Les derniers avis (19949 avis)

Couverture de la série Acting class
Acting class

Deuxième essai avec cet auteur, après Beverly, et deuxième lecture difficile – celle-ci encore plus que la précédente d’ailleurs. Je me suis même tellement ennuyé qu’à partir du premier tiers j’ai commencé à survoler l’histoire, pour finalement abandonner quelques dizaines de pages avant la fin – ce qui est rare chez moi. Mais là, la lecture était vraiment trop rébarbative. Le dessin de Drnaso déjà n’est pas forcément mon truc. Très figé, froid, avec une colorisation sans nuances, avec plein de cases petites, tout accentuait l’ennui ressenti. Pas mon truc donc. Mais j’ai déjà accepté ce genre de travail graphique sur des séries qui avaient su me captiver. Et là, hélas, le compte n’y est pas. La longue, très longue mise en place des personnages m’a déjà rebuté. Et par la suite, j’ai trouvé « l’intrigue » et les dialogues très loin d’être passionnants. D’autant plus qu’une fois enclenchées les « séances » de théâtre, j’ai à plusieurs reprises eu du mal à distinguer ce qui relevait des « exercices théâtraux » de la réalité (les deux m’indifféraient en plus). Quelques difficultés aussi à reconnaître certains personnages. Bref, j’ai abandonné sans regret ma lecture avant la fin.

06/07/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série It's lonely at the centre of the earth
It's lonely at the centre of the earth

Dans l'espoir de soigner sa dépression, l'autrice a dédié six mois de sa vie à la création de planches de BD où elle parle d'elle et de ce qui lui arrive. Elle use pour cela de tout son talent graphique, avec des expériences visuelles et des méthodes narratives différentes aussi souvent qu'elle le peut. Elle se représente ainsi de diverses manières, parfois très réalistes, parfois caricaturales, parfois avec juste un smiley à la place de la tête. Et tantôt en noir et blanc, tantôt très coloré, tantôt un mélange des deux. Donc graphiquement, il y a du boulot et du talent. Mais alors qu'est-ce que je me suis fait chier ! C'est très nombriliste : forcément, il s'agit vraiment de parler d'elle-même et de ses pensées, souvent sombres. Ben oui, elle met sur le papier ses angoisses, sa dépression, son mal-être. Mais elle le fait sous la forme de sorte de saynettes ou de monologues d'une poignée de pages, parfois deux seulement, sans transition les unes après les autres. C'est très décousu, très verbeux, et ça m'est très pénible à lire. Je n'accroche absolument pas au personnage. A chaque tentative, je décroche de ses paroles au bout de quelques cases seulement. Ca me passe totalement à côté tellement je ne me sens ni touché ni intéressé par le sujet et par la manière de le raconter. Bref, ce n'est pas un album pour moi.

06/07/2024 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Échec épate
Échec épate

Je suis tombé sur le premier album par hasard à la bibliothèque et je l'ai emprunté par curiosité. Bon, je savais qu'il y avait peu de chance que je trouve l'album génial, mais il y a des productions humoristiques Bamboo qui se laisse lire et qui sont pas mal. Ce n'est pas le cas ici. Ce n'est même pas un album à gag où je trouve que c'est sympa pendant quelques pages et ensuite je trouve que cela tourne en rond, c'est pas drôle du début jusqu'à la fin. J'ai trouvé que l'humour était souvent lourd avec des chutes qui sont souvent mal amenés. Le dessin est du franco-belge à gros nez moyen. Bref, une série humoristique qui ne sort pas du tout du lourd.

06/07/2024 (modifier)
Couverture de la série A la dérive
A la dérive

C'est le premier ouvrage de Xavier Coste que je lis. Malheureusement j'ai trouvé ma lecture vraiment très déséquilibrée. Incontestablement le graphisme est de très bonne qualité. La construction est originale, les personnages principaux sont très expressifs et la mise en couleur participe à une narration visuelle peu banale. Mais si cette partie de la BD me semble très aboutie j'ai trouvé le scénario vraiment bâclé, convenu et fortement improbable. Il y a même beaucoup de scènes qui vont à la plus élémentaire facilité (Agathe qui se cache sous le comptoir) ce qui rend le récit parfois assez simpliste voire ridicule. La fin en queue de poisson sans explication , est à l'image d'une succession de situations qui se concluent en une ou deux cases sans recherche. Un récit qui utilise des bouts d'histoires déjà lues de nombreuses fois sans apporter de sel dans le déroulement ou l'ambiance. Un bon graphisme mais une histoire très fade. 2.5

04/07/2024 (modifier)
Couverture de la série Le Compagnon de route
Le Compagnon de route

L’album se laisse lire, plutôt rapidement d’ailleurs, eu égard à une narration rapide et manquant de densité. Mais j’ai traversé cette histoire sans réellement m’y accrocher. Sans réellement tout comprendre d’ailleurs. En effet, les personnages principaux sont difficiles à cerner, comme l’intrigue. Nils, le spationaute cherchant à tout prix à rejoindre le cosmodrome après avoir été écarté de la mission pour des problèmes médicaux est un peu improbable, comme l’est son comportement. Et que dire d’Olga, la vieille illuminée qui l’accompagne dans son délire, dans un road trip qui occupe la seconde partie de l’album, entre réalisme et rêverie – je ne sais pas si l’on devait lire l’histoire comme la rêverie des personnages ou s’ils incarnaient réellement ceux-ci. Quant au personnage d’Ahn, la prostituée – et toute la première partie au commissariat – quelque chose a dû m’échapper, car je n’ai pas saisi ce qu’elle fichait dans cette histoire. Je n’ai pas tout compris donc, et suis sorti perplexe de ma lecture.

04/07/2024 (modifier)
Couverture de la série L'Homme gribouillé
L'Homme gribouillé

Je sors assez déçu de ma lecture de cette série malgré les excellents avis qu'elle a récolté. 320 pages pour en arriver à un final aussi banal avec une ribambelle de points d'interrogations, la transition écologique a encore du chemin à faire. Pourtant j'ai été séduit par le dynamisme des premières planches. Le graphisme de Peeters me convient très bien avec ses courbes et sa forte expressivité des personnages dans les premières pages (la suite est moins léchée). Un personnage (Clara) amusant et pétillant au centre d'un mystère familial donne une bonne accroche. Malheureusement j'ai trouvé que le récit s'enlisait très vite avec un texte a minima qui laisse la place à des planches vides souvent bien faites mais assez redondantes et sans réel intérêt pour l'intrigue. La thématique du nom qui semble émerger n'est pas du tout approfondi et je n'ai jamais compris ce que venait faire le personnage du corbeau. Un final très simpliste à la Jurassic Park ne me donnera pas l'explication de la sauvagerie du corbeau. Pour le reste j'ai tourné les pages plus que je n'ai eu le loisir de lire et d'accrocher au récit. Seules les ambiances de pluie parisienne ou de neige doubiste m'ont vraiment plu. Trop peu à mes yeux.

03/07/2024 (modifier)
Couverture de la série Valamon
Valamon

Dommage que la série soit abandonnée, ma note aurait été plus haute sinon. Je n’ai rien à dire de méchant sur ce seul tome, si ce n’est qu’il ne s’autosuffit malheureusement pas. Le dessin et les couleurs de Reno sont très agréables à l’œil, le dessinateur a depuis repris de belle manière la relève sur Aquablue. Au niveau de l’histoire, c’est tout aussi agréable. Même si ce n’est qu’un tome de mise en place et que les ingrédients ne respirent pas l’originalité, je sentais poindre de la chouette aventure dans le style capes et épées.

03/07/2024 (modifier)
Par Charly
Note: 2/5
Couverture de la série Les 12 Travaux d'Astérix
Les 12 Travaux d'Astérix

Je dois dire que j'ai été déçu par cette BD. Bien que l'adaptation soit fidèle au film, le format court de seulement 27 planches ne permet pas de bien développer l'histoire. Les séquences sont souvent résumées en quelques cases, ce qui nuit à la narration. Le dessin d'Uderzo est toujours de qualité, mais les couleurs sont maladroites. En somme, une lecture dispensable.

03/07/2024 (modifier)
Couverture de la série Monogatari
Monogatari

Alexandre Akirakuma (pseudo qui semble-t-il cache un auteur loin d’être japonais) s’est inspiré de plusieurs textes anciens japonais pour bâtir son intrigue. Akirakuma use de personnages animaliers (une sorte de mélange hybride entre Trondheim et Tezuka) pour nous décrire les intrigues de cour, le shogunat, ce qui en soi n’est pas gênant. Mais j’ai rapidement eu beaucoup de mal à différencier et/ou à reconnaitre certains personnages. Et ce d’autant plus qu’il y a beaucoup trop de personnages à retenir. J’ai été perdu (et certaines planches, plutôt jolies au demeurant, sont franchement trop remplies !). C’est dommage, car du coup, sur une idée qui aurait pu m’intéresser – et donner lieu à plusieurs volumes – je suis sorti déçu de cette lecture, en la finissant parfois péniblement. Note réelle 2,5/5.

03/07/2024 (modifier)
Par Présence
Note: 2/5
Couverture de la série Savage (Valiant)
Savage (Valiant)

Un adolescent contre des dinosaures - Ce tome est le premier d'une série indépendante de toute autre, mais vraisemblablement appelée à se dérouler dans l'univers partagé Valiant par la suite. Il contient les épisodes 1 à 4, initialement parus en 2016, écrits par B. Clay Moore. Chaque épisode comporte une partie se déroulant dans le passé dessinée et encrée par Lewis Larosa, et une partie se déroulant au temps présent dessinées et encrée par Clayton Henry. La mise en couleurs a été réalisée par Brian Reber, avec l'aide d'Andrew Dallhouse pour l'épisode 3. Les couvertures ont été réalisées par Lewis Larosa. Ce tome se termine avec les couvertures variantes réalisées par Jared Fletcher, Robert Gill, Renato Guedes, Felipe Massafera, Marguerite Sauvage et Bill Sienkiewicz. Quelque part dans une jungle non identifiée, un garçon habillé de haillons guette une douzaine d'œufs disposés en cercle. Il est installé dans un arbre, et teste le piquant d'une griffe dont il se sert comme une arme. Un vélociraptor arrive dans la clairière, pour vérifier l'état de sa nidation. Sans hésitation, l'adolescent se jette sur lui et il s'en suit un combat acharné entre dinosaure et Kevin Sauvage junior. le garçon finit par triompher, non sans mal, et il récupère les œufs qu'il met dans un grand sac. Il rejoint alors sa base : une hutte de branchage sur une plage, défendue par des pieux effilés. Il pose le sac d'œufs parmi ses affaires et il joue avec un briquet à essence. Une douzaine d'années auparavant, Kevin Sauvage (un joueur de football star) et sa femme Ronnie Sauvage (une ex-mannequin) effectuaient un voyage dans leur jet privé, avec leur pilote. Monsieur sirotait un whisky, pendant que madame vérifiait les comptes et que leur bébé dormait dans son berceau. Leur objectif était de relancer la carrière du footballeur aux États-Unis. En plein milieu du vol, leur avion fut frappé par un phénomène électromagnétique. Quand ils reprirent connaissance, leur avion était doucement en train de prendre l'eau et le pilote était mort dans le crash. Ils n'eurent que le temps de prendre leur bébé de de rallier la plage assez proche. Une fois allongée sur la plage, Ronnie s'occupa de son bébé et s'endormit rapidement. Pendant ce temps-là, Kevin alla récupérer ce qu'il pouvait à bord de l'épave de leur jet, avant qu'il ne s'abime au fond des eaux. Depuis le redémarrage de leur univers partagé en 2012, les responsables éditoriaux Valiant ont privilégié la publication de comics avec des personnages déjà existants, datant de leur vague de publications initiale en 1989, comme X-O Manowar, Harbinger, Shadowman, Eternal Warrior, Bloodshot ou encore Archer & Armstrong. Ce n'est qu'exceptionnellement que Valiant a publié des nouveaux personnages, par exemple Divinity de Matt Kindt & Trevor Hairsine, ou Antonius Axia dans Britannia de Peter Milligan & Juan Jose Ryp. L'apparition d'un nouveau personnage constitue un petit événement pour cet éditeur. le lecteur découvre Savage avec la couverture de Lewis Larosa qui montre un jeune adolescent venant de triompher d'un vélociraptor avec une arme constituée d'une griffe d'un autre vélociraptor. Ce comics semble promettre des aventures opposant un être humain à des dinosaures. C'est effectivement ce que découvre le lecteur dans les premières pages, et même la séquence qui conduit à la posture sur la couverture. Lewis Larosa est en très grande forme, avec des planches magnifiques, rendant bien compte de la sauvagerie du combat, des mouvements brusques, par le biais de cases de travers se percutant les unes les autres. Il insuffle une vie impressionnante dans ce vélociraptor et les quelques autres dinosaures qu'il est amené à dessiner par la suite. Il s'applique pour les représenter avec soin, conformément à l'état des connaissances actuelles, en évitant de projeter un quelconque anthropomorphisme sur ces prédateurs. L'épisode 2 offre le spectacle d'autres races de dinosaures représentées avec le même soin, ainsi qu'un autre combat physique, cette fois-ci contre un être humain. La séquence dans l'épisode 3 est tout aussi intense, même si elle ne comporte pas de dinosaure. Lewis Larosa bénéficie d'une mise en couleurs riche, évoquant de la peinture directe, venant habiller chaque surface et ajoutant des informations visuelles en arrière-plan pour donner plus de consistance à la jungle ou à l'océan. Le lecteur se délecte de ces planches et regrettent qu'elles se lisent aussi vite du fait de l'absence de tout texte. Larosa sait imprimer une vitesse de lecture élevée, en cohérence avec la nature de ces séquences. Par comparaison, les dessins de Clayton Henry apparaissent plus fades et plus sages. Il utilise un trait fin et très propre sur lui, pour détourer les surfaces. Ses images se situent dans un registre plus descriptif, manquant de texture. Pourtant en y prêtant plus d'attention le lecteur constate que ses pages comportent autant d'informations visuelles que celles de Lewis Larosa, mais plus dans les détails des accessoires, des objets et des décors, que dans les textures et les sensations. le lecteur peut ainsi regarder les caractéristiques du jet privé, les tenues vestimentaires, les différentes plantes, les accessoires dont disposent les rescapés, etc. Malgré tout, les dinosaures perdent de leur superbe, deviennent moins impressionnants, et le petit Kevin impressionne moins, ramené à une apparence plus ordinaire. Brian Reber revient à une mise en couleurs plus traditionnelle pour les planches de Clayton Henry, avec des aplats de couleurs, et des nuances pour augmenter sans exagérer le relief des surfaces délimitées par les traits de contour, et pour rendre compte de la luminosité de chaque séquence. En fonction des pages, Henry est amené à utiliser des traits de contours fins, ou très fins dont la délicatesse n'est pas très adaptée pour rendre compte de la brutalité des affrontements, de la sauvagerie de Savage, ou encore de la férocité des dinosaures. Or il se trouve que chaque épisode est dessiné aux trois quarts par Clayton Henry. D'un autre côté, il met en œuvre une direction d'acteurs bien pensée qui permet de croire à la situation des personnages et à leur implication. Ainsi le lecteur éprouve l'impression que Ronnie et Kevin junior se cachent réellement dans la jungle, se sentent en sécurité dans leur cabane sur la plage, prennent toutes les précautions nécessaires pour éviter d'avoir à se battre contre les dinosaures, et autres habitants de cette île. Dès le premier épisode, le lecteur se rend compte que ce comics se lit deux fois plus vite qu'un comics de superhéros classique de même pagination. Il y a donc deux fils narratifs qui viennent se compléter. le second se déroule dans le passé et permet de comprendre d'où vient ce Savage. B. Clay Moore se montre un peu taquin vis-à-vis du footballeur vedette, déjà un peu sur le retour. Il montre sa faiblesse vis-à-vis de la boisson alcoolisée, mais aussi son courage. le portrait comporte quelques nuances qui évite la caricature facile. de la même manière, Ronnie dépasse les clichés inhérents à la femme de footballeur. Elle dispose d'un solide sens des affaires, mais aussi d'un véritable courage pour pouvoir subsister dans cet environnement inhospitalier. Malgré tout cette partie de l'histoire suit un chemin tout tracé, sans aucune originalité, jusqu'à ce que finalement Kevin Junior devienne le jeune homme que le lecteur découvre au début du récit. Malgré les prouesses visuelles de Lewis Larosa et Brian Reber, le lecteur constate aussi que le premier fil narratif est très mince. Savage se bat contre un vélociraptor puis contre d'autres ennemis jusqu'à atteindre son objectif. Là encore l'intrigue s'avère très linéaire, même si elle est bien exécutée. Il est vrai que le scénariste ne dispose que de 4 épisodes pour convaincre le lecteur, mais d'un autre côté son intrigue se révèle assez décompressée, pour faire la part belle aux pages de Larosa. du coup, le lecteur n'a pas grand-chose à se mettre sous la dent. La dernière page de ce tome l'amène à penser qu'il s'agit plus d'un prologue que d'un chapitre consistant. Avec le recul, il se rend compte que l'objectif de B. Clay Moore était donc d'établir l'existence d'un personnage se battant contre des dinosaures, dont les droits de propriété intellectuelle sont conservés par l'éditeur. Cela fait penser à une autre série que Valiant avait publié dans les années 1990 : Turok, dinosaur hunter. Ce personnage n'appartenait pas à Valiant mais à un autre éditeur. du coup, Savage apparaît comme une déclinaison assez proche de Turok pour que Valiant puisse à nouveau disposer d'un personnage semblable. Ce premier tome consacré à un nouveau personnage Valiant se lit très rapidement, avec un certain plaisir, mais aussi une frustration certaine du fait d'une intrigue convenue et peu substantielle. C'est sympathique comme introduction, mais insuffisant comme histoire.

02/07/2024 (modifier)