Encore un livre emprunté en bibliothèque sur lequel je n'avais aucune information et que j'ai lu par pur envie de découvrir quelque chose. Disons que je n'ai pas été franchement emballé.
La BD peine à sortir une ligne directrice claire. C'est un mélange d'enquête policière classique parfois trop rapide dans son exécution, de folie du personnage principal qui pète un câble et voit des signes partout dans un questionnement de sa rationalité, mélangé à un duo de flic dépareillé comme on voit souvent, avec un étrange humour qui plane sur l'ensemble. Le tout est donc un peu foutraque, surtout que rien n'est franchement développé et que la fin n'est satisfaisante à aucun égard. Quel était le récit central ? Je ne saurais dire. La BD pose son rythme avec des longues cases muettes symbolisant des tâches répétitives ou quotidienne mais accélère brutalement son enquête dans une fin bien trop expédiée.
C'est une BD qui a du mal à se positionner clairement. La scène de l'interrogatoire parait burlesque, le personnage de Alex fait très flic déboussolé dans sa vie, on reste proche du style hard-boiled et Pouilloux oscille entre tragique et pathétique. Le ton est trop mal maitrisé et donne l'étrange sensation de ne pas savoir quoi dire. Le dessin simple et clair par dessus tout ça ne rajoute pas grand chose pour s'y intéresser, j'ai la sensation que la BD est assez vide de sens. Pas vraiment recommandé.
Cette série d'un humour léger parlera probablement plus aux personnes de ma générations qu'aux ados. Sauf à avoir un goût du vintage fashion très prononcé, les situations proposées par les auteurs sont trop superficielles pour définir l'esprit des années 70.
Les gags peuvent être attendrissants pour des nostalgiques des Verts ou des Fruits of the Loom mais cela ne va pas beaucoup plus loin. Ainsi c'est assez décousu autour de quelques thèmes domestiques.
Le graphisme de Soledad Bravi est souple et dynamique mais très minimaliste. C'est l'expressivité des personnages qui m'a semblé un peu juste.
Une lecture détente avec un humour comme je l'aime mais qui manque de consistance. 2.5
Décidément je ne serai jamais membre d'un jury. Je ne comprends pas ce que "Black Hole " a "d'essentiel" dans l'histoire de ce medium.
Quitte à lire de l'indé un peu underground je préfère de loin les propositions de Guy Colwell des années 70/80. Avec le recul j'ai eu l'impression que ce scénario de 1998 arrivait avec au moins une décennie de retard.
Le scénario me semble être une vitrine qui mélange les genres. Une groupe ado au comportement "libéré" à base de shit et de sexe dans une ambiance planante type 70's se retrouve dans des codes 80's de films d'horreurs de cette époque.
Cela nous donne une sorte de récit allégorique sur la propagation d'un virus type SIDA là encore très superficiel. Comme le scénario reste en surface on tourne vite en rond dans une narration qui manque de puissance.
Si essentiel il y a, c'est à mon avis dans le graphisme très recherché avec ce N&B très abouti dans les nuances et les dégradés. Malgré un manque de finesse dans l'expressivité de personnages assez ressemblants, Burns sait créer une atmosphère à la fois étrange et inquiétante qui convient à la narration.
C'est trop juste pour me séduire.
En lisant Modeste et Pompon, je n'ai pas ressenti de lien fort avec les personnages. Ils m'ont paru assez stéréotypés et peu développés, ce qui a rendu ma lecture plutôt détachée.
Les gags, bien que parfois amusants, m'ont semblé répétitifs et datés. L'humour n'a pas vraiment réussi à me faire sourire, et j'ai trouvé que cela manquait de fraîcheur et de dynamisme.
Le style graphique ne m'a pas particulièrement marqué. Les illustrations étaient correctes mais sans la finesse et l'expressivité que j'apprécie habituellement dans une bande dessinée.
Globalement, cette lecture ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Je n'ai pas été touché par l'histoire ou les personnages, et je ne me vois pas relire cette BD pour le plaisir.
Un trio brutal dans des aventures quelconques
-
Dans la ville de Christ's Crown, un culte sataniste se livre à un rituel démoniaque, avec un sacrifice humain d'une femme. le sang coule et abreuve la Terre. le rituel réussit et Blackheart, le fils de Méphisto, bénéficie d'une nouvelle incarnation sur Terre. Peu de temps après, Danny Ketch arrive à Christ's Crown sur sa moto. Il prend une chambre dans une petite pension tenue par Flo Crumm. Celle-ci lui présente sa fille Lucy, une jeune demoiselle sans une once de méchanceté en elle. Il y a déjà 2 autres pensionnaires que Danny Ketch ne connaît pas. Par contre, après le repas, Logan rend visite à Frank Castle dans sa chambre, car eux se sont clairement reconnus. Un cri de Lucy les alerte : sa mère comme tous les autres habitants se dirige comme une zombie vers une estrade au centre de la ville, sur laquelle se tient Blackheart.
En 1991, Wolverine est déjà le mutant le plus vendeur de l'écurie Marvel, avec sa série à son nom, sa carte de membre permanent des X-Men, et des apparitions dans toutes les séries Marvel, ou peut s'en faut. le personnage du Punisher est également sur une pente ascendante avec une série mensuelle à son nom, une deuxième sous le nom de Punisher War Journal, et une troisième en préparation pour 1992, intitulée Punisher War Zone, avec un certain nombre d'histoires en minisérie. Plus étonnant, la série Ghost Rider a été relancée en 1990, avec un nouveau personnage dans le rôle-titre, suscitant un engouement certain. Dans Ghost Rider: Danny Ketch Classic - Volume 1, le lecteur découvre qu'un nouvel individu est habité par la malédiction du Ghos Rider. Contre toute attente cette nouvelle version connaît un grand succès au point d'être déclinée dans une deuxième série réunissant Ketch avec Johnny Blaze, le précédent Ghost Rider, puis dans une série trimestrielle dont il est possible d'avoir un aperçu dans Spirits of Vengeance: Rise of the Midnight Sons.
Le responsable éditorial Marvel est donc assuré de vendre des palettes entières d'une histoire complète mettant en scène l'union de ces 3 personnages phares, caracolant en tête des ventes. Il assigne cette mission au scénariste de la série Ghost Rider. Howard Mackie va piocher dans un épisode de Daredevil écrit par Ann Nocenti pour trouver l'ennemi que vont affronter ces 3 superhéros : Balckheart, apparu pour la première fois dans Daredevil: Lone Stranger. Il bénéficie en plus de l'affectation de John Romita junior sur le projet, le dessinateur de ces épisodes exceptionnels de Daredevil. Enfin les dessins de JRjr sont bien mis en valeur par l'encrage de Klaus Janson, devenu un encreur vedette depuis sa collaboration avec Frank Miller sur la série Daredevil et sur Batman: The Dark Knight returns. Effectivement, JRjr se montre à l'aise, car il a déjà dessiné Wolverine dans la série Uncanny X-Men, et Punisher dans sa propre série. Il offre un spectacle de choix. Il sait rendre compte de la petite ville américaine et de la banalité du décor qu'elle constitue, à la fois dans les rues conventionnelles et crédibles, et à la fois dans l'intérieur gentiment décoré de Flo Crumm dans un foyer aux revenus manifestement modestes.
JRjr reprend les poses classiques de Wolverine, en insistant sur ses mouvements pleins de force et de sauvagerie. Mais il est visible qu'il prend plus de plaisir à représenter Punisher dans pauses hiératiques, attestant de sa maîtrise de soi, de son assurance d'avoir le dessus, de sa détermination sans faille à massacrer des ennemis, des démons, dans sa stature virile inébranlable. Il s'éclate encore plus avec le motard improbable qu'est Ghost Rider, lui accordant souvent des cases de la largeur de la page, voire des dessins sur une double page pour mieux montrer sa progression à moto ou la force de ses coups. le résultat est saisissant d'implication pour le lecteur qui assiste aux combats de Ghost Rider comme s'il était à côté de lui, totalement pris par l'action et oublieux qu'il s'agit d'un squelette avec un crâne enflammé, remplissant un blouson comme s'il avait une carrure de culturiste, sur une moto qui donne l'impression d'être en plastique. le dessinateur n'a pas perdu la main pour donner vie à Blackheart qui est en fait essentiellement une silhouette noire sans trait distinct, et à son père Méphisto, gros poussah adipeux et vaguement libidineux.
Du point de vue de l'intrigue, c'est moins la fête. A priori, Howard Mackie a plutôt une bonne idée : Ghost Rider, Punisher et Wolverine sont des individus qui n'hésitent pas à tuer quand le besoin s'en fait sentir. Ils se sont donc éloignés de l'idéal superhéroïque qui refuse de tuer quelles que soient les circonstances. Ce faisant ils mettent en péril leur salut de leur âme puisqu'ils se comportent selon un code moral douteux ne reconnaissant pas le caractère sacré de toute vie, cette compromission les rapprochant d'autant d'une damnation infernale. Ce point de départ laisse supposer une réflexion même légère sur leurs valeurs morales. Mais en fait le lecteur découvre un scénario simpliste avec une intrigue simpliste. Blackheart apparaît à Christ's Church. Il hypnotise toute la population qui vient à lui, on ne sait trop ni comment ni pourquoi. Les superhéros foncent dans le tas et lui mettent une raclée.
Ce premier récit de 45 pages propose une aventure simpliste, à partir d'une idée pertinente sur le risque que courent les âmes des 3 superhéros à appliquer une justice expéditive. À la lecture, John Romita junior s'avère très en verve en ce qui concerne la banalité de Christ's Crown, l'assurance de Punisher, et l'apparence démentielle de Ghost Rider. Par contre, le scénariste se contente d'écrire un blockbuster spectaculaire, sans beaucoup de substance ou de suspens, très linaire. Pour le spectacle assuré par JRjr.
Eh bien, moi qui avais plutôt bien aimé les deux précédents albums que j’avais pu lire de la même auteure (Dans un rayon de soleil et Sur la route de West), je tombe de haut ici !
Les deux albums que j’ai lus d’elle étaient épais, consistants et plutôt originaux. Quasiment tout l’inverse de celui-ci. Très vite lu (une image par page, très très peu de texte, et une intrigue squelettique), je pense l’oublier tout aussi vite.
Certes, il y a quelques moments de tendresse, une histoire d’amour contrariée entre deux jeunes femmes lesbiennes (en tout cas l’une des deux ne l’accepte pas autant que l’autre). Mais c’est vraiment trop léger pour me captiver. Des instants fugaces que rien ne transcende ou magnifie, et une histoire traversée avec l’impression d’avoir lu un script abandonné.
Je n'ai pas non plus accroché à cette série.
Pourtant j'aime le dessin. J'aime sa ressemblance avec celui d'Arthur de Pins (Péchés mignons) pour lequel je trouvais déjà que ses petites femmes étaient très sexy malgré leur forme de petite rondouillette et leur tête cartoon. Ici les planches sont globalement jolies, avec de bonnes couleurs qui attirent l'œil : ça donne envie d'être lu.
Et puis forcément le côté coquin, ça attise la curiosité.
Sauf que je n'ai pas trouvé ça drôle du tout... ni érotique d'ailleurs. On saute d'une époque à l'autre en quelques pages, à la manière d'un Mickey à travers les siècles et comme cette autre série, il n'y a dès lors pas moyen de s'attacher à une sous-intrigue ou à une autre. C'est comme une suite de saynètes où le sexe parait gratuit, pas excitant, et les gags téléphonés et pas drôles.
Bof, donc.
Le petit derrière de l’histoire est une bande dessinée au concept relativement original. Imaginez Marie, une femme aux formes généreuses qui voyage dans le temps de siècle en siècle et rencontre les grands inventeurs de l’histoire. Mais ce n’est pas tout, elle leur souffle des idées tout en ayant un plan cul avec eux.
Cela aurait pu être sympathique. Cependant le récit au fil des pages devient répétitif. C’est traité de manière décousue. Un arrêt dans le temps dure 1 à 2 pages max. Rien n’est approfondi. Quant au côté sexe, nous sommes sur le même rythme. C’est expédié ! Ce n’était pas pourtant le but ?
Le dessin n’aide pas. L’aspect rondouillet des individus (homme ou femme) fait que tous les personnages se ressemblent. En parallèle les angles choisis ne sont pas les meilleurs. Au bout du bout la tendance est au lâcher prise.
Un album oui, plusieurs albums un grand non
J'insiste un peu trop sans doute, mais j'ai profité d'avoir accès à la BD pour la lire et confirmer mon avis sur le genre. Et oui, j'ai pas envie de lire plus de Camilla Lackeberg, je confirme !
C'est assez proche de ce que j'ai lu dans La Princesse des Glaces, avec des gens qui ont des vies horribles et une enquête pour meurtre qui se développe. Sauf que je dois dire que la résolution n'est pas franchement mieux, d'ailleurs j'ai trouvé plusieurs trucs incohérent mais il n'est pas exclu que je n'ai pas tout compris. Il faut dire que j'étais franchement peu dans l'histoire, les intrigues familiales lourdes comme ça ne m'intéressent pas. D'autre part, le début assez long est intéressant mais quasiment pas lié au reste. Ce n'est pas le rattachement final qui m'a permis de mieux comprendre, on dirait vraiment que c'est détaché du reste de l'histoire.
Pour le reste, le dessin est dans la même veine, et j'ai noté vers la fin de l'histoire qu'il s'agit des mêmes protagonistes que dans La Princesse des Glaces. Mais je dois dire que leur vie m'importait assez peu au final, donc même ça ne m'a pas attiré.
En fait, je pense que le genre du polar n'est pas pour moi, vraiment pas. C'est trop glauque, trop sombre, les personnages devraient tous passer voir un psy et il y a une concentration de meurtre dans les petites villes qui frise le ridicule. C'est le genre que je n'aime pas, dans sa globalité, et les différentes histoires que j'ai lu d'elles ne me donnent pas envie de m'intéresser à ce que l'autrice a écrit d'autre. Je vais rendre la BD et passer à autre chose !
Une série que j'ai survolée alors qu'elle offre de bons points:
- un graphisme original avec des angles de vue dynamiques et mouvants, certains personnages ont de vraies gueules
- un personnage principal aux multiples facettes: courageux mais maladroit, perspicace mais parfois lent à la détente... un héros avec une vraie personnalité
Mais je ne sais pas me/vous l'expliquer, je n'accroche pas... les mystères du ressenti...
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Ceux qui brûlent
Encore un livre emprunté en bibliothèque sur lequel je n'avais aucune information et que j'ai lu par pur envie de découvrir quelque chose. Disons que je n'ai pas été franchement emballé. La BD peine à sortir une ligne directrice claire. C'est un mélange d'enquête policière classique parfois trop rapide dans son exécution, de folie du personnage principal qui pète un câble et voit des signes partout dans un questionnement de sa rationalité, mélangé à un duo de flic dépareillé comme on voit souvent, avec un étrange humour qui plane sur l'ensemble. Le tout est donc un peu foutraque, surtout que rien n'est franchement développé et que la fin n'est satisfaisante à aucun égard. Quel était le récit central ? Je ne saurais dire. La BD pose son rythme avec des longues cases muettes symbolisant des tâches répétitives ou quotidienne mais accélère brutalement son enquête dans une fin bien trop expédiée. C'est une BD qui a du mal à se positionner clairement. La scène de l'interrogatoire parait burlesque, le personnage de Alex fait très flic déboussolé dans sa vie, on reste proche du style hard-boiled et Pouilloux oscille entre tragique et pathétique. Le ton est trop mal maitrisé et donne l'étrange sensation de ne pas savoir quoi dire. Le dessin simple et clair par dessus tout ça ne rajoute pas grand chose pour s'y intéresser, j'ai la sensation que la BD est assez vide de sens. Pas vraiment recommandé.
C'était mieux avant
Cette série d'un humour léger parlera probablement plus aux personnes de ma générations qu'aux ados. Sauf à avoir un goût du vintage fashion très prononcé, les situations proposées par les auteurs sont trop superficielles pour définir l'esprit des années 70. Les gags peuvent être attendrissants pour des nostalgiques des Verts ou des Fruits of the Loom mais cela ne va pas beaucoup plus loin. Ainsi c'est assez décousu autour de quelques thèmes domestiques. Le graphisme de Soledad Bravi est souple et dynamique mais très minimaliste. C'est l'expressivité des personnages qui m'a semblé un peu juste. Une lecture détente avec un humour comme je l'aime mais qui manque de consistance. 2.5
Black Hole
Décidément je ne serai jamais membre d'un jury. Je ne comprends pas ce que "Black Hole " a "d'essentiel" dans l'histoire de ce medium. Quitte à lire de l'indé un peu underground je préfère de loin les propositions de Guy Colwell des années 70/80. Avec le recul j'ai eu l'impression que ce scénario de 1998 arrivait avec au moins une décennie de retard. Le scénario me semble être une vitrine qui mélange les genres. Une groupe ado au comportement "libéré" à base de shit et de sexe dans une ambiance planante type 70's se retrouve dans des codes 80's de films d'horreurs de cette époque. Cela nous donne une sorte de récit allégorique sur la propagation d'un virus type SIDA là encore très superficiel. Comme le scénario reste en surface on tourne vite en rond dans une narration qui manque de puissance. Si essentiel il y a, c'est à mon avis dans le graphisme très recherché avec ce N&B très abouti dans les nuances et les dégradés. Malgré un manque de finesse dans l'expressivité de personnages assez ressemblants, Burns sait créer une atmosphère à la fois étrange et inquiétante qui convient à la narration. C'est trop juste pour me séduire.
Modeste et Pompon
En lisant Modeste et Pompon, je n'ai pas ressenti de lien fort avec les personnages. Ils m'ont paru assez stéréotypés et peu développés, ce qui a rendu ma lecture plutôt détachée. Les gags, bien que parfois amusants, m'ont semblé répétitifs et datés. L'humour n'a pas vraiment réussi à me faire sourire, et j'ai trouvé que cela manquait de fraîcheur et de dynamisme. Le style graphique ne m'a pas particulièrement marqué. Les illustrations étaient correctes mais sans la finesse et l'expressivité que j'apprécie habituellement dans une bande dessinée. Globalement, cette lecture ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Je n'ai pas été touché par l'histoire ou les personnages, et je ne me vois pas relire cette BD pour le plaisir.
Wolverine - Aux Coeurs des Ténèbres
Un trio brutal dans des aventures quelconques - Dans la ville de Christ's Crown, un culte sataniste se livre à un rituel démoniaque, avec un sacrifice humain d'une femme. le sang coule et abreuve la Terre. le rituel réussit et Blackheart, le fils de Méphisto, bénéficie d'une nouvelle incarnation sur Terre. Peu de temps après, Danny Ketch arrive à Christ's Crown sur sa moto. Il prend une chambre dans une petite pension tenue par Flo Crumm. Celle-ci lui présente sa fille Lucy, une jeune demoiselle sans une once de méchanceté en elle. Il y a déjà 2 autres pensionnaires que Danny Ketch ne connaît pas. Par contre, après le repas, Logan rend visite à Frank Castle dans sa chambre, car eux se sont clairement reconnus. Un cri de Lucy les alerte : sa mère comme tous les autres habitants se dirige comme une zombie vers une estrade au centre de la ville, sur laquelle se tient Blackheart. En 1991, Wolverine est déjà le mutant le plus vendeur de l'écurie Marvel, avec sa série à son nom, sa carte de membre permanent des X-Men, et des apparitions dans toutes les séries Marvel, ou peut s'en faut. le personnage du Punisher est également sur une pente ascendante avec une série mensuelle à son nom, une deuxième sous le nom de Punisher War Journal, et une troisième en préparation pour 1992, intitulée Punisher War Zone, avec un certain nombre d'histoires en minisérie. Plus étonnant, la série Ghost Rider a été relancée en 1990, avec un nouveau personnage dans le rôle-titre, suscitant un engouement certain. Dans Ghost Rider: Danny Ketch Classic - Volume 1, le lecteur découvre qu'un nouvel individu est habité par la malédiction du Ghos Rider. Contre toute attente cette nouvelle version connaît un grand succès au point d'être déclinée dans une deuxième série réunissant Ketch avec Johnny Blaze, le précédent Ghost Rider, puis dans une série trimestrielle dont il est possible d'avoir un aperçu dans Spirits of Vengeance: Rise of the Midnight Sons. Le responsable éditorial Marvel est donc assuré de vendre des palettes entières d'une histoire complète mettant en scène l'union de ces 3 personnages phares, caracolant en tête des ventes. Il assigne cette mission au scénariste de la série Ghost Rider. Howard Mackie va piocher dans un épisode de Daredevil écrit par Ann Nocenti pour trouver l'ennemi que vont affronter ces 3 superhéros : Balckheart, apparu pour la première fois dans Daredevil: Lone Stranger. Il bénéficie en plus de l'affectation de John Romita junior sur le projet, le dessinateur de ces épisodes exceptionnels de Daredevil. Enfin les dessins de JRjr sont bien mis en valeur par l'encrage de Klaus Janson, devenu un encreur vedette depuis sa collaboration avec Frank Miller sur la série Daredevil et sur Batman: The Dark Knight returns. Effectivement, JRjr se montre à l'aise, car il a déjà dessiné Wolverine dans la série Uncanny X-Men, et Punisher dans sa propre série. Il offre un spectacle de choix. Il sait rendre compte de la petite ville américaine et de la banalité du décor qu'elle constitue, à la fois dans les rues conventionnelles et crédibles, et à la fois dans l'intérieur gentiment décoré de Flo Crumm dans un foyer aux revenus manifestement modestes. JRjr reprend les poses classiques de Wolverine, en insistant sur ses mouvements pleins de force et de sauvagerie. Mais il est visible qu'il prend plus de plaisir à représenter Punisher dans pauses hiératiques, attestant de sa maîtrise de soi, de son assurance d'avoir le dessus, de sa détermination sans faille à massacrer des ennemis, des démons, dans sa stature virile inébranlable. Il s'éclate encore plus avec le motard improbable qu'est Ghost Rider, lui accordant souvent des cases de la largeur de la page, voire des dessins sur une double page pour mieux montrer sa progression à moto ou la force de ses coups. le résultat est saisissant d'implication pour le lecteur qui assiste aux combats de Ghost Rider comme s'il était à côté de lui, totalement pris par l'action et oublieux qu'il s'agit d'un squelette avec un crâne enflammé, remplissant un blouson comme s'il avait une carrure de culturiste, sur une moto qui donne l'impression d'être en plastique. le dessinateur n'a pas perdu la main pour donner vie à Blackheart qui est en fait essentiellement une silhouette noire sans trait distinct, et à son père Méphisto, gros poussah adipeux et vaguement libidineux. Du point de vue de l'intrigue, c'est moins la fête. A priori, Howard Mackie a plutôt une bonne idée : Ghost Rider, Punisher et Wolverine sont des individus qui n'hésitent pas à tuer quand le besoin s'en fait sentir. Ils se sont donc éloignés de l'idéal superhéroïque qui refuse de tuer quelles que soient les circonstances. Ce faisant ils mettent en péril leur salut de leur âme puisqu'ils se comportent selon un code moral douteux ne reconnaissant pas le caractère sacré de toute vie, cette compromission les rapprochant d'autant d'une damnation infernale. Ce point de départ laisse supposer une réflexion même légère sur leurs valeurs morales. Mais en fait le lecteur découvre un scénario simpliste avec une intrigue simpliste. Blackheart apparaît à Christ's Church. Il hypnotise toute la population qui vient à lui, on ne sait trop ni comment ni pourquoi. Les superhéros foncent dans le tas et lui mettent une raclée. Ce premier récit de 45 pages propose une aventure simpliste, à partir d'une idée pertinente sur le risque que courent les âmes des 3 superhéros à appliquer une justice expéditive. À la lecture, John Romita junior s'avère très en verve en ce qui concerne la banalité de Christ's Crown, l'assurance de Punisher, et l'apparence démentielle de Ghost Rider. Par contre, le scénariste se contente d'écrire un blockbuster spectaculaire, sans beaucoup de substance ou de suspens, très linaire. Pour le spectacle assuré par JRjr.
J’adore ce passage
Eh bien, moi qui avais plutôt bien aimé les deux précédents albums que j’avais pu lire de la même auteure (Dans un rayon de soleil et Sur la route de West), je tombe de haut ici ! Les deux albums que j’ai lus d’elle étaient épais, consistants et plutôt originaux. Quasiment tout l’inverse de celui-ci. Très vite lu (une image par page, très très peu de texte, et une intrigue squelettique), je pense l’oublier tout aussi vite. Certes, il y a quelques moments de tendresse, une histoire d’amour contrariée entre deux jeunes femmes lesbiennes (en tout cas l’une des deux ne l’accepte pas autant que l’autre). Mais c’est vraiment trop léger pour me captiver. Des instants fugaces que rien ne transcende ou magnifie, et une histoire traversée avec l’impression d’avoir lu un script abandonné.
Le Petit derrière de l'Histoire
Je n'ai pas non plus accroché à cette série. Pourtant j'aime le dessin. J'aime sa ressemblance avec celui d'Arthur de Pins (Péchés mignons) pour lequel je trouvais déjà que ses petites femmes étaient très sexy malgré leur forme de petite rondouillette et leur tête cartoon. Ici les planches sont globalement jolies, avec de bonnes couleurs qui attirent l'œil : ça donne envie d'être lu. Et puis forcément le côté coquin, ça attise la curiosité. Sauf que je n'ai pas trouvé ça drôle du tout... ni érotique d'ailleurs. On saute d'une époque à l'autre en quelques pages, à la manière d'un Mickey à travers les siècles et comme cette autre série, il n'y a dès lors pas moyen de s'attacher à une sous-intrigue ou à une autre. C'est comme une suite de saynètes où le sexe parait gratuit, pas excitant, et les gags téléphonés et pas drôles. Bof, donc.
Le Petit derrière de l'Histoire
Le petit derrière de l’histoire est une bande dessinée au concept relativement original. Imaginez Marie, une femme aux formes généreuses qui voyage dans le temps de siècle en siècle et rencontre les grands inventeurs de l’histoire. Mais ce n’est pas tout, elle leur souffle des idées tout en ayant un plan cul avec eux. Cela aurait pu être sympathique. Cependant le récit au fil des pages devient répétitif. C’est traité de manière décousue. Un arrêt dans le temps dure 1 à 2 pages max. Rien n’est approfondi. Quant au côté sexe, nous sommes sur le même rythme. C’est expédié ! Ce n’était pas pourtant le but ? Le dessin n’aide pas. L’aspect rondouillet des individus (homme ou femme) fait que tous les personnages se ressemblent. En parallèle les angles choisis ne sont pas les meilleurs. Au bout du bout la tendance est au lâcher prise. Un album oui, plusieurs albums un grand non
Le Tailleur de pierre
J'insiste un peu trop sans doute, mais j'ai profité d'avoir accès à la BD pour la lire et confirmer mon avis sur le genre. Et oui, j'ai pas envie de lire plus de Camilla Lackeberg, je confirme ! C'est assez proche de ce que j'ai lu dans La Princesse des Glaces, avec des gens qui ont des vies horribles et une enquête pour meurtre qui se développe. Sauf que je dois dire que la résolution n'est pas franchement mieux, d'ailleurs j'ai trouvé plusieurs trucs incohérent mais il n'est pas exclu que je n'ai pas tout compris. Il faut dire que j'étais franchement peu dans l'histoire, les intrigues familiales lourdes comme ça ne m'intéressent pas. D'autre part, le début assez long est intéressant mais quasiment pas lié au reste. Ce n'est pas le rattachement final qui m'a permis de mieux comprendre, on dirait vraiment que c'est détaché du reste de l'histoire. Pour le reste, le dessin est dans la même veine, et j'ai noté vers la fin de l'histoire qu'il s'agit des mêmes protagonistes que dans La Princesse des Glaces. Mais je dois dire que leur vie m'importait assez peu au final, donc même ça ne m'a pas attiré. En fait, je pense que le genre du polar n'est pas pour moi, vraiment pas. C'est trop glauque, trop sombre, les personnages devraient tous passer voir un psy et il y a une concentration de meurtre dans les petites villes qui frise le ridicule. C'est le genre que je n'aime pas, dans sa globalité, et les différentes histoires que j'ai lu d'elles ne me donnent pas envie de m'intéresser à ce que l'autrice a écrit d'autre. Je vais rendre la BD et passer à autre chose !
Lieutenant Bertillon
Une série que j'ai survolée alors qu'elle offre de bons points: - un graphisme original avec des angles de vue dynamiques et mouvants, certains personnages ont de vraies gueules - un personnage principal aux multiples facettes: courageux mais maladroit, perspicace mais parfois lent à la détente... un héros avec une vraie personnalité Mais je ne sais pas me/vous l'expliquer, je n'accroche pas... les mystères du ressenti...