze années plus tard, je trouve mon avis initial un brin trop dur. En effet, bien que la trame de l'histoire soit un peu téléphonée, ça se laisse lire. Par ailleurs, si les visages restent effectivement trop figés à mon goût, le dessin et la mise en couleurs (peinture?) sont au final plutôt agréables à l’œil.
Je relève donc un peu ma note initiale.
Originalité, scénario : 4/10
Dessin, Mise en couleur : 6/10
NOTE GLOBALE : 10/20
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Avis initial (2009) :
Je me range à l'avis de Pasukare même si je serai légèrement moins cynique qu'elle ! Peut être est-ce dû au fait que pour ma part, j'ai loué cette BD et n'ai donc pas dépensé mes économies ! Et heureusement ! Pourtant au vu de la critique livrée au dos et des avis sur le premier tome de ce diptyque je m'attendais à nettement mieux.
Tout d'abord, je n'adhère vraiment pas au dessin, si l'on peut dire dessin, car celui-ci est si réaliste, qu'il en devient figé, comme dépourvu de vie. C'est vrai que moi aussi ça m'a fait penser aux bon vieux romans photos des mauvais magazines qu'on lit en attendant son rendez-vous chez le médecin...
Si on ajoute à cela un héros qui a le charisme d'une limace (et encore je suis méchant envers la limace) et une intrigue plutôt convenue digne d'un film américain des années 90 (Qui se rappelle des Hollywood Night :)), on obtient une BD qui ne m'a pas franchement agacé, mais qui se lit sans enthousiasme (d'où la note de 2/5). La fin ne m'a pas non plus laissé un souvenir impérissable. Un gros bof.
Originalité : 1/5
Scénario : 2,5/5
Dessin : 2/5
Mise en couleur : 1/5
NOTE GLOBALE : 6,5/20
Et voici le retour de Charlie Adlard (Walking Dead), avec au scénario Simon Spurrier que je ne connaissais pas. Cette fois-ci, pas de zombies à gogo, mais une belle brochette de démons lâchés en liberté dans notre monde contemporain. Forcément, ça ne passe pas inaperçu !
Car oui, après le décès d'Alfie (ex magicien et détective de l'occulte), les 72 démons de l'Ars Goetia sont mystérieusement libérés de leur royaume infernal, et n'importe quel quidam détenteur de certains talismans semble à même de commander ces terribles créatures. Sa nièce Ellie se retrouve en charge de régler ce "petit imprévu" et de renvoyer tout ce petit monde en enfer à coups d'incantations ou de coups de marteau avant que cela ne dégénère vraiment.
Voilà un pitch couillu qui nous plonge dans un récit mené rugueusement par le personnage d'Ellie, que ce soit par sa façon peu diplomatique de régler ses problèmes ou de s'exprimer. Son ex oncle n'est pas en reste et les textes post mortels qui ponctuent les chapitres pour nous expliquer les arcanes de l'occultisme sont assez fleuris aussi. Le ton est donné, on va pas faire dans la dentelle... Mais plutôt dans le puzzle ! Car quand des démons croisent notre réalité, ça excite pas mal de gens assoiffés de pouvoir, mais rarement bien intentionnés. Et c'est au milieu de tout ce beau monde qu'Ellie va devoir naviguer pour renvoyer les démons chez eux et enquêter en même temps sur la mort de son oncle.
C'est plutôt bien parti comme série, un peu fouilli au début, mais les pièces s’enchâssent petit à petit pour nous dessiner un récit moins linéaire qu'il n'aurait pu paraître de prime abord. Le dessin d'Adlard toujours appuyé sur les noirs colle parfaitement à l'histoire et la colorisation de Sofie Dodgson est plutôt réussie (mention spéciale aux représentation des entités démoniaques).
Bref, une bonne mise en bouche qui donne envie de découvrir la suite !
*** Tome 2 ***
Heureux de voir que la série se clôturait en 2 tomes, j'avoue sortir déçu de la lecture de ce tome conclusif...
Moi qui avait bien apprécié le début de cette série, j'ai trouvé la lecture de ce 2e tome fastidieuse ; c'est très bavard déjà, mais c'est surtout de moins en moins compréhensif. Cet espèce de charabia ésotérique prend de plus en plus de place et le scénario et la narration deviennent de plus en plus lourds et difficiles à suivre par moment. J'ai mis plusieurs jours à terminer ce tome tant j'ai trouvé ça indigeste par moment...
Bref, je descends ma note à 2/5, loin d'être convaincu par cette suite et fin.
Difficile de passer après la critique de Mac Arthur parce que j'ai exactement le même avis.
On aborde donc ici les sujets d'écologie et de tolérance à travers un univers fantasy. Je suis bon public pour ce genre de choses, why not.
Mais j'ai trouvé le traitement naïf, trop pour moi en tous cas. Peut être que je n'étais pas le bon public pour cette BD que je conseillerais aussi à un public plus jeune (début ado).
Même s'il met en oeuvre beaucoup d'archétypes de personnages, le scénario reste plaisant car bien rythmé. Les dialogues sont plutot efficaces. Mais les schémas restent trop classiques à mon goût. Je ne dirais pas que je me suis ennuyé mais pas loin. C'est moche d'être blasé !
A priori pas fan du dessin qui a le mérite d'être original, j'ai trouvé au fil des pages qu'il est trop approximatif en particulier pour les personnages.
Le message de fond est intéressant, mais son traitement manque pour moi de profondeur et d'originalité, il ne suffit pas de créer un univers fantasy pour en faire quelque chose de plus original de mon point de vue.
Trop d'effets de “déjà vus“, une narration en longueur et une fin complètement tirée par les cheveux et très décevante. Mais ça doit être la faute du romancier qui a tricoté cette histoire. C'est bien fâcheux tout ça !
Dans la pure veine de Les Sales Blagues de l'Echo à savoir un humour trash et un dessin franchement laid reconnaissable entre tous.
C'est ainsi qu'on pourrait résumer cette œuvre ayant plus ou moins comme cadre le travail et tous ses à-côtés.
Les gags sont de qualité très inégale.
Un peu comme avec Reiser, cet ouvrage est destiné au amateur du genre. Moi j'apprécie à petites doses.
Pour les autres il vaut mieux passer votre chemin
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Alice in Kyoto Forest
N'étant pas spécialement un grand amateur de shôjo, c'est l'emprunt au monde de Lewis Caroll qui a titillé ma curiosité. Alice est orpheline et vit chez son oncle et sa tante depuis le décès de ses parents. Son oncle se serait bien passé de cette bouche supplémentaire à nourrir et à élever. Lassée des remarques constantes de son oncle, Alice décide d'essayer de s'assumer toute seule et part pour Kyoto pour intégrer une école de geisha. C'est là qu'elle bascule dans un Kyoto fantastique... où elle espère bien retrouvé son amour de jeunesse Ren. Malheureusement, j'avoue ne pas avoir succombé au charme de cette Alice, qui pour le coup n'a pas grand chose à voir avec l'originale. Ok, elle bascule aussi dans un monde merveilleux, mais l'analogie s'arrête là malgré de nombreux clins d'oeil. Si l'idée d'avoir "un rôle" et de "trouver sa place" dans ce monde est bien trouvé, le reste de l'intrigue est plus que mince. Je ne parle même pas de cette histoire de secte satanique qui arrive comme un cheveu sur la soupe et qui se conclue par une des rares scène d'action des plus ridicule... Dommage, car le dessin d'Haruki Niwa est plaisant.
Sa Majesté des Ours
Du bon et du moins bon, une série en demi teinte pour l’instant. Ça se laisse lire mais je ne suis pas subjugué plus que cela. L’univers mis en place est intriguant mais je n’ai pas encore bien saisi tous les contours (les primordiaux, l’éther …). Les personnages sont un peu fades et classiques pour le genre (le prince, son amie, le vieux maître …). La petite touche d’originalité est d’amener un humain dans une société animale, un peu curieux quand même de voir où l’intrigue va nous mener (surtout après le tome 2), mais je me méfie de l’effet pétard mouillé, va falloir être bon. Au dessin, Didier Cassegrain que j’apprécie grandement, ne m’impressionne pas des masses ici. Sa narration et ses couleurs sont bonnes mais je trouve le rendu de ses personnages assez aléatoires, l’anthropomorphisme ne lui réussit pas trop, surtout quand les protagonistes sont filiformes, j’accroche moyennement. Voilà beaucoup de critiques mais l’œuvre possède des qualités pour passer un bon moment. 2,5 en attendant de voir où ça nous mène. MàJ suite abandon : Ça s’arrête quand ça me semblait enfin devenir un peu intéressant. Dommage. Je ne vais pas dire que je suis foncièrement déçu mais ça fait toujours $%¥#!! pour ceux qui ont acheté et apprécié la série. J’étais un peu indécis mais en l’état elle ne vaut rien. Je baisse ma note et ne conseille pas.
The Killmasters
Je continue mes lectures de Damián, mais cette fois-ci je n'ai pas trop accroché. Le style du dessin est vraiment trop agressif, pareil pour la colorisation. Même si ça colle bien avec l'histoire et que c'est original.. c'est vraiment une question de goût à mon avis. Quant au scénario, pas très emballé non plus... Ça démarre fort et ça s'enchaîne vite, peut-être un peu trop vite même. Mais il y a des idées intéressantes qui m'intriguent, donc je vais lire la suite et ajusterai ma note si nécessaire.
Albator
Je mets deux étoiles, mais mon ressenti est plus proche de 1,5 que de 2,5. Albator, j'en ai sans doute vu à la télé, mais pas tant que ça, et je n'ai que de vagues souvenirs - en partie réalimentés par des émissions et documentaires ultérieurs. Sans doute que ceux qui ont été biberonnés au club Dorothée de l'époque seront plus sensibles à cette madeleine. Il faut en tout cas être très indulgent pour apprécier aujourd'hui ce genre de BD. J'ai lu les deux premiers tomes, découvert au hasard de vacances cet été, et j'ai fait l'effort de les lire pour entrer dans la base cette série vintage. Effort, car je n'ai rien trouvé de captivant, au contraire, dans cette lecture. Le dessin est un peu statique, la colorisation sans nuance (très années 1970, du pétant), les personnages peu expressifs. Mais ce sont surtout les scénarios et dialogues qui pêchent par une grande naïveté, des raccourcis incroyables, et un manque de fond qui m'ont rapidement laissé de côté. Je ne sais qui officiait au scénario (personne n'est crédité), mais je trouve ça un peu indigent. A réserver aux gros nostalgiques pas difficiles !
Switch
L'autrice, Eva Roussel, a trouvé son équilibre et le moyen de rassurer son éco anxiété dans la pratique de ce qu'elle nomme la sorcellerie, une pratique inspirée d'un peu de shamanisme et de beaucoup de druidisme modernisé qu'elle présente à ses lecteurs tout en parlant d'elle-même à la manière d'un blog BD ou d'une story Instagram, avec des chapitres où elle aborde successivement différentes idées sur une structure assez libre. Il y a des qualités à cet album. La première tient dans le graphisme, un trait rond, mignon et coloré que j'apprécie. Il est charmant, esthétique et efficace pour pousser à la lecture. La seconde est la même que nombre d'autobiographies, le fait de permettre au lecteur de découvrir une personne différente, ici l'autrice, et de comprendre un peu sa façon de pensée. Et la dernière est la découverte de pratiques ésotériques et de petites croyances que tout le monde ne partage pas, en particulier présenté par quelqu'un qui y croit ou en tout cas qui trouve son bien-être dans leur pratique. Pour autant, j'ai hésité à mettre une note plus basse car concrètement il y a certains passages de cet album qui m'ont tellement barbé que je n'ai pas pu m'empêcher de les survoler sans vraiment les lire. Cela tient à la fois de convictions personnelles très différentes de celle de l'autrice, et d'un réel ennui devant le descriptif de ses rituels et autres symboles ésotériques présentés comme des recettes d'une pratique magique à suivre librement. Mon rejet a commencé assez vite avec le discours féministe de l'autrice qui diffère de mon propre féminisme actif. Elle est dans une posture "Nous les femmes brimées contre le Patriarcat et le Capitalisme" qui selon moi crée une opposition manichéenne improductive, alors que je prône pour ma part une égalité des êtres humains autant que les caractéristiques physiques le permettent. J'ai élevé ma fille dans cette optique, celle d'une femme capable de faire tout ce qu'un homme peut faire, au moins intellectuellement parlant, et je me réjouis de voir la sérénité de la jeune adulte qu'elle est devenue. Le discours de l'autrice est en outre bourré de contradictions, revenant sans arrêt sur des symboliques d'énergies féminines et masculines, alors qu'elle essaie en même temps de dire que les humains ne devraient pas être genrés. De même, son écologisme présente des contradictions similaires, entre son appel à retourner à la nature et son utilisation de tablettes graphiques, portables et autres Youtube et Podcasts. En outre, elle assimile la nature à du sacré et à des esprits de la forêt. Si cela permet de respecter la nature et la biodiversité, c'est bien, mais elle y ajoute une forme de naïveté et de superstition digne de fans de Harry Potter, d'elficologie et autre culture pop adolescente. Et surtout, au-delà de ça, c'est sa mise en scène de ce qu'elle nomme sorcellerie que j'apprécie le moins. Ces rituels comme des recettes de cuisine, ces symboles trop cools à se fabriquer ou à dessiner, ce revival du druidisme celte eurocentré comme si c'était la vérité fondamentale d'une Terre Mère oubliée, ces tisanes, cartes de tarot et autres minéraux bienfaisants... C'est du druidisme Instagram, la version internet et BD des boutiques ésotériques bidons qui font sourire et un peu pitié. Bien sûr, elle indique bien que ce ne sont que des propositions, qu'à elle ça lui fait du bien mais que ce n'est pas forcément le cas de tous, et elle admet elle-même (par le biais de son araignée-totem) quelques-unes de ses contradictions, mais tout cela m'apparait comme trop superficiel et trop emprunté d'influences de l'air du temps et des réseaux sociaux. La nature et le féminisme oui, mais pas si cela implique de s'enfoncer dans une superstition et des rituels comme des béquilles morales pour atteindre un équilibre psychologique fragile.
Red Bridge
Après relecture de cette BD près de quinze années plus tard, je trouve mon avis initial un brin trop dur. En effet, bien que la trame de l'histoire soit un peu téléphonée, ça se laisse lire. Par ailleurs, si les visages restent effectivement trop figés à mon goût, le dessin et la mise en couleurs (peinture?) sont au final plutôt agréables à l’œil. Je relève donc un peu ma note initiale. Originalité, scénario : 4/10 Dessin, Mise en couleur : 6/10 NOTE GLOBALE : 10/20 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Avis initial (2009) : Je me range à l'avis de Pasukare même si je serai légèrement moins cynique qu'elle ! Peut être est-ce dû au fait que pour ma part, j'ai loué cette BD et n'ai donc pas dépensé mes économies ! Et heureusement ! Pourtant au vu de la critique livrée au dos et des avis sur le premier tome de ce diptyque je m'attendais à nettement mieux. Tout d'abord, je n'adhère vraiment pas au dessin, si l'on peut dire dessin, car celui-ci est si réaliste, qu'il en devient figé, comme dépourvu de vie. C'est vrai que moi aussi ça m'a fait penser aux bon vieux romans photos des mauvais magazines qu'on lit en attendant son rendez-vous chez le médecin... Si on ajoute à cela un héros qui a le charisme d'une limace (et encore je suis méchant envers la limace) et une intrigue plutôt convenue digne d'un film américain des années 90 (Qui se rappelle des Hollywood Night :)), on obtient une BD qui ne m'a pas franchement agacé, mais qui se lit sans enthousiasme (d'où la note de 2/5). La fin ne m'a pas non plus laissé un souvenir impérissable. Un gros bof. Originalité : 1/5 Scénario : 2,5/5 Dessin : 2/5 Mise en couleur : 1/5 NOTE GLOBALE : 6,5/20
Damn them all
Et voici le retour de Charlie Adlard (Walking Dead), avec au scénario Simon Spurrier que je ne connaissais pas. Cette fois-ci, pas de zombies à gogo, mais une belle brochette de démons lâchés en liberté dans notre monde contemporain. Forcément, ça ne passe pas inaperçu ! Car oui, après le décès d'Alfie (ex magicien et détective de l'occulte), les 72 démons de l'Ars Goetia sont mystérieusement libérés de leur royaume infernal, et n'importe quel quidam détenteur de certains talismans semble à même de commander ces terribles créatures. Sa nièce Ellie se retrouve en charge de régler ce "petit imprévu" et de renvoyer tout ce petit monde en enfer à coups d'incantations ou de coups de marteau avant que cela ne dégénère vraiment. Voilà un pitch couillu qui nous plonge dans un récit mené rugueusement par le personnage d'Ellie, que ce soit par sa façon peu diplomatique de régler ses problèmes ou de s'exprimer. Son ex oncle n'est pas en reste et les textes post mortels qui ponctuent les chapitres pour nous expliquer les arcanes de l'occultisme sont assez fleuris aussi. Le ton est donné, on va pas faire dans la dentelle... Mais plutôt dans le puzzle ! Car quand des démons croisent notre réalité, ça excite pas mal de gens assoiffés de pouvoir, mais rarement bien intentionnés. Et c'est au milieu de tout ce beau monde qu'Ellie va devoir naviguer pour renvoyer les démons chez eux et enquêter en même temps sur la mort de son oncle. C'est plutôt bien parti comme série, un peu fouilli au début, mais les pièces s’enchâssent petit à petit pour nous dessiner un récit moins linéaire qu'il n'aurait pu paraître de prime abord. Le dessin d'Adlard toujours appuyé sur les noirs colle parfaitement à l'histoire et la colorisation de Sofie Dodgson est plutôt réussie (mention spéciale aux représentation des entités démoniaques). Bref, une bonne mise en bouche qui donne envie de découvrir la suite ! *** Tome 2 *** Heureux de voir que la série se clôturait en 2 tomes, j'avoue sortir déçu de la lecture de ce tome conclusif... Moi qui avait bien apprécié le début de cette série, j'ai trouvé la lecture de ce 2e tome fastidieuse ; c'est très bavard déjà, mais c'est surtout de moins en moins compréhensif. Cet espèce de charabia ésotérique prend de plus en plus de place et le scénario et la narration deviennent de plus en plus lourds et difficiles à suivre par moment. J'ai mis plusieurs jours à terminer ce tome tant j'ai trouvé ça indigeste par moment... Bref, je descends ma note à 2/5, loin d'être convaincu par cette suite et fin.
Hana et Taru
Difficile de passer après la critique de Mac Arthur parce que j'ai exactement le même avis. On aborde donc ici les sujets d'écologie et de tolérance à travers un univers fantasy. Je suis bon public pour ce genre de choses, why not. Mais j'ai trouvé le traitement naïf, trop pour moi en tous cas. Peut être que je n'étais pas le bon public pour cette BD que je conseillerais aussi à un public plus jeune (début ado). Même s'il met en oeuvre beaucoup d'archétypes de personnages, le scénario reste plaisant car bien rythmé. Les dialogues sont plutot efficaces. Mais les schémas restent trop classiques à mon goût. Je ne dirais pas que je me suis ennuyé mais pas loin. C'est moche d'être blasé ! A priori pas fan du dessin qui a le mérite d'être original, j'ai trouvé au fil des pages qu'il est trop approximatif en particulier pour les personnages. Le message de fond est intéressant, mais son traitement manque pour moi de profondeur et d'originalité, il ne suffit pas de créer un univers fantasy pour en faire quelque chose de plus original de mon point de vue.
L'Oracle della Luna
Trop d'effets de “déjà vus“, une narration en longueur et une fin complètement tirée par les cheveux et très décevante. Mais ça doit être la faute du romancier qui a tricoté cette histoire. C'est bien fâcheux tout ça !
Y a rien de plus beau que le boulot
Dans la pure veine de Les Sales Blagues de l'Echo à savoir un humour trash et un dessin franchement laid reconnaissable entre tous. C'est ainsi qu'on pourrait résumer cette œuvre ayant plus ou moins comme cadre le travail et tous ses à-côtés. Les gags sont de qualité très inégale. Un peu comme avec Reiser, cet ouvrage est destiné au amateur du genre. Moi j'apprécie à petites doses. Pour les autres il vaut mieux passer votre chemin