Les derniers avis (19935 avis)

Couverture de la série Garder le lien - Longueur d'ombre
Garder le lien - Longueur d'ombre

J’ai lu sans trop de déplaisir – mais sans non plus accrocher plus que ça – les deux premiers tiers de cette histoire, me demandant vers quoi ça allait m’embarquer. Le malaise de la jeune femme, les mots laissés devant chez elle par un énigmatique personnage me laissaient penser à un polar psychologique. Et puis non, ça a basculé vers quelque chose d’autre, quelque chose qui ne m’a ni convaincu, ni vraiment intéressé. Je n’ai pas un instant cru à cette histoire d’influence psychologique assez machiavélique. Et du coup j’ai fini à reculons cette histoire d’amour peu emballante. Le dessin est correct. Sans trop de détails, mais un Noir et Blanc au trait fin et lisible. C’est ailleurs que la bât blesse en ce qui me concerne.

28/01/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Star Wars - Le Cristal de Kaïburr (La Pierre de Kaiburr)
Star Wars - Le Cristal de Kaïburr (La Pierre de Kaiburr)

Dès les premières pages de ce comics, on se demande de quand il date. Son dessin est en effet dans un style tellement désuet qu'il parait faire partie des vieux comics Marvel de Star Wars publiés entre 1977 et 1981. Est-ce un effet voulu ? C'est possible. En effet, Splinter of the Mind's Eye, la nouvelle dont est adapté ce comics et écrite par Alan Dean Foster est en réalité la toute première nouvelle de l'univers étendu de Star Wars et elle date de 1978, avant même la sortie de l'Empire Contre-Attaque. Elle s'embarrasse peu de ce qui deviendra plus tard la continuité de l'univers Star Wars et emprunte beaucoup aux aventures heroic-fantasy et aux pulps. Son adaptation en comics par contre date de 1995 mais peut-être les auteurs ont-ils eu la volonté de s'apparenter à ces anciens comics Marvel pour se rapprocher de l'âge de la nouvelle, tout en intégrant des éléments de l'univers qui apparaitront plus tard, comme le Super-Destroyer Executor par exemple. Toujours est-il que, passé la curiosité de découvrir l'objet et le scénario de cette toute première nouvelle de l'univers étendu, Le Cristal de Kaïburr m’a franchement déçu. Le graphisme est maîtrisé et chaque planche prise indépendamment est plutôt jolie, mais le style est trop désuet, trop guindé et raide. L’histoire, bien qu’ancrée dans l’univers de Star Wars, manque de profondeur et aligne les clichés et stéréotypes des récits de fantasy. On sort de cette lecture avec l’impression générale d’un produit dérivé sans véritable âme, qui surfe sur la popularité de la franchise en y appliquant une trame d'heroic-fantasy bidon, avec moultes péripéties, combats contre des sauvages indigènes et autres pseudo dinosaures. Le scénario est prévisible et n’apporte rien de neuf à la mythologie de la saga, voire la dénature. Il est sensé se dérouler peu de temps après la destruction de l'Etoile Noire et avant que Luke rencontre Yoda mais il maîtrise déjà son sabre laser et la télékinésie. Pire, il va affronter Vador (qui l'appelle Skywalker sans faire le lien avec son fils) et va jusqu'à le vaincre et lui couper le bras, comme un héros de fantasy qui gagne toujours à la fin. Quant à la fameuse Pierre de Kaïburr si puissante et pratique, les héros l'emmènent comme un trophée dont on n'entendra plus jamais parler. C'est une lecture acceptable pour qui cherche un divertissement facile, désuet et stéréotypé, mais pour un fan de Star Wars c'est mauvais.

28/01/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Southern Bastards
Southern Bastards

Décidément, je ne suis pas fan des séries du duo Aaron-Latour. Déjà, je ne suis pas trop fan du dessin de Latour et particulièrement comment il dessine les visages des personnages. Ensuite, le scénario ne m'a pas trop passionné. À la limite, le premier tome se laisse lire même si le scénario est souvent convenu, mais ensuite je me suis ennuyé. Comme dans l'autre série du duo 'Scalped', le scénario prend son temps au point de faire du sur-place pour raconter le passé de certains personnages. Cela ne me dérangerait pas si j'aimais les personnages et que je voulais en savoir plus sur eux, mais ils me laissent totalement indifférent. Je n’accroche pas à l’univers très viril des auteurs. Ce qui n'aide pas non plus c'est que la série semble être abandonnée et on ne saura pas la fin.

27/01/2025 (modifier)
Par Cacal69
Note: 2/5
Couverture de la série Fan Man - L'homme au ventilo
Fan Man - L'homme au ventilo

Après RIP, Gaet's et Julien Monier reviennent avec cette adaptation d'un roman de William Kotzwinkle. New-York au début des années 1970, on va suivre Horse Badorties, un homme à l'allure singulière (casquette de l'armée rouge chinoise, chaussures dépareillées, un ventilateur portatif made in Japan, une besace au puits sans fond... ), un mélange de beatnik et de clochard. Il vit dans une turne où s'amoncèle un tas d'objets qui occupent toute la surface disponible, un capharnaüm. Ce qui caractérise Horse, c'est sa cool-attitude - il inhale certaines herbes illicites - dans sa volonté de produire coûte que coûte un concert avec sa chorale de l'amour. Il va déambuler dans New-York à la recherche de musiciens et de poulettes (pas les volatiles) pour le chant. Un récit qui avait tout pour me plaire : un personnage haut en couleur qui amène de l'absurdité à l'histoire, mais je n'ai jamais accroché à celle-ci et encore moins à ce looser de Horse. Les tics de langage (mec, poulette...) qui reviennent sans cesse ont fini par me saouler. Un humour qui m'a laissé de marbre et j'ai dû me forcer pour arriver au bout du bouquin (pas bon pour la note). Grosse déception en ce qui me concerne. Par contre, j'ai aimé le dessin de Julien Monier, un trait semi-caricatural très expressif, où les décors aux nombreux détails m'ont plongé dans ce New-York des seventies. Les couleurs chaudes sont superbes. Une mise en page maîtrisée. De l'excellent boulot. Note réelle : 2,5.

27/01/2025 (modifier)
Par Charly
Note: 2/5
Couverture de la série A sleeping man and a loving man
A sleeping man and a loving man

En lisant cette BD, j’ai eu du mal à m’attacher à l’histoire principale. Le scénario manque de profondeur et se concentre surtout sur des scènes explicites. L’idée de départ, avec la maladie de Royce, aurait pu être intéressante, mais elle est peu développée. On reste à la surface des choses, sans vraiment explorer les émotions ou les conséquences de cette situation. À la fin, j’ai eu l’impression que l’histoire avançait juste pour introduire une scène de plus, sans vrai fil conducteur. Les thèmes abordés m’ont laissé un goût amer. Il y a une insistance sur des relations qui ne respectent pas toujours le consentement, et ça m’a mis mal à l’aise. L’idée de parler de l’intimité, des désirs et de la sexualité peut être touchante, mais ici, ça reste souvent maladroit. On tombe vite dans des clichés qui réduisent les relations entre les personnages à de simples fantasmes. C’est dommage, car il y avait matière à proposer quelque chose de plus touchant ou réaliste. Les personnages m’ont paru plats et sans grande personnalité. Royce, avec sa maladie, aurait pu être plus complexe, mais il est surtout présenté comme un homme subissant sa condition sans beaucoup de réflexion. Jude, de son côté, est prêt à accepter des situations discutables juste par amour. Leur dynamique manque de réalisme et de nuances. Je n’ai pas ressenti de véritable connexion avec eux, et ça m’a empêché de m’intéresser à leurs histoires. Le seul point que j’ai vraiment apprécié dans cette BD, c’est le dessin. Les traits sont fins, les détails soignés, et les personnages sont bien représentés. C’est joli à regarder, et l’auteur maîtrise clairement son style. Par contre, certaines scènes sont tellement explicites qu’elles prennent toute la place, au point de presque effacer l’histoire. Ça finit par devenir répétitif et lassant. Cette BD m’a laissé un sentiment de déception. Le dessin est beau, mais il ne suffit pas à sauver une histoire bancale et des thèmes mal exploités. Pour moi, elle manque d’équilibre entre la forme et le fond, et c’est dommage.

26/01/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Déesse blanche, déesse noire
Déesse blanche, déesse noire

Déesse blanche, déesse noire m’a déçu sur plusieurs aspects. J’ai eu du mal à m’accrocher à l’intrigue, qui m’a semblé trop floue et décousue. L’histoire, bien que prometteuse avec son mélange de mythologie et de réflexion sur les identités, est parfois difficile à suivre. Les transitions entre les différentes scènes sont abruptes, et je me suis retrouvé perdu dans un enchevêtrement de symboles et de concepts parfois un peu cucul sans vraiment savoir où l’auteur voulait en venir. Les personnages, malgré leur potentiel, manquent de profondeur. Leur développement est souvent superficiel, et je n’ai pas ressenti d'attachement particulier envers eux. L’aspect spirituel et philosophique, bien que central, a parfois donné l’impression d’être un peu prétentieux, comme si l’auteur cherchait à aborder trop de thèmes à la fois sans réellement les explorer en profondeur. Enfin, les dessins, même s’ils sont intéressants à certains moments, m'ont paru assez inégaux. Certaines planches sont superbes, mais d’autres manquent de clarté et de précision, ce qui nuit à l’immersion dans l’histoire. En résumé, Déesse blanche, déesse noire ne m’a pas convaincu. L’œuvre m’a laissé sur ma faim, trop complexe et trop abstraite à mon goût, sans parvenir à réellement capter mon intérêt.

25/01/2025 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Sur les traces des archéologues
Sur les traces des archéologues

Jeune, l'archéologie était un domaine qui m'attirait, mais je ne suis pas allé plus loin que la lecture de quelques articles. Aujourd'hui encore il m'arrive de m'intéresser aux découvertes relayées dans la presse. C'est pourquoi j'ai lu cet album. On suit donc le parcours de plusieurs archéologues, d'âge, d'origines divers et des deux sexes. Cette diversité est intéressante sur le papier, mais il est difficile de les suivre, d'autant plus qu'ils ne sont qu'esquissés la plupart du temps. Le véritable personnage principal est constitué par les kites, ces ensembles architecturaux appelés ainsi en raison de leur forme rappelant vaguement des cerfs-volants. On les retrouve de l'Arabie saoudite au Caucase, en passant par la Jordanie. On voit les chercheurs sur le terrain, leurs progrès, leurs tâtonnements, leurs petites joies comme leurs déceptions (rares dans l'album, ceci dit). Si ce n'est globalement pas désagréable à lire, ce n'est pas transcendant, et ne donne pas trop envie de découvrir le métier, même si les mauvais côtés (les problèmes avec les autorités locales, les pillages, les dégradations...) sont quasiment éludés. Le dessin est assuré par l'Italien Nicola Gobbi, au trait semi-réaliste plein d'énergie, avec une bonne complémentarité de Miriam Manara aux couleurs. L'album est sympathique, mais n'intéressera peut-être que celles et ceux qui ont déjà des appétences pour le sujet.

24/01/2025 (modifier)
Couverture de la série Les Oubliées
Les Oubliées

L'idée de base n'est pas mauvaise : un récit de SF avec une mystérieuse créature, enlevant et tuant des personnes au hasard (de ce que nous savons et au vue du titre, probablement que des femmes), le tout pour aborder le sujet du deuil auprès du jeune public. Simple mais intéressant. Sauf que voilà, l'exécution n'est pas très bonne. Déjà, premier défaut, c'est court. Ou en tout cas ça va trop vite. Pas le temps de vraiment développer nos personnages pour que l'on s'y attache, tout juste quelques phrases d'exposition pour que l'on comprenne le pourquoi du comment, pas de temps accorder aux deux protagonistes pour réellement développer leur attache (qu'iels s'allient ou qu'iels s'engueulent n'impacte pas réellement la narration ou leur évolution), la menace de la créature et le mystère des phénomènes qu'elle créé a du mal à s'installer et nous avons donc du mal à y croire, ... Bref, ça ne marche pas. Ensuite, le second défaut, le propos sur le deuil se casse un peu la figure narrativement. Ce défaut découle un peu du précédent : comment instaurer un sentiment de deuil, le développement psychologique que cela impose et les conséquences narrative que cela doit engendrer quand l'histoire ne prend pas le temps de le faire sincèrement ? D'autant que la fin un peu "sauvetage miraculeux" gâche la chose (et est d'autant plus frustrante que, comme nous ne savons concrètement rien sur la créature, je n'ai aucune idée de comment le sauvetage a fonctionné). Bref, déception.

24/01/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Myrtis
Myrtis

Un manga à la française qui se moque un peu du monde des contes. On met donc une princesse rebelle qui refuse le rôle d'épouse et s'enfuit. J'aime bien les contes et je n'ai rien contre le fait de contourner les clichés, mais là le coup de la princesse rebelle je l'ai déjà vu des dizaines de fois. La nouveauté est que la princesse a mauvais caractère et est plutôt une anti-héroïne alors que les princesses rebelles sont souvent présentées comme des modèles pour les jeunes filles. J'aime bien les anti-héros et disons que sur le papier il y avait tout pour que cette série me plaise sauf que je n'ai trouvé aucun personnage attachant ou captivant et l'humour m'a semblé lourd. Je me suis vite ennuyé en lisant les deux premiers tomes et j'ai d'ailleurs fini par ne plus que feuilleter le second. Le dessin est dynamique et expressif et le style est plus rétro que dans la plupart des mangas occidentaux que je connais. En fait, rétro est le mot qui va bien pour cette série. On dirait vraiment un vieux manga des années 60-70, le type de vieillerie où je peux me dire 'c'était sans doute plus marrant et captivant il y a des décennies' sauf que c'est sorti en 2024 et pas en 1974. Peut-être que les ados vont plus aimer que moi.

24/01/2025 (modifier)
Par PAco
Note: 2/5
Couverture de la série Le regard invisible
Le regard invisible

Cinq jeunes adultes vivent tranquillement leur vie jusqu'au jour où ils reçoivent chacun un étrange courrier très détaillé concernant une tragique virée en montagne qui les avait traumatisé 7 ans plus tôt. C'est alors l'heure des retrouvailles pour ces amis qui s'étaient plus ou moins perdu de vue pour essayer de comprendre le pourquoi de ces courriers et qui connaît aussi bien la terrible expérience qu'ils ont vécu... Voilà un premier tome bien construit qui pose les bases d'un mystère bien épais quant à ce qui est arrivé à notre petit groupe lors de cette fameuse virée en montagne. Le dessin d’Élisa Ferrari est efficace, même s'il manque un peu de force dans les scènes d'action (ça reste un peu figé -surtout les scènes de voitures- ). Ses paysages et ses décors sont par contre plutôt soignés tout comme les pauses de ses personnages. Dommage que la mise en couleur d'Alex Gonzalbo ne soit pas à la hauteur, je trouve même qu'elle gâche le travail de la dessinatrice. Sorti de ce premier tome on se demande toujours si on va basculer dans le fantastique ou s'il s'agit d'hallucinations collective ou encore d'un psychopathe s'amusant des légendes montagnardes au dépend de notre petit groupe... C'est plutôt malin, ça entretien bien le suspens, reste à voir comment cette histoire va évoluer pour retomber sur ses pattes. Je lirai la suite avec curiosité. *** Tome 2 *** Bon bon bon... Après relecture du tome 1 pour me remettre dans l'ambiance et dans l'intrigue, j'avoue que cette série manque cruellement de force et de consistance au final. D'une, le dessin d’Élisa Ferrari n'est pas ma tasse de thé (même s'il est très correct -mais pas valorisé par la colorisation), de deux, le scénario de Serge Carrere peine à nous embarquer et à nous convaincre ; j'ai trouvé ça un brin artificiel en jouant sur la surenchère. Le mélange des deux m'a finalement fait penser à une enquête à la "Scooby Doo like", sans la saveur et le décalage de ce dessin animé vintage. Petite déception donc ; je baisse ma note à 2/5

16/06/2023 (MAJ le 23/01/2025) (modifier)