Mouais. Vraiment pas convaincu par ce diptyque.
D’abord parce que l’histoire se traine sur un rythme trop lent, avec moult personnages qui multiplient les digressions, personnages souvent caricaturaux. Du coup l’intrigue perd en intérêt (même en y repensant d’ailleurs je ne la trouve pas vraiment captivante à la base).
Elle hésite aussi entre polar et fantastique (avec pour ce dernier thème un mixe entre créature échappant à son maître, dérivée de « Frankenstein » et la bête du Gévaudan – mais délocalisée en Sologne). Je me suis ennuyé dans cette lecture.
Le dessin n’est pas mauvais, mais là aussi je reste sur ma faim. Les forêts et étangs de Sologne, les brumes qui les enveloppent, tout ça est propice à de belles planches, mais le style de Mutti ne m’a pas convaincu ici.
Autre petit détail qui m’a chiffonné, ce sont les grosses erreurs de proportions, dès lors que des personnages pénètrent dans une habitation : on a presque à chaque fois l’impression que les plafonds se sont mystérieusement surélevés de plusieurs mètres !
Je n’y reviendrai pas en tout cas.
Je ne mets pas la note minimale, parce que j’ai bien apprécié le dessin, très lisible et agréable (avec des visages – pour la partie « médiévale » – assez ronds avec de gros yeux, comme peut en dessiner Ivan Brun : un résultat surprenant mais que j’ai bien aimé).
Pour le reste la lecture a été très laborieuse, voire carrément chiante pour certains passages. Cet album est censé être une sorte de préquel à Dans la prison, pour expliquer justement pour quelle raison l’auteur s’était retrouvé incarcéré.
Je spoile tout de suite, il l’a été pour possession illégale d’arme à feu. Et donc pendant des dizaines et des dizaines de pages, il nous explique (dessins méticuleux – et très réussis ! – à l’appui, comment il a récupéré un vieux pistolet, complètement boueux et rouillé, l’a remis en état, réparé, nous expliquant le lissage, soudage, grattage, limage, dévissage, revissage, polissage, etc, tout y passe, le tout accompagné par des considérations sur la valeur esthétique des différentes armes de points, comparant répliques et armes d’origine. C’est lent, c’est long, et seuls les passionnés – mais alors super passionnés d’armes à feu, voire même seulement du montage/démontage de ce genre précis de colt – peuvent y trouver un intérêt jusqu’au bout. N’étant pas du tout amateur d’arme à feu, autant vous dire que je me suis ennuyé ferme.
Mais ce n’est pas tout. Pour je ne me rappelle plus quelle raison, l’auteur raconte aussi en parallèle une histoire sans aucun lien, se déroulant dans le Japon médiéval, histoire qui ne m’a pas non plus passionné (même si elle m’a moins ennuyé). Et ces deux histoires totalement distinctes s’entrecroisent sans transition, trois ou quatre pages de l’une, deux ou trois pages de l’autre, etc. Bref, même ceux qui trouvent de l’intérêt à l’une ou l’autre (voire les deux !) de ces histoires seront forcément gênés par ce mélange, qui hache totalement – et inutilement – la lecture.
J’avoue n’avoir fait que survoler la vingtaine de dernières pages.
Note réelle 1,5/5.
Deadpool s'envole au Japon où on va aussi retrouver d'autres personnages Marvel (Iron Man, Captain America, Thanos et Loki entre-autres).
Un manga avec Deadpool, cela m'intéressait, mais j'ai vite trouvé que c'était vraiment moyen. On retrouve l'humour de Deadpool qui brise le quatrième mur et j'ai trouvé que c'était souvent prévisible avec des gags du genre 'mon dieu le scénario est cliché'. D'ailleurs c'est pas parce qu'un auteur pointe lui-même les faiblesses de son scénario que c'est drôle ou que cela améliore le récit. Il y aussi des références que les lecteurs qui ne connaissent pas le monde des mangas ne vont pas comprendre (Deadpool qui envoi une facture à un éditeur concurrent, Deadpool qui dit que Jump, le magazine qui publie son histoire, s'est nul et propose de lire le magazine d'un éditeur concurrent).
Au moins le scénariste évite de mettre Deadpool dans un univers complètement débile. Deadpool est meilleur lorsque c'est le seul élément comique dans un monde sérieux. Le problème s'est que j'ai eu l'impression de l'avoir déjà vu plusieurs fois. Par exemple, Deadpool va faire équipe avec une Spider-Woman japonaise qui n'aime pas ses conneries. En gros, encore un duo avec une femme intelligente qui doit gérer un homme super-lourd qui fait n'importe quoi. Les scènes de bastons ne m'ont pas captivé non plus.
En gros, c'est vraiment un produit formaté pour les ados. Si j'étais plus jeune, j'aurais peut-être mieux accroché, mais je pense que je suis trop vieux pour ce genre de truc.
Un album qui m’aura clairement laissé sur ma faim, pas bien compris où ça voulait en venir.
Déjà nous ne sommes pas dans la collection Spirou vu par …, l’éditeur le sort en marge de toute ramification. A priori, le souhait est de faire de l’aventure humoristique avec nos héros … peut être même une série à la vue de l’annonce en fin de tome ?!
Bah franchement je passe mon tour, j’ai vraiment pas trouvé la formule terrible.
Le dessin peut passer si le propos est à minima drôle, ce ne sera malheureusement pas le cas. Je n’ai pas réellement détecté d’humour, les auteurs se contentant de jouer sur un décalage avec ce qui entoure la BD. L’aventure prend place à Angoulême, plus particulièrement dans un asile où les pensionnaires se prennent pour certains héros du médium. Une idée amusante mais bien faible pour tenir sur la longueur, ça va 30 secondes de voir des ersatz de Snoopy, Haddock et consort, cependant cette farce ne fait pas tout.
Non vraiment pas convaincu, il ne se passe finalement rien dans ce récit. Je ne dis pas en plus court et sous forme de bonus en festoche ou revue, mais en l’état j’ai du mal à comprendre sa publication.
Je confirme l'avis de Mac Arthur sur cette lecture. Je n'ai lu que le tome 1 mais comme je me suis fortement ennuyé, je m'arrêterais là.
Je passe sur l'effet racoleur que cite l'avis précédent et sur de nombreux plans montrant les jambes et la jupe de Leah. Ce côté érotique soft pourrait être une touche de piquant si le reste du scénario proposait du solide.
Je ne sais pas si c'est le passage du roman à la BD mais il ne se passe pas grand-chose sauf un retour sur une intrigue vieille de 25 ans dont on ne comprend rien tellement les auteurs divulguent les infos de façon homéopathiques.
De plus les personnages sont mal introduits malgré la lenteur du rythme du récit. Même l'équipe de campagne est peu crédible.
Le graphisme est assez classique mais reste très figé et froid. Le manque d'expressivité des personnages en font des poissons sortis de l'eau à la recherche d'air à chaque épisode sensible.
Une lecture moyenne sans trop d'attrait.
Je reconnais à Farid Boudjellal de belles idées, et une volonté certaine et louable de présenter positivement des gens ordinaires, très simples, de mettre en avant la solidarité (entre les habitants du même immeuble). Mais les bonnes intentions ne suffisent pas à faire un album captivant, hélas.
Le dessin est hésitant et, s’il est lisible, je ne l’ai pas trouvé folichon. Surtout, « l’histoire » manque de rythme et d’intérêt. Ou plutôt, la volonté de Boudjellal de suivre trop de personnages, leurs interactions, nuit à la narration (et à l’attention du lecteur).
Enfin, c’est une publication en partenariat avec un organisme de logements sociaux. Ça se sent, avec les innombrables rappels aux règles de vie commune, aux contraintes s’imposant aux colocataires. Ça fait un peu « placement de produit » artificiel, et plombe un peu certains dialogues.
Bref, une vision agréable et positive des relations humaines, de la cohabitation dans des logements sociaux, mais une narration et une « intrigue » qui m’ont franchement laissé sur ma faim.
Autant Deep Me avait su m'impressionner par son originalité et sa maîtrise, avec "Deep it" (qui sans sembler en être la suite n'en reste pas moins à lire après Deep Me), je suis resté sur ma faim...
Déjà, je me rends compte en rentrant cette BD ici que le résumé nous indique que le récit se déroule au fond des océans... Ah ?! J'avais pas capté, je pensais que c'était dans l'espace... Si cela ne change pas grand chose finalement, y'a quand même un soucis...
Mais sorti de cette remarque c'est surtout ce récit construit autour des dialogues entre Adam (notre IA de Deep Me) et une autre IA que j'ai trouvé assez peu percutants. Alors oui, on y dénonce la connerie humaine qui mènera à l'extinction de toute forme vivante sur Terre, et donc cette ultime "solution" que représente Adam pour tenter de relancer le processus d'apparition de la vie, mais tout cela est bien verbeux et même moi qui n'ai pas l'impression d'être un imbécile, je me suis retrouvé à ne pas connaître le sens de certains thermes utilisés. Autant je suis curieux, autant lire une BD avec un dictionnaire avec moi, c'est pas vraiment ma tasse de houblon...
Côté dessin, M.A.M. reste dans la lignée de Deep Me et nous propose une couverture en "négatif", cette fois-ci toute blanche avec le titre en blanc en vernis sélectif ; c'est joli... mais pour le coup je n'ai pas capté le pourquoi contrairement à Deep Me. Il y a certainement une explication, mais soit je suis passé complètement à côté de ma lecture cette fois-ci, soit ça devient trop élitiste et intellectuel pour moi. Non pas que je n'aime pas réfléchir, mais quand ça commence à atteindre des strates aussi absconses j'avoue ne plus trop y trouver de plaisir.
Bref, une belle déception avec ce dernier album...
Un petit épisode et puis s'en va. La carrière de Blakmail comme privé à New York a été très éphémère. Il faut avouer que le scénario de Laurent Tamanini réutilise toutes les vieilles recettes du genre sans aucun brio.
L'auteur essaye de naviguer entre un polar à la Chandler, mâtiné d'espionnage, un soupçon d'érotisme dans un humour vacillant. Comme c'est bourré d'anachronismes, le scénario fait vraiment amateur qui a reluqué chez les copains pour sortir une pauvre copie.
Le graphisme de Thierry Girod s'en tire un peu mieux surtout pour les décors et les personnages féminins très séduisants. Cela fait tout de même un peu daté pour une BD qui date de 1993. En effet par moment j'ai eu l'impression de me retrouver avec des personnages des années 60 ou 70 (les Japonais). Girod fera beaucoup mieux quelques années après.
Malgré tout le côté kitch de la BD m'a fait plus sourire qu'autre chose ce qui légitime ma seconde étoile.
Je ne connais pas la nouvelle de Maupassant qui a servi de support à cette série. Ainsi en commençant de lire j'ai cru à une redite de la Balade au bout du monde modernisée. Un photographe perdu dans un décors de landes brumeuses et marécageuses, une ambiance fantasmagorique avec une jolie brune qui partage son lit, il y a beaucoup d'éléments déjà utilisés.
Si Makyo était rentré de plein pied dans le fantastique, Bec reste à la porte du genre ce qui donne une impression d'entre deux qui nuit à la cohérence du récit. Comme le soulignent d'autres lecteurs le dénouement n'est pas vraiment une surprise et se devine assez tôt.
De même je trouve que Bec n'arrive pas à créer cette atmosphère de folie propre à Maupassant.
Le graphisme de Bec est très soigné en mode réaliste. Malheureusement les tourbières ne sont qu'entrevues sur quelques planches où les gros plans sur le journaliste minimisent la grandeur du lieu. De même la voix intérieure du journaliste qui s'essaye à une description en style Maupassant m'a plutôt détourné de la contemplation du paysage car je l'ai trouvé trop lourde.
Une lecture moyenne qui ne me laissera pas une grande impression.
Un album qui regroupe trois histoires, qui chacune illustrent le titre : tout est misé sur, et amène à une chute. Chutes qui sont à chaque fois assez noires.
Un album qui se lit très vite, car il y a très peu de texte, très peu d’intrigue aussi d’ailleurs. Alors, certes, le dessin de Poupon est très lisible (même si le rendu est quand même très froid), mais ça ne suffit pas ici.
En effet, j’ai trouvé que les histoires perdaient en intérêt au fur et à mesure qu’on avance dans l’album (seule la première m’a réellement intéressé). Et comme la dernière est aussi la plus longue… La plus longue sans raison véritable, puisqu’on aurait tout aussi bien pu la réduire de quelques pages. La « chute » est intéressante, mais j’étais presque anesthésié par ce qui l'avait précédé.
Une lecture décevante en ce qui me concerne.
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Les Brumes hurlantes
Mouais. Vraiment pas convaincu par ce diptyque. D’abord parce que l’histoire se traine sur un rythme trop lent, avec moult personnages qui multiplient les digressions, personnages souvent caricaturaux. Du coup l’intrigue perd en intérêt (même en y repensant d’ailleurs je ne la trouve pas vraiment captivante à la base). Elle hésite aussi entre polar et fantastique (avec pour ce dernier thème un mixe entre créature échappant à son maître, dérivée de « Frankenstein » et la bête du Gévaudan – mais délocalisée en Sologne). Je me suis ennuyé dans cette lecture. Le dessin n’est pas mauvais, mais là aussi je reste sur ma faim. Les forêts et étangs de Sologne, les brumes qui les enveloppent, tout ça est propice à de belles planches, mais le style de Mutti ne m’a pas convaincu ici. Autre petit détail qui m’a chiffonné, ce sont les grosses erreurs de proportions, dès lors que des personnages pénètrent dans une habitation : on a presque à chaque fois l’impression que les plafonds se sont mystérieusement surélevés de plusieurs mètres ! Je n’y reviendrai pas en tout cas.
Avant la prison
Je ne mets pas la note minimale, parce que j’ai bien apprécié le dessin, très lisible et agréable (avec des visages – pour la partie « médiévale » – assez ronds avec de gros yeux, comme peut en dessiner Ivan Brun : un résultat surprenant mais que j’ai bien aimé). Pour le reste la lecture a été très laborieuse, voire carrément chiante pour certains passages. Cet album est censé être une sorte de préquel à Dans la prison, pour expliquer justement pour quelle raison l’auteur s’était retrouvé incarcéré. Je spoile tout de suite, il l’a été pour possession illégale d’arme à feu. Et donc pendant des dizaines et des dizaines de pages, il nous explique (dessins méticuleux – et très réussis ! – à l’appui, comment il a récupéré un vieux pistolet, complètement boueux et rouillé, l’a remis en état, réparé, nous expliquant le lissage, soudage, grattage, limage, dévissage, revissage, polissage, etc, tout y passe, le tout accompagné par des considérations sur la valeur esthétique des différentes armes de points, comparant répliques et armes d’origine. C’est lent, c’est long, et seuls les passionnés – mais alors super passionnés d’armes à feu, voire même seulement du montage/démontage de ce genre précis de colt – peuvent y trouver un intérêt jusqu’au bout. N’étant pas du tout amateur d’arme à feu, autant vous dire que je me suis ennuyé ferme. Mais ce n’est pas tout. Pour je ne me rappelle plus quelle raison, l’auteur raconte aussi en parallèle une histoire sans aucun lien, se déroulant dans le Japon médiéval, histoire qui ne m’a pas non plus passionné (même si elle m’a moins ennuyé). Et ces deux histoires totalement distinctes s’entrecroisent sans transition, trois ou quatre pages de l’une, deux ou trois pages de l’autre, etc. Bref, même ceux qui trouvent de l’intérêt à l’une ou l’autre (voire les deux !) de ces histoires seront forcément gênés par ce mélange, qui hache totalement – et inutilement – la lecture. J’avoue n’avoir fait que survoler la vingtaine de dernières pages. Note réelle 1,5/5.
Deadpool Samurai
Deadpool s'envole au Japon où on va aussi retrouver d'autres personnages Marvel (Iron Man, Captain America, Thanos et Loki entre-autres). Un manga avec Deadpool, cela m'intéressait, mais j'ai vite trouvé que c'était vraiment moyen. On retrouve l'humour de Deadpool qui brise le quatrième mur et j'ai trouvé que c'était souvent prévisible avec des gags du genre 'mon dieu le scénario est cliché'. D'ailleurs c'est pas parce qu'un auteur pointe lui-même les faiblesses de son scénario que c'est drôle ou que cela améliore le récit. Il y aussi des références que les lecteurs qui ne connaissent pas le monde des mangas ne vont pas comprendre (Deadpool qui envoi une facture à un éditeur concurrent, Deadpool qui dit que Jump, le magazine qui publie son histoire, s'est nul et propose de lire le magazine d'un éditeur concurrent). Au moins le scénariste évite de mettre Deadpool dans un univers complètement débile. Deadpool est meilleur lorsque c'est le seul élément comique dans un monde sérieux. Le problème s'est que j'ai eu l'impression de l'avoir déjà vu plusieurs fois. Par exemple, Deadpool va faire équipe avec une Spider-Woman japonaise qui n'aime pas ses conneries. En gros, encore un duo avec une femme intelligente qui doit gérer un homme super-lourd qui fait n'importe quoi. Les scènes de bastons ne m'ont pas captivé non plus. En gros, c'est vraiment un produit formaté pour les ados. Si j'étais plus jeune, j'aurais peut-être mieux accroché, mais je pense que je suis trop vieux pour ce genre de truc.
Spirou chez les fous
Un album qui m’aura clairement laissé sur ma faim, pas bien compris où ça voulait en venir. Déjà nous ne sommes pas dans la collection Spirou vu par …, l’éditeur le sort en marge de toute ramification. A priori, le souhait est de faire de l’aventure humoristique avec nos héros … peut être même une série à la vue de l’annonce en fin de tome ?! Bah franchement je passe mon tour, j’ai vraiment pas trouvé la formule terrible. Le dessin peut passer si le propos est à minima drôle, ce ne sera malheureusement pas le cas. Je n’ai pas réellement détecté d’humour, les auteurs se contentant de jouer sur un décalage avec ce qui entoure la BD. L’aventure prend place à Angoulême, plus particulièrement dans un asile où les pensionnaires se prennent pour certains héros du médium. Une idée amusante mais bien faible pour tenir sur la longueur, ça va 30 secondes de voir des ersatz de Snoopy, Haddock et consort, cependant cette farce ne fait pas tout. Non vraiment pas convaincu, il ne se passe finalement rien dans ce récit. Je ne dis pas en plus court et sous forme de bonus en festoche ou revue, mais en l’état j’ai du mal à comprendre sa publication.
Sous la surface
Je confirme l'avis de Mac Arthur sur cette lecture. Je n'ai lu que le tome 1 mais comme je me suis fortement ennuyé, je m'arrêterais là. Je passe sur l'effet racoleur que cite l'avis précédent et sur de nombreux plans montrant les jambes et la jupe de Leah. Ce côté érotique soft pourrait être une touche de piquant si le reste du scénario proposait du solide. Je ne sais pas si c'est le passage du roman à la BD mais il ne se passe pas grand-chose sauf un retour sur une intrigue vieille de 25 ans dont on ne comprend rien tellement les auteurs divulguent les infos de façon homéopathiques. De plus les personnages sont mal introduits malgré la lenteur du rythme du récit. Même l'équipe de campagne est peu crédible. Le graphisme est assez classique mais reste très figé et froid. Le manque d'expressivité des personnages en font des poissons sortis de l'eau à la recherche d'air à chaque épisode sensible. Une lecture moyenne sans trop d'attrait.
Le Chien à trois pattes
Je reconnais à Farid Boudjellal de belles idées, et une volonté certaine et louable de présenter positivement des gens ordinaires, très simples, de mettre en avant la solidarité (entre les habitants du même immeuble). Mais les bonnes intentions ne suffisent pas à faire un album captivant, hélas. Le dessin est hésitant et, s’il est lisible, je ne l’ai pas trouvé folichon. Surtout, « l’histoire » manque de rythme et d’intérêt. Ou plutôt, la volonté de Boudjellal de suivre trop de personnages, leurs interactions, nuit à la narration (et à l’attention du lecteur). Enfin, c’est une publication en partenariat avec un organisme de logements sociaux. Ça se sent, avec les innombrables rappels aux règles de vie commune, aux contraintes s’imposant aux colocataires. Ça fait un peu « placement de produit » artificiel, et plombe un peu certains dialogues. Bref, une vision agréable et positive des relations humaines, de la cohabitation dans des logements sociaux, mais une narration et une « intrigue » qui m’ont franchement laissé sur ma faim.
Deep it
Autant Deep Me avait su m'impressionner par son originalité et sa maîtrise, avec "Deep it" (qui sans sembler en être la suite n'en reste pas moins à lire après Deep Me), je suis resté sur ma faim... Déjà, je me rends compte en rentrant cette BD ici que le résumé nous indique que le récit se déroule au fond des océans... Ah ?! J'avais pas capté, je pensais que c'était dans l'espace... Si cela ne change pas grand chose finalement, y'a quand même un soucis... Mais sorti de cette remarque c'est surtout ce récit construit autour des dialogues entre Adam (notre IA de Deep Me) et une autre IA que j'ai trouvé assez peu percutants. Alors oui, on y dénonce la connerie humaine qui mènera à l'extinction de toute forme vivante sur Terre, et donc cette ultime "solution" que représente Adam pour tenter de relancer le processus d'apparition de la vie, mais tout cela est bien verbeux et même moi qui n'ai pas l'impression d'être un imbécile, je me suis retrouvé à ne pas connaître le sens de certains thermes utilisés. Autant je suis curieux, autant lire une BD avec un dictionnaire avec moi, c'est pas vraiment ma tasse de houblon... Côté dessin, M.A.M. reste dans la lignée de Deep Me et nous propose une couverture en "négatif", cette fois-ci toute blanche avec le titre en blanc en vernis sélectif ; c'est joli... mais pour le coup je n'ai pas capté le pourquoi contrairement à Deep Me. Il y a certainement une explication, mais soit je suis passé complètement à côté de ma lecture cette fois-ci, soit ça devient trop élitiste et intellectuel pour moi. Non pas que je n'aime pas réfléchir, mais quand ça commence à atteindre des strates aussi absconses j'avoue ne plus trop y trouver de plaisir. Bref, une belle déception avec ce dernier album...
Les Aventures de Franck Blakmail - L'Ombre du dragon
Un petit épisode et puis s'en va. La carrière de Blakmail comme privé à New York a été très éphémère. Il faut avouer que le scénario de Laurent Tamanini réutilise toutes les vieilles recettes du genre sans aucun brio. L'auteur essaye de naviguer entre un polar à la Chandler, mâtiné d'espionnage, un soupçon d'érotisme dans un humour vacillant. Comme c'est bourré d'anachronismes, le scénario fait vraiment amateur qui a reluqué chez les copains pour sortir une pauvre copie. Le graphisme de Thierry Girod s'en tire un peu mieux surtout pour les décors et les personnages féminins très séduisants. Cela fait tout de même un peu daté pour une BD qui date de 1993. En effet par moment j'ai eu l'impression de me retrouver avec des personnages des années 60 ou 70 (les Japonais). Girod fera beaucoup mieux quelques années après. Malgré tout le côté kitch de la BD m'a fait plus sourire qu'autre chose ce qui légitime ma seconde étoile.
Les Tourbières noires
Je ne connais pas la nouvelle de Maupassant qui a servi de support à cette série. Ainsi en commençant de lire j'ai cru à une redite de la Balade au bout du monde modernisée. Un photographe perdu dans un décors de landes brumeuses et marécageuses, une ambiance fantasmagorique avec une jolie brune qui partage son lit, il y a beaucoup d'éléments déjà utilisés. Si Makyo était rentré de plein pied dans le fantastique, Bec reste à la porte du genre ce qui donne une impression d'entre deux qui nuit à la cohérence du récit. Comme le soulignent d'autres lecteurs le dénouement n'est pas vraiment une surprise et se devine assez tôt. De même je trouve que Bec n'arrive pas à créer cette atmosphère de folie propre à Maupassant. Le graphisme de Bec est très soigné en mode réaliste. Malheureusement les tourbières ne sont qu'entrevues sur quelques planches où les gros plans sur le journaliste minimisent la grandeur du lieu. De même la voix intérieure du journaliste qui s'essaye à une description en style Maupassant m'a plutôt détourné de la contemplation du paysage car je l'ai trouvé trop lourde. Une lecture moyenne qui ne me laissera pas une grande impression.
L'Escalade de la chute
Un album qui regroupe trois histoires, qui chacune illustrent le titre : tout est misé sur, et amène à une chute. Chutes qui sont à chaque fois assez noires. Un album qui se lit très vite, car il y a très peu de texte, très peu d’intrigue aussi d’ailleurs. Alors, certes, le dessin de Poupon est très lisible (même si le rendu est quand même très froid), mais ça ne suffit pas ici. En effet, j’ai trouvé que les histoires perdaient en intérêt au fur et à mesure qu’on avance dans l’album (seule la première m’a réellement intéressé). Et comme la dernière est aussi la plus longue… La plus longue sans raison véritable, puisqu’on aurait tout aussi bien pu la réduire de quelques pages. La « chute » est intéressante, mais j’étais presque anesthésié par ce qui l'avait précédé. Une lecture décevante en ce qui me concerne.