Les derniers avis (19835 avis)

Couverture de la série Le Compagnon de route
Le Compagnon de route

L’album se laisse lire, plutôt rapidement d’ailleurs, eu égard à une narration rapide et manquant de densité. Mais j’ai traversé cette histoire sans réellement m’y accrocher. Sans réellement tout comprendre d’ailleurs. En effet, les personnages principaux sont difficiles à cerner, comme l’intrigue. Nils, le spationaute cherchant à tout prix à rejoindre le cosmodrome après avoir été écarté de la mission pour des problèmes médicaux est un peu improbable, comme l’est son comportement. Et que dire d’Olga, la vieille illuminée qui l’accompagne dans son délire, dans un road trip qui occupe la seconde partie de l’album, entre réalisme et rêverie – je ne sais pas si l’on devait lire l’histoire comme la rêverie des personnages ou s’ils incarnaient réellement ceux-ci. Quant au personnage d’Ahn, la prostituée – et toute la première partie au commissariat – quelque chose a dû m’échapper, car je n’ai pas saisi ce qu’elle fichait dans cette histoire. Je n’ai pas tout compris donc, et suis sorti perplexe de ma lecture.

04/07/2024 (modifier)
Couverture de la série L'Homme gribouillé
L'Homme gribouillé

Je sors assez déçu de ma lecture de cette série malgré les excellents avis qu'elle a récolté. 320 pages pour en arriver à un final aussi banal avec une ribambelle de points d'interrogations, la transition écologique a encore du chemin à faire. Pourtant j'ai été séduit par le dynamisme des premières planches. Le graphisme de Peeters me convient très bien avec ses courbes et sa forte expressivité des personnages dans les premières pages (la suite est moins léchée). Un personnage (Clara) amusant et pétillant au centre d'un mystère familial donne une bonne accroche. Malheureusement j'ai trouvé que le récit s'enlisait très vite avec un texte a minima qui laisse la place à des planches vides souvent bien faites mais assez redondantes et sans réel intérêt pour l'intrigue. La thématique du nom qui semble émerger n'est pas du tout approfondi et je n'ai jamais compris ce que venait faire le personnage du corbeau. Un final très simpliste à la Jurassic Park ne me donnera pas l'explication de la sauvagerie du corbeau. Pour le reste j'ai tourné les pages plus que je n'ai eu le loisir de lire et d'accrocher au récit. Seules les ambiances de pluie parisienne ou de neige doubiste m'ont vraiment plu. Trop peu à mes yeux.

03/07/2024 (modifier)
Couverture de la série Valamon
Valamon

Dommage que la série soit abandonnée, ma note aurait été plus haute sinon. Je n’ai rien à dire de méchant sur ce seul tome, si ce n’est qu’il ne s’autosuffit malheureusement pas. Le dessin et les couleurs de Reno sont très agréables à l’œil, le dessinateur a depuis repris de belle manière la relève sur Aquablue. Au niveau de l’histoire, c’est tout aussi agréable. Même si ce n’est qu’un tome de mise en place et que les ingrédients ne respirent pas l’originalité, je sentais poindre de la chouette aventure dans le style capes et épées.

03/07/2024 (modifier)
Par Charly
Note: 2/5
Couverture de la série Les 12 Travaux d'Astérix
Les 12 Travaux d'Astérix

Je dois dire que j'ai été déçu par cette BD. Bien que l'adaptation soit fidèle au film, le format court de seulement 27 planches ne permet pas de bien développer l'histoire. Les séquences sont souvent résumées en quelques cases, ce qui nuit à la narration. Le dessin d'Uderzo est toujours de qualité, mais les couleurs sont maladroites. En somme, une lecture dispensable.

03/07/2024 (modifier)
Couverture de la série Monogatari
Monogatari

Alexandre Akirakuma (pseudo qui semble-t-il cache un auteur loin d’être japonais) s’est inspiré de plusieurs textes anciens japonais pour bâtir son intrigue. Akirakuma use de personnages animaliers (une sorte de mélange hybride entre Trondheim et Tezuka) pour nous décrire les intrigues de cour, le shogunat, ce qui en soi n’est pas gênant. Mais j’ai rapidement eu beaucoup de mal à différencier et/ou à reconnaitre certains personnages. Et ce d’autant plus qu’il y a beaucoup trop de personnages à retenir. J’ai été perdu (et certaines planches, plutôt jolies au demeurant, sont franchement trop remplies !). C’est dommage, car du coup, sur une idée qui aurait pu m’intéresser – et donner lieu à plusieurs volumes – je suis sorti déçu de cette lecture, en la finissant parfois péniblement. Note réelle 2,5/5.

03/07/2024 (modifier)
Par Présence
Note: 2/5
Couverture de la série Savage (Valiant)
Savage (Valiant)

Un adolescent contre des dinosaures - Ce tome est le premier d'une série indépendante de toute autre, mais vraisemblablement appelée à se dérouler dans l'univers partagé Valiant par la suite. Il contient les épisodes 1 à 4, initialement parus en 2016, écrits par B. Clay Moore. Chaque épisode comporte une partie se déroulant dans le passé dessinée et encrée par Lewis Larosa, et une partie se déroulant au temps présent dessinées et encrée par Clayton Henry. La mise en couleurs a été réalisée par Brian Reber, avec l'aide d'Andrew Dallhouse pour l'épisode 3. Les couvertures ont été réalisées par Lewis Larosa. Ce tome se termine avec les couvertures variantes réalisées par Jared Fletcher, Robert Gill, Renato Guedes, Felipe Massafera, Marguerite Sauvage et Bill Sienkiewicz. Quelque part dans une jungle non identifiée, un garçon habillé de haillons guette une douzaine d'œufs disposés en cercle. Il est installé dans un arbre, et teste le piquant d'une griffe dont il se sert comme une arme. Un vélociraptor arrive dans la clairière, pour vérifier l'état de sa nidation. Sans hésitation, l'adolescent se jette sur lui et il s'en suit un combat acharné entre dinosaure et Kevin Sauvage junior. le garçon finit par triompher, non sans mal, et il récupère les œufs qu'il met dans un grand sac. Il rejoint alors sa base : une hutte de branchage sur une plage, défendue par des pieux effilés. Il pose le sac d'œufs parmi ses affaires et il joue avec un briquet à essence. Une douzaine d'années auparavant, Kevin Sauvage (un joueur de football star) et sa femme Ronnie Sauvage (une ex-mannequin) effectuaient un voyage dans leur jet privé, avec leur pilote. Monsieur sirotait un whisky, pendant que madame vérifiait les comptes et que leur bébé dormait dans son berceau. Leur objectif était de relancer la carrière du footballeur aux États-Unis. En plein milieu du vol, leur avion fut frappé par un phénomène électromagnétique. Quand ils reprirent connaissance, leur avion était doucement en train de prendre l'eau et le pilote était mort dans le crash. Ils n'eurent que le temps de prendre leur bébé de de rallier la plage assez proche. Une fois allongée sur la plage, Ronnie s'occupa de son bébé et s'endormit rapidement. Pendant ce temps-là, Kevin alla récupérer ce qu'il pouvait à bord de l'épave de leur jet, avant qu'il ne s'abime au fond des eaux. Depuis le redémarrage de leur univers partagé en 2012, les responsables éditoriaux Valiant ont privilégié la publication de comics avec des personnages déjà existants, datant de leur vague de publications initiale en 1989, comme X-O Manowar, Harbinger, Shadowman, Eternal Warrior, Bloodshot ou encore Archer & Armstrong. Ce n'est qu'exceptionnellement que Valiant a publié des nouveaux personnages, par exemple Divinity de Matt Kindt & Trevor Hairsine, ou Antonius Axia dans Britannia de Peter Milligan & Juan Jose Ryp. L'apparition d'un nouveau personnage constitue un petit événement pour cet éditeur. le lecteur découvre Savage avec la couverture de Lewis Larosa qui montre un jeune adolescent venant de triompher d'un vélociraptor avec une arme constituée d'une griffe d'un autre vélociraptor. Ce comics semble promettre des aventures opposant un être humain à des dinosaures. C'est effectivement ce que découvre le lecteur dans les premières pages, et même la séquence qui conduit à la posture sur la couverture. Lewis Larosa est en très grande forme, avec des planches magnifiques, rendant bien compte de la sauvagerie du combat, des mouvements brusques, par le biais de cases de travers se percutant les unes les autres. Il insuffle une vie impressionnante dans ce vélociraptor et les quelques autres dinosaures qu'il est amené à dessiner par la suite. Il s'applique pour les représenter avec soin, conformément à l'état des connaissances actuelles, en évitant de projeter un quelconque anthropomorphisme sur ces prédateurs. L'épisode 2 offre le spectacle d'autres races de dinosaures représentées avec le même soin, ainsi qu'un autre combat physique, cette fois-ci contre un être humain. La séquence dans l'épisode 3 est tout aussi intense, même si elle ne comporte pas de dinosaure. Lewis Larosa bénéficie d'une mise en couleurs riche, évoquant de la peinture directe, venant habiller chaque surface et ajoutant des informations visuelles en arrière-plan pour donner plus de consistance à la jungle ou à l'océan. Le lecteur se délecte de ces planches et regrettent qu'elles se lisent aussi vite du fait de l'absence de tout texte. Larosa sait imprimer une vitesse de lecture élevée, en cohérence avec la nature de ces séquences. Par comparaison, les dessins de Clayton Henry apparaissent plus fades et plus sages. Il utilise un trait fin et très propre sur lui, pour détourer les surfaces. Ses images se situent dans un registre plus descriptif, manquant de texture. Pourtant en y prêtant plus d'attention le lecteur constate que ses pages comportent autant d'informations visuelles que celles de Lewis Larosa, mais plus dans les détails des accessoires, des objets et des décors, que dans les textures et les sensations. le lecteur peut ainsi regarder les caractéristiques du jet privé, les tenues vestimentaires, les différentes plantes, les accessoires dont disposent les rescapés, etc. Malgré tout, les dinosaures perdent de leur superbe, deviennent moins impressionnants, et le petit Kevin impressionne moins, ramené à une apparence plus ordinaire. Brian Reber revient à une mise en couleurs plus traditionnelle pour les planches de Clayton Henry, avec des aplats de couleurs, et des nuances pour augmenter sans exagérer le relief des surfaces délimitées par les traits de contour, et pour rendre compte de la luminosité de chaque séquence. En fonction des pages, Henry est amené à utiliser des traits de contours fins, ou très fins dont la délicatesse n'est pas très adaptée pour rendre compte de la brutalité des affrontements, de la sauvagerie de Savage, ou encore de la férocité des dinosaures. Or il se trouve que chaque épisode est dessiné aux trois quarts par Clayton Henry. D'un autre côté, il met en œuvre une direction d'acteurs bien pensée qui permet de croire à la situation des personnages et à leur implication. Ainsi le lecteur éprouve l'impression que Ronnie et Kevin junior se cachent réellement dans la jungle, se sentent en sécurité dans leur cabane sur la plage, prennent toutes les précautions nécessaires pour éviter d'avoir à se battre contre les dinosaures, et autres habitants de cette île. Dès le premier épisode, le lecteur se rend compte que ce comics se lit deux fois plus vite qu'un comics de superhéros classique de même pagination. Il y a donc deux fils narratifs qui viennent se compléter. le second se déroule dans le passé et permet de comprendre d'où vient ce Savage. B. Clay Moore se montre un peu taquin vis-à-vis du footballeur vedette, déjà un peu sur le retour. Il montre sa faiblesse vis-à-vis de la boisson alcoolisée, mais aussi son courage. le portrait comporte quelques nuances qui évite la caricature facile. de la même manière, Ronnie dépasse les clichés inhérents à la femme de footballeur. Elle dispose d'un solide sens des affaires, mais aussi d'un véritable courage pour pouvoir subsister dans cet environnement inhospitalier. Malgré tout cette partie de l'histoire suit un chemin tout tracé, sans aucune originalité, jusqu'à ce que finalement Kevin Junior devienne le jeune homme que le lecteur découvre au début du récit. Malgré les prouesses visuelles de Lewis Larosa et Brian Reber, le lecteur constate aussi que le premier fil narratif est très mince. Savage se bat contre un vélociraptor puis contre d'autres ennemis jusqu'à atteindre son objectif. Là encore l'intrigue s'avère très linéaire, même si elle est bien exécutée. Il est vrai que le scénariste ne dispose que de 4 épisodes pour convaincre le lecteur, mais d'un autre côté son intrigue se révèle assez décompressée, pour faire la part belle aux pages de Larosa. du coup, le lecteur n'a pas grand-chose à se mettre sous la dent. La dernière page de ce tome l'amène à penser qu'il s'agit plus d'un prologue que d'un chapitre consistant. Avec le recul, il se rend compte que l'objectif de B. Clay Moore était donc d'établir l'existence d'un personnage se battant contre des dinosaures, dont les droits de propriété intellectuelle sont conservés par l'éditeur. Cela fait penser à une autre série que Valiant avait publié dans les années 1990 : Turok, dinosaur hunter. Ce personnage n'appartenait pas à Valiant mais à un autre éditeur. du coup, Savage apparaît comme une déclinaison assez proche de Turok pour que Valiant puisse à nouveau disposer d'un personnage semblable. Ce premier tome consacré à un nouveau personnage Valiant se lit très rapidement, avec un certain plaisir, mais aussi une frustration certaine du fait d'une intrigue convenue et peu substantielle. C'est sympathique comme introduction, mais insuffisant comme histoire.

02/07/2024 (modifier)
Couverture de la série Ada
Ada

Altan est un auteur original (remarque valable pour son dessin et pour la narration de ses récits), avec lequel j’ai toujours du mal. J’ai lu pas mal de ses œuvres, mais il n’y a guère que sur son Colombo que j’étais ressorti sur une note positive. Et avec « Ada », je suis encore partagé. Le dessin est reconnaissable entre mille. Quelques airs de Tardi dans ce Noir et Blanc (surtout pour le visage de face d’Ada). Mais je n’aime vraiment pas ses visages, et surtout les nez qu’il impose à ses personnages. Mais bon, ça c’est affaire de goût, car son trait est lisible. L’intrigue part sur des bases plutôt classiques – une jeune pensionnaire d’un collège huppé reçoit un bel héritage d’un oncle oublié, qui lui fait promettre avant de mourir de retrouver son fils perdu, cohéritier (alors que le seul fils de l’oncle qu’Ada connaissait s’assoie sur l’héritage, avec la frustration et l’envie d’inverser les choses que l’on devine). L’héritier recherché étant en Afrique, voilà Ada partie pour l’aventure ! Une trame classique donc, mais totalement pervertie par Altan, que ce soit dans son déroulé, les dialogues, et tous les commentaires en off placés sous les cases (il fait ça dans la plupart de ses séries), qui accentuent le côté décalé du récit. Une sorte de parodie de roman d’aventure, en Afrique puis en Asie, avec un humour spécial, et quelques petites pointes d’érotisme. Note réelle 2,5/5.

02/07/2024 (modifier)
Par Présence
Note: 2/5
Couverture de la série Batman / Lobo
Batman / Lobo

Pas assez loufoque ni absurde - Ce tome comprend 1 récit complet qui ne nécessitent pas de connaissance particulière du personnage de Batman. Il est initialement paru sous la forme de deux épisodes de 44 pages, en 2007, écrits, dessinés et encrés par Sam Kieth, mis en couleurs par Alex Sinclair. De manière imprévu, une voix se fait entendre dans la tête de Batman, le prévenant qu'il va être transporté dans une base spatiale située à 7,2 années-lumière de la Terre pour accomplir une mystérieuse mission. Il y est accueilli par une femme appelée Sophie qui lui explique qu'il a sûrement dû être contacté par Astrella pour endiguer une épidémie qui ne touche que les femmes, les transformant en véritable furie. Alors qu'ils arrivent à proximité du cadavre d'une victime, Lobo se matérialise devant eux clamant son innocence quant au cadavre. Batman n'en croit pas un mot et ils commencent à se battre entre eux, Sophie s'éloignant, éprouvant des chaleurs, finissant par se mettre dans une tenue plus détendue, s'emparant d'une arme à feu et tirant sur tout ce qui bouge. Au moins, Sam Kieth l'annonce dès le début : ce récit relève de la farce, que ce soit avec le personnage outré de Lobo, ou avec ce mystérieux virus qui transforme les femmes en foldingue (Kieth ne pousse pas le bouchon jusqu'à évoquer un symptôme prémenstruel, mais on n'en est pas loin), évoquant vaguement une forme de libération par rapport à leur condition. Pour ce récit, Sam Kieth a construit une intrigue plus linéaire et plus directe, l'infection passant par plusieurs femmes successives (dont une énorme surprise pour l'avant dernière), les transformant en de dangereuses tueuses l'une après l'autre, suivie par le duo Batman & Lobo. le lecteur se rend compte que l'auteur est plus intéressé par Batman que par Lobo qui ne sert que de faire-valoir comique. Il continue à réaliser des dessins plus expressionnistes que descriptifs, avec une exagération parodique bien adaptée à un individu qui s'habille en chauve-souris et un autre qui est l'incarnation vivante du machisme dans tous ses excès. En plus, il bénéficie d'une mise en couleurs un peu vive, réalisée par Alex Sinclair qui trouve le bon équilibre entre préserver les ténèbres souhaitées par Kieth, habiller des fonds de case de plus en plus vides, et apporter un peu de vie par le biais de couleurs plus vives. le lecteur se laisse emporter par une aventure décomplexée, vaguement féministe, vaguement provocatrice, avec une fin aussi dramatique que grotesque. Le lecteur ne se trompe pas sur les intentions de l'auteur, raconter une farce évoquant la condition féminine avec une touche de dérision. Les dessins restent dans une exagération présente dans chaque case, pour des visuels impressionnants et totalement sarcastiques. L'intrigue n'est pas épaisse, et il est impossible de croire aux personnages ne serait-ce qu'un seul instant. Finalement Sam Kieth aurait dû se lâcher encore plus dans l'absurde pour pouvoir rivaliser avec d'autres histoires de Lobo, comme celles d'Alan Grant, Keith Giffen et Simon Bisley dans La Balade de Lobo.

01/07/2024 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Ils viendront
Ils viendront

Une nouvelle série pour ados, aux relents de technothriller (voire de fantastique ?), écrite par Erik L'Homme auteur de romans encensés comme Le Livre des Etoiles. Il nous propose donc une sorte de traque d'adolescents ayant des caractéristiques physiques particulières, dont l'intérêt n'est qu'effleuré dans le premier tome, qui oscille entre un ado qui se planque chez sa copine et l'enquête d'un flic acharné. Rien de très original, si ce n'est le point commun des ados enlevés, car le scénario manque vraiment de palpitant malgré la menace constante de ces deux gars louches en chemises hawaïennes. Je trouve également que les personnages manquent d'épaisseur. ce manque d'épaisseur se voit également dans le dessin. Marcello de Martino n'est pourtant pas un débutant, mais j'ai trouvé qu'il y avait de nombreux soucis anatomiques, des intégrations pas très naturelles dans les décors, une mise en scène un brin foutraque. Et une mise en couleurs informatique sans grande inventivité. C'est mince pour accrocher un quelconque intérêt...

01/07/2024 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Shamisen
Shamisen

Voila une BD qui m'est passé complètement à côté. Je ne suis pas un méga-fan du Japon, c'est un pays intéressant mais comme tant d'autres. Donc la tendance à décortiquer chaque aspect de ce pays m'agace souvent, et ça a été le cas ici. C'est une BD très belle dans un style rappelant des estampes japonaises et qui parle de ces femmes chanteuses au Shamisen, un instrument japonais. C'est joli et plein de bon sentiments, inspirés par le folklore japonais. Voila, si ça vous intéresse, foncez ! Personnellement ça m'a ennuyé d'un bout à l'autre. Parce que c'est pas très intéressant, le mélange avec le folklore me donne l'impression que la réalité ne suffit pas, la fin de l'histoire est très rapide et surtout j'ai été bien plus intéressé par les notes finales sur les vraies personnages historiques. Parce qu'il m'a manqué dans cette BD un coeur plus consistant, quelque chose que je retienne de l'ensemble. Là, en l'état, j'ai vu de jolies images et puis j'ai appris qu'il y avait des musiciennes errantes au Japon. Je ne dirais pas que j'en ressors très chamboulé. Donc en soi, une BD qui intéressera des gens sans aucun doute, qui saura en contenter plus d'un, notamment les fans du Japon, mais qui m'a prodigieusement indifféré.

01/07/2024 (modifier)