Ça démarre plutôt pas mal : horreur et fantastique se mêlent assez intelligemment pour créer un suspense réel ; surtout que les trajectoires parallèles entre les protagonistes -personnalités crédibles très adroitement exposées en peu de cases- intriguent rapidement.
Le dessin de Andrea Sorrentino, très figuratif, avec un encrage contrasté au rendu proche du travail de Jae Lee (mais sans les effets esthétiques), accentue la tension par l'impression de réalisme "magnifié" ainsi créée. Très cinéma d'Art...
Malheureusement, à peu près après la moitié du récit, l'ajout plutôt S.F. du concept des dimensions parallèles ruine complètement l'atmosphère originelle de l'histoire ; et les péripéties du petit groupe de "héros" s'apparentent soudain alors d'avantage à une course-poursuite pour échapper aux zombies... Le côté expérimental du découpage des planches, franchement raté du point de vue stylistique ET narratif (cases et bulles à l'envers ! Non mais OH ?!) achève de ficher en l'air la lecture : j'ai carrément sauté certaines pages ! Et la conclusion est, à la fois (!), tirée par les cheveux et archi-banale. Hou ! L'escroquerie.
Déception, donc : m'est avis que le Jeff Lemire, étant donnée la formule utilisée pour vendre son idée, visait d'autres média que le Comic-Book. Hélas, ce qui fonctionne pour la Télévision -et encore !- ne passe pas forcément avec le même bonheur via le format papier illustré. J'ai un peu l'impression de m'être fait eu, sur ce coup-là, tant la chose semblait sérieuse, au départ.
... Enfin ! J'aurais eu au moins le plaisir de côtoyer Lucy Liu pendant une heure ou deux !
Un album au petit format qui se laisse lire sans problème, et assez rapidement, mais qui ne m’a pas non plus trop enthousiasmé.
Le dessin et la narration sont simples et fluides, rien à dire là-dessus.
Au départ, nous suivons une jeune femme, mal dans sa peau, qui souffre de n’être pas aussi svelte qu’elle le souhaiterait, de ne pas correspondre suffisamment aux « canons » supposés de notre époque.
Mais bon, c’est assez saoulant, et ne remet en rien en cause les stéréotypes, et le malaise de la donzelle n’est pas captivant en soi. Surtout que par la suite elle réalise une modification totale de son corps, à coups de chirurgie esthétique (au passage, elle a du temps et beaucoup d’argent !), et du coup tout est plus beau. Il n’y a pas de réelle critique, mais une femme qui « enfin » rentre dans les clous.
Un peu vain, et finalement pas passionnant, malgré un récit qui se laisse lire.
Note réelle 2,5/5.
J'avais également aimé le roman d'Eco et le film d'Annaud. Bien sûr le roman était plus riche et foisonnant mais Annaud avait réussi son adaptation. Il y a imprimé sa vision, son esthétique, son rythme.
Et puis maintenant il y a une version BD. Je la trouve malheureusement très en dessous de ses illustres prédécesseurs.
Alors oui, Manara dessine bien, mais il ne sait toujours pas écrire des dialogues et construire une histoire lisible. Je me suis ennuyé ferme et ne prolongera pas cette aventure au delà de ce tome 1.
Pas mieux que mes prédécesseurs, une lecture laborieuse.
Je précise que j'ai lu cette BD dans Comment je ne suis pas devenu un salaud.
La biographie de l'auteur, de ses six ans jusqu'à son entrée au collège.
Je me suis ennuyé lors de ma lecture, de temps en temps un petit sursaut lorsque j'y découvrais la méchanceté gratuite de Matthieu Blanchin.
Pour le reste, rien de transcendant dans ces souvenirs d'enfance sous forme d'une succession d'anecdotes. Le point positif reste la période des évènements, le début des années 1970 dans une France rurale.
Je n'ai pas du tout apprécié la partie graphique, elle est brouillonne et ne permet pas toujours de reconnaître au premier coup d'œil les personnages. Un noir et blanc avec toutes les nuances de gris. Triste comme une journée sans soleil.
2 étoiles de justesse.
J’ai été étonné de voir que c’était une BD et non un comics, tant tout m’y faisait penser. La collection bien sûr, mais aussi la localisation en Amérique du nord, et surtout le graphisme, assez particulier.
En effet, le rendu – parfois trop sombre et difficile à déchiffrer (est-ce volontaire ?) – m’a parfois fait penser au travail de McKean. En moins agréable. Car les passages ressemblant à des photos retravaillées m’ont rapidement lassé.
Le sujet m’a aussi ramené à un comics, tant ont été nombreux les auteurs anglo-saxons à traiter de ce genre de fantastique. Visuellement originale, l’intrigue l’est un peu moins dans son déroulé. Ça se transforme en road movie avec trois personnages aux yeux vairons – ce qui leur permet d’être les seuls à « voir » des créatures fantomatiques, reliées entre elles par un invisible fil de cendres – qui combattent et fuient des créatures aux faux airs de zombies, qui ne craignent que le feu, et qui sont issues d’un démon amérindien, lâché par des Indiens désespérés au XVIème siècle.
L’histoire ne m’a pas passionné plus que ça, et j’ai trouvé la fin un peu brutale et expédiée (je me demandais d’ailleurs comment cela pouvait finir). La narration, le plus souvent au style indirect, est assez froide, fait assez littéraire. Là non plus je n’ai pas trop accroché.
Tout n’est pas à jeter. Mais ça n’est clairement pas ma came.
Sexe et viking, voilà un cocktail qui aurait pu fonctionner (j’apprécie bien la version antique chez tabou).
Malheureusement la « finesse » de l’auteur vient tout gâcher, il a choisi le côté graveleux et s’y engouffre à 100%, à tel point que ça en devient risible. Amis de la subtilité, cette bd n’est pas faites pour vous.
Les femmes dépeintes sont toutes des nymphomanes en puissance, l’histoire n’avance pas, tout est prétexte à la gaudriole. Bon vous allez me dire, on est dans une bd Q, tu t’attendais à quoi ? Bah tout simplement à moins de ridicule.
C’est vraiment ce sentiment que j’ai eu à l’issue de ma lecture. La plupart des situations sont vraiment foireuses, racoleuses, voir dégueulasses (et vas-y que je couche avec un dragon, des loup-garou, un centaure … en plus d’inceste ou autre).
On ajoute à ça un graphisme bien stéréotypé (tendance amateur), tout est plantureux et finalement pas très beau. Et puis c’est quoi ces couleurs et ces veines apparentes sur la poitrine ?!
Je ne mets pas 1*, j’ai quand même lu les 4 tomes (bah oui des fois je suis con) mais erreur de casting pour ma part.
1,5
Yukinobu Hoshino s'est manifestement fait plaisir avec cette aventure au pays des dinosaures. Du postulat de départ, plutôt faiblard, à la multiplication des périls (les bébêtes -AÏE ! Ça mord !/Sauvez Willie !-, les traitres, les météores et jusqu'à la bombe atomique : rien que ça !) jusqu'à la série de maillots de bain (tous plus inesthétiques et vulgaires les uns que les autres !) que s'obstine à exhiber, par tous les temps, l'héroïne (simplette et, de toute façon, stylistiquement complètement dénuée de la moindre sensualité ?!) ; en passant par le catalogue de personnages le plus "obligé" des stéréotypes associés à ce genre de récit (héritier imbuvable, femme fatale sans scrupule, militaire fasciste, baroudeur bonhomme et gentils scientifique naïf, Etc...!), Blue Hole s'avère n'être rien de plus (ni de moins) qu'un caprice enfantin déguisé en hommage aux passions de jeunesse de l'auteur.
La virtuosité du Mangaka (graphisme et découpage efficaces) échoue à maintenir l'intérêt, au milieu de cette avalanche de poncifs : un comble si on compare avec le degré d'inventivité proprement révolutionnaire réservé aux passionnants chapitres de 2001 Nights, son odyssée d'Anticipation.
Une lecture pour jeunes adolescents, si le sujet les intéresse encore.
Pas mieux que Paco, c’est vraiment pas terrible cette parodie/hommage.
Je ne connaissais pas l’auteur mais c’est vrai qu’il possède un trait assez proche de celui des femmes en blanc. J’avoue n’avoir jamais été fan de ce style.
Er malheureusement les histoires ne rattrapent pas l’intérêt, celles sur les droïdes sont franchement pas terribles et la plus longue, qui pouvait donner un truc amusant avec cette histoire de technicien qui intègre l’univers (il sera le personnage Biggs), est complètement ratée. L’humour et les situations tombent à plat.
Passez votre chemin.
L'auteur a offert avec Hugo aux jeunes lecteurs de trépidantes aventures moyenâgeuses. Longtemps après, il offre peu ou prou la même chose aux ados. Le ton est tendu, il y a parfois du désespoir et du découragement mais aussi de l'envie et de l'audace.
Mais la magie ne prend pas. J'ai la sensation de voir une partie de jeu de rôles où l'action est primordiale au détriment des décors parfois bien vides et d'onomatopées quasi-inexistantes.
Si les dragons sont bien détaillés et en mouvement, les humains souffrent d'une rigidité assez poussée, ils devaient avoir la main lourde sur l'amidon. Et puis cette manie de dessiner les visages de 3/4, ça donne parfois le sentiment d'être au pays de Minecraft...
Gros joueur de Cyberpunk (je jouais au jeu de rôles il y a 30 ans déjà), j'étais théoriquement un bon client pour ce comics dérivé du jeu vidéo. Mais j'ai été très déçu.
Pour commencer, je n'aime pas du tout le dessin de Danijel Zezelj. Je le trouve laid, privilégiant trop son esthétique personnelle au détriment de la lisibilité, et trop les visages des personnages au détriment de décors sans profondeur ou simplement vides.
Ensuite je trouve l'histoire mal racontée. A l'instar du dessin, elle se la joue trop, essayant d'appuyer son aspect dark et cool au détriment de sa clarté elle aussi. J'ai beau connaitre sur le bout des doigts l'univers de Night City, j'ai eu du mal à suivre l'enchainement des actions et la logique de chacun. Trop de non-dits, trop de refus de communiquer, trop de petits mystères, et des protagonistes sans aucun charisme. Et même en ayant compris le plus gros je trouve la majorité du récit ennuyeux et sans accroche. Seul le petit retournement de situation, avec la révélation vers la fin d'album sur la nature de la puce que le héros s'est insérée plus tôt, a un peu attisé mon intérêt, notamment car elle expliquait pas mal les motivations du récit précédent et où les auteurs voulaient en venir. Mais même en sachant cela, je n'ai pas apprécié ce comics.
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Gideon falls
Ça démarre plutôt pas mal : horreur et fantastique se mêlent assez intelligemment pour créer un suspense réel ; surtout que les trajectoires parallèles entre les protagonistes -personnalités crédibles très adroitement exposées en peu de cases- intriguent rapidement. Le dessin de Andrea Sorrentino, très figuratif, avec un encrage contrasté au rendu proche du travail de Jae Lee (mais sans les effets esthétiques), accentue la tension par l'impression de réalisme "magnifié" ainsi créée. Très cinéma d'Art... Malheureusement, à peu près après la moitié du récit, l'ajout plutôt S.F. du concept des dimensions parallèles ruine complètement l'atmosphère originelle de l'histoire ; et les péripéties du petit groupe de "héros" s'apparentent soudain alors d'avantage à une course-poursuite pour échapper aux zombies... Le côté expérimental du découpage des planches, franchement raté du point de vue stylistique ET narratif (cases et bulles à l'envers ! Non mais OH ?!) achève de ficher en l'air la lecture : j'ai carrément sauté certaines pages ! Et la conclusion est, à la fois (!), tirée par les cheveux et archi-banale. Hou ! L'escroquerie. Déception, donc : m'est avis que le Jeff Lemire, étant donnée la formule utilisée pour vendre son idée, visait d'autres média que le Comic-Book. Hélas, ce qui fonctionne pour la Télévision -et encore !- ne passe pas forcément avec le même bonheur via le format papier illustré. J'ai un peu l'impression de m'être fait eu, sur ce coup-là, tant la chose semblait sérieuse, au départ. ... Enfin ! J'aurais eu au moins le plaisir de côtoyer Lucy Liu pendant une heure ou deux !
Kiss me
Un album au petit format qui se laisse lire sans problème, et assez rapidement, mais qui ne m’a pas non plus trop enthousiasmé. Le dessin et la narration sont simples et fluides, rien à dire là-dessus. Au départ, nous suivons une jeune femme, mal dans sa peau, qui souffre de n’être pas aussi svelte qu’elle le souhaiterait, de ne pas correspondre suffisamment aux « canons » supposés de notre époque. Mais bon, c’est assez saoulant, et ne remet en rien en cause les stéréotypes, et le malaise de la donzelle n’est pas captivant en soi. Surtout que par la suite elle réalise une modification totale de son corps, à coups de chirurgie esthétique (au passage, elle a du temps et beaucoup d’argent !), et du coup tout est plus beau. Il n’y a pas de réelle critique, mais une femme qui « enfin » rentre dans les clous. Un peu vain, et finalement pas passionnant, malgré un récit qui se laisse lire. Note réelle 2,5/5.
Le Nom de la Rose
J'avais également aimé le roman d'Eco et le film d'Annaud. Bien sûr le roman était plus riche et foisonnant mais Annaud avait réussi son adaptation. Il y a imprimé sa vision, son esthétique, son rythme. Et puis maintenant il y a une version BD. Je la trouve malheureusement très en dessous de ses illustres prédécesseurs. Alors oui, Manara dessine bien, mais il ne sait toujours pas écrire des dialogues et construire une histoire lisible. Je me suis ennuyé ferme et ne prolongera pas cette aventure au delà de ce tome 1.
LeVal des Ânes
Pas mieux que mes prédécesseurs, une lecture laborieuse. Je précise que j'ai lu cette BD dans Comment je ne suis pas devenu un salaud. La biographie de l'auteur, de ses six ans jusqu'à son entrée au collège. Je me suis ennuyé lors de ma lecture, de temps en temps un petit sursaut lorsque j'y découvrais la méchanceté gratuite de Matthieu Blanchin. Pour le reste, rien de transcendant dans ces souvenirs d'enfance sous forme d'une succession d'anecdotes. Le point positif reste la période des évènements, le début des années 1970 dans une France rurale. Je n'ai pas du tout apprécié la partie graphique, elle est brouillonne et ne permet pas toujours de reconnaître au premier coup d'œil les personnages. Un noir et blanc avec toutes les nuances de gris. Triste comme une journée sans soleil. 2 étoiles de justesse.
Juste un peu de cendres
J’ai été étonné de voir que c’était une BD et non un comics, tant tout m’y faisait penser. La collection bien sûr, mais aussi la localisation en Amérique du nord, et surtout le graphisme, assez particulier. En effet, le rendu – parfois trop sombre et difficile à déchiffrer (est-ce volontaire ?) – m’a parfois fait penser au travail de McKean. En moins agréable. Car les passages ressemblant à des photos retravaillées m’ont rapidement lassé. Le sujet m’a aussi ramené à un comics, tant ont été nombreux les auteurs anglo-saxons à traiter de ce genre de fantastique. Visuellement originale, l’intrigue l’est un peu moins dans son déroulé. Ça se transforme en road movie avec trois personnages aux yeux vairons – ce qui leur permet d’être les seuls à « voir » des créatures fantomatiques, reliées entre elles par un invisible fil de cendres – qui combattent et fuient des créatures aux faux airs de zombies, qui ne craignent que le feu, et qui sont issues d’un démon amérindien, lâché par des Indiens désespérés au XVIème siècle. L’histoire ne m’a pas passionné plus que ça, et j’ai trouvé la fin un peu brutale et expédiée (je me demandais d’ailleurs comment cela pouvait finir). La narration, le plus souvent au style indirect, est assez froide, fait assez littéraire. Là non plus je n’ai pas trop accroché. Tout n’est pas à jeter. Mais ça n’est clairement pas ma came.
Norse
Sexe et viking, voilà un cocktail qui aurait pu fonctionner (j’apprécie bien la version antique chez tabou). Malheureusement la « finesse » de l’auteur vient tout gâcher, il a choisi le côté graveleux et s’y engouffre à 100%, à tel point que ça en devient risible. Amis de la subtilité, cette bd n’est pas faites pour vous. Les femmes dépeintes sont toutes des nymphomanes en puissance, l’histoire n’avance pas, tout est prétexte à la gaudriole. Bon vous allez me dire, on est dans une bd Q, tu t’attendais à quoi ? Bah tout simplement à moins de ridicule. C’est vraiment ce sentiment que j’ai eu à l’issue de ma lecture. La plupart des situations sont vraiment foireuses, racoleuses, voir dégueulasses (et vas-y que je couche avec un dragon, des loup-garou, un centaure … en plus d’inceste ou autre). On ajoute à ça un graphisme bien stéréotypé (tendance amateur), tout est plantureux et finalement pas très beau. Et puis c’est quoi ces couleurs et ces veines apparentes sur la poitrine ?! Je ne mets pas 1*, j’ai quand même lu les 4 tomes (bah oui des fois je suis con) mais erreur de casting pour ma part. 1,5
Blue Hole (Le Trou bleu)
Yukinobu Hoshino s'est manifestement fait plaisir avec cette aventure au pays des dinosaures. Du postulat de départ, plutôt faiblard, à la multiplication des périls (les bébêtes -AÏE ! Ça mord !/Sauvez Willie !-, les traitres, les météores et jusqu'à la bombe atomique : rien que ça !) jusqu'à la série de maillots de bain (tous plus inesthétiques et vulgaires les uns que les autres !) que s'obstine à exhiber, par tous les temps, l'héroïne (simplette et, de toute façon, stylistiquement complètement dénuée de la moindre sensualité ?!) ; en passant par le catalogue de personnages le plus "obligé" des stéréotypes associés à ce genre de récit (héritier imbuvable, femme fatale sans scrupule, militaire fasciste, baroudeur bonhomme et gentils scientifique naïf, Etc...!), Blue Hole s'avère n'être rien de plus (ni de moins) qu'un caprice enfantin déguisé en hommage aux passions de jeunesse de l'auteur. La virtuosité du Mangaka (graphisme et découpage efficaces) échoue à maintenir l'intérêt, au milieu de cette avalanche de poncifs : un comble si on compare avec le degré d'inventivité proprement révolutionnaire réservé aux passionnants chapitres de 2001 Nights, son odyssée d'Anticipation. Une lecture pour jeunes adolescents, si le sujet les intéresse encore.
Sergio Aragones explose Star Wars
Pas mieux que Paco, c’est vraiment pas terrible cette parodie/hommage. Je ne connaissais pas l’auteur mais c’est vrai qu’il possède un trait assez proche de celui des femmes en blanc. J’avoue n’avoir jamais été fan de ce style. Er malheureusement les histoires ne rattrapent pas l’intérêt, celles sur les droïdes sont franchement pas terribles et la plus longue, qui pouvait donner un truc amusant avec cette histoire de technicien qui intègre l’univers (il sera le personnage Biggs), est complètement ratée. L’humour et les situations tombent à plat. Passez votre chemin.
SangDragon
L'auteur a offert avec Hugo aux jeunes lecteurs de trépidantes aventures moyenâgeuses. Longtemps après, il offre peu ou prou la même chose aux ados. Le ton est tendu, il y a parfois du désespoir et du découragement mais aussi de l'envie et de l'audace. Mais la magie ne prend pas. J'ai la sensation de voir une partie de jeu de rôles où l'action est primordiale au détriment des décors parfois bien vides et d'onomatopées quasi-inexistantes. Si les dragons sont bien détaillés et en mouvement, les humains souffrent d'une rigidité assez poussée, ils devaient avoir la main lourde sur l'amidon. Et puis cette manie de dessiner les visages de 3/4, ça donne parfois le sentiment d'être au pays de Minecraft...
Cyberpunk 2077 - Ta voix
Gros joueur de Cyberpunk (je jouais au jeu de rôles il y a 30 ans déjà), j'étais théoriquement un bon client pour ce comics dérivé du jeu vidéo. Mais j'ai été très déçu. Pour commencer, je n'aime pas du tout le dessin de Danijel Zezelj. Je le trouve laid, privilégiant trop son esthétique personnelle au détriment de la lisibilité, et trop les visages des personnages au détriment de décors sans profondeur ou simplement vides. Ensuite je trouve l'histoire mal racontée. A l'instar du dessin, elle se la joue trop, essayant d'appuyer son aspect dark et cool au détriment de sa clarté elle aussi. J'ai beau connaitre sur le bout des doigts l'univers de Night City, j'ai eu du mal à suivre l'enchainement des actions et la logique de chacun. Trop de non-dits, trop de refus de communiquer, trop de petits mystères, et des protagonistes sans aucun charisme. Et même en ayant compris le plus gros je trouve la majorité du récit ennuyeux et sans accroche. Seul le petit retournement de situation, avec la révélation vers la fin d'album sur la nature de la puce que le héros s'est insérée plus tôt, a un peu attisé mon intérêt, notamment car elle expliquait pas mal les motivations du récit précédent et où les auteurs voulaient en venir. Mais même en sachant cela, je n'ai pas apprécié ce comics.