Je n'ai vraiment pas apprécié cette série trop violente pour moi. Tout d'abord, j'ai trouvé bien des défauts à un scénario assez improbable. Les auteurs voulaient probablement dénoncer l'univers concentrationnaire soviétique mais ce n'est pas ma perception d'une scénarisation de la violence proche du voyeurisme.
En effet le récit fait la part belle aux scènes de sexe, et aux pseudo combats bien sanglants. De froid, de faim ou de travail forcé il n'en est jamais question. La partie américaine est d'une grande banalité avec des scènes mille fois vues dans un genre justicier dans la ville. Il faudra en outre m'expliquer comment en pleine Guerre froide des prisonniers anonymes de droit commun du Goulag ont pu se retrouver aux USA. Enfin un dénouement particulièrement facile et guimauve clôt une série sans intérêt à mes yeux.
De plus je ne suis pas très amateur du dessin de Boucq. Ses trognes conviennent particulièrement bien dans des ambiances de grande violence (Bouncer) mais je ne m'y retrouve pas dans une ambiance plus apaisée. C'est particulièrement vrai pour les personnages féminins assez peu séduisants.
Une lecture décevante pas à mon goût dans sa banalisation de la violence.
Il y a une vingtaine d'années, les éditions Jungle sortaient une adaptation en BD de la série animée des Totally spies. C'était moche, très commercial, mais c'était une vraie BD dessinée à cet effet.
Maintenant, Vega publie au format manga l'anime comics de la saison 6 de la série animée. C'est-à-dire que ce sont directement les images issues de la série télé qui sont réutilisées, avec juste un travail de mise en page, d'insertion de signalétique BD et autres traits de mouvements, et d'ajouts de bulles de dialogues et autres onomatopées. D'ailleurs aucun dessinateur ou scénariste n'est crédité dans l'album, tout juste a-t-on droit à trois noms de responsables de l'adaptation et du lettrage.
Ça aurait pu être potable malgré tout. Certains anime comics fonctionnent bien car les images récupérées sont belles et réussissent à conserver un semblant de narration graphique malgré l'absence d'animation. En outre, la série animée Totally Spies est plutôt sympa. Les trois héroïnes sont de bons stéréotypes des filles dans le vent, appréciant la mode, les jolis garçons, le shopping etc... De vraies petites bécasses donc si elles n'avaient pas un petit caractère bien à elles qui n'est pas déplaisant. D'autant que les auteurs de la série n'hésitent pas à partir dans des délires loufoques et beaucoup d'autodérision, ce qui rend la série amusante à regarder à petites doses même pour un adulte.
Et comme ce sont des épisodes de cette série animée auquels nous avons droit ici, on retrouve le même esprit foufou et prompt à déclencher le sourire, même si les intrigues en elles-mêmes ne cassent pas des briques.
Sauf que l'adaptation en anime comics ne fonctionne pas du tout.
Tout d'abord, je comprends que le format manga soit choisi pour attirer un public jeune mais les cases s'y révèlent trop petites, obligeant à les regarder de près pour comprendre des images qui étaient prévues pour être affichées sur un écran télé de bonne taille. Il y a quand même un certain travail d'adaptation, ce sont pas telles quelles les images télé car il y a un peu de mise en forme, zoom, recadrage, etc., mais ça ne suffit pas à compenser les faiblesses inhérentes à un objet tel qu'un anime comics quand la série télé n'a pas du tout été pensée dans cette optique. Les scènes d'action sont très difficilement compréhensibles car l'absence d'animation est un vrai handicap que l'adaptation n'arrive pas à surmonter malgré une surabondance d'onomatopées disgracieuses.
Et surtout, surtout, les images se révèlent mal contrastées et très régulièrement floues. C'est parfois illisible, et il ne reste plus au lecteur qu'à se contenter des bulles de dialogues (heureusement nettes, elles) pour savoir ce que raconte l'histoire.
Il en résulte un objet bancal, une BD mal foutue avec des images pas adaptées à ce média, et dont la lecture se révèle pénible malgré un matériau initial sympa en version animée.
C'est toujours cool de retrouver une série dessinée par Yllya. Son trait rond, débridé, convient à de nombreuses histoires destinées à la jeunesse. ici son imagination peut s'évader dans le monde imaginé par Maxime Fontaine, peuplé de démons, de stryges et autres créatures protéiformes.
C'est une histoire qui se lit sans déplaisir, une classique histoire d'initiation pour les deux enfants inventifs et dégourdis. Cependant je n'ai pas vraiment réussi à y accrocher. Hormis la fille des "méchants", les personnages m'ont semblé manquer d'épaisseur, et le récit un brin décousu. Cependant on discerne un vrai potentiel de série sympathique derrière cette idée de bureau des injustices. J'espère juste que la suite sera plus substantielle.
Mais cela se fera sans moi.
Je ne vais pas trop m’étendre parce que je vais être vache avec cette série. Je n’ai lu que le 1er cycle et ne poursuivrais pas l’aventure.
Œuvre de jeunesse des auteurs, ils feront bien mieux par la suite et dans le même type d’univers.
Ici malgré les bonnes idées, je trouve le rendu vraiment trop maladroit, un graphisme assez fade, je pénalise surtout ce manque de charisme des persos, pour une histoire intéressante mais mal exploitée.
Ça souffre de la comparaison avec ses homologues.
Rhaaa ! Qu'est-ce que j'aurais aimé dire le plus grand bien de cette BD !!!
Et d'abord parce que j'aime le sujet traité (le fond des âges, les prémices de la civilisation), mais surtout le dessin, très original, qui donne une impression pâteuse tout en étant en réalité très fin. Il faut le regarder dans le détail pour s'apercevoir de l'extraordinaire richesse du trait de Firat Yasa. Moi, j'adore, et je n'ai pas la moindre réserve à formuler sur ce point.
Cette note provient de deux écueils majeurs.
Le premier est tout à fait subjectif (quoique) puisqu'il tient au traitement du sujet. En fait, et sans m'étendre car cela nous emmènerait bien trop loin de notre présent objet, je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout en phase avec la vision des temps anciens livrée par l'auteur, à savoir une humanité qui s'extrait de la glaise de l'obscurantisme pour s'élever progressivement vers la raison et la civilisation, en somme vers le "progrès". Du coup, j'ai décroché très rapidement de cette version archaïque de la naissance de la civilisation.
Le second provient du scénario lui-même qui manque cruellement de... scénario, justement ! Heureusement, c'est rapide à lire, mais il m'a fallu aller jusqu'à la moitié du récit pour voir enfin cette histoire commencer à déboucher sur autre chose. C'est trop long, clairement, ça redit les mêmes trucs sur des pages et des pages, ça s'enlise, radote... Bref ! C'est raté pour moi qui espérais trouver une vraie quête de spiritualité, un truc de fond qui propose une vraie vision !
J'ai donc terminé cette BD, à compter de la moitié, en ne faisant que regarder les dessins, décidément très intrigants, qui réservent de beaux effets, et de belles surprises. Pour ce qui est de lire une histoire nourrissante, passez votre chemin...
Pas mieux que Gaston, même si ma note tendrait plus vers le 2,5.
Ce duo d’auteurs n’en est pas à leur premier coup d’essai mais c’est ma première rencontre avec la dessinatrice. Ils adaptent ici un roman d’un auteur qui m’était également inconnu.
Une histoire un peu bizarre puisqu’elle est composée de 3 récits qui ont comme principal point commun de se passer la nuit. A première vue, ils ont l’air indépendant mais des ramifications existent bien malgré des bons temporels.
Je dois dire que ça le scénario ne m’a pas trop convaincu, ça se laisse lire mais pas sûr d’avoir tout compris avec la dernière histoire. J’ai l’impression d’avoir loupé quelque chose sur le profil d’un des personnages. Je ne saurai même pas dire s’il y a un twist ou rien à comprendre véritablement ?
En tout cas je n’y retournerai pas, c’est un genre qui m’ennuie un peu.
Pour la partie graphique c’est pas mal, ça reste fluide et les couleurs sont sympas. Nous sommes dans le style peinture mais je dois reconnaître que c’est pas trop ma came. Il y a un côté froid et imprécis qui se dégage.
Un album qui me fait penser à ce que Loustal pouvait produire avec une voix off pas mal présente.
Ouah ! je ne savais pas trop où j’allais tomber avec cette série … bon j’ai tout lu, enfin en mode survol (surtout le milieu) pour vous dire que je ne conseille pas vraiment.
Je trouve le résultat mal équilibré et assez bancal, en plus d’un héros particulièrement loupé, les seconds rôles s’en tirent bien mais bof quand même.
En fait l’intrigue (typiquement japonaise), un jeune collégien passionné de zombies ressuscite « par erreur » une camarade de classe, cette dernière ne vivra plus dorénavant la même vie … l’histoire part un peu dans tous les sens sans que ce soit réellement passionnant.
Je rigole parce que les planches de la galerie jouent particulièrement sur le coté ecchi alors que le genre ne m’a pas semblé si flagrant à ma lecture, c’est souvent plus sage et c’est pas plus mal car ce côté est plutôt dégeulasse pour une fois, les héroïnes sont toutes mineures.
Ensuite il y a un petit côté harem et comédie romantique qui ne fonctionnent pas, je n’en pouvais plus de ce personnage masculin, une coiffure complètement ridicule et un fond un rien bizarre avec cette adoration pour les zombies (il y aura une petite explication vers la fin mais toujours bof). Et enfin un côté thriller avec un soupçon d’horreur. Ouech !!
Je fais état de nombreux défauts mais tout n’est pas complètement à jeter, l’auteur tient plutôt bien sa thématique « zombie », OK super force mais aussi rigidité cadavérique, décomposition des cellules et bien sûr un appétit grandissant. En fait, il aurait dû reserrer son intrigue autour de cette idée et pas trop se perdre en futilité. Heureusement il y a le chat Babu et le personnage du grand père qui animent un peu, sinon tout ce qui tourne autour des sentiments de notre « triangle » amoureux n’est pas des plus palpitant. 11 tomes c’est bien trop ici, par contre j’ai trouvé la fin plutôt chouette.
‘Pas pareil !’ est un beau projet, qui a dû beaucoup plaire à ceux qui y ont participé ainsi qu’aux parents des élèves concernés. De là à publier le résultat à grande échelle, c’est un pas dont je ne comprends pas trop l’intérêt.
L’album regroupe ainsi les interventions d’élèves qui, chacun, racontent une anecdote liée à la différence au sens large du terme (la coupe de cheveux, la langue, les jeux qu’ils aiment pratiquer ou non, etc…) Chaque scènes donne lieu à un petit roman-photo dans lequel l’élève est mis en avant. Les photographies sont sympathiques mais il s’agit de photos des enfants en train de raconter leur histoire avec un tout petit peu de mise en scène. Le résultat est assez figé (on est loin d’une quelconque recherche artistique à ce niveau) et monotone à force.
Reste l’intention, la volonté de montrer que chacun d’entre nous est différent de l’autre même si semblable par bien des aspects. Comme dit plus haut, c’est un beau projet scolaire et un livre que les parents des élèves concernés seront heureux de ressortir de temps à autres (et comme il date de 2008, les élèves eux-mêmes doivent déjà le ressortir avec plaisir... ou honte délicieuse)… mais pour le lecteur lambda, c’est un ouvrage anecdotique.
Les cryptomonnaies sont à la mode en ce moment dans l'actualité avec le bitcoin qui bat de nouveaux records. Ce petit album à la couverture souple aux éditions Faubourg qui m'étaient inconnues prend le prétexte d'une jeune femme ayant hérité d'une somme d'argent de sa grand-mère pour explorer cet univers. Qui a créé le bitcoin, comment fonctionne le mécanisme de la chaîne de blocs, à quoi sert le minage, comment fonctionne un wallet etc.
L'approche se veut plutôt didactique afin d'expliquer les concepts à tous. Cela reste malgré tout obscur à certains moments.
Je dirais que je n'ai pas appris grand chose et que certaines notions autour des smart contracts et des NFT ne sont pas si claires. Qu'est-ce qui fait la valorisation de ce genre d'actif ? et sa volatilité ? Le glossaire en fin d'ouvrage décrit certaines notions.
D'un point de vue prospective et du web3 cela manque un peu d'exemples même si quelques-uns sont cités comme le cas du Salvador qui a adopté le bitcoin comme une monnaie légale en 2021. En effet certains pays à l'économie instable pourraient se tourner vers ce type de monnaie qui devrait se stabiliser selon les auteurs. On évoque aussi qu'à l'avenir des mécanismes types blockchain pourraient servir à valider la bonne livraison de colis par un transporteur. Tout ce qui touche à la propriété et à son transfert pourrait être bouleversé, on indique souvent que la profession de notaire pourrait à terme être remplacée par une blockchain. Cela sera plus vraisemblablement une évolution du métier qui pourrait être aidée à travers cette technologie pour assurer l'authentification des actes.
Bref je suis resté un peu sur ma faim.
Critique (Tome 1 : le privé d’Hollywood)
L’histoire commence sur les chapeaux de roue, dés la deuxième page (qui entre nous aurait pu être la première) notre détective Hyppolyte Finn sauve un homme d’une tentative d’assassinat, homme qui se révélera être la future victime au centre de l’intrigue à venir. Sur la page suivante il aperçoit, par un heureux hasard, la voiture du méfait précédant, la prend en chasse, tombe sur l’adresse potentielle du suspect et ainsi de suite, durant absolument toute l’intrigue le rationnel se fond dans un monceau de chance, d’aubaines et de hasards fortuits.
Le cadre est tout ce qu’il y a de plus lambda, le portait de notre détective est dressé d’une traite sur les premières planches, on y voit un homme charismatique, compétent, qui a de la répartie, dont les femmes sont folles et redevables, haï par l’irascible commissaire de police, etc.. Un portait cliché sans saveur dressé à la hâte.
Lorsque l’on parcours page après page on se rend compte que ce portait, qui pourtant bien défini par les auteurs, est incohérent avec l’attitude du personnage. Il pose des questions stupides, récolte sans labeur des informations précieuses qui sortent d’on se sait où si ce n’est qu’elles sont communiquées par sa compétente secrétaire Connie, tombe sur des indices de la manière la plus honteusement chanceuse qui soit… bref un scénario pas si absurde mais que les raccourcis font tendre vers.
Le dessin quant à lui n’a pas trop mal vieilli, sans conteste un dessin d’époque mais qui se laisse agréablement lire. Cela dit Berthet n’échappera pas à ma sévérité. Si les dessins dans l’ensemble sont plutôt bons, les faciès manquent, par moment, cruellement d’émotions. Hyppolyte a souvent les yeux en billes, deux yeux vides qui, pour moi, rendent certaines passages fades. Je ne comprends pas ce choix, pourquoi zombifier le héros, ainsi que la plupart des personnages masculins, avec ces yeux abandonnés de toute lueur ?
Ce qui m’a le plus déplu c’est ce scénario vide, inintéressant au possible, ponctué de raccourcis grotesques visant à faire avancer la trame. Dés les 4 premières pages j’avais envie d’abdiquer, cela dit je me suis fait violence et j’ai continué jusqu’à la dernière tirade et quelle déception ! Un final auquel, certes, je ne m’attendais pas, j’en conviens, mais qui n’a rien de grandiose, rien de spectaculaire, rien de surprenant. Une véritable amertume de l’ouverture à la fermeture de cet ouvrage.
La question est la suivante ; y a-t-il eu un engouement autour de ce premier album pour que notre cher trio en ressorte deux de plus ? Pour moi c’est tout bonnement inconcevable. Cette bd, si l’on omet le dessin, est vide, le néant, il n’y a rien d’un bon polar si ce n’est l’imper d’Hyppolyte.
Critique (Tome 4 : Amerika / qui est en réalité le tome 2 mais apparaissant comme le tome 4 dans une série consacrée à Berthet, contenant d’autres histoires que celles de ce cher Hyppolyte Finn)
Je vais vous la faire courte, un scénario un tantinet plus intéressant mais où la chance abonde encore de toute part : rencontres fortuites à répétition, indice primordial tombé du ciel, protagoniste dévoilant le pot aux roses, etc… Un monticule de raccourcis desservant tout polar qui se respecte. Une fois de plus l’absurdité prend le pas sur le rationnel.
Néanmoins j’ai réussi à apprécier le scénario mais certainement aux dépends des auteurs, notre détective si il revêt encore certains aspects clichés implantés dans le tome 1, est par moment plus « mortel », il est perdu, ne comprend pas les indices évidents qu’il a sous le nez, se laisse abuser par une version des faits erronée ou encore fait preuve de laxisme et d’imprudence. Le bougre est audacieux mais toujours un peu con et ultra chanceux, je remarque là une cohérence entre nos deux albums. Finalement est-ce moi qui me suis trompé sur le compte des auteurs ? Ont-ils réellement construit le personnage d’Hyppolyte Finn comme étant un audacieux pas si malin à qui la chance sourit sans raison et à tour de bras ?
Contrairement au tome précédent le final m’a plu, rien de transcendant mais une juste claque te remettant les pieds sur terre, j’ai été agréablement surpris de cette direction scénaristique.
Pour le dessin, il m’a semblé observer moins de regards vides, du moins dans les moments nécessitant que nos personnages aient de réelles expressions faciales ou bien me suis-je simplement habitué à la patte graphique de notre cher Berthet ? Qui sait ?
Maj 11/03/25 :
Après lecture du dernier tome je dois remonter quelque peu ma note, ce tome même si il est prévisible et sans grande surprise est bien construit et agréable à suivre.
En résumé : un premier tome catastrophique, un deuxième tome qui l'est un peu moins avec une chute intéressante et un troisième album plus aboutit. Toutefois rien de transcendant.
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Little Tulip
Je n'ai vraiment pas apprécié cette série trop violente pour moi. Tout d'abord, j'ai trouvé bien des défauts à un scénario assez improbable. Les auteurs voulaient probablement dénoncer l'univers concentrationnaire soviétique mais ce n'est pas ma perception d'une scénarisation de la violence proche du voyeurisme. En effet le récit fait la part belle aux scènes de sexe, et aux pseudo combats bien sanglants. De froid, de faim ou de travail forcé il n'en est jamais question. La partie américaine est d'une grande banalité avec des scènes mille fois vues dans un genre justicier dans la ville. Il faudra en outre m'expliquer comment en pleine Guerre froide des prisonniers anonymes de droit commun du Goulag ont pu se retrouver aux USA. Enfin un dénouement particulièrement facile et guimauve clôt une série sans intérêt à mes yeux. De plus je ne suis pas très amateur du dessin de Boucq. Ses trognes conviennent particulièrement bien dans des ambiances de grande violence (Bouncer) mais je ne m'y retrouve pas dans une ambiance plus apaisée. C'est particulièrement vrai pour les personnages féminins assez peu séduisants. Une lecture décevante pas à mon goût dans sa banalisation de la violence.
Totally Spies! - Saison 6
Il y a une vingtaine d'années, les éditions Jungle sortaient une adaptation en BD de la série animée des Totally spies. C'était moche, très commercial, mais c'était une vraie BD dessinée à cet effet. Maintenant, Vega publie au format manga l'anime comics de la saison 6 de la série animée. C'est-à-dire que ce sont directement les images issues de la série télé qui sont réutilisées, avec juste un travail de mise en page, d'insertion de signalétique BD et autres traits de mouvements, et d'ajouts de bulles de dialogues et autres onomatopées. D'ailleurs aucun dessinateur ou scénariste n'est crédité dans l'album, tout juste a-t-on droit à trois noms de responsables de l'adaptation et du lettrage. Ça aurait pu être potable malgré tout. Certains anime comics fonctionnent bien car les images récupérées sont belles et réussissent à conserver un semblant de narration graphique malgré l'absence d'animation. En outre, la série animée Totally Spies est plutôt sympa. Les trois héroïnes sont de bons stéréotypes des filles dans le vent, appréciant la mode, les jolis garçons, le shopping etc... De vraies petites bécasses donc si elles n'avaient pas un petit caractère bien à elles qui n'est pas déplaisant. D'autant que les auteurs de la série n'hésitent pas à partir dans des délires loufoques et beaucoup d'autodérision, ce qui rend la série amusante à regarder à petites doses même pour un adulte. Et comme ce sont des épisodes de cette série animée auquels nous avons droit ici, on retrouve le même esprit foufou et prompt à déclencher le sourire, même si les intrigues en elles-mêmes ne cassent pas des briques. Sauf que l'adaptation en anime comics ne fonctionne pas du tout. Tout d'abord, je comprends que le format manga soit choisi pour attirer un public jeune mais les cases s'y révèlent trop petites, obligeant à les regarder de près pour comprendre des images qui étaient prévues pour être affichées sur un écran télé de bonne taille. Il y a quand même un certain travail d'adaptation, ce sont pas telles quelles les images télé car il y a un peu de mise en forme, zoom, recadrage, etc., mais ça ne suffit pas à compenser les faiblesses inhérentes à un objet tel qu'un anime comics quand la série télé n'a pas du tout été pensée dans cette optique. Les scènes d'action sont très difficilement compréhensibles car l'absence d'animation est un vrai handicap que l'adaptation n'arrive pas à surmonter malgré une surabondance d'onomatopées disgracieuses. Et surtout, surtout, les images se révèlent mal contrastées et très régulièrement floues. C'est parfois illisible, et il ne reste plus au lecteur qu'à se contenter des bulles de dialogues (heureusement nettes, elles) pour savoir ce que raconte l'histoire. Il en résulte un objet bancal, une BD mal foutue avec des images pas adaptées à ce média, et dont la lecture se révèle pénible malgré un matériau initial sympa en version animée.
L'Etrange Bureau des injustices
C'est toujours cool de retrouver une série dessinée par Yllya. Son trait rond, débridé, convient à de nombreuses histoires destinées à la jeunesse. ici son imagination peut s'évader dans le monde imaginé par Maxime Fontaine, peuplé de démons, de stryges et autres créatures protéiformes. C'est une histoire qui se lit sans déplaisir, une classique histoire d'initiation pour les deux enfants inventifs et dégourdis. Cependant je n'ai pas vraiment réussi à y accrocher. Hormis la fille des "méchants", les personnages m'ont semblé manquer d'épaisseur, et le récit un brin décousu. Cependant on discerne un vrai potentiel de série sympathique derrière cette idée de bureau des injustices. J'espère juste que la suite sera plus substantielle. Mais cela se fera sans moi.
Les Brumes d'Asceltis
Je ne vais pas trop m’étendre parce que je vais être vache avec cette série. Je n’ai lu que le 1er cycle et ne poursuivrais pas l’aventure. Œuvre de jeunesse des auteurs, ils feront bien mieux par la suite et dans le même type d’univers. Ici malgré les bonnes idées, je trouve le rendu vraiment trop maladroit, un graphisme assez fade, je pénalise surtout ce manque de charisme des persos, pour une histoire intéressante mais mal exploitée. Ça souffre de la comparaison avec ses homologues.
Tepe - La Colline
Rhaaa ! Qu'est-ce que j'aurais aimé dire le plus grand bien de cette BD !!! Et d'abord parce que j'aime le sujet traité (le fond des âges, les prémices de la civilisation), mais surtout le dessin, très original, qui donne une impression pâteuse tout en étant en réalité très fin. Il faut le regarder dans le détail pour s'apercevoir de l'extraordinaire richesse du trait de Firat Yasa. Moi, j'adore, et je n'ai pas la moindre réserve à formuler sur ce point. Cette note provient de deux écueils majeurs. Le premier est tout à fait subjectif (quoique) puisqu'il tient au traitement du sujet. En fait, et sans m'étendre car cela nous emmènerait bien trop loin de notre présent objet, je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout en phase avec la vision des temps anciens livrée par l'auteur, à savoir une humanité qui s'extrait de la glaise de l'obscurantisme pour s'élever progressivement vers la raison et la civilisation, en somme vers le "progrès". Du coup, j'ai décroché très rapidement de cette version archaïque de la naissance de la civilisation. Le second provient du scénario lui-même qui manque cruellement de... scénario, justement ! Heureusement, c'est rapide à lire, mais il m'a fallu aller jusqu'à la moitié du récit pour voir enfin cette histoire commencer à déboucher sur autre chose. C'est trop long, clairement, ça redit les mêmes trucs sur des pages et des pages, ça s'enlise, radote... Bref ! C'est raté pour moi qui espérais trouver une vraie quête de spiritualité, un truc de fond qui propose une vraie vision ! J'ai donc terminé cette BD, à compter de la moitié, en ne faisant que regarder les dessins, décidément très intrigants, qui réservent de beaux effets, et de belles surprises. Pour ce qui est de lire une histoire nourrissante, passez votre chemin...
3 fois dès l'aube
Pas mieux que Gaston, même si ma note tendrait plus vers le 2,5. Ce duo d’auteurs n’en est pas à leur premier coup d’essai mais c’est ma première rencontre avec la dessinatrice. Ils adaptent ici un roman d’un auteur qui m’était également inconnu. Une histoire un peu bizarre puisqu’elle est composée de 3 récits qui ont comme principal point commun de se passer la nuit. A première vue, ils ont l’air indépendant mais des ramifications existent bien malgré des bons temporels. Je dois dire que ça le scénario ne m’a pas trop convaincu, ça se laisse lire mais pas sûr d’avoir tout compris avec la dernière histoire. J’ai l’impression d’avoir loupé quelque chose sur le profil d’un des personnages. Je ne saurai même pas dire s’il y a un twist ou rien à comprendre véritablement ? En tout cas je n’y retournerai pas, c’est un genre qui m’ennuie un peu. Pour la partie graphique c’est pas mal, ça reste fluide et les couleurs sont sympas. Nous sommes dans le style peinture mais je dois reconnaître que c’est pas trop ma came. Il y a un côté froid et imprécis qui se dégage. Un album qui me fait penser à ce que Loustal pouvait produire avec une voix off pas mal présente.
Sankarea adorable zombie
Ouah ! je ne savais pas trop où j’allais tomber avec cette série … bon j’ai tout lu, enfin en mode survol (surtout le milieu) pour vous dire que je ne conseille pas vraiment. Je trouve le résultat mal équilibré et assez bancal, en plus d’un héros particulièrement loupé, les seconds rôles s’en tirent bien mais bof quand même. En fait l’intrigue (typiquement japonaise), un jeune collégien passionné de zombies ressuscite « par erreur » une camarade de classe, cette dernière ne vivra plus dorénavant la même vie … l’histoire part un peu dans tous les sens sans que ce soit réellement passionnant. Je rigole parce que les planches de la galerie jouent particulièrement sur le coté ecchi alors que le genre ne m’a pas semblé si flagrant à ma lecture, c’est souvent plus sage et c’est pas plus mal car ce côté est plutôt dégeulasse pour une fois, les héroïnes sont toutes mineures. Ensuite il y a un petit côté harem et comédie romantique qui ne fonctionnent pas, je n’en pouvais plus de ce personnage masculin, une coiffure complètement ridicule et un fond un rien bizarre avec cette adoration pour les zombies (il y aura une petite explication vers la fin mais toujours bof). Et enfin un côté thriller avec un soupçon d’horreur. Ouech !! Je fais état de nombreux défauts mais tout n’est pas complètement à jeter, l’auteur tient plutôt bien sa thématique « zombie », OK super force mais aussi rigidité cadavérique, décomposition des cellules et bien sûr un appétit grandissant. En fait, il aurait dû reserrer son intrigue autour de cette idée et pas trop se perdre en futilité. Heureusement il y a le chat Babu et le personnage du grand père qui animent un peu, sinon tout ce qui tourne autour des sentiments de notre « triangle » amoureux n’est pas des plus palpitant. 11 tomes c’est bien trop ici, par contre j’ai trouvé la fin plutôt chouette.
Pas pareil !
‘Pas pareil !’ est un beau projet, qui a dû beaucoup plaire à ceux qui y ont participé ainsi qu’aux parents des élèves concernés. De là à publier le résultat à grande échelle, c’est un pas dont je ne comprends pas trop l’intérêt. L’album regroupe ainsi les interventions d’élèves qui, chacun, racontent une anecdote liée à la différence au sens large du terme (la coupe de cheveux, la langue, les jeux qu’ils aiment pratiquer ou non, etc…) Chaque scènes donne lieu à un petit roman-photo dans lequel l’élève est mis en avant. Les photographies sont sympathiques mais il s’agit de photos des enfants en train de raconter leur histoire avec un tout petit peu de mise en scène. Le résultat est assez figé (on est loin d’une quelconque recherche artistique à ce niveau) et monotone à force. Reste l’intention, la volonté de montrer que chacun d’entre nous est différent de l’autre même si semblable par bien des aspects. Comme dit plus haut, c’est un beau projet scolaire et un livre que les parents des élèves concernés seront heureux de ressortir de temps à autres (et comme il date de 2008, les élèves eux-mêmes doivent déjà le ressortir avec plaisir... ou honte délicieuse)… mais pour le lecteur lambda, c’est un ouvrage anecdotique.
Alice au pays des cryptos
Les cryptomonnaies sont à la mode en ce moment dans l'actualité avec le bitcoin qui bat de nouveaux records. Ce petit album à la couverture souple aux éditions Faubourg qui m'étaient inconnues prend le prétexte d'une jeune femme ayant hérité d'une somme d'argent de sa grand-mère pour explorer cet univers. Qui a créé le bitcoin, comment fonctionne le mécanisme de la chaîne de blocs, à quoi sert le minage, comment fonctionne un wallet etc. L'approche se veut plutôt didactique afin d'expliquer les concepts à tous. Cela reste malgré tout obscur à certains moments. Je dirais que je n'ai pas appris grand chose et que certaines notions autour des smart contracts et des NFT ne sont pas si claires. Qu'est-ce qui fait la valorisation de ce genre d'actif ? et sa volatilité ? Le glossaire en fin d'ouvrage décrit certaines notions. D'un point de vue prospective et du web3 cela manque un peu d'exemples même si quelques-uns sont cités comme le cas du Salvador qui a adopté le bitcoin comme une monnaie légale en 2021. En effet certains pays à l'économie instable pourraient se tourner vers ce type de monnaie qui devrait se stabiliser selon les auteurs. On évoque aussi qu'à l'avenir des mécanismes types blockchain pourraient servir à valider la bonne livraison de colis par un transporteur. Tout ce qui touche à la propriété et à son transfert pourrait être bouleversé, on indique souvent que la profession de notaire pourrait à terme être remplacée par une blockchain. Cela sera plus vraisemblablement une évolution du métier qui pourrait être aidée à travers cette technologie pour assurer l'authentification des actes. Bref je suis resté un peu sur ma faim.
Le Privé d'Hollywood
Critique (Tome 1 : le privé d’Hollywood) L’histoire commence sur les chapeaux de roue, dés la deuxième page (qui entre nous aurait pu être la première) notre détective Hyppolyte Finn sauve un homme d’une tentative d’assassinat, homme qui se révélera être la future victime au centre de l’intrigue à venir. Sur la page suivante il aperçoit, par un heureux hasard, la voiture du méfait précédant, la prend en chasse, tombe sur l’adresse potentielle du suspect et ainsi de suite, durant absolument toute l’intrigue le rationnel se fond dans un monceau de chance, d’aubaines et de hasards fortuits. Le cadre est tout ce qu’il y a de plus lambda, le portait de notre détective est dressé d’une traite sur les premières planches, on y voit un homme charismatique, compétent, qui a de la répartie, dont les femmes sont folles et redevables, haï par l’irascible commissaire de police, etc.. Un portait cliché sans saveur dressé à la hâte. Lorsque l’on parcours page après page on se rend compte que ce portait, qui pourtant bien défini par les auteurs, est incohérent avec l’attitude du personnage. Il pose des questions stupides, récolte sans labeur des informations précieuses qui sortent d’on se sait où si ce n’est qu’elles sont communiquées par sa compétente secrétaire Connie, tombe sur des indices de la manière la plus honteusement chanceuse qui soit… bref un scénario pas si absurde mais que les raccourcis font tendre vers. Le dessin quant à lui n’a pas trop mal vieilli, sans conteste un dessin d’époque mais qui se laisse agréablement lire. Cela dit Berthet n’échappera pas à ma sévérité. Si les dessins dans l’ensemble sont plutôt bons, les faciès manquent, par moment, cruellement d’émotions. Hyppolyte a souvent les yeux en billes, deux yeux vides qui, pour moi, rendent certaines passages fades. Je ne comprends pas ce choix, pourquoi zombifier le héros, ainsi que la plupart des personnages masculins, avec ces yeux abandonnés de toute lueur ? Ce qui m’a le plus déplu c’est ce scénario vide, inintéressant au possible, ponctué de raccourcis grotesques visant à faire avancer la trame. Dés les 4 premières pages j’avais envie d’abdiquer, cela dit je me suis fait violence et j’ai continué jusqu’à la dernière tirade et quelle déception ! Un final auquel, certes, je ne m’attendais pas, j’en conviens, mais qui n’a rien de grandiose, rien de spectaculaire, rien de surprenant. Une véritable amertume de l’ouverture à la fermeture de cet ouvrage. La question est la suivante ; y a-t-il eu un engouement autour de ce premier album pour que notre cher trio en ressorte deux de plus ? Pour moi c’est tout bonnement inconcevable. Cette bd, si l’on omet le dessin, est vide, le néant, il n’y a rien d’un bon polar si ce n’est l’imper d’Hyppolyte. Critique (Tome 4 : Amerika / qui est en réalité le tome 2 mais apparaissant comme le tome 4 dans une série consacrée à Berthet, contenant d’autres histoires que celles de ce cher Hyppolyte Finn) Je vais vous la faire courte, un scénario un tantinet plus intéressant mais où la chance abonde encore de toute part : rencontres fortuites à répétition, indice primordial tombé du ciel, protagoniste dévoilant le pot aux roses, etc… Un monticule de raccourcis desservant tout polar qui se respecte. Une fois de plus l’absurdité prend le pas sur le rationnel. Néanmoins j’ai réussi à apprécier le scénario mais certainement aux dépends des auteurs, notre détective si il revêt encore certains aspects clichés implantés dans le tome 1, est par moment plus « mortel », il est perdu, ne comprend pas les indices évidents qu’il a sous le nez, se laisse abuser par une version des faits erronée ou encore fait preuve de laxisme et d’imprudence. Le bougre est audacieux mais toujours un peu con et ultra chanceux, je remarque là une cohérence entre nos deux albums. Finalement est-ce moi qui me suis trompé sur le compte des auteurs ? Ont-ils réellement construit le personnage d’Hyppolyte Finn comme étant un audacieux pas si malin à qui la chance sourit sans raison et à tour de bras ? Contrairement au tome précédent le final m’a plu, rien de transcendant mais une juste claque te remettant les pieds sur terre, j’ai été agréablement surpris de cette direction scénaristique. Pour le dessin, il m’a semblé observer moins de regards vides, du moins dans les moments nécessitant que nos personnages aient de réelles expressions faciales ou bien me suis-je simplement habitué à la patte graphique de notre cher Berthet ? Qui sait ? Maj 11/03/25 : Après lecture du dernier tome je dois remonter quelque peu ma note, ce tome même si il est prévisible et sans grande surprise est bien construit et agréable à suivre. En résumé : un premier tome catastrophique, un deuxième tome qui l'est un peu moins avec une chute intéressante et un troisième album plus aboutit. Toutefois rien de transcendant.