Les derniers avis (19848 avis)

Couverture de la série Athéna
Athéna

Pas désagréable mais un album que je considère bien loupé pour une telle déesse. Je trouve que le récit manque cruellement de fil conducteur, le rendu fait malheureusement trop catalogue d’anecdotes. Alors attention, j’ai apprécié de les (re)découvrir (sa naissance, Arachné , son conflit avec Poséidon pour l’Attique et bien sûr son rôle auprès des nombreux héros de cette époque…). Cependant à l’issue de ma lecture, je n’ai rien retenu de vraiment consistant si ce n’est ce sentiment de sacrifice pour le personnage. Athéna méritait un meilleur développement. Dommage car le trait de Duarte fait parti de mes préférés dans la collection. Après lecture de nombreux tomes maintenant, j’apprécie énormément cette dernière mais je lui ferais un gros reproche, la mythologie Grecque est tellement riche que pour l’instant aucun album lu ne m’a paru tenir « seul » de a à z, on y trouve systématiquement certains passages sacrifiés (qui me frustrent sur l’instant) mais qu’on peut découvrir plus approfondis dans d’autres albums de la série. C’est le cas ici avec la naissance et la post face qui éclairent mieux des événements aperçus dans Les guerres de Zeus, même chose avec les albums sur Thésée/Dédale, La naissance/Les guerres … En fait, une collection très riche et intéressante mais où aucun album ne brille véritablement en solo (par contre ils se complètent pour ceux qui suivent ;), ça oscille entre le pas mal et le bof, Athéna avec sa forme narrative - histoires courtes - peine à subjuguer et fait office de bouche trou dans l’univers dépeint. 2,5

13/12/2023 (modifier)
Couverture de la série Banquiz
Banquiz

Pas mieux que mes camarades, un emprunt qui ne restera pas dans ma mémoire. Une BD humour sur le thème du réchauffement climatique mais qui loupe le coche à mes yeux. Les auteurs déroulent leur récit avec une succession de strips en 4 cases qui petit à petit forment une histoire. Il n’y en a que quelques uns qui m’ont bien fait rire, j’ai trouvé le reste assez lourd dans l’ensemble et pas bien dénonciateur par rapport à la thématique choisie. Je n’ai pas vraiment succombé à toute la partie avec les pingouins (famille, roi …) et cette histoire de mexicain ?! Les humains s’en tirent un poil mieux mais le scénariste les utilisent plus comme une dénonciation de notre système (politique crétin, télé-réalité…) que pour porter un message sur l’environnement. Honnêtement ça se laisse lire, l’ensemble est homogène mais j’aurai préféré un ton bien plus caustique. 2,5

13/12/2023 (modifier)
Par Josq
Note: 2/5
Couverture de la série Le Lièvre de Mars
Le Lièvre de Mars

Etonné par la moyenne de cette série, intrigué par son concept, et séduit par le dessin de Parras, j'ai essayé de me lancer dans Le Lièvre de Mars. Et je ne l'ai pas regretté au début... Le premier cycle est génial. J'ai vraiment adoré cette fuite permanente, certes sans réponses (c'est normal jusque-là), mais haletante à souhait. Certes, l'auteur a recours à quelques péripéties rocambolesques, mais dans l'ensemble, c'est très correct, le rythme est absolument excellent, et on se prend facilement à cette traque hitchcockienne. Beaucoup de lecteurs reprochent des invraisemblances majeures, mais je suis globalement en désaccord. Evidemment qu'il y en a ! Mais pas spécialement plus que dans d'autres récits policiers ou d'espionnage du même style, et ça fait partie du jeu. Cothias instaure dès le début ce côté à la Tom Cruise où le héros traverse des embûches pires les unes que les autres et s'en sort sans une égratignure. S'il ne subsistait quelques facilités qui restent effectivement dommageables (la chirurgie esthétique ou l'aveugle qui retrouve miraculeusement la vue), je dirais que Le Lièvre de Mars est vraiment une excellente saga sur son premier cycle. Le tome 4 amorce déjà la baisse de qualité, mais globalement, jusqu'ici, c'est plus qu'agréable à lire, un vrai plaisir. Le tome 5 se tient encore mais la traversée de l'Atlantique a déjà ouvert une porte qui ne se refermera plus. A partir de là, la saga commence à devenir grandiloquente, et à force de s'amuser à multiplier les invraisemblances, celles-ci commencent à prendre le pas sur le scénario. Ce qui pouvait passer plus pour un clin d'œil amusé de l'auteur à un lecteur indulgent commence à se muer en paresse ou en laxisme dangereux pour le qualité du récit. Mais ce n'est pas encore le pire... Ce qui était formidable dans le premier cycle, c'était cette ambiguïté sur la folie du personnage. Le fait de rester dans un registre d'une SF "réaliste" (sans créature et superpouvoirs étranges) garantissait une tonalité incroyablement accrocheuse aux premiers tomes. Mais quand Cothias commence à entrouvrir le voile posé sur la véritable nature de son intrigue, c'est une catastrophe... L'arrivée du personnage de Burg et ses transformations rocambolesques en tyrannosaure spatial font plonger ce qui était une agréable série B d'espionnage et de SF en atroce série Z qui ne sait pas où elle va. A partir de là, l'auteur multiplie les détours scénaristiques débiles et les incohérences majeures, en se laissant dépasser par une intrigue qu'il ne maîtrise plus et qui semble se dérouler toute seule, sans aucune intervention humaine. Et le dessin de Parras a beau être agréable, et bénéficier d'une mise en scène exceptionnelle, c'est fini. Le Lièvre de Mars est relégué au rang de sous-produit fait à la va-vite et incapable de fournir le moindre confort de lecture à un lecteur un peu soucieux de ce qu'il lit. L'estocade finale est portée par le changement de dessinateur, apportant un changement graphique absolument dévastateur, qui nous fait perdre la dernière chose capable de nous garder attentif. Et quand on arrive au tome 9, dont presque la moitié reprend MOT POUR MOT un flashback qui a déjà été raconté INTEGRALEMENT dans le tome 2, on comprend que ça y est : Cothias se fout ouvertement de notre gueule. Et il est désormais impossible de faire preuve de la moindre indulgence face à une série qui avait pourtant posé des bases extraordinaires. Franchement, beaucoup de sagas m'ont déçue, mais je crois que Le Lièvre de Mars reste - et restera pour longtemps - la pire déception que j'aurais eue en ouvrant une nouvelle saga de bande dessinée.

13/12/2023 (modifier)
Couverture de la série Sophie (Sophie comics)
Sophie (Sophie comics)

Décidément, j’ai beaucoup de mal avec ce duo d’auteurs argentins, et je sors une nouvelle fois dépité de ma lecture. J’aime bien le traitement très tranché du Noir et Blanc de Munoz, avec un trait gras. Mais par contre je n’aime pas son dessin, avec des personnages au corps un peu dégingandé, et des visages – l’héroïne la première – plutôt moches. J’ajoute que certains passages ne sont pas très clairs (surtout dans la première partie de l’album, se déroulant à New-York). Mais l’histoire aussi m’a laissé sur le côté. Dans la première partie de ce qui ressemble à un spin-off de la série Alack Sinner, nous suivons Sophie, une jeune femme vaguement anar, écorchée vive rejetant toute autorité (les flics, les mecs) et un peu nihiliste. Pourquoi pas ? Mais je n’ai rien compris à la moitié des pages que je lisais. Dans la seconde moitié de l’album, Sophie se rend au Mexique, et là certains aspects fantastiques (avec des morts/squelettes d’anciens guérilléros tout juste sortis d’une fête des morts) ont pu un temps redonner de l’intérêt à ma lecture (et justifient que je ne donne pas la note minimale). Mais, las, j’ai une nouvelle fois perdu le fil d’une intrigue que j’ai survolé dans les dernières pages. Je n’avais pas les codes je pense.

12/12/2023 (modifier)
Couverture de la série Un monde normaux
Un monde normaux

Visuellement (et aussi en partie au niveau de l’humour développé), on est assez proche de ce qu’a pu faire Fabcaro (et beaucoup d’autres qui se sont engouffrés dans cette grosse brèche). En effet, c’est un humour totalement absurde et parfois abscons, avec des dialogues décalés prononcés par des personnages statiques. L’auteur use et abuse de l’itération iconique – même si son talent graphique n’est pas en jeu (les personnages « historiques » – Macron en tête – sont reconnaissables). Un style en passe de devenir classique donc, mais une veine humoristique encombrée, et du coup l’effet de surprise – essentiel dans ce type d’humour, joue moins. Et là, la majorité des strips m’ont laissé un peu de côté. En tout cas ne m’ont pas follement amusé. Mais il y a quand même quelques petites idées et dialogues bien cons et parfois, même quand je ne trouvais pas ça drôle, je trouvais intéressant et un peu poétiquement con certaines situations. Suffisant pour avoir envie de tourner les pages. Mais pas assez pour avoir celle d'y revenir. Note réelle 2,5/5.

12/12/2023 (modifier)
Couverture de la série Dédale et Icare
Dédale et Icare

J’ai un petit problème avec cet album. Ça démarre plutôt pas mal pourtant, les auteurs s’attardent bien sur l’histoire Crétoise. Le lecteur possédera toutes les clés du pourquoi du Minotaure, du labyrinthe, des sacrifices … en plus d’en connaître plus sur la personnalité de Dédale, génie mais aussi meurtrier. Tout ça est plutôt bien remis en contexte. Par contre j’ai peu goûté à la partie graphique, assez lambda et à la tournure/représentation de certains événements qui m’ont un chouïa énervé. L’aventure Ariane/Thésée n’est qu’une anecdote ici. Icare y est trop sacrifié au profit de son père Dédale, et à aucun moment je n’ai eu d’empathie pour les protagonistes. Mais le pire reste la représentation du labyrinthe complètement loupée, voir ridicule. Des éléments essentiels au mythe sur lesquels il ne fallait pas se louper, du coup la morale perd de sa superbe. Pas un mauvais album pour le coté éducatif mais j’en suis sorti déçu, ça manque cruellement de force pour une telle histoire.

12/12/2023 (modifier)
Par Hervé
Note: 2/5
Couverture de la série Druuna - Au commencement
Druuna - Au commencement

Espoirs Serpieri nous l'assure, dans l'avant propos, il travaille actuellement au chapitre 10 de sa série. En attendant, il a confié à Allessio Schreiner et à Eon le soin de nous présenter un préquel à sa série fétiche, préquel prévue en 3 volumes. Eon se glisse dans la peau du maître ici, en nous offrant un dessin assez proche voire très proche de celui de Serpieri. Les adeptes de Druuna se seront guère perdus dans cette nouvelle série. Même le scénario, parfois confus, est digne d'un Serpieri (j'étais d'ailleurs parfois perdu dans la lecture). Par contre, les scènes de sexe, très explicites, et surtout les dialogues relèvent plutôt d'un film porno basique. Ces scènes sont la plupart du temps gratuites, et la scène de viol est particulièrement révoltante. Comme les autres albums de la série, l'album est complété par un cahier graphique de 14 pages, signé Serpieri. La ligne éditoriale de cette série est très soignée et, j'avoue que je serai au rendez-vous pour le deuxième volume de ce préquel. Genesis Changement de dessinateur, changement de scénariste et presque changement de décor, j’ai envie de dire avec ce deuxième volume consacré au préquel de Druuna. Mais comment Serpieri a pu donner son aval à cette aventure de sa superbe créature, comme il le note dans la préface ! J’avais apprécié le tome 1 « Espoir », dessiné par Eon , dont le travail était soigné avec un dessin assez proche de celui de Paolo Serpieri mais là, je suis plus que déçu. Même la couverture est trop sage ! Le dessin des quelques pages couleurs de l’album est assez éloigné de ce que nous est proposé habituellement sur cette série ; quant aux pages centrales en noir et blanc, c’est une catastrophe ! Le scénario n’est qu’un prétexte qu’à maintenir en vie une série qui désormais ne trouve plus guère d’intérêt pour moi. Quelle idée de retracer les aventures de la grand-mère de Druuna lorsqu’elle était jeune ? Un tome pour rien, je pense tant il n’apporte rien, pour le moment, au préquel. D'où baisse (provisoire ?) de ma note sur cette série. Ce préquel étant prévu en 3 volumes, j’espère tout de même que les auteurs remonteront le niveau de la série dans le prochain tome, que j’achèterai tout de même, n’aimant pas laisser une série inachevée dans ma bibliothèque.

22/02/2022 (MAJ le 12/12/2023) (modifier)
Couverture de la série L'Abbé Pierre - Une vie pour les autres
L'Abbé Pierre - Une vie pour les autres

Biographie à l'ancienne, avec des chapitres chronologiques revenant sur certains événements marquants de la vie de l'abbé Pierre. La pagination assez réduite de la bande dessinée et le dessin très accessible d'Abdel de Bruxelles me semblent destiner l'objet plutôt à un jeune public, pour qui celui-ci pourrait constituer une bonne première approche. Mais si vous espérez trouver ici un récit original qui vous sortirait des poncifs, vous risquez d'être déçus. A titre personnel, je n'ai pas le sentiment d'avoir appris quoi que ce soit (et pourtant je suis loin d'être un spécialiste en la matière). Plus grave encore, je trouve que ce récit ne parvient pas à restituer l'impact que les paroles de l'abbé Pierre ont pu avoir à l'époque. Je n'ai pas ressenti la puissance de ses coups de gueule, tout est trop lisse, trop gentil à mon goût. Pour moi, clairement, sinon pour servir de première approche de la vie et des combats de l'abbé Pierre, cet album est trop léger pour en justifier l'achat.

11/12/2023 (modifier)
Couverture de la série Troubles fêtes
Troubles fêtes

J'ai trouvé cette série très ennuyeuse. D'ailleurs s'agit-il vraiment d'une BD ? Perso j'en doute. L'adjonction d'un texte assez lénifiant au style assez pesant avec des illustrations assez brouillonnes n'a pas fait mon bonheur. Il ne suffit pas de mettre le nom d'un auteur prestigieux qui surfait à l'époque sur le succès de sa série culte pour me convaincre. J'ai vite laissé tomber la lecture pseudo érotique et j'ai même trouvé les héroïnes avec un air de Miss Piggy des Muppets (c'était l'époque). Très bof voire moins.

11/12/2023 (modifier)
Par Benjie
Note: 2/5
Couverture de la série Avant Blake et Mortimer (Le Rayon U)
Avant Blake et Mortimer (Le Rayon U)

Une ébauche de Blake et Mortimer qui ne m’avait pas laissé un grand souvenir et à la relecture, je comprends pourquoi. Le style Blake et Mortimer est déjà là : les hors textes redondants par rapport aux dessins, des personnages qui ont un air de famille avec les héros de B&M, un scénario mêlant agents étrangers, scientifiques en danger, cités perdues et un soupçon de science-fiction. Les rebondissements s’enchaînent mécaniquement trahissant un assemblage d’épisodes tous construits de la même façon. Les personnages semblent juste là pour animer l’aventure, mais sans réelle épaisseur. Il est difficile de juger avec justesse un album sorti du contexte de sa création et de son époque. Ce n’est pas un chef d’œuvre mais c’est à lire quand on s’intéresse à l’œuvre de Jacobs et à l’histoire de la bande dessinée.

10/12/2023 (modifier)