Les derniers avis (19849 avis)

Couverture de la série Immonde !
Immonde !

J’ai le même ressenti que Ro, qui résume bien l’évolution malheureuse de l’intrigue. La première partie est originale et intrigante, que ce soit pour l’histoire elle-même, étrange, avec des pincées de malsain dérangeant. Ou pour l'arrière-plan, la menace d’une pollution maousse. Colorisation et dessin (en nettement moins bon et abouti pour ce dernier), font aussi un peu penser à Burns (une belle référence me concernant). Et puis peu à peu ça bascule vers quelque chose de moins intéressant. Ça tombe effectivement dans la série Z avec invasion de bestioles géantes qui massacrent tous ceux qu’elles croisent. On oublie et la pollution et tout ce qui ne jouait que sur des allusions, quelques images furtives. Fond et forme sont alors décevants. Là où un certain mystère et une angoisse lancinante permettait de faire gober pas mal de choses, ça n’est plus le cas dès lors que tout devient plus « réaliste » et linéaire. L’impression d’un matériau intéressant mal exploité prédomine.

17/12/2024 (modifier)
Couverture de la série Féréüs le Fléau
Féréüs le Fléau

Ayant bien adhéré à la seule œuvre lue de l’auteur (Poussin-bleu), je pensais me régaler … et bien une déception cet album, je n’ai lu que le tome 1 mais aucune envie de pousser plus loin. Pourtant on retrouve le même ADN. Un dessin toujours aussi peu folichon, les couleurs sont même ici plus sobres et un univers pastiche de Fantasy à l’humour bien con. Sauf que je sais pas, peut-être une question d’état d’esprit, mais là j’ai trouvé ça (vraiment) lourd à suivre. L’humour est moins présent et ne fonctionne pas systématiquement, et puis rien à f…. de Féréüs, absolument pas attachant. J’ai sans doute loupé un truc car je pense que l’auteur est conforme à son univers. Mais une lecture en manque de fun pour ma part (peut-être tout simplement le fait de suivre un humain et pas un poussin).

17/12/2024 (modifier)
Couverture de la série Les Arcanes de la Lune Noire
Les Arcanes de la Lune Noire

Bon j’ai été conciliant avec la série mère mais je serai moins coulant avec ses arcanes. Pourtant j’aime bien l’idée de s’attarder sur des personnages secondaires de la série mère, d’autant plus que les choisis étaient tous dignes d’intérêt. Malheureusement on retrouve les mêmes travers que dans les chroniques (en ça le cahier des charges est rempli), si la partie graphique est conforme à la franchise, j’attendais mieux en terme de récits. Ils n’apportent finalement pas grand chose, aucune surprise à l’horizon, on continue d'empiler les clichés. Pour le coup je me suis ennuyé. Celui sur pile ou face s’en tire le mieux, je n’aime pas celui sur Ghorghor Bey, Parsifal est soporifique et enfin Greldinard livre ses secrets dans un bon tome 4 pour s’écrouler dans le suivant (pour le coup c’est la faute aux dessins, bien en deçà du précédent). Il faut être un fan absolu des chroniques pour s’intéresser à cette déclinaison.

17/12/2024 (modifier)
Couverture de la série Nephilims
Nephilims

J’ai rarement été convaincu par le mélange de western et de fantastique. Et ici, l’apport du fantastique ne m’a pas convaincu. Mais ça n’est pas la seule chose à m’avoir gêné. Les scénaristes installent leur intrigue au cœur de la guerre de Sécession. Un contexte déjà pas mal utilisé ailleurs. Mais ça a au moins le mérite de dramatiser immédiatement l’histoire. Hélas, je n’ai pas été convaincu – ni intéressé outre mesure – par cette histoire. Qui se révèle assez rapidement un empilement d’action et de protagonistes. Car, aux Nordistes et Confédérés s’ajoutent une improbable mission scientifique en plein territoire Choctaws hostile (ces derniers sont alliés des Confédérés, mais ceux-ci leur tirent dessus). Comme ça ne semblait pas suffire, les scénaristes ajoutent dans le deuxième tome des Cherokees hostiles aux Choctaws et alliés des Nordistes (j’avais oublié de signaler que les Nordistes peuvent aussi se diviser entre racistes et troupes noires), une deuxième expédition scientifique venant en renfort (mais trahie par ses guides). On peut ajouter la guide de la première expédition qui semble destinée après avoir disparu à jouer un rôle dans le dernier tome, et une Noire esclave des Choctaws libérée par des Nordistes eux-mêmes noirs mais ne lui faisant pas confiance. L’intrigue se débat au milieu des luttes, coups de feu et autres entourloupes entre tous ces groupes (chacun étant en plus traversé par de fortes dissensions !). Bon, déjà, c’est un peu indigeste. Mais à partir du dernier tiers du premier tome, et davantage dans le suivant, interviennent des « géants », sorte de peuple antérieur aux Amérindiens, qui massacrent indifféremment tous ceux qui les approchent. Tout ça n’est clairement pas ma came ! Bref, les amateurs de n’importe quoi habillé en western s’amuseront peut-être de cette série, mais ce gloubiboulga indigeste ne m’a pas convaincu de m’intéresser au tome suivant, censé conclure une série qui m’a laissé de côté.

16/12/2024 (modifier)
Couverture de la série Effet miroir
Effet miroir

J’ai un peu le même ressenti que Yann135 après lecture de cet album, qui ne m’a pas vraiment captivé. L’intrigue est assez légère, voire creuse, manque d’aspérités. En fait c’est très linéaire : un type sort faire du jogging en forêt, est ensuite poursuivi jusqu’à la nuit par un motard (cette course-poursuite occupe plus de la moitié de l’album, tout en étant un chouia mollassonne). Le joggeur se demande qui est ce mystérieux agresseur. Nous aussi (puisque c’est le seul intérêt de l’histoire), même si la réponse se laisse deviner quand même bien avant la révélation. Et que la suite/chute est quelconque (et pour le coup décevante et pas dans le ton de ce qui avait précédé). Le happy-end est ici trop décalé par rapport au reste, et renforce in fine l’impression de mollesse de l’ensemble . Rien dans le dessin (lisible, mais pas ma came) ou le scénario pour me rendre intéressante une intrigue assez faible, qui n’a pas non plus su jouer sur une montée d’angoisse à la Hitchcock ou comme Spielberg avait su le faire dans « Duel ». Ça se laisse globalement lire, mais je suis clairement resté sur ma faim.

16/12/2024 (modifier)
Par grogro
Note: 2/5
Couverture de la série La 3e Kamera
La 3e Kamera

Ouille ! Voilà une lecture bien doul. J’ai beau chercher, je ne vois rien qui puisse sauver cette BD, sinon le carnet pédagogique final. Mais bon, j’aurais pu/du acheter directement un livre sur le sujet. Tiens ! C’est vrai ça, au fait ! Quel peut bien être le sujet de cette BD ? Je me pose la question, et me la suis posée tout au long de ma lecture, enfin jusqu’à ce que je finisse par couper court page 106, soit une trentaine de pages avant la fin. En effet, je n’en pouvais plus. Je ne comprenais rien de l’histoire, je peinais à trouver une direction, je mélangeais les personnages, je croisais des personnages fantasmés (le « werewolf » en chef, avc sa gueule de méchant ++), un dessin pas toujours finaud qui me faisais confondre certains personnages, un scénario décousu au possible… Bref ! Une bérézina ! J’ai eu le sentiment que les auteurs voulaient tout montrer et partaient dans toutes les directions. Je me suis ennuyé à cent sous de l’heure. Pour moi, rien n’est crédible, pas même cette mère rasée et cet enfant muet. Je n’y ai vu qu’une succession de clichés et c’est tout. Remarquez bien, pour une BD qui s’intitule la 3e Kamera et qui parle (je crois) de propagande photographique, aligner une succession de clichés est plutôt bien vu…

15/12/2024 (modifier)
Couverture de la série Montana 1948
Montana 1948

Je suis déçu de ma lecture. Pourtant l'histoire possède un fort potentiel comme le prouve le succès du roman de Larry Watson. Je n'ai pas lu ce roman mais on y trouve les thématiques de l'impunité, du racisme, d'autorité et surtout de la remise en cause du fait établi dans l'Amérique profonde. Le roman de 1993 et son adaptation BD mettent en avant des thématiques contemporaines qui ne sont pas sans rappeler #metoo. Le récit positionne les personnages dans un huis clos psychologique que n'arrive pas à bien sublimer Nicolas Pitz dans ma lecture. Alors qu'on peut s'attendre à un vrai déchirement interne pour les personnages , ici cela s'enchaine bien trop facilement sans heurs ou si peu. Ainsi l'image glorieuse du frère n'est pas assez présente pour justifier l'ambiance et le positionnement à son sujet. La série, (par manque d'espace ?)ne fait qu'effleurer les combats intérieurs que se livrent les personnages Gail entre sa foi et sa tranquillité domestique, Wes entre son affirmation face au père et son amour pour son frère enfin David entre l'admiration pour son oncle et l'amour pour son père. Le récit est situé à hauteur du fils de douze ans ce qui ne favorise pas le rythme ( très lent) et adoucit la violence de la situation. De plus j'ai vraiment trouvé le graphisme très fade. En choisissant de faire des frères des quasi jumeaux graphiquement il manque une occasion d'accentuer l'aura de héros BG et sûr de lui dont pouvait jouir l'aîné par rapport au cadet devenu infirme. Une infirmité très peu mise en avant d'ailleurs. C'est visuellement très lisse et sans tension à tel point que le final tombe sans que j'ai compris pourquoi. Une adaptation qui passe à côté des thématiques pour moi. Une déception.

14/12/2024 (modifier)
Couverture de la série La Terre sans mal
La Terre sans mal

J'ai un ressenti de lecture très proche de celui de Pol et d'Agecanonix et j'ai du mal à comprendre qu'on ait pu porter au pinacle cette série en 2000. Sauf qu'à cette époque Sting et le chef Raoni étaient souvent invités par les média occidentaux et que la cause Guarani et la destruction insensée de l'Amazonie étaient un sujet porteur. Cause légitime malheureusement tombée dans l'oubli de nos jours. J'ai surtout eu du mal avec le scénario et le texte qui y est accolé. Pour le texte je l'ai trouvé indigeste, souvent lourd et emphatique sans raison. Le scénario qui se veut une quête initiatique nous trimbale pendant des années à travers la forêt sans que j'aie pu saisir le sens de cette odyssée. La guerre c'est mal, mais alors pourquoi le Karaï est entouré de guerriers? Et pourquoi repart il dans l'autre sens? J'avoue n'avoir pas bien saisi toutes les subtilités du récit. On aurait pu découvrir un récit tourné vers l'ethnographie. Las! pas grand chose de ce côté là aussi en terme d'organisation sociale, d'habitudes sexuelles ou éducatives, de rites d'initiations ou de ressources alimentaires( sauf le désolant passage du fruit qui fait péter!). Enfin je n'ai toujours pas compris pourquoi les auteurs ont voulu mêler la Shoah à ce récit à travers d'improbables coups de téléphone. Il reste donc le graphisme de Lepage. Je ne me permettrais pas de discuter la qualité du trait de Lepage . Sa technique est très aboutie et ses planches paysagées sont d'une grande beauté. J'ai plus de réserves sur le traitement de ses personnages. D'un côté des Indiens presque tous très beaux et musclés en face de colons de type Garimpeiros vieux bedonnants, meurtriers et violeurs. Pour finir j'ai, tiqué sur cet homme-dieu presque sosie de Bruce Willis et cette Eliane bien proche du portrait de Jean Seberg. Cela m'a fait pensé à du Hollywood un peu suranné. Pour finir par un détail, j'ai admiré cette Eliane qui garde la même coiffure, le même pantalon le même soutif et les mêmes bottes pendant des mois dans un climat humide à l'extrême et qui arrive à destination toute pimpante et sexy sans une égratignure, ni fièvre avec un bébé dans les bras. Très bof

14/12/2024 (modifier)
Couverture de la série Twig
Twig

Un livre acheté par mon fils de 11 ans, attiré notamment par le dessin. Il est vrai que le dessin est particulièrement plaisant et attractif avec des couleurs chatoyantes et très lumineuses. Le bestiaire n'est également pas en reste avec des personnages aux bouilles tout en rondeurs et très mignonnes (mention spéciale à Twig et son accolyte Lobee, sorte de chimère entre hippopotame et rhinocéros). Les décors sont également plutôt agréables à l’œil même si parfois cela manque un peu de détails. Côté scénario, nous avons affaire à une histoire très classique d'une quête effectuée par un jeune héros suite à la mort de son père, avec de bons sentiments parsemés ça et là, mais qui reste adaptée à la cible, à savoir les jeunes lecteurs d'une dizaine d'année. L'histoire aurait quand même méritée quelques éclaircissements car j'avoue ne pas avoir bien saisi le rôle de placelin et l'objectif réel de la quête de notre jeune Twig qui doit simplement placer une gemme dans un réceptacle. A voir si les tomes suivants permettront de mieux expliquer cela et d'enrichir l'univers qui reste pour l'instant relativement basique. En résumé une BD sympathique, sauvée surtout par son dessin accrocheur, à lire le soir en compagnie de vos jeunes enfants. Un bon 2,5 en attendant la suite. SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 4/10 GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 7/10 NOTE GLOBALE : 11/20

14/12/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Nights with a cat
Nights with a cat

Je ne comprends pas l'engouement des éditeurs pour publier autant de mangas sur les chats dont les auteurs se contentent de raconter le quotidien de leur vie avec un chat, comment ils sont mignons, comment ils se comportent, etc... Je peux imaginer que les fans de chat puissent s'amuser ou s'émouvoir de retrouver ce qu'ils aiment dans la représentation de ces boules de poils au caractère si particulier, mais ça va le temps d'un manga, ou deux grand maximum. Là, j'ai l'impression d'avoir lu la même chose que dans une dizaine de manga et de BD précédentes. Rien d'autre que de l'observation énamourée ou curieuse du comportement animal d'un chat choupinou, sous la forme de courtes saynètes portant chacune sur une observation différente. Pas d'histoire, juste des constats du quotidien du félin. Certes le dessin est mignon, dans un style un peu kawai pour ce qui est du chat, et la narration est claire. Mais qu'est-ce que c'est ennuyeux et sans aucune surprise...

14/12/2024 (modifier)