Une oeuvre vaine car elle ne sait pas ce qu'elle raconte.
Notre histoire met en scène un personnage qui semble être un fugitif. Il va se retrouvé plus ou moins coincé dans un petit village qui va se faire assiéger par une horde de loup-garous. Et le fameux personnage principal se révèle être une sorte de démon.
Ce simple postulat de départ aurait pu se suffire à lui-même.
Hélas, tout est gâché par de multiples flash-backs n'apportant rien à l'histoire, PIRE, ceux-ci apportent de nombreux points d'interrogations (alors que le but d'un flash-backs est au contraire normalement d'éclairer le lecteur), sans oublier une conclusion toute aussi incompréhensible.
On découvre donc au gré de ces flash-backs que:
1)Le personnage principal est immortel et a participé à la battue contre la bête du Gévaudan qui se révèle être un loup-garou. Y-a-t-il un lien entre sa damnation et cet évènement? On ne sait pas. Alors pourquoi nous montrer ça? Sans compter qu'il a une cicatrice en forme en crucifix inversé. Pareil, on n'en saura pas plus. Alors pourquoi nous montrer plusieurs gros plans dessus dans le premier tome?
2)On voit des chevaliers au Moyen-Âge attaquer une secte satanique, massacrer tout le monde, et condamner au bûcher le gourou qui prétend être un démon. Pareil, cette "révélation" n'apporte aucune connexion avec l'intrigue. Pourquoi nous montrer ça?
3)Le personnage principal toujours semble avoir servi de muscle dans un gang, et est en fuite après avoir vengé les siens. Mais pourquoi son gang ne le protège pas? Comment les "méchants" savent-ils que c'est lui le coupable vu qu'il a massacré tous les témoins? Et encore plus bizarre, les tueurs à sa poursuite nous expliquent plusieurs fois qu'une autre équipe va les relayer...Ce qui n'arrivera jamais sans aucune explication. Pourquoi nous montrer ça?
4)On découvre qu'il y a eu une guerre nucléaire. Cette "révélation" tombe comme un cheveu sur la soupe dans le dernier tome, sachant que rien ne laisse présager que l'humanité est à genoux dans 90% de l'intrigue...Pourquoi nous montrer ça?
Passons sur les flash-backs. Le personnage principal se prend d'affection pour la femelle dominante du clan des loups-garous. On ne sait pas pourquoi, cela arrive tout seul. Il va même la faire soigner et se battre pour ne pas la rendre à son mâle. Pour finalement la rendre sans protester. WTF????
A la fin, notre zéro va se rendre dans un Lyon dévasté sans qu'on sache pourquoi, et sur la dernière case il se jette sur une foule déguenillée pour les massacrer...Okay.
Restent des jolis dessins. Et un premier tome qui est assez plaisant par son aspect mystérieux. C'est finalement les révélations ne révélant rien qui pourrissent tout.
Cette série mélange un peu une narration pour enfants et un graphisme plus adulte. Cela m'a rendu sa lecture difficile car je ne me suis jamais réellement situé dans les propositions des auteurs.
J'ai trouvé les quatre contes assez inégaux. J'ai plutôt bien aimé les deux premiers assez vifs et toniques même si les chutes demanderaient plus de netteté pour un public jeune.
J'ai beaucoup moins aimé les deux derniers avec une narration bien longue et sans attrait.
Le graphisme de Chen dans un genre humoristique à la limite de la caricature, colle très bien avec les deux premiers récits mais pas du tout avec les derniers. Comme si les auteurs avaient été en panne au milieu du gué et avaient terminé comme ils pouvaient.
Une lecture sans beaucoup d'intérêt.
Luuna est une série jeunesse qui ne m'a pas parlé. Je ne suis pas contre le fantastique merveilleux dans le domaine des contes mythologiques. Ici Crisse pioche dans la mythologie Amérindienne, ce qui est une valeur empathique sûre.
Malheureusement à mon goût il dévoie l'esprit original en réduisant certains personnages à des êtres ridicules au vocabulaire grotesque (les pipentus). De plus je déplore que des créateurs en soit encore à l'équation noir= méchant comme c'est dans la série.
Comment faire progresser les mentalités avec ce type de stéréotypes surannés ?
Le graphisme ne m'a pas plu. J'ai eu l'impression de lire une version animation numérisée sans âme ni poésie. Je préfère de loin les propositions de Derib bien plus poétiques et en accord avec la majesté des paysages.
Une lecture décevante et encore un prix angoumois qui me laisse perplexe.
J'ai trouvé la lecture de cette série d'un ennui mortel. La narration m'a paru tellement lourde et indigeste qu'il m'a fallu des litres de café pour avancer dans ma lecture.
J'y ai vu une sorte d'Aldebaran à l'envers mais sans la vivacité et le tonus de Kim et Marc. J'ai donc abandonné ma lecture au milieu du T1.
J'ai feuilleté le T2 pour le graphisme bien plus intéressant que dans le T1 qui se contente de nous présenter l'héroïne en apesanteur et en petite culotte.
Paris est une ville que je connais très bien et la représentation donnée par Schuiten m'a paru géométrique et froide. Tout le contraire de l'histoire humaine que transpire chacune de ses pierres.
J'ai eu l'impression de lire des croquis d'architectes techniquement aboutis mais sans âme.
Une lecture décevante.
Menu est un pilier de l’éditeur L’Association (éditeur qui m’intéresse au plus haut point !), mais c’est un auteur avec lequel j’ai toujours eu du mal (rares ont été ses publications qui ont réellement trouvé grâce à mes yeux – à part Meder peut-être). J’avais déjà lu plusieurs histoires de l’univers du Mont Vérité, en particulier dans la collection Patte de Mouche, et j’étais resté largement sur ma faim.
Étonnamment publié chez Dargaud, cet album développe sur quelque chose de plus étendu l’univers. Mais au final je ne crois pas que ce soit une bonne idée. En effet, l’univers est né au départ sur pas mal d’improvisations, dans un esprit Oubapo. Il pouvait passer sur quelques pages, mais sur plus de soixante, ça ne va pas pour moi.
Il y a bien quelques passages un peu amusants, loufoques, mais des longueurs, des passages quelconques font que ma lecture a été assez poussive. Je me suis ennuyé, et j’ai fini avec peine l’album.
Là, clairement, je comprends que la série ait été abandonnée après un seul et unique tome. Déjà parce que ce tome se termine sur une conclusion plus ou moins satisfaisante. Ensuite, parce que cette histoire ne m’a pas semblé des plus inspirées. Franchement, honnêtement, j’ai l’impression que ce livre a existé parce que l’éditeur a créé une nouvelle collection et a cherché des projets qui pourraient l’intégrer sans trop se soucier de la qualité du contenu, parce qu’un scénariste bien coté a rentré ce projet en se disant que ça pourrait marcher même s'il ne s'agissait pas de son domaine de prédilection, parce qu’un dessinateur s’est associé au scénariste en se disant la même chose… mais que personne ne s’est pleinement investi dans ce projet. Résultat : une histoire fade au possible, peuplée de lieux communs, de situations stéréotypées et de dialogues sans reliefs. Un dessin parfois étonnamment maladroit, avec des véhicules qui semblent décalqués directement depuis des photographies, des couleurs ternes, des cadrages convenus. Un suspense des plus relatifs et une intrigue tellement cousue de fil blanc que je m’en suis rapidement désintéressée. Restait donc pour m‘accrocher l’évocation de cette course dont j’ignorais jusqu’à l’existence et de ce circuit qui semble intéressant mais qui ne bénéficie pas d’une analyse vraiment approfondie au sujet de sa complexité et de ses particularités (n'est pas Jean Graton qui veut), mais ce n’était clairement pas assez (même si j’ai terminé le bouquin, seule raison pour laquelle j’accorde un 2/5 plutôt qu’un 1/5).
Vite lu, vite oublié. Next !
J'ai cessé depuis des années d'acheter et de lire la série Spirou et Fantasio, trop de déchets , trop de séries dérivées, trop d'auteurs, une politique éditoriale incompréhensible bref la magie n'était plus au rendez-vous.
Pourtant , j'ai cédé à la tentation avec cet album signé Elric, un ancien de bdparadisio, comme moi. La couverture est alléchante, mais je regrette que la maquette de reprenne pas celle de Spirou chez les Soviets (avec un dos rond), album qui m'avait agréablement surpris.
Le scénario se voulait une suite du "prisonnier du Bouddha", tout un programme.
Hélas, j'ai rapidement décroché. Le dessin est pas mal, mais le manque d'arrière plan sur de nombreuses cases, a gâché ma lecture. Et le style Franco-Belge est un peu trop grossier, les personnages deviennent trop caricaturaux (Quelqu'un a-t-il reconnu JFK ?), on se croirait le plus souvent dans un dessin animé que dans le monde de Spirou et Fantasio.
Mais le grand reproche que je ferai sur cet album est cette idée stupide des dialogues en anglais, et des accents prononcés qui viennent vraiment gêner la lecture. C'est lourd et inutile !
Mais tout n'est pas à jeter dans cet album. Le gag du T-Shirt du Che est très bien amené, l'idée de faire reposer sur nos 2 héros l'échec de l'opération de la Baie des Cochons est judicieuse, et j'ai été ravi de retrouver le Marsupilami.
J'attendais beaucoup de cet album, et malheureusement j'ai été déçu. Autant, l'album de Tarrin et Neidhardt m'avait amusé, autant celui-ci est en dessous de mes attentes.
Dommage, je n'étais pas au rendez-vous.
Je n'ai pas trop accroché aux aventures de Fidel et Koral. J'ai trouvé le récit assez compliqué avec des personnages pas assez marqués à mon goût.
De plus l'armille reste une arme. Je suis toujours gêné par des séries jeunesse où la violence est légitimée et omniprésente. Comme le récit est composé de nombreux retours j'ai trouvé la narration pas assez fluide. Je suis clairement resté en dehors.
Comme je ne suis pas amateur de Shonen et que je ne connais pas les codes, cette série m'a vite ennuyé.
Le graphisme est très standard animation et n'ajoute pas l'originalité qui m'aurait fait rentrer dans la série. C'est très visuel avec des dialogues assez basiques.
Pas trop à mon goût.
Un polar futuriste qui m’a laissé sur ma faim.
Je ne connais pas la version cinéma de cette histoire. Mais le point de départ pouvait être intéressant (chaque humain peut, selon ses moyens, s’offrir un ou des clones, pour faire à sa place les tâches – travail, relations sociales – qui le rebutent ou lui font prendre des risques).
Une série de meurtres, des cambriolages dans des sociétés de high tech, un prophète poussant ses ouilles à éliminer les clones, et un inspecteur fouineur qui rejette son clone pour vivre sa vie d’humain et résoudre les problèmes apportés par les événements cités plus hauts, voilà les ingrédients.
Mais, une fois ce décor planté, j’ai trouvé que ça tournait en rond et manquait de rythme. Que l’enquête était finalement très classique – l’aspect high tech n’apportant pas suffisamment d'intérêt supplémentaire ici (ou alors que cet aspect a été mal ou pas assez utilisé, je ne sais pas).
Et j’ai trouvé le dessin souvent trop sombre, difficile à déchiffrer. Et pas forcément extraordinaire.
Une petite déception.
Note réelle 2,5/5.
Le témoignage d'une femme dans la quarantaine qui va utiliser la procréation médicalement assistée pour avoir un enfant.
Le point fort de l'album est le dessin qui est pas mal. J'ai pas trop aimé le reste. La narration est un peu lourde. C'est trop bavard par moment et lorsqu'on parlait de termes médicaux j'étais complètement largué.
Il faut dire aussi tant qu'en que lecteur masculin célibataire endurci qui n'a pas du tout la fibre paternel, je ne comprends pas pourquoi l'héroïne veut à se point un bébé alors qu'elle est toute seule et qu'elle a plus de 40 ans. Les gens qui voulaient absolument des enfants que j'ai connus étaient en couples et dans la vingtaine ou trentaine. Peut-être que ça va plus parler aux femmes qui ont le même désir et ou parcours que l'héroïne. En tout cas, moi j'étais complètement en dehors du récit et je me suis ennuyé du début jusqu'à la fin.
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Le Temps des loups
Une oeuvre vaine car elle ne sait pas ce qu'elle raconte. Notre histoire met en scène un personnage qui semble être un fugitif. Il va se retrouvé plus ou moins coincé dans un petit village qui va se faire assiéger par une horde de loup-garous. Et le fameux personnage principal se révèle être une sorte de démon. Ce simple postulat de départ aurait pu se suffire à lui-même. Hélas, tout est gâché par de multiples flash-backs n'apportant rien à l'histoire, PIRE, ceux-ci apportent de nombreux points d'interrogations (alors que le but d'un flash-backs est au contraire normalement d'éclairer le lecteur), sans oublier une conclusion toute aussi incompréhensible. On découvre donc au gré de ces flash-backs que: 1)Le personnage principal est immortel et a participé à la battue contre la bête du Gévaudan qui se révèle être un loup-garou. Y-a-t-il un lien entre sa damnation et cet évènement? On ne sait pas. Alors pourquoi nous montrer ça? Sans compter qu'il a une cicatrice en forme en crucifix inversé. Pareil, on n'en saura pas plus. Alors pourquoi nous montrer plusieurs gros plans dessus dans le premier tome? 2)On voit des chevaliers au Moyen-Âge attaquer une secte satanique, massacrer tout le monde, et condamner au bûcher le gourou qui prétend être un démon. Pareil, cette "révélation" n'apporte aucune connexion avec l'intrigue. Pourquoi nous montrer ça? 3)Le personnage principal toujours semble avoir servi de muscle dans un gang, et est en fuite après avoir vengé les siens. Mais pourquoi son gang ne le protège pas? Comment les "méchants" savent-ils que c'est lui le coupable vu qu'il a massacré tous les témoins? Et encore plus bizarre, les tueurs à sa poursuite nous expliquent plusieurs fois qu'une autre équipe va les relayer...Ce qui n'arrivera jamais sans aucune explication. Pourquoi nous montrer ça? 4)On découvre qu'il y a eu une guerre nucléaire. Cette "révélation" tombe comme un cheveu sur la soupe dans le dernier tome, sachant que rien ne laisse présager que l'humanité est à genoux dans 90% de l'intrigue...Pourquoi nous montrer ça? Passons sur les flash-backs. Le personnage principal se prend d'affection pour la femelle dominante du clan des loups-garous. On ne sait pas pourquoi, cela arrive tout seul. Il va même la faire soigner et se battre pour ne pas la rendre à son mâle. Pour finalement la rendre sans protester. WTF???? A la fin, notre zéro va se rendre dans un Lyon dévasté sans qu'on sache pourquoi, et sur la dernière case il se jette sur une foule déguenillée pour les massacrer...Okay. Restent des jolis dessins. Et un premier tome qui est assez plaisant par son aspect mystérieux. C'est finalement les révélations ne révélant rien qui pourrissent tout.
Les Contes de par-ci par-là
Cette série mélange un peu une narration pour enfants et un graphisme plus adulte. Cela m'a rendu sa lecture difficile car je ne me suis jamais réellement situé dans les propositions des auteurs. J'ai trouvé les quatre contes assez inégaux. J'ai plutôt bien aimé les deux premiers assez vifs et toniques même si les chutes demanderaient plus de netteté pour un public jeune. J'ai beaucoup moins aimé les deux derniers avec une narration bien longue et sans attrait. Le graphisme de Chen dans un genre humoristique à la limite de la caricature, colle très bien avec les deux premiers récits mais pas du tout avec les derniers. Comme si les auteurs avaient été en panne au milieu du gué et avaient terminé comme ils pouvaient. Une lecture sans beaucoup d'intérêt.
Luuna
Luuna est une série jeunesse qui ne m'a pas parlé. Je ne suis pas contre le fantastique merveilleux dans le domaine des contes mythologiques. Ici Crisse pioche dans la mythologie Amérindienne, ce qui est une valeur empathique sûre. Malheureusement à mon goût il dévoie l'esprit original en réduisant certains personnages à des êtres ridicules au vocabulaire grotesque (les pipentus). De plus je déplore que des créateurs en soit encore à l'équation noir= méchant comme c'est dans la série. Comment faire progresser les mentalités avec ce type de stéréotypes surannés ? Le graphisme ne m'a pas plu. J'ai eu l'impression de lire une version animation numérisée sans âme ni poésie. Je préfère de loin les propositions de Derib bien plus poétiques et en accord avec la majesté des paysages. Une lecture décevante et encore un prix angoumois qui me laisse perplexe.
Revoir Paris
J'ai trouvé la lecture de cette série d'un ennui mortel. La narration m'a paru tellement lourde et indigeste qu'il m'a fallu des litres de café pour avancer dans ma lecture. J'y ai vu une sorte d'Aldebaran à l'envers mais sans la vivacité et le tonus de Kim et Marc. J'ai donc abandonné ma lecture au milieu du T1. J'ai feuilleté le T2 pour le graphisme bien plus intéressant que dans le T1 qui se contente de nous présenter l'héroïne en apesanteur et en petite culotte. Paris est une ville que je connais très bien et la représentation donnée par Schuiten m'a paru géométrique et froide. Tout le contraire de l'histoire humaine que transpire chacune de ses pierres. J'ai eu l'impression de lire des croquis d'architectes techniquement aboutis mais sans âme. Une lecture décevante.
Couacs au Mont-Vérité
Menu est un pilier de l’éditeur L’Association (éditeur qui m’intéresse au plus haut point !), mais c’est un auteur avec lequel j’ai toujours eu du mal (rares ont été ses publications qui ont réellement trouvé grâce à mes yeux – à part Meder peut-être). J’avais déjà lu plusieurs histoires de l’univers du Mont Vérité, en particulier dans la collection Patte de Mouche, et j’étais resté largement sur ma faim. Étonnamment publié chez Dargaud, cet album développe sur quelque chose de plus étendu l’univers. Mais au final je ne crois pas que ce soit une bonne idée. En effet, l’univers est né au départ sur pas mal d’improvisations, dans un esprit Oubapo. Il pouvait passer sur quelques pages, mais sur plus de soixante, ça ne va pas pour moi. Il y a bien quelques passages un peu amusants, loufoques, mais des longueurs, des passages quelconques font que ma lecture a été assez poussive. Je me suis ennuyé, et j’ai fini avec peine l’album.
Sinclair
Là, clairement, je comprends que la série ait été abandonnée après un seul et unique tome. Déjà parce que ce tome se termine sur une conclusion plus ou moins satisfaisante. Ensuite, parce que cette histoire ne m’a pas semblé des plus inspirées. Franchement, honnêtement, j’ai l’impression que ce livre a existé parce que l’éditeur a créé une nouvelle collection et a cherché des projets qui pourraient l’intégrer sans trop se soucier de la qualité du contenu, parce qu’un scénariste bien coté a rentré ce projet en se disant que ça pourrait marcher même s'il ne s'agissait pas de son domaine de prédilection, parce qu’un dessinateur s’est associé au scénariste en se disant la même chose… mais que personne ne s’est pleinement investi dans ce projet. Résultat : une histoire fade au possible, peuplée de lieux communs, de situations stéréotypées et de dialogues sans reliefs. Un dessin parfois étonnamment maladroit, avec des véhicules qui semblent décalqués directement depuis des photographies, des couleurs ternes, des cadrages convenus. Un suspense des plus relatifs et une intrigue tellement cousue de fil blanc que je m’en suis rapidement désintéressée. Restait donc pour m‘accrocher l’évocation de cette course dont j’ignorais jusqu’à l’existence et de ce circuit qui semble intéressant mais qui ne bénéficie pas d’une analyse vraiment approfondie au sujet de sa complexité et de ses particularités (n'est pas Jean Graton qui veut), mais ce n’était clairement pas assez (même si j’ai terminé le bouquin, seule raison pour laquelle j’accorde un 2/5 plutôt qu’un 1/5). Vite lu, vite oublié. Next !
Spirou et Fantasio Classique - La Baie des Cochons
J'ai cessé depuis des années d'acheter et de lire la série Spirou et Fantasio, trop de déchets , trop de séries dérivées, trop d'auteurs, une politique éditoriale incompréhensible bref la magie n'était plus au rendez-vous. Pourtant , j'ai cédé à la tentation avec cet album signé Elric, un ancien de bdparadisio, comme moi. La couverture est alléchante, mais je regrette que la maquette de reprenne pas celle de Spirou chez les Soviets (avec un dos rond), album qui m'avait agréablement surpris. Le scénario se voulait une suite du "prisonnier du Bouddha", tout un programme. Hélas, j'ai rapidement décroché. Le dessin est pas mal, mais le manque d'arrière plan sur de nombreuses cases, a gâché ma lecture. Et le style Franco-Belge est un peu trop grossier, les personnages deviennent trop caricaturaux (Quelqu'un a-t-il reconnu JFK ?), on se croirait le plus souvent dans un dessin animé que dans le monde de Spirou et Fantasio. Mais le grand reproche que je ferai sur cet album est cette idée stupide des dialogues en anglais, et des accents prononcés qui viennent vraiment gêner la lecture. C'est lourd et inutile ! Mais tout n'est pas à jeter dans cet album. Le gag du T-Shirt du Che est très bien amené, l'idée de faire reposer sur nos 2 héros l'échec de l'opération de la Baie des Cochons est judicieuse, et j'ai été ravi de retrouver le Marsupilami. J'attendais beaucoup de cet album, et malheureusement j'ai été déçu. Autant, l'album de Tarrin et Neidhardt m'avait amusé, autant celui-ci est en dessous de mes attentes. Dommage, je n'étais pas au rendez-vous.
Les Bras Armés
Je n'ai pas trop accroché aux aventures de Fidel et Koral. J'ai trouvé le récit assez compliqué avec des personnages pas assez marqués à mon goût. De plus l'armille reste une arme. Je suis toujours gêné par des séries jeunesse où la violence est légitimée et omniprésente. Comme le récit est composé de nombreux retours j'ai trouvé la narration pas assez fluide. Je suis clairement resté en dehors. Comme je ne suis pas amateur de Shonen et que je ne connais pas les codes, cette série m'a vite ennuyé. Le graphisme est très standard animation et n'ajoute pas l'originalité qui m'aurait fait rentrer dans la série. C'est très visuel avec des dialogues assez basiques. Pas trop à mon goût.
Clones
Un polar futuriste qui m’a laissé sur ma faim. Je ne connais pas la version cinéma de cette histoire. Mais le point de départ pouvait être intéressant (chaque humain peut, selon ses moyens, s’offrir un ou des clones, pour faire à sa place les tâches – travail, relations sociales – qui le rebutent ou lui font prendre des risques). Une série de meurtres, des cambriolages dans des sociétés de high tech, un prophète poussant ses ouilles à éliminer les clones, et un inspecteur fouineur qui rejette son clone pour vivre sa vie d’humain et résoudre les problèmes apportés par les événements cités plus hauts, voilà les ingrédients. Mais, une fois ce décor planté, j’ai trouvé que ça tournait en rond et manquait de rythme. Que l’enquête était finalement très classique – l’aspect high tech n’apportant pas suffisamment d'intérêt supplémentaire ici (ou alors que cet aspect a été mal ou pas assez utilisé, je ne sais pas). Et j’ai trouvé le dessin souvent trop sombre, difficile à déchiffrer. Et pas forcément extraordinaire. Une petite déception. Note réelle 2,5/5.
PMA - À la recherche d'une petite âme
Le témoignage d'une femme dans la quarantaine qui va utiliser la procréation médicalement assistée pour avoir un enfant. Le point fort de l'album est le dessin qui est pas mal. J'ai pas trop aimé le reste. La narration est un peu lourde. C'est trop bavard par moment et lorsqu'on parlait de termes médicaux j'étais complètement largué. Il faut dire aussi tant qu'en que lecteur masculin célibataire endurci qui n'a pas du tout la fibre paternel, je ne comprends pas pourquoi l'héroïne veut à se point un bébé alors qu'elle est toute seule et qu'elle a plus de 40 ans. Les gens qui voulaient absolument des enfants que j'ai connus étaient en couples et dans la vingtaine ou trentaine. Peut-être que ça va plus parler aux femmes qui ont le même désir et ou parcours que l'héroïne. En tout cas, moi j'étais complètement en dehors du récit et je me suis ennuyé du début jusqu'à la fin.