Les derniers avis (19848 avis)

Par Bruno :)
Note: 2/5
Couverture de la série X-Men - L'Envol du Phénix
X-Men - L'Envol du Phénix

... Il y a décidément un malentendu manifeste au sujet de ce personnage séminal de l'univers Marvel, si fabuleusement "recréé" par Chris Claremont et Dave Cockrum dans les tous premiers épisodes de la série des "Nouveaux X-Men" ... Et ça m'énerve ! Apparue en même temps que ses petits camarades de l'équipe originelle des années soixante, elle est alors dépeinte comme une jeune fille au caractère trempé -l'inverse de la Susan Storm de l'époque-, douée du pouvoir de télékinésie (la capacité de déplacer les objets à distance grâce à la seule force de sa volonté). Ses capacités télépathiques n'apparaitront qu'à mi-chemin de la première série ; sorte "d'enseignement" (?!) prodigué par le Professeur Xavier, télépathe lui-même. Simple prétexte à différencier plus franchement les pouvoirs de Marvel-Girl (son alias Super-Héroïque) de ceux de l'Invisible Girl des Fantastic Four : télékinésie et "champs de force" ayant peu ou prou les mêmes applications et représentations graphiques. Une mise au point (bienvenue !) sera faite -une éternité plus tard !- précisant que Jean Grey, enfant, s'est retrouvée "connectée" mentalement à sa camarade de jeu, mourante à la suite d'un accident de la circulation ; les circonstances traumatiques du drame ayant révélé le pouvoir mutant, "traditionnellement" latent jusqu'à la puberté. L'éveil incontrôlé -et surtout trop précoce !- de ce talent poussant la gamine à s'isoler le plus possible de son entourage pour finalement frôler la catatonie, amènera donc ses parents à consulter le professeur Charles Xavier, ce dernier se présentant en tant que psychiatre spécialisé (!). Fidèle à son personnage originel (assez dominateur et imbu de lui-même !), il prend sur lui "d'inhiber" le pouvoir spécifique de la fillette, ce qui lui permet de retrouver la santé et de reprendre une vie normale -ce jusqu'à son enrôlement au sein des X-Men, aux alentours de ses seize/dix-sept ans... On imagine que les parents Grey ont une confiance assez déraisonnable envers celui qui a sorti leur fille de sa claustration... Les naïfs ! Apparemment "dopé" par la mise en berne de ses capacités télépathiques, le pouvoir télékinétique de Jean devient donc son atout numéro un jusqu'à ce que Xavier -ayant prévu de s'absenter un temps pour préparer sa riposte à la future invasion extra-terrestre "S'Nozz" (pas sûr de l'orthographe !)- décide de "réactiver" les centres Psi de la jeune fille... Cette aptitude particulière fera donc qu'elle seule pourra sauver les X-Men, isolés sur la plate-forme orbitale du S.H.I.E.L.D. au beau milieu de "l'orage solaire" du siècle : elle "absorbera" les connaissances techniques de l'astronaute Peter Corbeau afin de pouvoir piloter leur navette spatiale et les ramener sur Terre. L'équipe réfugiée dans la soute blindée, elle s'installe aux commandes du poste de pilotage en espérant, grâce au "colmatage télékinétique" d'une brèche béante dans le fuselage, survivre assez longtemps pour remplir sa mission. "Brûlée à mort" -je cite la traduction originelle !- "par les radiations solaires", son esprit refuse néanmoins l'anéantissement et, devenue une entité purement spirituelle, elle se re-matérialise sous une forme "sublimée" d'elle-même, faite d'"énergie cosmique". Devenue quasi toute-puissante (elle peut désormais voler, émettre des rafales destructrices et se "réincarner" sous la forme d'un oiseau de feu -le Phénix, son nouvel alias si logique !), elle réalise rapidement qu'elle peut puiser sans limite dans ses réserves pour démultiplier ses pouvoirs originels. Devenue une télépathe quasi-égale à son instructeur, elle découvre surtout que sa télékinésie s'exerce dorénavant jusqu'au niveau moléculaire de la matière (!); la plus anecdotique manifestation de ce talent-ci étant ces changements instantanés de tenues vestimentaires qu'elle affectionne -au grand dam de son entourage ! Son caractère aussi se trouve changé : déjà plutôt pêchue et volontaire, la voilà qui se surprend agressive et prenant un plaisir manifeste au moindre affrontement. Un épisode publié avec la réédition de la série -avant la "renaissance-bis" commerciale de l'ouvrage noté ici- est assez réussi, qui nous dépeint son trouble à assumer une vie "normale" (de Super-Héros, hein !) quand aucune des contraintes habituelles de l'humain moyen ne vous concernent plus vraiment... L'aventure au sein du "Cristal De M'Kraan", qui lui offre l'occasion d'exprimer "à fond" son pouvoir incommensurable, la fait basculer dans un état de conscience inhumain, proprement extatique mais qui, une fois revenue su Terre, va lui laisser un sentiment de manque qui va aller en s'amplifiant au fil des épisodes suivants. Surtout que, dorénavant, ses aptitudes originellement infinies semblent lui faire défaut à plusieurs reprises et, ce qui est un comble, lors d'affrontements beaucoup plus anecdotiques... On apprendra plus tard, via les recherches de Xavier et du professeur Moïra Mc taggart, que Jean a inconsciemment -instinctivement !- mis elle-même en place des limites à sa capacité à manifester son "pouvoir de Phénix", tant il lui fait peur dans son absolu quasi divin. Profondément malheureuse à la suite de la mort de son compagnon Scott Summers (twist de scénario, évidemment !), et traitée de manière assez démissionnaire par Xavier -trop effondré, apparemment, pour seulement se rappeler le dilemme spécifique plutôt sérieux de la jeune femme !- Jean, au fil d'errances estivales, va tomber sous l'influence séductrice du Cerveau, ennemi de la première heure des X-Men qui, sous l'apparence du bellâtre Jason Wingarde, va s'imaginer assujettir Phénix en lui faisant croire qu'elle est une autre, dans une autre réalité. Radicalisant le côté dominant de la Super-Héroïne -à la personnalité déjà fortement altérée par la douleur de son récent deuil, et qui s'ajoute aux angoisses qu'elle nourrit envers son existence si manifestement inhumaine- le pauvre innocent va peu à peu réduire à néant les barrières mentales "d'auto-contrôle" de sa victime. Quand Jean émerge finalement de son état de suggestion, son identité fragmentée ne peut plus prétendre au moindre empire sur sa nature proprement divine et, soucieuse d'éliminer ses liens les plus profonds d'avec les restes de son humanité, elle affrontera les X-Men (sans conviction...) avant de s'envoler pour accomplir sa destiné (?!) dans l'infini cosmique, plus à sa démesure. Conclusion assez ratée qui, à cause de zèle de John Byrne -encore lui !- se soldera par le suicide de Jean pour obéir au exigences moralisatrices de l'éditeur. À posteriori, la relance du personnage sous le prétexte de la double identité "cosmique" (Byrne ! Toujours lui !) apparait comme une tentative de racheter la conclusion bâclée de l'arc originel -plus les gros sous, évidemment. ... Mais SI on s'en tient à la trame originelle, il s'agit bel et bien de la brillante mise en abîme Super-Héroïque (bien avant le ratage Sentry !) d'un cas de toxicomanie ; extrapolation ô combien plus originale et intéressante qu'une énième illustration du dilemme du docteur jeckyll. Dépositaire involontaire d'une puissance la libérant des contraintes physiques -et donc éthiques- du commun des mortels, Jean Grey se retrouve ainsi capable d'éprouver -je cite la traduction : "... Une extase inaccessible à la compréhension humaine !" ! Luttant jusque dans son inconscient (les inhibiteurs auto-hypnotiques) contre son manque dévorant : "... J'ai faim, Scott. Ce besoin est devenu une partie de moi : il me consume...", elle ne faiblira qu'une fois dépouillée de sa dignité par le Cerveau, réduite à ses instincts les plus charnellement primaires. La fin (éditoriale, précipitée et maladroite) de Phénix demeure très regrettable dans l'Historique X-Men ; cette Super-Héroïne ayant profité d'un des travail d'écriture les plus élaboré (car patient !) et réussi du MCG. La subtile dégradation identitaire de la jeune femme aimante, enjouée et volontaire, via cette puissance -irrésistible de séduction !- dont elle dispose librement de par sa "condition mutante", est une démonstration très claire du pouvoir de la dépendance et de ses conséquences inévitables. Et le fait qu'elle ne peut être "sevrée", car étant elle-même dépositaire de sa propre "drogue" (!), magnifie encore d'avantage la grandeur du personnage : noble jusqu'au bout dans son sacrifice ultime, elle n'abdiquera sa résistance à sa malédiction qu'une fois rendue insane par son manipulateur -si mal avisé ! J'éprouve un grand attachement pour Jean/Phénix, très bonne exploitation du concept mutant version MCG et véritable incarnation de l'esprit de la bande ; et -aussi !- personnage magnifiquement mis en images par Cockrum et Byrne. L'Oiseau de feu, qui se déploie derrière elle, n'a jamais vraiment été explicité dans la première Version, et semble avoir servi comme argument à l'existence d'une "entité cosmique", autonome et séparée de la Super-Héroïne, justifiant la relance des années quatre-vingt. Spectaculaire expression graphique de la puissance -surtout par Cockrum, Byrne le définissant progressivement de plus en plus nettement, affaiblissant son impact visuel- j'ai fini par imaginer qu'il s'agissait probablement de la perception que Jean a d'elle-même quand elle manifeste son pouvoir : héritage culturel Occidental oblige. Peut-être que si elle était née en Inde, c'est à une déesse aux bras multiples que nous aurions eu droit... Quand à l'ouvrage cité pour ces avis, il a beau être très honnêtement illustré par John Byrne -...!-, son scénario échoue à dissimuler le prétexte éditorial manifeste et cette Jean Grey là, franchement dénuée de nuances (jusque dans son brushing impeccable !) ne saurait séduire qu'un novice dans l'univers des Super-Héros Marvel. À lire si on est près à renier certaines des meilleures heures de la Boîte À Idées.

02/01/2024 (modifier)
Couverture de la série Blake et Mortimer - L'Art de la guerre
Blake et Mortimer - L'Art de la guerre

J'ai été déçu de cet album qui est plus une variation d'auteur sur Blake et Mortimer qu'un album de la saga. Peu de dialogues contrairement à Jacobs. On reste donc en dehors des personnages. Les cases sont trop grosses et on est à la limite du gros plan permanent. Figures immobiles. Peu expressives. Décors pas fouillés. A plat de couleurs. Le scénario est pas mal mais bon on a vu mieux même récemment. Le dessinateur s'est fait plaisir mais pas à nous. Pour le suivant retour aux fondamentaux. Décors fouillés, histoire à tiroirs et surtout des dessins pas des tableaux presque immobiles.

01/01/2024 (modifier)
Par Cosme
Note: 2/5
Couverture de la série Black Mary
Black Mary

Quelle déception, cette petite série avait tout pour me plaire. Chauvel au scénario qui m’a déjà régulièrement séduit sur plusieurs de ses séries, l’ambiance de l’Angleterre au XIX ème siècle, des dessins agréable typique des années 90 et de la collection Grafica. Et elle a réussi à beaucoup me décevoir. La faute à un trop plein d’éléments mis en vrac, comme si l’auteur avait eu de nombreuses idées, avait voulu toutes les caser, et au final n’en a approfondi aucune. On a droit à des guerres de gangs, des grèves musclées d’ouvriers, la misère des rues des villes anglaises de l’ère victorienne, de la magie, bref, tout ce qui fait un peu le cliché de cette période, mais sans jamais pousser en profondeur le scénario. Du coup on reste en surface en permanence et on passe à autre chose. La lecture ce fait très rapidement, et sans vraiment de plaisir. De plus la fin… on voit que 12 ans ce sont écoulés avant la sortie du dernier tome, et que c’était bien pour boucler la série, car c’est une fin sans être une fin, elle est sans intérêt. J’espère que Chauvel a l’origine voulait vraiment développer son histoire, mais que les mauvaises ventes lui ont fait abréger la série comme il le pouvait. En tout cas cette série me laisse sur ma faim et avec un goût amer.

01/01/2024 (modifier)
Couverture de la série Supermarket
Supermarket

Mouais. Voilà un petit album qui ne m’a pas convaincu. La lecture n’est pas forcément désagréable (elle est rapide en tout cas), mais je n’y ai pas trouvé grand intérêt. Une jeune femme, Pella, un peu rebelle (elle vit dans les beaux quartiers, mais critique le système hyper-capitaliste d’une société américaine futuriste, travaille sans en avoir besoin) apprend lorsque ses parents sont assassinés qu’ils étaient d’anciens chefs de gangs, et qu’elle va devoir lutter pour sa survie face aux gangs (Yakuzas japonais – dont est issu son père et « Porn Suède » - dont est issue sa mère) qui cherchent à mettre la main sur la fortune familiale. Au passage, Pella fait vraiment office de rebelle de pacotille, sorte de super bobo futuriste. S’ensuit une longue course poursuite (qui occupe presque tout l’album). C’est rythmé, mais peu crédible et peu intéressant. Pella va être aidée par un jeune Yakuza (improbable, comme l’est la façon qu’il a de toujours trouver la solution, ou le fait que lui aussi sort avec une « Porn-Suède » du clan rival !). Et surtout, sur la fin, la façon avec laquelle Pella s’en sort, alors qu’elle est à la merci des deux clans est proche du n’importe quoi tant c’est peu crédible et relevant d’une facilité scénaristique que je n’aime pas. Le dessin est lisible, mais pas vraiment mon truc. Bref, un album dispensable.

31/12/2023 (modifier)
Couverture de la série Les Ombres du Styx
Les Ombres du Styx

Une enquête sur un serial killer durant le règne de Septime Sévère en Afrique et à Rome qui se laisse lire mais qui ne m'a pas emballé outre mesure... Si la période durant laquelle se déroule l'histoire confère une certaine originalité au récit, j'ai parfois eu l'impression que l'auteure nous glissait ça et là, parfois maladroitement, quelques us et coutumes de l'époque (lien entre esclave et noble, place de la femme, etc.). L'enquête sur une série de meurtres perpétrés à l'encontre de jeunes issus de familles aisées reste très classique et aboutit au démasquage du meurtrier à la fin du triptyque. Enfin, j'ai eu beaucoup de mal à avoir de l'empathie pour le héros malgré les nombreuses tragédies qu'il traverse... Côté dessin, ce n'est guère mieux avec un trait bien souvent peu détaillé, des décors trop vides et une mise en couleur relativement classique. Une BD à emprunter si on est fan de l'époque romaine. Originalité : 3/5 - Histoire : 3/5 Dessin : 2/5 - Mise en couleurs : 2/5 NOTE GLOBALE : 10/20

29/12/2023 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Ant-Man - L'intégrale
Ant-Man - L'intégrale

Ant-Man est un des premiers super-héros de l'ère Marvel des années 60, lorsque l'éditeur américain va lancer un nouveau genre de super-héros qui a révolutionné l'industrie. En fait, le personnage de Henry Pym était apparu dans une simple histoire de science-fiction au coté d'autres histoires du même genre comme Marvel en sortait tous les mois durant les années 50 et débuts des années 60. Le personnage aurait pu disparaitre comme bien d'autres après ce simple one-shot, mais ensuite on ne sait trop pourquoi quelques mois plus tard il revient et devient un super-héros ! Entre temps, d'autres personnages comme Hulk sont apparus, mais techniquement Pym est le second super-héros du Marvel moderne apparu après les Quatre Fantastiques même si dans sa première aventure il est juste un humain et pas un super-héros. On est au début de l'ère Marvel qui a vu l'apparition de la plupart des personnages les plus connus de la firme et cela se voit ici. Le ton est encore enfantin et très naïf comme dans les premières histoires des Quatre Fantastiques, sauf que si cette série s'est améliorée, pour l'instant ce n'est pas trop le cas d'Ant-Man et comme sa série a été une des premières annulées dans les années 60 par Marvel. J'aime bien le personnage de Pym, mais je pense qu'il est mieux comme simple scientifique qui aide les autre super-héros parce que lorsqu'il est lui-même super-héros, il est moins intéressant. Il faut dire qu'il va plusieurs fois changer d'identité au fil des années, ce qui donne l'impression que Marvel ne savait pas trop quoi faire avec lui. Et c'est malheureusement l'impression que j'ai eu en lisant cette première intégrale. On dirait que Stan Lee ne savait pas trop quoi faire avec ce personnage et essaye plusieurs choses pour voir ce qui marche ou non. On était encore dans une phase d'expérimentation chez Marvel et Pym va en être victime: il change d'identité, il va avoir une coéquipière, après plusieurs mois d'aventures on apprend soudainement qu'il a un passé tragique et a eu une épouse dont on n'avait jamais entendu parler avant.... Le pire s'est que la plupart des histoires ne sont pas fameuses. Le style comics du début des années 60 est daté de base pour un lecteur moderne, mais là c'est encore pire que les débuts de héros comme Thor ou Iron Man. Il faut dire qu'Ant-Man est victime de son pouvoir de rétrécir. Voir un super-héros toujours se faire bêtement enfermer, cela détruit sa crédibilité. La plupart des méchants sont génériques: des méchants communistes, des méchants extraterrestres, des méchants bandits....J'aime bien Crane d'Oeuf et la Toupie Humaine (qui sont d'ailleurs les deux méchants d'Ant-Man qui ont eu la plus longue longévité) et c'est à peu près tout. Au niveau du dessin, c'est sympa lorsque Jack Kirby dessine et très daté lorsque c'est dessiné par Don Heck.

28/12/2023 (modifier)
Couverture de la série Hellfest Metal
Hellfest Metal

Euh ouais, bof, en vrai je n’ai vraiment pas aimé, juste envie que l’album se termine au plus vite. J’ai mis la deuxième étoile parce que bon, j’ai une dédicace sympa avec James Hetfield le leader de Metallica. Mais en vrai c’est d’une lourdeur, mais d’une lourdeur !… Entre les jeux de mots pourris qui parsèment l’album de bout en bout, humour de daron « tire sur mon doigt » ras des pâquerettes, vas-y que je te fais rimer « couille » avec « prout », tout ce qui se fini en « hell » on le case… J’en passe des pires et des pires encore, mes ancêtres, c’est insupportable. Et les références de boomers où on cite une kyrielle d’émissions et chansons has been : tourner les manèges, la croisière s’amuse, la chenille qui redémarre, etc. Le côté ultra « beauf » est volontaire j’imagine mais je vois pas bien le rapport avec le métal, hormis une volonté de créer justement un décalage qui se veut drôle entre les clichés du fan bourrin de métal, et le côté sage ou inoffensif de la variété. Mais ça ne marche décidément pas. Désolé je ne voulais pas écrire un avis à charge mais je ne vois pas trop quoi tirer de positif de ma lecture. Et je survole l’histoire (pas lu le premier tome mais je ne pense pas que ce soit indispensable à la compréhension du deuxième, la tête de mort qui fait office de voix off brise suffisamment de fois le quatrième mur pour dire aux lecteurs « hein vous avez la réf, hein, hein, hein ? C’est dans le tome 1 ») ; ça part dans tous les sens, ça n’a ni queue ni tête, on a l’impression que les auteurs se sentent obligés de placer du « gag » dans chaque case de peur que le lecteur ne décroche, tellement qu’ils n’ont rien à raconter au final. Je dis « gag » parce que les aliens qui traversent la galaxie à la recherche d’un son, « broooh », j’ai pas compris. C’est drôle ? Ouais, non… une fois c’est déjà lourd mais sur plus de 70 pages c’est carrément pénible. Des blagues de cul pas très finaux, des jeux de mots datés de papa, et un synopsis pas très engageant de base, voilà à quoi ça se résume. Le dessin est bon cela dit. Rien d’exceptionnel ni de chatoyant pour les yeux mais il fait le taf pour une bd humoristique. Le Hellfest méritait mieux, non ? T’aimes le métal ? Investis tes brousoufles ailleurs franchement. Je vois pas l’hommage. Il y a des QR code à flasher pour écouter de la zik en même qu’on lit, ça c’est plutôt cool.

28/12/2023 (modifier)
Par Cosme
Note: 2/5
Couverture de la série Les Artilleuses
Les Artilleuses

Lorsque ma compagne (qui ne connaît absolument rien en BD, n’en lit pas et ne s’y intéresse pas, elle voit juste les albums que j’achète mais ça s’arrête là) a vu la série Artilleuses que j’ai ramené, elle m’a dit très innocemment : « c’est Ekhö, monde miroir ? » Voilà je crois qu’avec cette seule phrase elle a réussi à résumer cette maison d’édition et ses séries. C’est du Soleil dans sa période la plus mauvaise, où ils publiaient en masse des séries d’héroïque fantasy, au détriment de la qualité. Donc cette petite maison d’édition, mené par Arleston évidement, qu’on ne présente plus, est un sous Soleil. Du moins c’est le sentiment que j’ai eu en lisant cette série. L’histoire se laisse lire, le pitch m’a énormément fait pensé à Les Arcanes du Midi-minuit, ambiance fin XIX eme début XX eme. Un monde presque comme le nôtre mais avec un soupçon de magie, de créature fabuleuse et féerique. Et on suit une bande de trois filles cambrioleuses ce voulant sexy dans une aventure à la croisée des mondes. Alors c’est sympathique à lire, ça passe le temps, mais il y a tellement mieux à lire que ça. Très vite le scénario et les pseudos rebondissements deviennent lourds et confus, gâchant le peu de plaisir de lecture qu’il y a. J’ai tenu les 2 premiers tomes avec facilité, le troisième album m’a paru interminable et pénible au possible à lire. Les dessins sont eux très respectables, ils sont claires, lisibles, pour ce genre de scénarii on en demande pas plus. En bref, une série qui sera vite oubliée, et qui souffre des mêmes défauts que ses grandes sœurs (si je peux dire ça) des éditions Soleil.

28/12/2023 (modifier)
Par Pharise
Note: 2/5
Couverture de la série Blake et Mortimer - L'Art de la guerre
Blake et Mortimer - L'Art de la guerre

Je ne suis pas certain du cheminement qui a amené à ce choix esthétique, mais de la même façon que d'autres plus bas, je dois avouer que j'en suis déçu. Simplification du trait, simplification du décor, simplification du texte, après tout c'est un choix, mais il ne marche pas avec moi. L'histoire est sympathique mais on sent que le texte se simplifie en comparaison avec ses aînés, et ce ressenti est renforcé par la simplification, elle, flagrante, des dessins. Ce sont des décisions qui auraient pu passer sur d'autres séries, ça ne m'aurait pas emballé, mais sans plus. Hélas, là, cela m'empêche de retrouver l'ambiance si particulière de Blake et Mortimer. Dommage pour moi !

28/12/2023 (modifier)
Par Nolar
Note: 2/5
Couverture de la série Les Conquérants de Troy
Les Conquérants de Troy

Je ne vais pas revenir sur le contenu des albums. Perso j'avais plutôt apprécié la lecture avec moins de références à des publicités commerciales que dans Troll ou Lanfeust. Par contre, on est sur une série en 4 tomes avec une "intégrale", alors que le tome 4 n'est pas la fin de l'histoire et que le titre du tome 5 est donné... Et c'était en 2014. Depuis plus rien. C'est une marque de fabrique de Soleil de ne pas finir les séries ? (On attend encore le tome 4 des feux d'Askell depuis plusieurs décennies) Peut-être que l'IA nous permettrait d'avoir une fin à cette série...

26/12/2023 (modifier)