Les derniers avis (19959 avis)

Par Charly
Note: 2/5
Couverture de la série Modeste et Pompon
Modeste et Pompon

En lisant Modeste et Pompon, je n'ai pas ressenti de lien fort avec les personnages. Ils m'ont paru assez stéréotypés et peu développés, ce qui a rendu ma lecture plutôt détachée. Les gags, bien que parfois amusants, m'ont semblé répétitifs et datés. L'humour n'a pas vraiment réussi à me faire sourire, et j'ai trouvé que cela manquait de fraîcheur et de dynamisme. Le style graphique ne m'a pas particulièrement marqué. Les illustrations étaient correctes mais sans la finesse et l'expressivité que j'apprécie habituellement dans une bande dessinée. Globalement, cette lecture ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Je n'ai pas été touché par l'histoire ou les personnages, et je ne me vois pas relire cette BD pour le plaisir.

25/06/2024 (modifier)
Par Présence
Note: 2/5
Couverture de la série Wolverine - Aux Coeurs des Ténèbres
Wolverine - Aux Coeurs des Ténèbres

Un trio brutal dans des aventures quelconques - Dans la ville de Christ's Crown, un culte sataniste se livre à un rituel démoniaque, avec un sacrifice humain d'une femme. le sang coule et abreuve la Terre. le rituel réussit et Blackheart, le fils de Méphisto, bénéficie d'une nouvelle incarnation sur Terre. Peu de temps après, Danny Ketch arrive à Christ's Crown sur sa moto. Il prend une chambre dans une petite pension tenue par Flo Crumm. Celle-ci lui présente sa fille Lucy, une jeune demoiselle sans une once de méchanceté en elle. Il y a déjà 2 autres pensionnaires que Danny Ketch ne connaît pas. Par contre, après le repas, Logan rend visite à Frank Castle dans sa chambre, car eux se sont clairement reconnus. Un cri de Lucy les alerte : sa mère comme tous les autres habitants se dirige comme une zombie vers une estrade au centre de la ville, sur laquelle se tient Blackheart. En 1991, Wolverine est déjà le mutant le plus vendeur de l'écurie Marvel, avec sa série à son nom, sa carte de membre permanent des X-Men, et des apparitions dans toutes les séries Marvel, ou peut s'en faut. le personnage du Punisher est également sur une pente ascendante avec une série mensuelle à son nom, une deuxième sous le nom de Punisher War Journal, et une troisième en préparation pour 1992, intitulée Punisher War Zone, avec un certain nombre d'histoires en minisérie. Plus étonnant, la série Ghost Rider a été relancée en 1990, avec un nouveau personnage dans le rôle-titre, suscitant un engouement certain. Dans Ghost Rider: Danny Ketch Classic - Volume 1, le lecteur découvre qu'un nouvel individu est habité par la malédiction du Ghos Rider. Contre toute attente cette nouvelle version connaît un grand succès au point d'être déclinée dans une deuxième série réunissant Ketch avec Johnny Blaze, le précédent Ghost Rider, puis dans une série trimestrielle dont il est possible d'avoir un aperçu dans Spirits of Vengeance: Rise of the Midnight Sons. Le responsable éditorial Marvel est donc assuré de vendre des palettes entières d'une histoire complète mettant en scène l'union de ces 3 personnages phares, caracolant en tête des ventes. Il assigne cette mission au scénariste de la série Ghost Rider. Howard Mackie va piocher dans un épisode de Daredevil écrit par Ann Nocenti pour trouver l'ennemi que vont affronter ces 3 superhéros : Balckheart, apparu pour la première fois dans Daredevil: Lone Stranger. Il bénéficie en plus de l'affectation de John Romita junior sur le projet, le dessinateur de ces épisodes exceptionnels de Daredevil. Enfin les dessins de JRjr sont bien mis en valeur par l'encrage de Klaus Janson, devenu un encreur vedette depuis sa collaboration avec Frank Miller sur la série Daredevil et sur Batman: The Dark Knight returns. Effectivement, JRjr se montre à l'aise, car il a déjà dessiné Wolverine dans la série Uncanny X-Men, et Punisher dans sa propre série. Il offre un spectacle de choix. Il sait rendre compte de la petite ville américaine et de la banalité du décor qu'elle constitue, à la fois dans les rues conventionnelles et crédibles, et à la fois dans l'intérieur gentiment décoré de Flo Crumm dans un foyer aux revenus manifestement modestes. JRjr reprend les poses classiques de Wolverine, en insistant sur ses mouvements pleins de force et de sauvagerie. Mais il est visible qu'il prend plus de plaisir à représenter Punisher dans pauses hiératiques, attestant de sa maîtrise de soi, de son assurance d'avoir le dessus, de sa détermination sans faille à massacrer des ennemis, des démons, dans sa stature virile inébranlable. Il s'éclate encore plus avec le motard improbable qu'est Ghost Rider, lui accordant souvent des cases de la largeur de la page, voire des dessins sur une double page pour mieux montrer sa progression à moto ou la force de ses coups. le résultat est saisissant d'implication pour le lecteur qui assiste aux combats de Ghost Rider comme s'il était à côté de lui, totalement pris par l'action et oublieux qu'il s'agit d'un squelette avec un crâne enflammé, remplissant un blouson comme s'il avait une carrure de culturiste, sur une moto qui donne l'impression d'être en plastique. le dessinateur n'a pas perdu la main pour donner vie à Blackheart qui est en fait essentiellement une silhouette noire sans trait distinct, et à son père Méphisto, gros poussah adipeux et vaguement libidineux. Du point de vue de l'intrigue, c'est moins la fête. A priori, Howard Mackie a plutôt une bonne idée : Ghost Rider, Punisher et Wolverine sont des individus qui n'hésitent pas à tuer quand le besoin s'en fait sentir. Ils se sont donc éloignés de l'idéal superhéroïque qui refuse de tuer quelles que soient les circonstances. Ce faisant ils mettent en péril leur salut de leur âme puisqu'ils se comportent selon un code moral douteux ne reconnaissant pas le caractère sacré de toute vie, cette compromission les rapprochant d'autant d'une damnation infernale. Ce point de départ laisse supposer une réflexion même légère sur leurs valeurs morales. Mais en fait le lecteur découvre un scénario simpliste avec une intrigue simpliste. Blackheart apparaît à Christ's Church. Il hypnotise toute la population qui vient à lui, on ne sait trop ni comment ni pourquoi. Les superhéros foncent dans le tas et lui mettent une raclée. Ce premier récit de 45 pages propose une aventure simpliste, à partir d'une idée pertinente sur le risque que courent les âmes des 3 superhéros à appliquer une justice expéditive. À la lecture, John Romita junior s'avère très en verve en ce qui concerne la banalité de Christ's Crown, l'assurance de Punisher, et l'apparence démentielle de Ghost Rider. Par contre, le scénariste se contente d'écrire un blockbuster spectaculaire, sans beaucoup de substance ou de suspens, très linaire. Pour le spectacle assuré par JRjr.

24/06/2024 (modifier)
Couverture de la série J’adore ce passage
J’adore ce passage

Eh bien, moi qui avais plutôt bien aimé les deux précédents albums que j’avais pu lire de la même auteure (Dans un rayon de soleil et Sur la route de West), je tombe de haut ici ! Les deux albums que j’ai lus d’elle étaient épais, consistants et plutôt originaux. Quasiment tout l’inverse de celui-ci. Très vite lu (une image par page, très très peu de texte, et une intrigue squelettique), je pense l’oublier tout aussi vite. Certes, il y a quelques moments de tendresse, une histoire d’amour contrariée entre deux jeunes femmes lesbiennes (en tout cas l’une des deux ne l’accepte pas autant que l’autre). Mais c’est vraiment trop léger pour me captiver. Des instants fugaces que rien ne transcende ou magnifie, et une histoire traversée avec l’impression d’avoir lu un script abandonné.

24/06/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Le Petit derrière de l'Histoire
Le Petit derrière de l'Histoire

Je n'ai pas non plus accroché à cette série. Pourtant j'aime le dessin. J'aime sa ressemblance avec celui d'Arthur de Pins (Péchés mignons) pour lequel je trouvais déjà que ses petites femmes étaient très sexy malgré leur forme de petite rondouillette et leur tête cartoon. Ici les planches sont globalement jolies, avec de bonnes couleurs qui attirent l'œil : ça donne envie d'être lu. Et puis forcément le côté coquin, ça attise la curiosité. Sauf que je n'ai pas trouvé ça drôle du tout... ni érotique d'ailleurs. On saute d'une époque à l'autre en quelques pages, à la manière d'un Mickey à travers les siècles et comme cette autre série, il n'y a dès lors pas moyen de s'attacher à une sous-intrigue ou à une autre. C'est comme une suite de saynètes où le sexe parait gratuit, pas excitant, et les gags téléphonés et pas drôles. Bof, donc.

24/06/2024 (modifier)
Par Yann135
Note: 2/5
Couverture de la série Le Petit derrière de l'Histoire
Le Petit derrière de l'Histoire

Le petit derrière de l’histoire est une bande dessinée au concept relativement original. Imaginez Marie, une femme aux formes généreuses qui voyage dans le temps de siècle en siècle et rencontre les grands inventeurs de l’histoire. Mais ce n’est pas tout, elle leur souffle des idées tout en ayant un plan cul avec eux. Cela aurait pu être sympathique. Cependant le récit au fil des pages devient répétitif. C’est traité de manière décousue. Un arrêt dans le temps dure 1 à 2 pages max. Rien n’est approfondi. Quant au côté sexe, nous sommes sur le même rythme. C’est expédié ! Ce n’était pas pourtant le but ? Le dessin n’aide pas. L’aspect rondouillet des individus (homme ou femme) fait que tous les personnages se ressemblent. En parallèle les angles choisis ne sont pas les meilleurs. Au bout du bout la tendance est au lâcher prise. Un album oui, plusieurs albums un grand non

24/06/2024 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Le Tailleur de pierre
Le Tailleur de pierre

J'insiste un peu trop sans doute, mais j'ai profité d'avoir accès à la BD pour la lire et confirmer mon avis sur le genre. Et oui, j'ai pas envie de lire plus de Camilla Lackeberg, je confirme ! C'est assez proche de ce que j'ai lu dans La Princesse des Glaces, avec des gens qui ont des vies horribles et une enquête pour meurtre qui se développe. Sauf que je dois dire que la résolution n'est pas franchement mieux, d'ailleurs j'ai trouvé plusieurs trucs incohérent mais il n'est pas exclu que je n'ai pas tout compris. Il faut dire que j'étais franchement peu dans l'histoire, les intrigues familiales lourdes comme ça ne m'intéressent pas. D'autre part, le début assez long est intéressant mais quasiment pas lié au reste. Ce n'est pas le rattachement final qui m'a permis de mieux comprendre, on dirait vraiment que c'est détaché du reste de l'histoire. Pour le reste, le dessin est dans la même veine, et j'ai noté vers la fin de l'histoire qu'il s'agit des mêmes protagonistes que dans La Princesse des Glaces. Mais je dois dire que leur vie m'importait assez peu au final, donc même ça ne m'a pas attiré. En fait, je pense que le genre du polar n'est pas pour moi, vraiment pas. C'est trop glauque, trop sombre, les personnages devraient tous passer voir un psy et il y a une concentration de meurtre dans les petites villes qui frise le ridicule. C'est le genre que je n'aime pas, dans sa globalité, et les différentes histoires que j'ai lu d'elles ne me donnent pas envie de m'intéresser à ce que l'autrice a écrit d'autre. Je vais rendre la BD et passer à autre chose !

24/06/2024 (modifier)
Par karibou79
Note: 2/5
Couverture de la série Lieutenant Bertillon
Lieutenant Bertillon

Une série que j'ai survolée alors qu'elle offre de bons points: - un graphisme original avec des angles de vue dynamiques et mouvants, certains personnages ont de vraies gueules - un personnage principal aux multiples facettes: courageux mais maladroit, perspicace mais parfois lent à la détente... un héros avec une vraie personnalité Mais je ne sais pas me/vous l'expliquer, je n'accroche pas... les mystères du ressenti...

23/06/2024 (modifier)
Couverture de la série Archipel
Archipel

J’ai d’emblée eu du mal avec le dessin, et jusqu’au bout je pense que ça a négativement influencé ma lecture. Ensuite dès ce début aussi, les protagonistes utilisent une multitude de termes (des astérisques renvoient à un long lexique en fin d’album) qui gênent aussi la lecture (pourquoi tant de termes idiomatiques ? pourquoi la traduction n’est-elle pas donnée en bas de cases comme souvent ?). J’ai passé outre ces gênes parce que l’univers dans lequel se développait l’intrigue avait quelque chose d’attirant, d’original – les engins, certains décors. Mais, hélas, j’ai fini par décrocher. L’intrigue devenait à la fois obscure et peu emballante, avec des longueurs, l’ennui pointait. Et je n’ai pas du tout compris ou trouvé crédible cette idée d’attaque par « persuasion » (des milliers de personnes meurent noyées, ou gelées, uniquement parce qu’elle en ont été persuadées). Bref, je me suis détaché de l’histoire, et n’ai suivi le troisième tome qu’en le survolant. Et comme la série a été abandonnée, je ne vois pas trop comment vous en recommander la lecture, qui s’est révélée décevante pour moi.

23/06/2024 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Isadora
Isadora

C'est assez dur à dire, mais je crois que je suis passé complètement à côté de cette BD. Notamment parce qu'à la fin de ma lecture, légèrement désemparé par celle-ci, je suis allé lire l'article Wikipedia de Isadora Duncan et j'étais bien plus intéressé par celui-ci que par ma lecture ! En fait, je crois que la BD a raté sa construction d'histoire. Le début commence avec son mariage, assez tardif puisque officié dans les années 20, avant de revenir à sa jeunesse et ses premiers succès. Sauf que le récit s'attarde sur peu de choses et de façon assez sporadique. Son rapport aux hommes est présent régulièrement dans la BD, son rapport à la danse (évidemment) et son amour de l'art grec. Sauf que c'est à peu près tout ... Et là j'ai envie de dire que Isadora Duncan est connue pour être bisexuelle, qu'elle a ouvert des écoles de danses, est allée en URSS par conviction politique et affichait son foulard rouge lors de sa tournée en Amérique, qu'elle a révolutionné la danse par une approche qui a crée ce qu'on appelle aujourd'hui la danse contemporaine. Et tout ça manque dans la BD ! On occulte quasi intégralement l'aspect sexuel (je rappelle qu'elle a vécu au début du XIXè siècle) et politique, alors que ce sont deux axes majeurs, semble-t-il, de sa vie ! D'autre part, je trouve que la BD n'arrive pas à nous rendre le personnage attachant et surtout, il manque tout l'aspect transmission de sa danse. Elle ne faisait pas que danser sur scène, elle a formée pendant des années des nouvelles générations de danseuses. Sans l'article wikipedia, je n'aurais même pas su qu'elle en avait ouvert une, et je pense que c'est ça qui manque cruellement à la BD : l'impact et la portée de son art, ce qu'elle a accomplie et l'aura incroyable dont elle jouissait à l'époque. En lisant la BD, j'avais l'impression que les journalistes étaient juste intéressée par elle parce qu'elle dansait. Alors qu'elle a fait bien plus que ça. Au final, la BD m'a laissée sur une série d'interrogations. Mais après analyse plus poussée, je dois dire que je ne l'ai pas aimée. Si un simple article wikipédia m'a plus intéressé au personnage qu'une BD de plus de 100 pages, il y a effectivement un problème.

23/06/2024 (modifier)
Couverture de la série Le bel Alex
Le bel Alex

Une œuvre vraiment curieuse. Techniquement, c’est le point fort selon moi car c’est très joliment dessiné et la palette réduite fonctionne bien (surtout du rose foncé et du bleu/mauve, je pense pour jouer sur le thème masculin féminin). Cela dit certains choix esthétiques me semblent bizarres : parfois les yeux et les bouches disparaissent, pendant une scène d’amour la fille disparaît aussi. Ça doit s’expliquer en terme de symboles. Justement les symboles sont nombreux . Les prénoms sont tous épicènes (Claude, Alex …) et effectivement certains codes sociaux sont inversés : le garçon parle de « greenflag », voudrait qu’on ne le juge pas tout le temps sur son maquillage et ses fringues, des trucs qu’on entend d’habitude dans la bouche de fille, mais si c’est parfois assez subtile (du côté de la fille notamment, puisque les attitudes dites masculines sont plus monnaie courante chez les filles que l’inverse). Finalement c’est l’histoire d’un gars obsédé par l’image qu’il donne, sa beauté, son poids, les publicités dans la rue avec des gens soit disant beaux, et il y a un peu la résolution que l’on peut attendre dans ce type d’histoire La narration à l’image du dessin m’a laissé un peu confuse parfois (dialogue curieux avec des réactions vives que je n’ai pas toujours comprises)

23/06/2024 (modifier)