Les derniers avis (19835 avis)

Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Ecumes
Ecumes

J'aime vraiment beaucoup le trait de Carole Maurel et son utilisation des couleurs qui fait ressortir son dessin. Mais malheureusement, je dois bien dire que là je suis resté sacrément sur ma faim. Il faut dire que la BD a été emmenée pour une pause aux toilettes et que je l'ai fini sans rester plus longtemps que nécessaire sur le trône. Une vitesse de lecture bien trop grande (surtout quand on voit le prix de l'album). Et comme beaucoup de gens le soulignent, cette BD semble surtout rapide parce que le traitement du sujet (la perte de son bébé lors de la grossesse) passe franchement trop vite. On est plongé rapidement dans le couple de ces deux femmes que l'on ne connait pas, empêchant une totale empathie avec les deux, et surtout le déroulé est dans l'instant, le ressenti et les émotions, mais sans jamais sortir de tout ça. Pas vraiment d'après, pas d'avant, pas d'autres choses. Je pense que de fait, la BD s'adressera bien plus à des personnes ayant vécues ça qu'au tout venant, qui risque de surfer sur l'histoire sans jamais y plonger. En tout cas pour ma part, ça reste bien trop superficiel. Joli, mais oubliable.

20/06/2024 (modifier)
Couverture de la série Standard de Liège
Standard de Liège

En commençant cette lecture, je m’attendais bien à ne pas tomber sur une perle oubliée. Les autres albums de cette collection que j’avais déjà lus ne m’ont en effet jamais convaincu. Mais bon, je suis amateur de football et la curiosité l’a emporté. Autant vous le dire tout de suite : j’ai trouvé l’ensemble d’une grande médiocrité. Le dessin raide et très épuré ne m’a pas séduit. Les décors la plupart du temps inexistants m’ont frustré d’un éventuel aspect documentaire qu’aurait pu (dû ?) avoir la bande dessinée (les vues du stade sont parcellaires, les joueurs sont très mal caricaturés, la ville de Liège n’est pas représentée). Les histoires sont simplistes et manquent cruellement de réalisme. Seules les morales sauvent ces deux albums de la note d’exclusion. Le premier tome se centre sur les supporters et cherche à souligner l’esprit d’inclusion qui anime les supporters du Standard comme le club lui-même. Ce club organise en effet depuis des années une journée ‘portes ouvertes’ réservée aux personnes handicapées. Sans doute une manière de se racheter une image de marque après qu’un de leurs précédents présidents ait été condamné pour avoir détourné de l’argent depuis, justement, un centre d’accueil pour personnes handicapées mentales, au profit de son club de football bien-aimé. Toujours est-il que la démarche actuelle est belle et mérite d’être soulignée. Outre cet aspect inclusif, cet album met en avant les supporters les plus fanatiques. Je regrette que le scénario mette autant en évidence l’alcoolisme de ces supporters (qui, dans ce tome, semblent ne pas pouvoir imaginer aller voir un match de football sans boire quelques bières) et le fait qu’ils sont là pour faire du bruit et des tifos (quitte à masquer la vue du match à d’autres supporters, le personnage féminin au centre de ce premier récit en fera les frais) plutôt que pour regarder un match de football… mais c’est une réalité au Standard, où le public, très chaud, est connu avant tout pour ses actions et son côté ‘populaire’. Le deuxième tome traite de la problématique du racisme via un récit très basique porté par de jeunes footballeurs. Ceux-ci jouent dans un petit club régional satellite du Standard de Liège (le FC Tilleur) et vont avoir la chance de fouler la pelouse de Sclessin (du moins, d’un des terrains annexes au terrain principal). A nouveau, il ne sera que très peu question du Standard en lui-même mais une action contre le racisme menée par ce club sera mise en évidence. L’intervention de deux joueurs de l’époque renforcera encore ce message contre le racisme. Ce scénario est tout sauf trépidant et le dessin est toujours aussi moyen. En conclusion, voilà deux albums qui parlent finalement très peu du Standard de Liège même s’ils permettent de découvrir une parcelle (très réduite) de sa spécificité. De son histoire, on ne saura rien. De ses exploits sportifs non plus. De ses affaires judiciaires encore moins (mais ça, on s’en doutait puisque le public visé par l’éditeur est justement supporter du Standard). Et en définitive, ce que j’ai trouvé le plus intéressant est la courte interview de Réginal Goreux (pur produit du club, ex-joueur de l’équipe première et un temps responsable du centre de formation des jeunes du Standard) en fin du deuxième tome. Sinon, c’est vraiment sans intérêt à mes yeux !

20/06/2024 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série D'eau et de boue
D'eau et de boue

2.5 Je ne savais pas trop si j'allais mettre 2 ou 3 étoiles et finalement je trouve que "bof" est ce qui se rapprochait le plus de mon état d'esprit une fois que j'ai refermé l'album. Je me reconnais dans l'avis de Mac Arthur. Cela commence quand même pas mal avec ce jeune garçon qui reprend le bar clandestin de son père récemment décédé et qui fait face à des problèmes avec comme toile de fond le retour de sa mère qui l'a abandonné il y a des années. On est dans du pur roman graphique avant de basculer soudainement dans du thriller. Ce n'est pas pour me déplaire parce que c'est un genre que je préfère sauf qu'à ce moment le scénario part en vrille. Il y a des scènes où je ne suis pas certains s'il faut les prendre comme des métaphores ou accepter qu'il y a tout à coup une touche fantastique dans le récit. Je ne pense pas avoir bien compris où l'auteur voulait en venir. Dans la postface, l'auteur explique qu'il a pris presque un an pour réaliser cet album et c'était pendant une année où il a vécu des gros bouleversements dans sa vie et cela a nourri l'album, ce qui est selon moi la cause du fait que le récit semble un peu décousu. C'est dommage parce que le dessin est très bon et il y a des scènes qui sont très bonnes si on les sort individuellement du récit. C'est juste que si on les met ensemble on se rend compte que ça part tout de même dans tous les sens.

19/06/2024 (modifier)
Couverture de la série Sha
Sha

J'ai acheté ce triptyque après avoir apprécié les séries d'Olivier Ledroit Requiem, Chevalier Vampire et Wika dans une moindre mesure. Je suis effectivement fan de son trait si particulier et de ses planches aux cadrages originaux et qui fourmillent de détails. Côté dessin, je n'ai donc pas été surpris même si, s'agissant d'une œuvre datant de 1996, j'ai trouvé le trait de Ledroit un peu plus épais et moins précis que dans les séries que j'ai citées précédemment. Les scènes d'action font parfois un peu fouillis et le lecteur a du mal à s'y retrouver. Mais ma plus grand déception réside dans le scénario. Bien que l'ambiance cyberpunk est sympa, il s'agit ici d'une banale histoire de résurrection sur fond de vengeance. L'ensemble est convenu et les personnages très caricaturaux et peu attachants. On parcourt ainsi l'ensemble des trois tomes de manière très détachée sans se soucier forcément de ce qui arrivera à l'héroïne. Une BD à emprunter à la médiathèque si on aime le style cyberpunk. Originalité - Histoire : 3/10 Dessin - Mise en couleurs : 6/10 NOTE GLOBALE : 9/20

19/06/2024 (modifier)
Par Présence
Note: 2/5
Couverture de la série X-Men - Génèse mortelle
X-Men - Génèse mortelle

Continuité rétroactive - C'est l'histoire d'un scénariste surdoué à qui Joe Quesada confie la lourde tâche de ramener les X-Men sur le devant de la scène. Ed Brubaker sait écrire des histoires qui frappent l'imagination que ce soit avec Captain America, avec Daredevil ou ses propres créations (Criminal, Fatale). Il semblait donc tout naturel de le charger de cette tâche. Il commence avec une minisérie en 6 épisodes qui sont regroupés dans ce recueil. L'action commence peu de temps après House of M, la population des mutants a été réduite à sa portion congrue et l'énergie ainsi libérée réveille un mutant qui sommeillait dans un astéroïde. À partir de là certains X-Men (Kurt Wagner, Kitty Pride, Piotr Rasputin, Rachel Summers, Alex Summers) commencent à avoir des hallucinations, Cyclops et Marvel Girl sont fait prisonniers par le mystérieux mutant dans un bâtiment qui leur rappelle vaguement quelque chose, Emma Frost attrape une migraine carabinée suite à un dysfonctionnement de Cerebra, Sean Cassidy aperçoit le spectre de Moira MacTaggert et a un accident d'avion fatal. L'histoire principale est en fait assez linéaire avec le criminel qui fait souffrir les 2 Summers et les autres X-Men qui cherchent à comprendre ce qui se passe et à retrouver le père et sa presque fille. L'histoire principale est illustrée par Travor Hairsine et son style est passe partout, terne et sans éclat. Il n'est pas mauvais, il est juste fade et passable. Les illustrations sont fonctionnelles sans détails marquants, sans scène d'action qui vous saute aux yeux, sans visage remarquable. C'est fonctionnel, vite oublié et insuffisant pour créer le niveau d'immersion requis. Chacun des 5 premiers épisodes est complété par un flashback qui introduit un nouveau mutant : Petra, Darwin, Sway et Vulcan (plus un épisode du passé d'Emma Frost). Ces saynètes servent à amorcer un début d'épaisseur à ces nouveaux personnages. Mais elles se révèlent vite trop courtes pour provoquer l'empathie du lecteur et répétitives dans le destin des parents de chacun des protagonistes. Pete Woods illustre ces pages dans un style plus travaillé et plus personnel qui peut ne pas plaire mais qui a l'avantage d'attirer l'attention. Au final, cette histoire présente beaucoup de défauts. Il est difficile d'accrocher à l'intrigue tellement elle est linéaire et les personnages restent trop lointains pour que le lecteur puisse partager leurs émotions. Les dessins sont très quelconques. Et le fond de l'histoire repose sur l'introduction d'éléments qui artificiels qui viennent entacher Charles Xavier et qui constituent des révélations à posteriori sur les événements du célèbre Giant Size X-Men 1 de 1975 instaurant une continuité rétroactive (retcon) difficile à digérer. Ce recueil est donc à conseiller aux accros de la continuité qui veulent absolument savoir d'où vient Gabriel Summers (le troisième frère annoncé dans X-Men 23 de 1993 par Fabian Nicieza et qui aurait pu être Adam X).

18/06/2024 (modifier)
Par karibou79
Note: 2/5
Couverture de la série Spirou et Fantasio Classique - La Baie des Cochons
Spirou et Fantasio Classique - La Baie des Cochons

2.5 Une chouette converture à l'ancienne mais c'est tout ce que j'en retiendrai. L'histoire est tarabiscotée pour les plus jeunes et trop planplan pour les plus grands connaissant le contexte historique. Notre quatuor de héros est assez bien croqué à l'ancienne également mais le reste... ces cowboys semblant clonés, ces décors parfois très vides... à moins que ce soit fait pour sembler également vintage, lorsqu'il fallait débiter les albums pour un hebdo. Il y a quelques idées bien trouvées comme le suaire du Che mais ça ne suffit pas à freiner la vitesse de pagination.

18/06/2024 (modifier)
Par Lany
Note: 2/5
Couverture de la série Eigyr
Eigyr

Histoire réchauffée avec des personnages sans profondeur et détestables. Je comprends que certaines personnes sont bornées et idiotes, ça fait partie de la vie. Mais quand on retrouve ces caractéristiques dans le personnage titulaire, ça devient rapidement frustrant. Il ne faut que 3 pages à notre Eigyr pour prendre une décision complètement insensée qui fait démarrer l'histoire, et ça continue jusqu'à la fin, au point qu'on vient à se mettre du côté des méchants qui ont moins l'air semi-compétents. L'histoire n'a rien d'original. Une prophétie, encore. Il faut tuer les nouveau-nés, encore. Les gentils attendent à un endroit X auquel il faut se rendre. C'est une poursuite sur plus de 100 pages avec peu de revirements, outre la finale qui, bien qu'elle surprend, ne change absolument rien à l'histoire. Le résultat aurait été le même sans le twist. Le dessin, ça va. C'est plutôt grossier et remplis de courbes, mais ça a son style. Cela dit, pour une BD dans laquelle il ne se passe pas grand chose, ce n'est pas ce qu'il y a de plus immergeant. Comme l'autre avis le mentionne, on se demande ça a été fait pour qui. Il n'y a aucun humour. Il n'y a pas vraiment de gore. Il n'y a 2-3 pages dédiées au mysticisme. L'histoire est très de base et n'apporte pas vraiment de questionnements. À éviter.

17/06/2024 (modifier)
Couverture de la série Plus près de toi
Plus près de toi

Comme ma notation le montre, j'ai été très déçu par cette série. Pourtant elle avait tout pour me séduire avec des auteurs prestigieux, une collection de qualité et des thématiques auxquelles je suis sensible. En effet je connais bien la mixité dans le couple car je suis papa d'un enfant métis franco-africain. Après un début intéressant avec ce jeune séminariste qui quitte le séminaire de Dakar pour entrer dans la Coloniale sur injonction du père suivi d'une scène de crime de guerre raciste le reste m'a désorienté voire franchement déplu en de nombreux passages. J'ai trop en mémoire l'excellent Le Tirailleur d'Alain Bujak pour me satisfaire de cette carte postale utopique et fantasmée sur la détention des soldats coloniaux pendant l'Occupation. Rien ne sonne juste dans le scénario, ni l'ambiance bon enfant où des prisonniers en uniformes non marqués du KG (Kriegsgefangener) réglementaire se balade presque comme bon leur semble, ni la vision délirante de troupes allemandes toutes gentilles encore moins la psychologie des principaux personnages du récit. Car enfin, comment accepter sans frémir un dialogue entre le père et sa belle-fille (p33) où les deux passent son fils unique / son mari pour mort sans autre état d'âme parce qu'il est porté disparu depuis... 6 mois. "vivre dans le passé ne servirait à rien" dit la gentille Jeanne surtout à ne pas porter le deuil d'un homme qui a sacrifié sa vie pour sa famille... Six mois !! alors que les Américains ont recherché au Vietnam leurs POW ou leurs MIA pendant des décennies sans perdre espoir ! C'est d'ailleurs en complète contradiction avec la planche d'ouverture où les enfants se recueillent légitimement sur la tombe en mémoire de leur papa. Pire un père qui soigne le souvenir de son fils en accueillant l'occupant chez lui autour d'une bonne table (café, beurre, confiture et bon pain) puis pousse la chansonnette à ses "hôtes" avant de leur faire une courbette. Dès ce passage j'ai eu du mal à continuer ma lecture. Mais cela continue de plus belle, un séminariste qui ne prie jamais, un pseudo stalag sans mirador où les habitants pouvaient passer des confitures à travers la clôture (pourquoi pas des armes pour s'évader ?), une ambiance burlesque à la Don Camillo/Pepone pas du tout dans l'esprit du moment. Je ne veux pas dévoiler la fin du tome qui répond à la première planche pour relancer un récit bien pathétique à mes yeux. Le graphisme cadrerait bien mieux avec un récit jeunesse et avec des thématiques bien moins sérieuses. J'ai trouvé l'ambiance fade, les personnages pas à leur place et l'expressivité souvent banale pour le contexte ainsi que plusieurs d'erreurs comme le KG. Une lecture très bof pour les thématiques proposées.

17/06/2024 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série The Witcher
The Witcher

Ayant récemment exploré une grande partie de l'univers de The Witcher, il me manquait une partie des comics dont la licence est gérée par CD Projekt Red, studio ayant réalisé les différents jeux inspirés de l'oeuvre d'Andrzej Sapkowski. Et ce malgré le fait que son nom apparaisse clairement sur la page de titre. Mais je m'égare. Ce premier tome nous met donc peu de temps après l'une des fins alternatives de The Witcher 3, pas celle que j'ai choisie, à l'instar de mon camarade Ro. Mais il est intéressant de voir comment les scénaristes se sont emparés de cet univers pour explorer les interactions entre les deux sorceleurs Geralt et Cirilla, et la sorcière Yennefer. Une interaction pas simple, bien que les relations entre les trois soient assez cohérentes, eu égard à leurs caractères et à leur passif. Le récit fait en outre appel à un certain nombre d'éléments du background de la série originale, et des jeux. Il faut donc y avoir au minimum joué pour comprendre toutes les allusions. De plus le premier tome replonge le lecteur dans la première histoire du Sorceleur. Le déroulement de l'histoire correspond bien à ce qu'il se passe dans le jeu vidéo : Geralt et ses compagnes sont engagés pour une tâche bien précise, mais les rencontres sur le chemin les détournent temporairement de leur but initial. On peut donc dire que sur le plan du background c'est fidèle au boulot des story designers polonais. La faune proposée est, elle, issue de l'imaginaire de Sapkowski, elle bénéficie même d'un petit topo spécifique en fin de volume. Mais cette profusion accuse aussi ses défauts : le récit en devient décousu, on se perd dans les sous-intrigues. Et si on a bien sûr la possibilité de revenir sur les planches du début, ce n'est quand même pas comparable aux jeux. Sur le plan graphique, si Piotr Kowalski est seul aux manettes, son dessin manque parfois de rigueur pour qu'on prenne totalement du plaisir à cette déclinaison visuelle de l'univers créé par le "Tolkien polonais" (toutes proportions gardées) et développé par le studio compatriote. Ces petits défauts sont suffisants pour entraver mon plaisir de lecture sur le premier volume, ce qui explique ma note de 2/5. Dans le troisième tome Geralt erre comme une âme en peine, ne trouvant plus de monstre à chasser... Mais dans la petite ville de Badreine il se rend compte que quelque chose ne va pas, et que l'irruption de tous ces brumelins est due à un phénomène inhabituel. L'histoire est plutôt linéaire, loin d'être ennuyeuse, même si pas inoubliable. J'ai bien aimé, une fois encore, cette impression que le Sorceleur est sur le point de disparaître, avalé, devenu inutile... Sa condition est mise en miroir par celle du pêcheur désespéré qui lui propose de se joindre à lui, mais aussi par celle du mage, qui veut créer un paradis à tout prix à Badreine... Le graphisme d'Amid Mir est très différent de celui de ses devanciers, et j'ai eu un peu de mal au début. Mais son style brut de décoffrage se révèle assez efficace et procure une ambiance bien particulière à ce troisième opus. Dans le premier volume d'intégrale tous ces récits sont présents, avec un inédit intitulé Le Bal des Monstres (Killing Monsters en VO). Geralt et Vesemir, toujours sur la trace de Yennefer, s'arrêtent dans un village en prise avec un fellion, une créature sylvestre semblable à un cervidé géant et humanoïde. Ils constatent aussi les déprédations perpétrées par un groupe de soldats niflgaardiens. la traque commence, et elle va être plus rude qu'attendu. Si la morale finale est intéressante (il faut parfois un monstre pour en tuer un autre), le cheminement du récit est relativement faible, je n'ai pas été vraiment passionné par celui-ci. Le deuxième volume cmporte plusieurs récits inédits. La Complainte de la sorcière, renommé Les lamentations de la sorcière dans cette intégrale, propose un récit intéressent sur la culpabilité, la liberté des femmes à disposer de leur corps et introduise dans l'univers à la fois les Laimas, ces sorcières qui viennent en aide aux jeunes femmes, et une sorte de cercle d'alcooliques anonymes version sorcières. Intéressant, mais le dessin est juste abominable, c'était une torture d'essayer de voir ce qu'il se passait dans ces corps déformés, ces traits multiples sans aucune cohérence graphique. Promenons-nous dans les bois est un court récit à consonance humoristique, avec notre sorceleur qui se retrouve en compagnie d'une fermière, en face du nekker qui vient de voler le porcelet de cette dernière. Quand survient la fille de celle-ci, accompagnée d'un ami armé d'une arbalète, tous les deux bien décidés à tuer le monstre que le sorceleur se refuse à occire. Et un autre protagoniste, dont l'action fait tout déraper. A noter dans ces intégrales des entretiens avec des producteurs de chez CD PROJEKT RED, le studio ayant produit les jeux video (et co-détenteur de l'ensemble de la franchise avec Netflix) ainsi que des croquis, des couvertures variantes...

14/10/2021 (MAJ le 16/06/2024) (modifier)
Couverture de la série Girls bravo
Girls bravo

Bof bof et plus que bof. Et pourtant j’aime bien le genre harem. J’ai tenu un tome et demi mais je jette l’éponge. Je ne suis jamais rentré dans le délire de l’auteure. Déjà vraiment pas fan de son dessin, je n’aime pas les têtes, mais rien d’autres ne m’a accroché dans cette série. Les personnages que j’ai trouvé quelconque, aucun n’a eu grâce à mes yeux, il faut le faire !! Du coup à aucun moment l’humour a fonctionné avec moi. Un bref instant je me suis dit que enfin, ça y est !! l’âge de la maturité (sur le sujet) est arrivé, voyant tous les défauts du genre, tant le contenu ne matchait pas … Et puis d’un coup j’ai réalisé que le fan service était quasi inexistant. Ce qui, blague à part, m’interroge encore plus sur mon cas. Bref pas charmé ;)

16/06/2024 (modifier)