Les derniers avis (19800 avis)

Par Josq
Note: 2/5
Couverture de la série Labyrinthus
Labyrinthus

Quelle déception, mais quelle déception ! On pourrait croire le contraire, mais malgré ses ratés, j'aime Christophe Bec. Il sait créer des univers fascinants, des atmosphères captivantes, des histoires accrocheuses... qu'il ne sait presque jamais finir correctement. Avec Labyrinthus, le phénomène touche à son paroxysme. Le point de départ est très classique pour Bec, mais efficace. Des phénomènes surnaturels se manifestent sur Terre, le climat est complètement chamboulé, et l'humanité commence à périr. On a déjà vu ça, mais ça fonctionne grâce au talent toujours intact de Bec pour la narration. Le premier tome s'écoule, il se lit agréablement, et on a envie de lire le suivant assez vite. Le deuxième tome commence sur les chapeaux de roue ! Sa première moitié est clairement ce qui arrive de mieux dans ce diptyque, malgré des personnages interchangeables qu'on a parfois du mal à identifier. C'est haletant, bien construit, claustrophobe, c'est très prenant. Et puis arrive la fin... Mais quelle catastrophe ! Soudain, Bec nous enfonce la tête dans un gloubi-boulga de bons sentiments politiquement correct, qui détonne clairement avec la relative subtilité du scénario jusque-là. Sans ce finale raté, j'aurais clairement mis 3 étoiles. L'autre problème, c'est le dessin de Fabrice Neaud. Il n'est pas mauvais, mais je n'arrive pas trop à entrer dedans. Outre son aspect vraiment trop statique, je trouve qu'il ne parvient pas à diffuser l'ambiance de mystère que Bec essaye de mettre dans son scénario. Un dessin à la Christophe Bec (justement) aurait sans doute davantage donné au récit le souffle et l'ampleur dont il est parfois privé ici (pas tout le temps). Bref, ce n'est pas une très mauvaise BD. Si vous aimez tout ce que fait Bec, alors lisez Labyrinthus sans trop hésiter. Mais pour moi, c'est raté. Très prometteur, bien construit, mais très mal achevé. Et souvent, quand une fin est mauvaise, elle porte atteinte à toutes les autres qualités de la série. C'est le cas ici.

15/11/2024 (modifier)
Par Emka
Note: 2/5
Couverture de la série Le Chemisier
Le Chemisier

Quel ennui cette histoire de chemisier. Une étudiante invisible, Séverine, qui passe sa vie à regarder les autres vivre, tombe sur un bout de soie qui change tout. D’un coup, elle devient désirable, magnétique. Les hommes la voient, la veulent, et ça la bouscule. C’est l’idée de départ, et sur le papier, ça pourrait être intéressant. Mais Vivès reste coincé dans un truc maladroit, presque gênant. Le chemisier, c’est un prétexte pour explorer des fantasmes, pas vraiment pour raconter quelque chose de profond. Séverine ne devient jamais plus qu’un corps dans le regard des autres. Et puis franchement, toute cette fascination pour les décolletés et les bouts de chair, ça finit par sentir l’obsession mal assumée. Alors oui, c’est bien dessiné. Toujours ce trait précis, cette économie qui capte l’essentiel. Vivès sait y faire avec les silences, avec les gestes. Mais on a l’impression qu’il tourne en rond dans son propre univers. Ce qui coince, c’est ce côté rétrograde planqué derrière une prétendue modernité. Le regard des hommes devient le moteur de tout, comme si la transformation de Séverine ne pouvait exister qu’à travers eux. Et les scènes un peu crades, mal cadrées entre le provoc et le malaise, finissent de plomber l'ensemble. On frôle le pathétique avec cette métamorphose qui n’a rien de libérateur. C’est frustrant, parce qu’il y a des moments où on sent ce que ça aurait pu être une vraie réflexion sur l’apparence, le pouvoir qu’on donne aux vêtements, aux regards. Mais non, ça reste coincé dans un délire un peu lourd, un peu vain. Vivès est bon, mais ici, il n’a pas grand-chose à dire. Ou alors, ce qu’il dit ne fait que souligner ses propres obsessions. Bref, le chemisier brille un moment, mais il finit par gratter.

15/11/2024 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Les 4 morts de Betty Page
Les 4 morts de Betty Page

Une BD qui se veut plus sulfureuse que la réalité, dommage d'ailleurs ! Je ne connais pas le personnage de Betty Page mais sa vie a l'air assez intéressante (enfin, sa vie en tant que star plutôt que sa vie réelle). Ici, cependant, Rodolphe crée une histoire autour de cette femme qui fit fantasmer une Amérique, tout en cliché. Comme Ro, je trouve franchement étrange voir carrément mal venu la représentation des femmes dans la BD (je ne parle pas que de l'anatomie carrément exagérée). Il y a un vieux fond de sexisme dans leur représentation de jeunes femmes dociles, aimante et tout des bombes sexuelles. J'aurais bien dit qu'il s'agit d'un commentaire sur le sexisme des années 50, mais faut avouer que rien ne vient contrebalancer cette image dans la BD. Aucun type ne rattrape l'autre, semblant indiquer que l'auteur valide le propos. Pas cool ! D'autre part, même si je comprend la fascination pour cette star, il est étrange de l'avoir ainsi représentée en femme fatale qui disparait au sommet de sa gloire pour ensuite devenir une légende. Mais bon, passons, c'est la diégèse de la BD, pas la réalité. Non, le hic c'est que l'histoire est assez banale somme toute. Des types pas réglo qui font des salles choses à des filles qui acceptent de l'argent pour se dénuder. C'est assez classique dans le déroulé et l'ambiance, avec rien d'original. Du coup, j'avais une bonne idée de la façon dont tout se terminerait, et c'est effectivement le cas. L'histoire traine parce que personne ne cause, mais dès lors que les langues se libèrent on saute directement au final et à la conclusion étrange. Le scénario fait vivre ses personnages en dehors du récit, tout en voulant faire une fin de polar noir qui montre l'impunité des puissants. Pas très original, donc. Et après tout ça, j'en ressors aussi avec l'impression que le dessin n'est pas très maitrisé. C'est sans doute dû à la colorisation, mais ça pique les yeux et les planches ne sont pas agréables à regarder. Il y a une impression générale de brouillon, alors que chaque case prise individuellement est ok. J'aurais tendance à dire que le décor est trop chargé tandis que la colorisation ne rend pas bien lorsqu'on contemple tout l'ensemble, mais quoi qu'il en soit, c'est franchement bof à voir. Donc histoire classique, éloignée de la réalité (ne vous attendez pas à découvrir réellement Betty Page) servi par un dessin qui donne une impression très peu agréable dans l'ensemble. Ca finit par donner une BD que je ne conseille pas à la lecture.

14/11/2024 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Le Chemisier
Le Chemisier

Ça commence bien, j'étais enthousiaste, et puis ça finit sur une fin ouverte (largement trop) après un élément spectaculaire que j'ai du mal à voir rattaché au reste et l'ensemble me laisse franchement circonspect. C'est ... étrangement coincé entre la BD érotique purement fantasme et le récit intimiste d'une jeune femme qui se sent à l'étroit dans sa vie et voit un moyen de s'en échapper par ce chemisier. Le problème est que le récit n'arrive jamais à me convaincre qu'on a basculé dans l'un ou l'autre des deux choix. On pourrait penser que c'est un ouvrage érotique, parce que c'est le gros du livre, mais il y a peu de scènes en ce sens et le propos de la BD est clairement centrée sur l'évolution de ce personnage, qui semble ne passer que par le sexe (et le fait de fumer ... on va pas en reparler mais ça m'énerve !). Donc érotique, à la limite (et même ce qualificatif est assez difficile à coller), mais excitant ... Bof. C'est du fantasme de base, quoi, la jeune femme qui se laisse aller et va à l'encontre des autres. J'ai eu plus chaud en lisant les livres de Emmanuelle Bernheim sur le même sujet. Mais si le récit est censé être intimiste sur un personnage qui se révèle, pourquoi avoir fait une femme aussi plate ? (je parle pas du bonnet) Elle n'a quasiment pas de caractère, en développe beaucoup trop d'un coup, n'en développe pas plus à la fin. Pourquoi elle est attiré par des hommes plus murs ? Qu'est-ce qu'il y a comme message avec le flic qui dit que ça va péter ? Au mieux, c'est une préparation au climax, mais franchement, je vois pas l'intérêt de ce développement de personnage. Et je pense que c'est un des gros écueils de la BD : si c'est juste un délire érotique, on ne va pas franchement loin et sur les 200 pages de la BD, il manque un peu de sérieux question sexualité. Ou alors c'est un récit qui utilise l'érotique pour parler de son personnage, mais dans ce cas il manque franchement un développement de personnalité. Séverine est un personnage sans caractère, sans rien pour elle. Ce qui me fait clairement pencher vers le récit érotique, où elle serait juste le véhicule d'un fantasme (jeune femme aux seins très développés qui couche avec plein de gens). Et je trouve que dans ce cas, ça manque de ... ben d'un peu tout ce qui rend un récit érotique intéressant. C'est pas que ça manque de cul pur (même si un peu), c'est que ça manque de sel. Des récits érotiques (Itinéraire d'une garce par exemple) peuvent amener à plus de sensualité sans pour autant faire seulement du graveleux. Ici, les situations s'enchainent sans réel lien logique, avec juste Séverine qui part un peu en vrille tout à coup. Et le final est brutal, pas vraiment connecté et sans grande conséquence. La fin est énigmatique, pourquoi finir sur cette image-là ? Que va penser la gamine, quel lien avec la scène préalable ? Je ne sais pas, et je suis pas sur que l'auteur avait une intention derrière tout ça. Bref, trop cryptique alors que trop simple, étrangement le cul entre deux idées de BD, jamais clairement dans l'un des deux, "Le chemisier" est une BD assez oubliable de Vivès. Pas sur de comprendre l'idée qu'il avait.

14/11/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Kafkaïen
Kafkaïen

Je connais très peu Kafka car mes lectures lycéennes ne m'en avaient pas laissé un souvenir impérissable. J'admets l'originalité de son ton à la fois absurde et psychologique, mais je suis rebuté par la morosité et le mal-être que j'en ressens. Toutefois j'étais ouvert à la découverte d'adaptations de certaines de ses nouvelles en BD, ne serait-ce que pour leur aspect instructif. Peter Kuper a un style graphique très intéressant. Visiblement il s'agit d'un dessin à la carte à gratter même si j'ai cru un instant y voir des gravures tamponnées. Mais il ne s'agit visiblement pas que de cette technique puisque certaines portions du dessin ne sont manifestement pas de la carte à gratter, et il y a même au moins un élément collé sur une planche qui laisse penser à une finalisation informatique. Malgré la naïveté du style, le résultat est très classe, avec de beaux aplats de noir et un beau travail sur les contrastes. Les planches reflètent bien le sentiment de noirceur et d'oppression des récits qu'ils adaptent. Ces récits sont parfois très courts, à peine une poignée de pages, parfois nettement plus longs comme l'adaptation de la nouvelle "Dans la colonie pénitentiaire". Elles mêlent toutes cette ambiance d'absurde et de mal-être de l'homme seul face au monde et à la société. Même si les histoires sont très différentes, tenant parfois de la fable, de l'anecdote ou même du récit animalier, elles dégagent presque toute un sentiment d'insécurité, celle d'un homme qui se sent en danger dans un monde qu'il ne comprend pas et qui l'oppresse. On veut lui prendre sa place, l'atteindre dans son foyer ou son intimité, l'empêcher d'atteindre la lumière ou la vérité de la Loi, ou alors on le met face à l'absurdité de la société et de ses composantes dérisoires par le biais de métaphores que chacun interprètera à sa façon. Force est de constater que je suis toujours réfractaire à l'esprit de Kafka et à son univers. Les premiers récits de ce recueil sont trop courts : ils ne développent quasiment rien et se terminent avant d'avoir su capter mon intérêt. D'autres, un peu plus plus longs, sont relativement intéressants pour l'étude psychologique qu'ils permettent de faire de l'esprit de Kafka et de ses angoisses. Mais quand on ne les partage pas, elles laissent assez froid. Et enfin, les récits les plus longs sont trop rébarbatifs à mon goût, avec des textes qui manquent de naturel voire sont parfois un peu pompeux. Ils m'ennuient terriblement. En bref, je ne suis pas sensible à Kafka et ce n'est pas l'originalité et l'élégance du graphisme qui me suffisent à prendre du plaisir à lire cet album.

14/11/2024 (modifier)
Couverture de la série Le Merle à l'Alambic
Le Merle à l'Alambic

Le Merle à l’Alambic, c’est une histoire qui essaye d’être beaucoup de choses. C’est l’histoire d’Hilde, une héroïne de guerre ayant réussi à refermer le portail vers le monde des démons lors des dernières croisades, qui va accepter de monter une boutique avec Elke, une alchimiste ayant récemment abandonné ses études. Mais maintenir à flot une boutique lorsque sa collègue est une alcoolique notoire et que certaines personnes souhaiteraient voir votre entreprise couler, ce n’est pas chose facile. Voilà, ça c’est l’histoire telle qu’elle nous est présentée de base. Dans les faits, c’est aussi beaucoup d’autres choses. On nous parle pêle-mêle de xénophobie, de traumatisme, d’alcoolisme, d’héritage, de liberté de choisir sa voie, d’une romance saphique, … Le tout, récit de fantasy oblige, accompagné de son lore épais comme un far breton. Un récit tellement fourni, si bien développé et mis en scène, ça peut marcher. Ici, ça ne marche pas. Je pense que c’est surtout un problème de forme et d’exécution. Sur le papier l’histoire a du potentiel, mais le résultat sonne creux. Les évènements s’enchaînent trop vite, l’exposition se fait sans grande subtilité, les personnages passent leur temps à raconter ce qu’iels pensent mais on ne passe pas assez de temps à le ressentir avec elleux, le Happy End sonne vraiment faux, la romance ne convainc pas car la mise en scène préfère nous montrer les protagonistes rougir et se lancer des regards que de vraiment développer leurs sentiments, … Tout ça, encore une fois, à cause de l’exécution et la mise en scène. Je veux dire, c’est quand même un comble que dans un récit centré sur les émois et désirs de ses personnages, une romance qui plus est, je n’ai absolument pas eu l’impression de connaître qui que ce soit en refermant le livre. Si je les connais ce n’est que de manière détachée (un peu comme lorsqu’on lit un article Wikipédia sur une figure historique). Je n’ai pas vraiment aimé les dessins. Leur problème principal est que je les trouve peu lisibles, certaines cases sont vraiment trop fournies et les traits épais n’aident pas. C’est dommage, je les trouvais quelques fois jolis (la couverture et les images entre les chapitres m’ont plu par exemple). Bref, quelques bonnes idées sur le papier mais un mauvais résultat. Peut-être suis-je trop dure. A voir ce que quelqu’un d’autre en dirait.

14/11/2024 (modifier)
Par cac
Note: 2/5
Couverture de la série Les Mystères
Les Mystères

S'il n'y avait pas eu le nom de Bill Watterson sur la couverture, je ne l'aurai probablement pas parcouru. Pourtant je n'ai jamais lu un Calvin et Hobbes, c'était plus par curiosité et la couverture intrigante. On va dire qu'on est au Moyen Age et il y a des mystères... dans une forêt sombre et mystérieuse, des chevaliers, une quête. L'homme n'est pas grand chose sur cette planète. Assez anecdotique, cela se parcourt en une poignée de minutes. Page de gauche avec un petit texte et page de droite avec une image fixe. Un dessin noir et blanc certes joli, des personnages en pâte à modeler façon Wallace et Gromit, qui de Kascht ou Watterson fait quoi dans ce dessin on ne sait guère. Aussi mystérieux sur le contenu que son titre.

13/11/2024 (modifier)
Couverture de la série Caledonia
Caledonia

Mouais. Ben cet album ne m’a vraiment pas convaincu. Le dessin tout d’abord. Il est certes lisible, mais pas vraiment à mon goût. Pas exempt de défauts et d’irrégularités, c’est surtout qu’il manque de détails, de profondeur. Et la colorisation informatique donne un rendu que je n’aime pas, ça lisse tout. Ensuite l’intrigue elle-même est mollassonne, il ne se passe pas grand-chose dans cet album. Surtout, je n’ai pas trop accroché au fantastique insufflé dans l’histoire, alors que ça semble même prendre le pas sur le reste dans la dernière page. J’aurais préféré quelque chose de purement historique, il y avait matière à développer une histoire dynamique et originale, autour des luttes entre Romains et « calédoniens ». Je pense m’arrêter là pour cette série.

13/11/2024 (modifier)
Couverture de la série Hostile
Hostile

Même si je fais abstraction de son statut d’abandonné, cette série ne m’a jamais trop convaincu. Sa découverte à l’époque ne m’avait pas emballé, je l’avais jugé laborieuse et trop brouillonne, dessins comme scénario. Ma nouvelle lecture sera un peu plus indulgente sur ces points mais je n’accroche toujours pas. En fait, je n’arrive pas vraiment à digérer le plat, à mes yeux trop lourd dans sa présentation. Du coup, j’avoue que ça me fait ni chaud ni froid de ne pas connaître la suite. Affaire de goût, je n’ai pas su y desceller l’attrait de mes prédécesseurs. A noter, un détail qui m’avait échappé en 1ere lecture (et que j’aime bien), c’est que Hostile était une tentative du scénariste d’élargir son univers créé avec Orbital. L’histoire prenant place sur une terre proche de l’explosion (la société j’entends) et avant sa rencontre avec les e.t.

12/11/2024 (modifier)
Couverture de la série Les Petits Robinsons
Les Petits Robinsons

Je n'ai pas été séduit par cette série jeunesse. Le choix graphique de l'auteur est assez original même si je trouve cela en décalage avec la narration écrite. En effet j'ai eu l'impression de lire une série qui visuellement renvoie vers de très jeunes lecteurs. Les teintes sont dans des pastels très doux, les détails sont minimalistes et les personnages manquent de volumes à mon goût. Cela irait probablement pour des lecteurs de 5/6 ans si le texte bien fourni ne s'adressait pas à un lectorat plus aguerri. De plus j'ai mal compris le contexte de ces enfants perdus en pleine forêt dans une situation dite de "survie" et dont l'âge est vraiment indéterminé. J'ai eu l'impression que ce contexte n'était que prétexte à nous proposer un guide écolo de la découverte de la nature comme j'en ai lu dans le journal de Mickey ou chez les Barbapapa depuis des décennies. Une thématique trop visitée qui ne sort pas des sentiers battus.

12/11/2024 (modifier)