Les derniers avis (19836 avis)

Par PAco
Note: 2/5
Couverture de la série Marie Tudor - La Reine sanglante
Marie Tudor - La Reine sanglante

Si ce nouvel opus de la série des Reines Sanglantes s'attache à nous raconter l'une des périodes clé du XVIe siècle, j'avoue ne pas avoir été plus emballé que ça par le sort de Marie Tudor, la fille d'Henri VIII qui rentra en conflit ouvert avec le Pape pour finir par fonder l’Église anglicane. Cela partait pourtant plutôt bien pour Marie, seule enfant survivant à l'accouchement, les quatre précédents étant morts en couche. Malgré son sexe, qui ne lui octroi aucun droit au trône, la petite Marie sera aimée et choyée par ses parents... jusqu'à la disgrâce de la reine. Commence alors une mise à l'écart et une relation compliquée avec son père et Roi dû en grande partie à sa nouvelle compagne qui va pousser ce dernier à se brouiller avec sa fille et à sortir le royaume du carcan de l’Église catholique. Marie en ressortira blessée, mais plus forte et déterminée que jamais... Alors oui, c'est un moment charnière de l'histoire britannique, mais je n'ai pas trouvé ce récit captivant. Le dessin de Claudio Montalbano est correct et fait le job, même si parfois ses personnages sont assez inconstants et ses décors un peu rigides et sommaires. Pas la meilleure série de ces fameuses Reines Sanglantes à mon goût. *** Tome 2 *** Le premier opus de cette série ne m'avait pas captivé plus que ça, ce n'est pas ce deuxième qui inversera la tendance, au contraire. Si nous en apprenons beaucoup sur la vie de Charles VIII, ses nombreuses femmes et sur le terrible Cromwell qui exécuta les ordres (et les opposants aux idées du Roi), Marie est quant à elle reléguée au second plan, jusqu'à son ascension au trône dans les toutes dernières pages. Je trouve bien dommage de ne pas avoir axé le récit sur elle, car c'est bien elle qui est sensée est mise en valeur dans cette série. Par ailleurs, j'ai trouvé la narration décousue avec des sauts dans le temps toutes les deux pages très régulièrement pour nous parler de tel ou tel événement important. Sauf que pour le coup le récit s'en retrouve haché. Entre une Marie reléguée dans sa campagne et un récit peu palpitant, l'ennui gagne et on est finalement content que ce dernier s'achève sur sa montée sur le trône, plus pour mettre un terme à la lassitude qui nous gagne au fil des pages qu'autre chose. Je baisse ma note à 2 *** Tome 3 *** Voici le dernier tome de cette série consacré à Marie Tudor. Après une longue relégation dans la campagne anglaise de Tataouine (ou presque... :P ), Marie Tudor retrouve son rang et monte sur le trône. Mais sa ferveur catholique n'est pas du goût de tout le monde, surtout que la dame ne fait pas dans la concession ; voire même plutôt dans l'exécution ! D'où son surnom de Marie la Sanglante... Côté sentimental, elle s'ennamourache de Philippe d'Espagne avec qui elle décide de se marier contre l'avis de tout le monde. Notre espingouin, beaucoup plus jeune qu'elle s'y plie, mais n'y voit qu'un intérêt politique et stratégique... Encore un échec de ce côté là pour notre chère Marie... Ce troisième tome finit donc de nous narrer la vie peu amène de cette reine qui aura marqué l'Angleterre. Je ne sors pas vraiment emballé par cette lecture, même si le 3e tome redresse un peu la barre.

11/10/2023 (MAJ le 29/04/2024) (modifier)
Couverture de la série Souffre-douleur
Souffre-douleur

Je n'ai pas été séduit par ce roman autobiographique de Bruce Mutard. Bien sûr j'ai éprouvé de la compassion pour ce petit gars aux prises avec les idiots de service du collège. Malheureusement j'ai trouvé la présentation un peu déroutante avec ces cases isolées au milieu d'une planche noire. Je trouve que le récit manque de continuité et de profondeur. Ainsi on apprend que l'auteur avait une sœur un an plus jeune en butte aux mêmes soucis. J'aurais aimé que cette personne participe au récit. Les interactions frère-sœur dans une telle situation auraient pu être vraiment intéressantes. Ensuite Mutard propose trois périodes "anormales" mais le lien entre les trois périodes n'est pas aussi évident que cela à mes yeux. C'est la dernière période sur ses angoisses et son dérèglement alimentaire qui en découle qui m'a le plus intéressé même si je trouve sa réponse incomplète. Le graphisme est un classique N&B pour strip de comic sans grande originalité. C'est très lisible mais donne des personnages assez froids pour lesquels je n'ai pas pu développer beaucoup d'empathie malgré ce contexte. Une lecture pas inintéressante mais trop superficielle. 2.5

29/04/2024 (modifier)
Couverture de la série Sheewowkees
Sheewowkees

Une série qui se laisse lire sans problème. Mais que je vais oublier sans plus d’hésitation. Malgré quelques petits détails, l’intrigue n’est pas des plus originales. Un groupe de personnages – regroupant deux catégories d’un même peuple (plèbe aux oreilles horizontales contre patriciens aux oreilles dressées) – qui se chamaillent pour finalement s’entendre, une opposition de plusieurs peuples sur une île qui n’apporte pas grand-chose. Le bestiaire n’est pas inintéressant, mais il n’est utilisé qu’à la marge. Et le rythme est trop lent, mollasson pour me captiver réellement. Et les quelques touches d’humour dans les dialogues tombent un peu à plat (à noter un clin d’oeil à Astérix dans la dernière case) Il y a semble-t-il eu quelques soucis entre auteurs (ou avec l’éditeur), puisque le dernier tome est sorti bien après le précédent, B. Tillier n’officiant plus aux couleurs (je préférais son travail en ce domaine). Le dessin de Brazao est correct, mais son trait est un peu grossier je trouve. Bref, une lecture tout public que j’ai trouvée globalement moyenne et oubliable. Note réelle 2,5/5.

28/04/2024 (modifier)
Par Présence
Note: 2/5
Couverture de la série Joe - L'Aventure intérieure
Joe - L'Aventure intérieure

Scénario intelligent, illustrations intelligentes, mais difficulté d'implication - Ce tome comprend une histoire complète et indépendante de toute autre. Elle a été prépubliée en 8 épisodes en 2010/2011. le scénario est de Grant Morrison, les illustrations de Sean Murphy et la mise en couleurs de Dave Stewart. La mère de Joe le conduit en voiture vers le cimetière des vétérans pour une sortie de son lycée. Sur place, il se recueille sur la tombe de son père, un soldat. Il se fait chahuter par des gros lourds de son bahut. À l'issue de la sortie, le car scolaire le dépose devant chez lui. Il rentre, monte dans sa chambre, en attendant que sa mère revienne, s'allonge sur son lit, alors qu'il commence à pleuvoir. Il contemple son rat dans sa cage et commence à avoir des hallucinations dans lesquelles il se retrouve dans un monde imaginaire peuplé de créatures fantastiques. Dans ce monde il apparaît qu'il est le Garçon Mourant annoncé par une prophétie, celui qui libèrera ce monde d'une terrible menace. De temps à autre, Grant Morrison s'offre le plaisir de raconter une histoire qui lui tient à cœur et qui ne rentre ni dans une série personnelle au long cours de type les Invisibles, ou dans une histoire de superhéros (par exemple sa série de Batman). Ce fut déjà le cas avec The mystery play ou Vimanarama (en anglais), c'est à nouveau le cas avec "Joe, l'aventure intérieure". Dès le début du récit, Joe a conscience qu'il vit sur 2 plans différents (la maison où il se trouve seul, et le monde imaginaire). Il perçoit le fait que les actes accomplis dans l'une des 2 réalités ont leur pendant dans l'autre. En fonction de l'expérience du lecteur, il percevra immédiatement le lien de cause à effet, ou il lui faudra patienter jusqu'au sixième épisode pour que Joe l'énonce clairement. Morrison n'a pas fait un mystère de ce lien, le fond du récit est donc à rechercher ailleurs que dans ce dispositif narratif. Rapidement le lecteur constate que le monde imaginaire dans lequel évolue Joe est très riche, complètement réalisé. Il constate également que Morrison met en avant la transposition des objets de la chambre de Joe dans ce monde. Il indique clairement par le biais des noms qu'il a choisi qu'une partie des troupes du méchant oppresseur correspond au portemanteau de la chambre de Joe, et que le géant qui l'accompagne n'est autre que son rat familier. Grant Morrison montre donc au vu et au su du lecteur ses trucs de prestidigitateurs. Il explique comment son imagination de scénariste (au travers de celle de Joe) transforme les objets du quotidien et la situation de Joe pour en faire la quête d'un rebelle dans un pays fantastique. Il y a là une leçon impressionnante d'explication de la fonction du mythe, de la construction d'un récit imaginaire, du symbolisme du rite de passage et de la quête initiatique. de temps à autre (en moyenne une fois par épisode), le lecteur adulte peut même identifier la morale ou la pensée philosophique que Morrison souhaite mettre sous forme de conte. Par exemple, dans le flot du récit au cours de l'épisode 4, un personnage explique à Joe que la vie n'est qu'une suite d'illusions brisées. le conte a pour fonction d'imager pour les plus jeunes une pensée philosophique ou une morale. Au fil des chapitres, le lecteur est également fortement impressionné par la rigueur narrative de Morrison. La linéarité du récit permet en effet de mieux distinguer la construction narrative. C'est ainsi que les éléments de la scène introductive du premier épisode (jusqu'à la première apparition du pays imaginaire) se retrouvent dans plusieurs séquences par la suite. L'inconscient de Joe a assimilé ces moments avant son retour chez lui et les relace dans le cadre du pays imaginaire. Morrison utilise un outil psychanalytique sur la nature des rêves pour mieux charger en émotion son récit. Ce dispositif fonctionne d'autant mieux que Sean Murphy effectue un remarquable travail d'illustration. La maison de Joe dispose d'une personnalité impressionnante de par son architecture et son aménagement intérieur. le pays imaginaire regorge de trouvailles graphiques magnifiques, que ce soit la première fois où Joe a la vision de son comité d'accueil, ou les séquences d'action (vol dans les airs, voyage périlleux dans des chutes d'eau, découverte d'une cité souterraine, etc.). Sean Murphy soigne chaque décor, chaque mise en scène pour que le lecteur puisse plonger dans chacun des 2 mondes. Il a passé du temps pour concevoir les éléments de la chambre de Joe, ainsi que la manière dont ils s'incorporent dans le pays imaginaire, pour que le lecteur puisse les identifier facilement, tout en faisant en sorte qu'ils s'intègrent sans solution de continuité. Il y a de quoi être admiratif devant un travail de conception permettant une double cohérence. Malgré les grandes qualités du récit, je n'ai pas réussi à rentrer dedans. le savoir faire du scénariste et de l'illustrateur est évident. L'intelligence de Morrison est ici bonifiée par ce personnage à double facette qui provoque une grande empathie avec lui. Les illustrations imbriquent à la perfection les 2 réalités sans rien perdre des détails du scénario. Mais le dispositif narratif sur 2 niveaux m'a paru désamorcer tout suspense et tout enjeu. À aucun moment je ne me suis senti impliqué par les péripéties de Joe, dans l'une ou l'autre de ces formes. Je ne retiendrai de cette lecture qu'un exercice virtuose de déconstruction du fonctionnement d'un conte, ainsi qu'une illustration du fonctionnement de l'imagination.

27/04/2024 (modifier)
Par Présence
Note: 2/5
Couverture de la série Terror Inc.
Terror Inc.

Entre premier degré gore et parodie grotesque - Ce tome regroupe les 5 épisodes de la minisérie parue en 2007/2008. David Lapham a réalisé le scénario, Patrick Zircher a effectué les dessins et l'encrage. La mise en couleurs a été effectuée par June Chung. Il s'agit d'une histoire complète. Le récit commence en juin 455, alors que les Vandales mettent Rome à feu et à sang. Malheureusement leur roi finit par signer un traité de paix avec Rome. Une créature surnaturelle vient ravager le village des soldats pour venger Rome. L'un d'entre eux en réchappe, mais il a contracté une vilaine maladie dégénérative surnaturelle. Il ne peut survivre qu'en assimilant des parties corporelles de remplacement prises sur des animaux, ou mieux sur des êtres humains. Après quelques siècles d'isolement, il se met au service d'un chevalier appelé Draghignazzo. De nos jours, cet individu se fait appeler Terror et loue ses services aux plus offrants, à travers une société écran appelée Terror Incorporated. Il est contacté par un certain Roger Harper, par l'intermédiaire de Mrs. Alexis Primo (sa secrétaire particulière) pour abattre Roy Montgomery, le directeur d'une agence de renseignements secrète, oeuvrant pour le gouvernement des États-Unis. Terror accomplit le boulot sans difficulté ; il s'est bien fait avoir par Harper. En 2001, l'éditeur Marvel crée la branche Marvel MAX, spécialement pour publier des histoires plus adultes (comprendre avec un niveau de violence supérieur). Pour la majeure partie, les responsables éditoriaux proposent à des créateurs de réaliser une version plus crue de certains héros Marvel. David Lapham va rechercher un personnage des plus obscurs. Il trouve son origine dans la deuxième incarnation de la ligne Epic Comics (1988-1990), dans la sous-branche "Shadowline" (composée de 3 titres : St. George, Power Line, Doctor Zero, et répertoriée plus tard sous le nom de Terre 88194). Bref, dans un numéro de St. George apparaît un personnage capable d'assimiler des parties de cadavres. Il aura droit à sa propre série, cette fois-ci dans la branche Marvel, en 1992/1993, 13 numéros écrits par DG Chichester (Daredevil - Fall from grace) et dessinés au départ par Jorge Zaffino (Punisher - Kingdom gone). Lapham reprend tout depuis le départ avec une origine bien développée en 8 pages dans le premier épisode. Puis il plonge le personnage dans un récit de type espionnage, peu crédible, mais bien tordu. Terror ne fait pas dans la dentelle, il abat froidement ses opposants. Il arrache les membres de ses ennemis au fur et à mesure qu'il en a besoin pour remplacer les siens troués de balles d'arme à feu. Patrick Zircher dessine dans une veine réaliste avec un encrage un peu appuyé et sale. Les blessures par balle mettent la chair à nu, la tripaille pendouille à l'air libre, le sang dégoutte des blessures. Il y a même quelques cases gore. June Chung utilise des teintes un peu sombres qui renforcent l'ambiance malsaine. Toutefois, dès le début, le lecteur détecte une forme d'humour noir à tendance parodique. Alors que Terror fait la découverte de sa condition dégénérative, il se rend compte par hasard qu'il peut contrer le processus en remplaçant une partie de sa jambe par celle d'une chèvre. Lapham et Zircher ne font pas semblant d'essayer de faire croire à la plausibilité de cette assimilation : ils la montrent comme allant de soi. Par la suite, Zircher dessine Terror dans les rues de Los Angeles et à la terrasse d'un café, avec une tête dont le crâne est apparent, sans peau. À nouveau il ne s'agit pas de croire à la vraisemblance de cette apparence et à l'absence de réaction des piétons. C'est une licence artistique indiquant que Terror se soucie peu de son apparence et que personne ne prête attention à cette bizarrerie. Rapidement le lecteur se rend compte que Lapham et Zircher manient la parodie avec une dextérité certaine. En particulier, l'un des défis qu'ils relèvent est de maintenir une forme de suspense alors que le pouvoir de Terror lui assure une forme d'immortalité et de régénérescence à partir de n'importe quel animal qui passe à sa portée. Pas de chance : ses ennemis sont bien renseignés sur lui et ils ont amené assez d'acide pour le dissoudre. Cela va donner lieu à quelques amalgames corporels et charnels peu ragoutants, mariant l'horreur visuelle avec l'absurde né l'impossibilité de ces fusions contre nature. Les 3 premiers épisodes fournissent un bon niveau de divertissement avec ce mélange d'action violente, d'horreur gore et de parodie moqueuse, rehaussé par des relations assez cyniques entre les personnages. Puis le scénario se prend un peu au sérieux avec une ennemie Talita, vraiment très méchante, organisant des actions terroristes et souhaitant détruire la race humaine. le trait de la parodie devient trop forcé, Lapham et Zircher perdent le point d'équilibre de leur dosage. La parodie perd en humour, et il ne reste plus de l'intrigue que de grosses ficelles sans âme. Les dessins insistent sur le gore et la violence, perdant leur dimension satirique. le lecteur attend patiemment le dénouement qui ne fait aucun doute quant à sa nature. David Lapham et patrick Zircher remettent au goût du jour un personnage Marvel dont le plus grand titre de gloire est d'avoir disposé d'une série à son nom le temps de 13 épisodes. Ils gardent sa capacité grotesque et macabre à renouveler ses membres par ceux d'autres individus et démarre un récit d'espionnage bien noir et horrifique, avec un second degré assumé de série Z. Malheureusement, ils perdent le bon dosage à la fin du troisième épisode et il ne reste plus qu'une série Z à l'humour lourd et inopérant. En 2009, David Lapham a écrit une deuxième minisérie pour le personnage : Apocalypse soon (en VO) dessiné par Koy Turnbull et encré par Scott Hanna et Mark Pennington.

27/04/2024 (modifier)
Couverture de la série Tout va bien !
Tout va bien !

C’est un recueil un peu fourre-tout et très daté, qui rassemble des travaux plus ou moins courts, le plus souvent prépubliés en revue dans les années 1970 (Fiction, Antirouille, Galaxie et Mefi !), mêlant roman graphique et Science-Fiction. Les premières histoires sont verbeuses, avec un arrière-plan très daté (les revendications et luttes sociales gauchistes post-soixante-huitardes), avec une scène très hot. Cette partie m’a peu convaincu. Par la suite, la SF prend le dessus. C’est très inégal (et parfois encore verbeux), mais certaines histoires sont plus intéressantes. On sent ici l’influence de Moebius, dans les décors épurés, et plus généralement dans le dessin. Volny a un très bon coup de crayon ! Au final, un auteur étonnant, marqué par les années 1960, 1970, dont les albums – celui-ci compris – sont peu courants. A lire à l’occasion, mais j’en suis sorti moyennement convaincu. Note réelle 2,5/5.

27/04/2024 (modifier)
Couverture de la série Susie
Susie

J’avais bien apprécié Les 4 Amies du même auteur. Du coup, j’étais plutôt curieux de voir une de ses autres productions. Si l’album se lit bien, j’en suis sorti plutôt déçu, j’ai trouvé ça beaucoup moins fun et premier degré. A travers de courts récits, l’auteur met en scène Susie, jeune provinciale partie à la ville. Précisons que cette dernière possède un appétit démesuré pour la « chose », elle sautera sur toutes rencontres masculines. L’histoire est exactement ce qu’elle semble être, pourquoi pas ? Sauf que les situations ne sont vraiment pas bien fines et les chutes assez ratées (sauf la 1ère). Tout ça manque clairement de subtilité et d’humour, je vous passe la carrière choisie par notre héroïne en fin d’album, pour assouvir sa passion et gagner des dollars. En fait, elle ne m’a pas paru spécialement sympathique, le côté ingénu ne passe pas avec son penchant. La partie graphique reste agréable, dans la même veine que ce que l’auteur a pu déjà proposer. Rien de méchant à dire, si ce n’est cette couverture que je trouve vraiment pas terrible et le choix graphique pour la casquette de notre héroïne, ça a renforcé mon antipathie. 2,5

27/04/2024 (modifier)
Par Baervar
Note: 2/5
Couverture de la série Boule & Bill
Boule & Bill

Une des séries qui ont bercé mon enfance ! Sympathique mais datée : quelques gags restent mais je ne pense pas les avoir relus depuis 15 ans. Toujours adapté à un jeune public cela dit.

27/04/2024 (modifier)
Par Baervar
Note: 2/5
Couverture de la série Ranxerox
Ranxerox

Si le style est daté, il a pour lui d'être très reconnaissable, avec des couleurs inimitables : on aime ou pas ! Par contre, pour le scénario, n'attendez rien : ça se résume à une phrase de Starmania, la comédie musicale de l'époque : "Quand on arrive en ville, les gens changent de trottoir, On n’a pas l'air viril, mais on fait peur à voir " C'est un éloge de l'ultra violence, sans scénario. Une curiosité des 80's à lire à la bibliothèque.

27/04/2024 (modifier)
Par Baervar
Note: 2/5
Couverture de la série Libre à jamais
Libre à jamais

Une suite plutôt incohérente à La Guerre Eternelle. Le 1er tome raconte la guerre vue du point de vue de "l'héroïne" (et non du "héros"). Le 2ème est le plus SF et action avec la prise du vaisseau qui va les ramener sur Terre. Le 3ème nous amène une fin mystique, qui explique mais ne convainc pas (en tout cas pour moi). Très passable donc.

27/04/2024 (modifier)