Cette adaptation d'un roman ne ma pas trop convaincu.
Tout d'abord, j'ai trouvé le dessin bien moyen et je n'aime pas trop comment sont dessiné les personnages. Je pense que c'est du en partie aux couleurs numériques qui gâche tout selon moi. Ensuite, le scénario m'a semblé convenu. C'est la seconde adaptation d'un roman de Marie Desplechin que je lis et je pense que j'ai passé l'âge pour lire ses histoires.
On suit donc une adolescente qui vit un mal être, notamment parce que son père la néglige. Elle va trouver une nounou improvisé qui va lui apporter de l'amour et lui présenter des choses fascinantes qui lui apporter de l'émotion dans un monde froid. J'imagine que cela peut plaire si on est soi-même adolescent, mais moi j'ai trouvé que le scénario était convenu, léger et pas du tout mémorable. J'ai lu l'album du début jusqu'à la fin sans trouver quelques choses d'intéressant.
Historisation nombriliste
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En 2010, Marvel fêtait ses 70 ans (en comptant la période pendant laquelle cette maison d'édition s'appelait Timely, puis Atlas). Pour l'occasion Marvel a commandité une minisérie évoquant l'apparition de cette première génération de héros masqué dont les 8 épisodes sont regroupés dans le présent tome.
En 1938, dans un hôpital de New York, un vieil homme meurt. Juste avant il prédit à son médecin l'avènement de nombreux héros costumés et il lui lègue les 2 pistolets et le masque qu'il utilisait lorsqu'il se faisait appeler Two-Gun Kid. En 1939, FD Roosevelt prend connaissance de l'avancement de la création d'un soldat synthétique : l'opération est un échec car la créature prend feu au contact de l'air. Les allemands chassent l'atlante pour recueillir et disséquer leurs cadavres, et tenter de créer un surhomme pour leur armée. Cette démarche n'est pas pour faire plaisir au monarque des atlantes. Un jeune homme chétif rêve de s'engager dans l'armée pour combattre les nazis mais les recruteurs le recalent à chaque fois. Dans un bar, Nick Fury papote avec un camarade aux cheveux roux avant d'être recrutés par les services secrets pour exfiltrer un scientifique allemand.
Inspiré par Human Torch, le médecin décide de revêtir un masque et un costume coloré pour contribuer à la lutte contre le crime et contre les espions du troisième Reich, sous le nom de Angel. Bientôt d'autres individus suivent cette même voie : Fiery Mask, Phantom Bullet, Mister E, Monako the Great, Electro, etc. Mais les agissements de la cinquième colonne sur le sol des États-Unis met en péril la démocratie. La course au super-soldat a commencé entre l'Amérique et l'Allemagne. John Steele (un surhomme de la guerre de 14-18) réapparait en territoire occupé. Il se heurte au Red Skull. le chemin est encore long avant que Captain America, Namor, Human Torch et Toro ne prennent conscience de leurs intérêts communs et qu'ils ne forment les Invaders.
Les noms figurant sur la couverture font saliver : Ed Brubaker et Steve Epting, ceux qui ont fait de la série Captain America l'une des meilleures de Marvel . En plus, le metteur en couleurs n'est autre que Dave Stewart, l'un des meilleurs de sa profession comme il le démontre, tome après tome, dans les aventures du BPRD.
À la lecture, on déchante rapidement. Ed Brubaker remplit parfaitement la mission qui lui a été assignée : réécrire la naissance du Golden Age des superhéros Marvel. Mais il se contente de mettre à la suite les séquences attendues (implication de Namor avec les êtres de la surface, création du sérum utilisé sur Steve Rogers, etc.) sans réussir à faire naître d'émotions. Il accroche son récit sur la perception de Angel des événements, tout en multipliant les personnages et les points de vue sur les événements se déroulant hors de la sphère d'activité de ce héros (en Allemagne ou en France occupée par exemple). Effectivement, chaque événement finit par s'imbriquer parfaitement dans l'aperçu final de cette concomitance de faits qui convergent pour l'avènement de l'âge des superhéros, mais le lecteur a le sentiment de parcourir un livre d'histoire un peu froid et dénué de véritable enjeu.
De son coté, Steve Epting a choisi un mode d'illustrations un peu paresseux. N'espérez pas retrouver les décors richement détaillés et savamment agencés des premiers tomes de Captain America. Epting se concentre essentiellement sur les visages qui finissent par tous avoir la même expression dessinée à la hâte. Les combats se succèdent sans saveur particulière, sans mise en scène qui distingue la mise à mal d'une troupe de soldats nazis, de celle d'un gang d'espions sur le sol américain. Même Dave Stewart semble se lasser au fur et à mesure des pages d'essayer de mettre en valeur des dessins de plus en plus quelconques.
Donc le lecteur apprécie la belle construction scénaristique qui permet de lier le destin de plusieurs héros et des scientifiques qui ont participé à leur émergence, mais il a du mal à éprouver de l'empathie pour ces personnages qui restent très superficiels. Si l'on compare les scènes dédiées à Human Torch dans ce tome à celle écrite par Kurt Busiek et illustrées par Alex Ross dans Marvels, le manque de chaleur humaine est criant.
Sur une thématique d’actualité (les I.A. et leur évolution dans le futur), les auteurs nous proposent un récit d’anticipation assez pessimiste, avec comme question de fond « l’humain est-il fait pour être libre ? »
Nous sommes ainsi plongés dans un univers dans lequel c’est à une I.A. de déterminer quelle fonction sera la plus adaptée pour une personne. A partir de cette détermination, ses études seront définies en fonction de son futur emploi, ne lui laissant plus aucun libre arbitre. D’une manière très prévisible pour ce genre de récit d’anticipation, cette I.A. est bien entendue orientée de telle sorte que les riches puissent continuer à occuper les meilleurs postes et que les pauvres doivent pourvoir aux tâches les moins valorisantes.
Nous allons ainsi suivre une famille qui va tout mettre en œuvre pour que le fils (petit-fils ou neveu, en fonction des liens de parenté) puisse exercer sa passion. Et comme un des membres de cette famille est journaliste, il va progressivement découvrir le pot-aux-roses.
Pour le dire platement, j’ai été peu emballé. J’ai trouvé l’histoire très prévisible et les rebondissements téléphonés. Ce n’est pas désagréable à lire pour autant mais cette vision de l’avenir m’a semblé déjà-vue. La réflexion sur la liberté ne m’a pas semblé assez poussée, par contre et je trouve que les auteurs restent sur des lieux communs.
Côté dessin, j’ai été peu emballé, là encore. J’ai trouvé le trait raide et les personnages peu séduisants. La froideur du dessin est cependant bien dans l’esprit du scénario futuriste proposé. Ce n’est pas spécialement à mon goût mais ce n’est certainement pas mal fait.
Entre le bof et le pas mal pour ma part. c’est en tous les cas un album dont j’aurai très vite oublié le contenu (je l’ai lu vendredi et j’ai dû faire des efforts pour me rappeler de quoi ça causait).
Après le très bon La Grande évasion - Biribi introduisant la série concept "La grande évasion", je poursuis avec ce second one-shot.
Pourtant séduit par l'idée initiale - la constitution d'une équipe d'exploration suite à la découverte de la tombe (et du labyrinthe) de Dédale - , cela se gâte rapidement avec la survenue d'événements plus abracadabrantesques les uns que les autres et des réactions de la part des personnages vraiment peu crédibles. Ainsi, malgré les morts qui s'enchainent, nos protagonistes poursuivent leur périple sans une once d'hésitation. De plus, si le concept de mémoire génétique est assez innovant en BD, il est tellement réitéré sur la seconde moitié de l'ouvrage que cela en devient lassant. J'ai donc eu toutes les peines du monde à arriver au bout de l'histoire que la fin ne sauvera pas.
Au niveau du dessin, cela reste classique même si j'ai trouvé que la colorisation des pages relevait l'ensemble.
SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 3/10
GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 6/10
NOTE GLOBALE : 9/20
Je serai moins dur que Présence dans ma note mais cette série loupe le coche à bien des niveaux.
Dans les bons points, j’ai aimé que ce récit soit une sorte de préquel du préquel. Ce qui fait qu’il est un peu indépendant, pas vraiment utile de connaître les décennies de continuité de la grande famille mutante (même si c’est toujours bien d’avoir quelques bases niveau persos - les films suffisent).
Un autre truc positif c’est qu’on retrouve le même auteur à la manette, je ne suis pas fan des changements incessants. C’est ma première rencontre avec Neal Adams, il ne m’aura malheureusement peu convaincu, mais j’aime bien l’idée qu’il reprenne les crayons sur une série où il a officié il y a bien des années.
Et enfin la trame du récit est alléchante avec quelques bonnes trouvailles.
Sauf que les nombreux défauts prennent le pas sur le plaisir de lecture. Autant le dessinateur a pu marquer à l’époque de sa participation, autant aujourd’hui il est dépassé. Je regrette même qu’il est modernisé son style, il se situe actuellement dans une moyenne médiocre de la production comics. La composition des planches est bien trop sage et je n’ai pas aimé l’encrage. Bref ça fait trop lambda et on ajoute à ça des problèmes de transitions ou narrations entre planches.
Niveau histoire, j’aime bien le fond avec la relation entre Wolverine et Dents de sabre et l’idée de cette équipe avant celle de Cyclope & co. Malheureusement ça ne tiendra pas ses promesses, le tout est trop ampoulé et maladroit dans le rendu. Certains clins d’œil passent d’autres beaucoup moins.
En fait le résultat fait trop brut et pas bien affiné pour retenir l’attention. Dommage car avec plus de soin dans les détails et une réalisation à la hauteur, je sens que le récit aurait pu devenir plus sympathique et mémorable.
Pas si secrète que ça cette invasion.
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Secret Invasion fut le méga-crossover de Marvel en 2008. Il a frappé les imaginations par une campagne de marketing viral très réussie avec son excellent slogan (en anglais, Embrace change) et la culmination de plus de trois ans d'indices parsemés dans les séries des Avengers (New et Mighty) pilotées par Brian Michael Bendis.
Au final, ce gros gâteau n'est pas trop indigeste. Les ingrédients sont bien dosés et la répartition entre les moments forts dans la série et ceux traités dans les séries mensuelles habituelles est suffisamment pensée pour que la mini-série Secret Invasion forme un tout cohérent et compréhensible.
Le parti pris graphique retenu par Leinil Yu et son encreur Mark Morales est un peu surdosé en encrage et un peu surchargé en lignes non signifiantes à mon goût. Les dessins restent malgré tout lisible, même ceux qui accumulent une tonne de personnages. Malgré tout, n'est pas George Perez qui veut, et Leinil Yu a encore des progrès à faire dans la conception de ses cases pour que les personnages ne semblent pas empilés les uns sur les autres sans intelligence dans leur répartition.
Parmi les moments forts de la série on peut retenir l'autopsie du skrull Elektra, la neutralisation de l'armure de Tony Stark, une floppée de héros échappés des années 70, une approche du pouvoir de Mister Fantastic évoquant du Kevin O'Neill (peu ragoutant), des skrulls amalgamant plusieurs personnages Marvel, le retour de Nick Fury (et sa répartie devenue culte My god has a hammer.), les messages de paix des skrulls, l'apparition du Watcher… Il y a plein de moments forts pour les fans de Marvel.
Au final, si vous avez suivi les séries Marvel dont les New Avengers et les Mighty, cette mini-série sera une véritable récompense. Si par contre vous souhaitez la lire pour ne pas être perdu dans l'univers Marvel, les 8 épisodes finissent par être un peu long. Gare à l'indigestion. Et comme d'habitude dans ce genre de méga-crossover, le lecteur a toujours un sentiment de manque par rapport aux événements essentiels qui se déroulent à l'extérieur de la mini-série.
Une fois de plus, voilà une série de Corbeyran qui ne m’emballe pas.
No Future propose un récit d’anticipation très rythmé, très explosif, sans prise de tête et sans tenter de créer quoique ce soit de réaliste. Corbeyran y injecte des thématiques actuelles en imaginant leur évolution future (injections de vaccin, omnipotence du matriarcat, domination de la race noir sur la race blanche, marginalisation de l’hétérosexualité). Ce n’est pas subtil pour deux balles.
Les personnages arborent des looks très typés années 80 (larges épaulettes, coupes de cheveux à la Kim Wilde, veste à la Michael Jackson, etc… ) et l’ensemble de l’esthétisme semble ainsi très influencé par cette décennie.
Les dialogues font rarement mouche avec des protagonistes qui se sentent obligés de rire de leurs propres bons mots, avec l’emploi d’abréviations qui, si il a un sens dans le langage écrit (car plus rapide à écrire), n’en a aucun à mes yeux dans un langage parlé ou avec ce pseudo-nouveau langage que j’ai juste trouvé fatigant à lire.
Le scénario tient la route mais ne propose pas grand-chose d’original.
Une bande dessinée un peu superficielle pour jeune adolescente
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Coraline est une jeune demoiselle dans la phase pré-adolescente qui vient d'emménager avec ses parents dans une jolie demeure subdivisée en 4 appartements dont 1 inoccupé. L'histoire se passe peu de temps avant la rentrée des classes et la jeune demoiselle s'ennuie car ses parents sont préoccupés par leurs propres activités et qu'ils ne disposent que de peu de temps à lui accorder. Un jour d'ennui, Coraline se rabat sur la porte de communication avec l'appartement voisin inoccupé. Cette porte a été murée, mais voilà que ce jour elle s'ouvre sur un passage bien mystérieux. de l'autre coté, Coraline rencontre un double de sa mère et un double de son père qui lui proposent de s'installer définitivement de ce coté où tout est plus conforme aux souhaits de Coraline. Cette dernière refuse et rentre chez elle pour découvrir que cette autre mère a réussi à capturer ses parents. Elle doit donc repasser de l'autre coté pour les retrouver.
Coraline est à la base un roman (que je n'ai pas lu) de Neil Gaiman paru en 2002. Il a fait l'objet d'une adaptation en film (Coraline que je n'ai pas vu) et de la présente adaptation en bandes dessinées. Ce qui m'a attiré dans cette bade dessinée, c'est la collaboration entre Neil Gaiman et Philip Craig Russell, deux grands noms des comics.
Comme d'habitude les illustrations sont exquises. Russell sait donner à chaque personnage une identité visuelle spécifique grâce à quelques traits tous simples et très précis. Coraline ressemble vraiment à une jeune fille posée et bien dans sa tête. Et les autres personnages restent longtemps présents dans votre mémoire : que ce soient les deux charmantes vieilles dames, ou les autres parents, ou le chat. Sa capacité à évoquer les intérieurs de la maison comme les différents endroits du jardin tient du surnaturel. En quelques traits très minutieux apparaissent sous les yeux émerveillés du lecteur une pièce arrangée avec des meubles anciens, une allée de jardin entretenue, etc. Russell sait comment montrer chaque personnage pour qu'il soit à la fois réaliste et à la fois délicat et fragile comme un être humain. On peut quand même lui reprocher de s'être souvent contenter de cases avec un visage ou un buste, sans aucun décor.
Il convient également de souligner le travail nuancé de Todd Klein (le lettreur) qui effectue un travail tout en délicatesse, sans jamais jouer sur le registre pyrotechnique. Cette remarque s'applique également à la mise en couleurs effectuée pas Lovern Kindzierski. Elle a recours à une palette de couleurs délicates (bannissant toute couleur criarde) et elle utilise parcimonieusement un ou deux effets infographique pour soutenir une texture de plancher ou de papier peint.
À la lecture du résumé, le lecteur comprend vite que Neil Gaiman a souhaité écrire son Alice au pays des merveilles et qu'il fait traverser une sorte de miroir à son héroïne pour qu'elle découvre ce qui se cache de l'autre coté. J'avais bien conscience avant de lire cet ouvrage qu'il a été écrit pour un jeune public. Toutefois, l'adulte que je suis constate avec regret que cette histoire de double et de dépassement de ses peurs est très superficielle. Contrairement aux contes pour enfants et à Alice aux pays des merveilles, ce conte souffre de n'offrir qu'un niveau de lecture le plus souvent, et deux de temps en temps, ainsi que de la pauvreté de son imaginaire. La dimension psychanalytique des contes de fées est ici presque complément absente. Et ce 'est pas une incursion tardive dans le pays des rêves (cher à Morpheus, un autre personnage de Gaiman) qui met en perspective les épreuves de l'héroïne, ce passage est aussi anecdotiques que les autres.
Des mêmes auteurs, je vous recommande plutôt The Sandman: The dream hunters ou Les mystères du meurtre, qui sont également deux adaptations de textes de Neil Gaiman par Philip Craig Russell.
Je sors de cette lecture avec un goût un peu amer.
Cette BD n'a pas vocation à être documentaire, mais se veut davantage une parodie des relations entre Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy.
Hélas, c'est une parodie assez bas du front, le titre faisant directement référence à la taille, disons menue de Sarkozy (qui en faisait cependant un complexe).
La BD épouse le point de vue de Chirac, ce qui est déjà un problème: Chirac est présenté comme un personnage sans envergure ni volonté (et quelque peu gâteux), qui subit les évènements, et Sarkozy comme un être veule, avec au milieu Bernadette Chirac en vilaine sorcière.
Je n'éprouve aucune sympathie pour Nicolas Sarkozy (c'est même l'inverse), mais je pense que le sujet méritait bien mieux.
Oh, c'est distrayant et arrache plusieurs sourires, mais c'est malgré tout quelque peu médiocre.
Dans le genre, je conseille plutôt la lecture du premier tome de La Face karchée de Sarkozy, qui pour le coup est à la fois sans concession, bien documenté et relativement factuel.
C'est en fait comme comparer un pulitzer (la face karchée) avec un article de Voici.
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Les Yeux d'or
Cette adaptation d'un roman ne ma pas trop convaincu. Tout d'abord, j'ai trouvé le dessin bien moyen et je n'aime pas trop comment sont dessiné les personnages. Je pense que c'est du en partie aux couleurs numériques qui gâche tout selon moi. Ensuite, le scénario m'a semblé convenu. C'est la seconde adaptation d'un roman de Marie Desplechin que je lis et je pense que j'ai passé l'âge pour lire ses histoires. On suit donc une adolescente qui vit un mal être, notamment parce que son père la néglige. Elle va trouver une nounou improvisé qui va lui apporter de l'amour et lui présenter des choses fascinantes qui lui apporter de l'émotion dans un monde froid. J'imagine que cela peut plaire si on est soi-même adolescent, mais moi j'ai trouvé que le scénario était convenu, léger et pas du tout mémorable. J'ai lu l'album du début jusqu'à la fin sans trouver quelques choses d'intéressant.
Le Projet Marvels
Historisation nombriliste - En 2010, Marvel fêtait ses 70 ans (en comptant la période pendant laquelle cette maison d'édition s'appelait Timely, puis Atlas). Pour l'occasion Marvel a commandité une minisérie évoquant l'apparition de cette première génération de héros masqué dont les 8 épisodes sont regroupés dans le présent tome. En 1938, dans un hôpital de New York, un vieil homme meurt. Juste avant il prédit à son médecin l'avènement de nombreux héros costumés et il lui lègue les 2 pistolets et le masque qu'il utilisait lorsqu'il se faisait appeler Two-Gun Kid. En 1939, FD Roosevelt prend connaissance de l'avancement de la création d'un soldat synthétique : l'opération est un échec car la créature prend feu au contact de l'air. Les allemands chassent l'atlante pour recueillir et disséquer leurs cadavres, et tenter de créer un surhomme pour leur armée. Cette démarche n'est pas pour faire plaisir au monarque des atlantes. Un jeune homme chétif rêve de s'engager dans l'armée pour combattre les nazis mais les recruteurs le recalent à chaque fois. Dans un bar, Nick Fury papote avec un camarade aux cheveux roux avant d'être recrutés par les services secrets pour exfiltrer un scientifique allemand. Inspiré par Human Torch, le médecin décide de revêtir un masque et un costume coloré pour contribuer à la lutte contre le crime et contre les espions du troisième Reich, sous le nom de Angel. Bientôt d'autres individus suivent cette même voie : Fiery Mask, Phantom Bullet, Mister E, Monako the Great, Electro, etc. Mais les agissements de la cinquième colonne sur le sol des États-Unis met en péril la démocratie. La course au super-soldat a commencé entre l'Amérique et l'Allemagne. John Steele (un surhomme de la guerre de 14-18) réapparait en territoire occupé. Il se heurte au Red Skull. le chemin est encore long avant que Captain America, Namor, Human Torch et Toro ne prennent conscience de leurs intérêts communs et qu'ils ne forment les Invaders. Les noms figurant sur la couverture font saliver : Ed Brubaker et Steve Epting, ceux qui ont fait de la série Captain America l'une des meilleures de Marvel . En plus, le metteur en couleurs n'est autre que Dave Stewart, l'un des meilleurs de sa profession comme il le démontre, tome après tome, dans les aventures du BPRD. À la lecture, on déchante rapidement. Ed Brubaker remplit parfaitement la mission qui lui a été assignée : réécrire la naissance du Golden Age des superhéros Marvel. Mais il se contente de mettre à la suite les séquences attendues (implication de Namor avec les êtres de la surface, création du sérum utilisé sur Steve Rogers, etc.) sans réussir à faire naître d'émotions. Il accroche son récit sur la perception de Angel des événements, tout en multipliant les personnages et les points de vue sur les événements se déroulant hors de la sphère d'activité de ce héros (en Allemagne ou en France occupée par exemple). Effectivement, chaque événement finit par s'imbriquer parfaitement dans l'aperçu final de cette concomitance de faits qui convergent pour l'avènement de l'âge des superhéros, mais le lecteur a le sentiment de parcourir un livre d'histoire un peu froid et dénué de véritable enjeu. De son coté, Steve Epting a choisi un mode d'illustrations un peu paresseux. N'espérez pas retrouver les décors richement détaillés et savamment agencés des premiers tomes de Captain America. Epting se concentre essentiellement sur les visages qui finissent par tous avoir la même expression dessinée à la hâte. Les combats se succèdent sans saveur particulière, sans mise en scène qui distingue la mise à mal d'une troupe de soldats nazis, de celle d'un gang d'espions sur le sol américain. Même Dave Stewart semble se lasser au fur et à mesure des pages d'essayer de mettre en valeur des dessins de plus en plus quelconques. Donc le lecteur apprécie la belle construction scénaristique qui permet de lier le destin de plusieurs héros et des scientifiques qui ont participé à leur émergence, mais il a du mal à éprouver de l'empathie pour ces personnages qui restent très superficiels. Si l'on compare les scènes dédiées à Human Torch dans ce tome à celle écrite par Kurt Busiek et illustrées par Alex Ross dans Marvels, le manque de chaleur humaine est criant.
Avenir
Sur une thématique d’actualité (les I.A. et leur évolution dans le futur), les auteurs nous proposent un récit d’anticipation assez pessimiste, avec comme question de fond « l’humain est-il fait pour être libre ? » Nous sommes ainsi plongés dans un univers dans lequel c’est à une I.A. de déterminer quelle fonction sera la plus adaptée pour une personne. A partir de cette détermination, ses études seront définies en fonction de son futur emploi, ne lui laissant plus aucun libre arbitre. D’une manière très prévisible pour ce genre de récit d’anticipation, cette I.A. est bien entendue orientée de telle sorte que les riches puissent continuer à occuper les meilleurs postes et que les pauvres doivent pourvoir aux tâches les moins valorisantes. Nous allons ainsi suivre une famille qui va tout mettre en œuvre pour que le fils (petit-fils ou neveu, en fonction des liens de parenté) puisse exercer sa passion. Et comme un des membres de cette famille est journaliste, il va progressivement découvrir le pot-aux-roses. Pour le dire platement, j’ai été peu emballé. J’ai trouvé l’histoire très prévisible et les rebondissements téléphonés. Ce n’est pas désagréable à lire pour autant mais cette vision de l’avenir m’a semblé déjà-vue. La réflexion sur la liberté ne m’a pas semblé assez poussée, par contre et je trouve que les auteurs restent sur des lieux communs. Côté dessin, j’ai été peu emballé, là encore. J’ai trouvé le trait raide et les personnages peu séduisants. La froideur du dessin est cependant bien dans l’esprit du scénario futuriste proposé. Ce n’est pas spécialement à mon goût mais ce n’est certainement pas mal fait. Entre le bof et le pas mal pour ma part. c’est en tous les cas un album dont j’aurai très vite oublié le contenu (je l’ai lu vendredi et j’ai dû faire des efforts pour me rappeler de quoi ça causait).
La Grande évasion - Le Labyrinthe
Après le très bon La Grande évasion - Biribi introduisant la série concept "La grande évasion", je poursuis avec ce second one-shot. Pourtant séduit par l'idée initiale - la constitution d'une équipe d'exploration suite à la découverte de la tombe (et du labyrinthe) de Dédale - , cela se gâte rapidement avec la survenue d'événements plus abracadabrantesques les uns que les autres et des réactions de la part des personnages vraiment peu crédibles. Ainsi, malgré les morts qui s'enchainent, nos protagonistes poursuivent leur périple sans une once d'hésitation. De plus, si le concept de mémoire génétique est assez innovant en BD, il est tellement réitéré sur la seconde moitié de l'ouvrage que cela en devient lassant. J'ai donc eu toutes les peines du monde à arriver au bout de l'histoire que la fin ne sauvera pas. Au niveau du dessin, cela reste classique même si j'ai trouvé que la colorisation des pages relevait l'ensemble. SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 3/10 GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 6/10 NOTE GLOBALE : 9/20
X-Men - First X-Men
Je serai moins dur que Présence dans ma note mais cette série loupe le coche à bien des niveaux. Dans les bons points, j’ai aimé que ce récit soit une sorte de préquel du préquel. Ce qui fait qu’il est un peu indépendant, pas vraiment utile de connaître les décennies de continuité de la grande famille mutante (même si c’est toujours bien d’avoir quelques bases niveau persos - les films suffisent). Un autre truc positif c’est qu’on retrouve le même auteur à la manette, je ne suis pas fan des changements incessants. C’est ma première rencontre avec Neal Adams, il ne m’aura malheureusement peu convaincu, mais j’aime bien l’idée qu’il reprenne les crayons sur une série où il a officié il y a bien des années. Et enfin la trame du récit est alléchante avec quelques bonnes trouvailles. Sauf que les nombreux défauts prennent le pas sur le plaisir de lecture. Autant le dessinateur a pu marquer à l’époque de sa participation, autant aujourd’hui il est dépassé. Je regrette même qu’il est modernisé son style, il se situe actuellement dans une moyenne médiocre de la production comics. La composition des planches est bien trop sage et je n’ai pas aimé l’encrage. Bref ça fait trop lambda et on ajoute à ça des problèmes de transitions ou narrations entre planches. Niveau histoire, j’aime bien le fond avec la relation entre Wolverine et Dents de sabre et l’idée de cette équipe avant celle de Cyclope & co. Malheureusement ça ne tiendra pas ses promesses, le tout est trop ampoulé et maladroit dans le rendu. Certains clins d’œil passent d’autres beaucoup moins. En fait le résultat fait trop brut et pas bien affiné pour retenir l’attention. Dommage car avec plus de soin dans les détails et une réalisation à la hauteur, je sens que le récit aurait pu devenir plus sympathique et mémorable.
Secret invasion
Pas si secrète que ça cette invasion. - Secret Invasion fut le méga-crossover de Marvel en 2008. Il a frappé les imaginations par une campagne de marketing viral très réussie avec son excellent slogan (en anglais, Embrace change) et la culmination de plus de trois ans d'indices parsemés dans les séries des Avengers (New et Mighty) pilotées par Brian Michael Bendis. Au final, ce gros gâteau n'est pas trop indigeste. Les ingrédients sont bien dosés et la répartition entre les moments forts dans la série et ceux traités dans les séries mensuelles habituelles est suffisamment pensée pour que la mini-série Secret Invasion forme un tout cohérent et compréhensible. Le parti pris graphique retenu par Leinil Yu et son encreur Mark Morales est un peu surdosé en encrage et un peu surchargé en lignes non signifiantes à mon goût. Les dessins restent malgré tout lisible, même ceux qui accumulent une tonne de personnages. Malgré tout, n'est pas George Perez qui veut, et Leinil Yu a encore des progrès à faire dans la conception de ses cases pour que les personnages ne semblent pas empilés les uns sur les autres sans intelligence dans leur répartition. Parmi les moments forts de la série on peut retenir l'autopsie du skrull Elektra, la neutralisation de l'armure de Tony Stark, une floppée de héros échappés des années 70, une approche du pouvoir de Mister Fantastic évoquant du Kevin O'Neill (peu ragoutant), des skrulls amalgamant plusieurs personnages Marvel, le retour de Nick Fury (et sa répartie devenue culte My god has a hammer.), les messages de paix des skrulls, l'apparition du Watcher… Il y a plein de moments forts pour les fans de Marvel. Au final, si vous avez suivi les séries Marvel dont les New Avengers et les Mighty, cette mini-série sera une véritable récompense. Si par contre vous souhaitez la lire pour ne pas être perdu dans l'univers Marvel, les 8 épisodes finissent par être un peu long. Gare à l'indigestion. Et comme d'habitude dans ce genre de méga-crossover, le lecteur a toujours un sentiment de manque par rapport aux événements essentiels qui se déroulent à l'extérieur de la mini-série.
No Future
Une fois de plus, voilà une série de Corbeyran qui ne m’emballe pas. No Future propose un récit d’anticipation très rythmé, très explosif, sans prise de tête et sans tenter de créer quoique ce soit de réaliste. Corbeyran y injecte des thématiques actuelles en imaginant leur évolution future (injections de vaccin, omnipotence du matriarcat, domination de la race noir sur la race blanche, marginalisation de l’hétérosexualité). Ce n’est pas subtil pour deux balles. Les personnages arborent des looks très typés années 80 (larges épaulettes, coupes de cheveux à la Kim Wilde, veste à la Michael Jackson, etc… ) et l’ensemble de l’esthétisme semble ainsi très influencé par cette décennie. Les dialogues font rarement mouche avec des protagonistes qui se sentent obligés de rire de leurs propres bons mots, avec l’emploi d’abréviations qui, si il a un sens dans le langage écrit (car plus rapide à écrire), n’en a aucun à mes yeux dans un langage parlé ou avec ce pseudo-nouveau langage que j’ai juste trouvé fatigant à lire. Le scénario tient la route mais ne propose pas grand-chose d’original.
Coraline
Une bande dessinée un peu superficielle pour jeune adolescente - Coraline est une jeune demoiselle dans la phase pré-adolescente qui vient d'emménager avec ses parents dans une jolie demeure subdivisée en 4 appartements dont 1 inoccupé. L'histoire se passe peu de temps avant la rentrée des classes et la jeune demoiselle s'ennuie car ses parents sont préoccupés par leurs propres activités et qu'ils ne disposent que de peu de temps à lui accorder. Un jour d'ennui, Coraline se rabat sur la porte de communication avec l'appartement voisin inoccupé. Cette porte a été murée, mais voilà que ce jour elle s'ouvre sur un passage bien mystérieux. de l'autre coté, Coraline rencontre un double de sa mère et un double de son père qui lui proposent de s'installer définitivement de ce coté où tout est plus conforme aux souhaits de Coraline. Cette dernière refuse et rentre chez elle pour découvrir que cette autre mère a réussi à capturer ses parents. Elle doit donc repasser de l'autre coté pour les retrouver. Coraline est à la base un roman (que je n'ai pas lu) de Neil Gaiman paru en 2002. Il a fait l'objet d'une adaptation en film (Coraline que je n'ai pas vu) et de la présente adaptation en bandes dessinées. Ce qui m'a attiré dans cette bade dessinée, c'est la collaboration entre Neil Gaiman et Philip Craig Russell, deux grands noms des comics. Comme d'habitude les illustrations sont exquises. Russell sait donner à chaque personnage une identité visuelle spécifique grâce à quelques traits tous simples et très précis. Coraline ressemble vraiment à une jeune fille posée et bien dans sa tête. Et les autres personnages restent longtemps présents dans votre mémoire : que ce soient les deux charmantes vieilles dames, ou les autres parents, ou le chat. Sa capacité à évoquer les intérieurs de la maison comme les différents endroits du jardin tient du surnaturel. En quelques traits très minutieux apparaissent sous les yeux émerveillés du lecteur une pièce arrangée avec des meubles anciens, une allée de jardin entretenue, etc. Russell sait comment montrer chaque personnage pour qu'il soit à la fois réaliste et à la fois délicat et fragile comme un être humain. On peut quand même lui reprocher de s'être souvent contenter de cases avec un visage ou un buste, sans aucun décor. Il convient également de souligner le travail nuancé de Todd Klein (le lettreur) qui effectue un travail tout en délicatesse, sans jamais jouer sur le registre pyrotechnique. Cette remarque s'applique également à la mise en couleurs effectuée pas Lovern Kindzierski. Elle a recours à une palette de couleurs délicates (bannissant toute couleur criarde) et elle utilise parcimonieusement un ou deux effets infographique pour soutenir une texture de plancher ou de papier peint. À la lecture du résumé, le lecteur comprend vite que Neil Gaiman a souhaité écrire son Alice au pays des merveilles et qu'il fait traverser une sorte de miroir à son héroïne pour qu'elle découvre ce qui se cache de l'autre coté. J'avais bien conscience avant de lire cet ouvrage qu'il a été écrit pour un jeune public. Toutefois, l'adulte que je suis constate avec regret que cette histoire de double et de dépassement de ses peurs est très superficielle. Contrairement aux contes pour enfants et à Alice aux pays des merveilles, ce conte souffre de n'offrir qu'un niveau de lecture le plus souvent, et deux de temps en temps, ainsi que de la pauvreté de son imaginaire. La dimension psychanalytique des contes de fées est ici presque complément absente. Et ce 'est pas une incursion tardive dans le pays des rêves (cher à Morpheus, un autre personnage de Gaiman) qui met en perspective les épreuves de l'héroïne, ce passage est aussi anecdotiques que les autres. Des mêmes auteurs, je vous recommande plutôt The Sandman: The dream hunters ou Les mystères du meurtre, qui sont également deux adaptations de textes de Neil Gaiman par Philip Craig Russell.
Le Grand et le Trop Court
Je sors de cette lecture avec un goût un peu amer. Cette BD n'a pas vocation à être documentaire, mais se veut davantage une parodie des relations entre Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. Hélas, c'est une parodie assez bas du front, le titre faisant directement référence à la taille, disons menue de Sarkozy (qui en faisait cependant un complexe). La BD épouse le point de vue de Chirac, ce qui est déjà un problème: Chirac est présenté comme un personnage sans envergure ni volonté (et quelque peu gâteux), qui subit les évènements, et Sarkozy comme un être veule, avec au milieu Bernadette Chirac en vilaine sorcière. Je n'éprouve aucune sympathie pour Nicolas Sarkozy (c'est même l'inverse), mais je pense que le sujet méritait bien mieux. Oh, c'est distrayant et arrache plusieurs sourires, mais c'est malgré tout quelque peu médiocre. Dans le genre, je conseille plutôt la lecture du premier tome de La Face karchée de Sarkozy, qui pour le coup est à la fois sans concession, bien documenté et relativement factuel. C'est en fait comme comparer un pulitzer (la face karchée) avec un article de Voici.
La Vengeance
Les dessins et couleurs pas formidables. Le scenario me fait penser au film il était une fois dans l'ouest, et le prix un peu cher.