C'est la couverture qui m'a attirée. Je la trouve franchement réussie. Cette reprise du tableau de Grant Wood "American Gothic" est superbe. Cela a suffi à me faire sortir la carte bancaire. La quatrième de couverture est réussie elle aussi. Joli packaging.
Mais oui, vous me voyez venir. Ce n'est pas parce que l'emballage est joli que le contenu est au même niveau. Et là, c'est le cas.
Quelle déception. Je n'ai pas compris le pourquoi du comment de ce comics. On veut nous dire quoi en somme ?
Que la robotisation à l'extrême de notre société est un danger ? Oui, merci. On est bien d'accord. Mais c'est tout de même un peu plus complexe que cela non ?
Que l'arrivée de l'intelligence artificielle est elle aussi un danger ? Oui, merci. On est bien d'accord. Mais c'est tout de même un peu plus complexe que cela non ?
On navigue tout au long de notre lecture entre humains et robots. Humains qui semble-t-il ont perdu toute intelligence véritable, qui se laissent aller et qui se laissent diriger. Pourquoi pas, cela peut à la limite faire écho à notre société ultra capitaliste où l'on ne cherche finalement que plaisir et moindre effort tout en se laissant manipuler par la publicité et le consumérisme. Mais non, là, il y a quelque chose qui cloche.
Et ce qui cloche, ce sont les "personnages" robots en fait. Créés à l'image de ce qui est dénoncé - si cela est une dénonciation ? - à travers ces humains sans vie, sans réactions, ces derniers n'en sont pas plus intéressants finalement. Ils travaillent. Ils se plaignent de leur travail. Ils sont seuls. Ok... Et donc ?
C'est absurde.
Et encore plus encore. Je ne peux pas en dire plus parce que cela dévoilerait la fin de l'intrigue mais la conclusion est idiote. Tout ça pour ça ?
Non, j'ai pas vraiment aimé ce comics malgré un dessin plutôt joli (je mets deux étoiles pour ça ainsi que pour la couverture).
Le pire vient finalement de la postface, absolument ridicule. Je rejoins en cela Alix. C'est incompréhensible. Presque malvenu en réalité. Comme si l'auteur s'était dépêché d'écrire cette dernière pour surfer sur la vague #metoo. Beurk !
Je ressors déçu de ma lecture de cet ouvrage. J'en attendais pas forcément quelque chose mais j'avais cette petite intuition qu'il pourrait me correspondre, ou du moins m'intéresser. Les premières pages sont en cela intrigantes car notre "héros" débute ses aventures sur un banc, au petit matin, et l'on comprend très vite que s'il est ici, ce n'est pas parce qu'il a bu de l'eau pétillante la veille. On se dit alors, car on le comprend aussi rapidement, que nous sommes face aux déboires de l'auteur face à ses démons : syndrome de la page blanche, alcoolisme, vacuité des relations humaines ou vie bloquée dans un passé plus ou moins glorieux.
Mais en fait, en dehors de discussions futiles avec son meilleur ami, de ses visites au magasin de spiritueux et de ses problèmes de transit, bah il ne se passe pas grand chose. Et encore, ce n'est pas ça que je reproche à cette bd, parce que lire quelque chose où il ne se passe rien ne me dérange pas (j'ai adoré les ouvrages d'Alex Robinson par exemple). Non, là, nous sommes face à un personnage pas vraiment attirant, limite détestable, qui se plaint tout le temps, qui ne fait aucun effort pour changer et qui se plaint encore. Et, comme si cela était une sorte d'excuses ou d'explications, la plupart des autres personnages présentés sont eux aussi dépeints comme détestables ou du moins fort peu intéressants.
Le dessin n'est pas ce qui ressort non plus de cette bd. Un noir et blanc relativement maîtrisé mais un peu vide. Et je dois avouer que la tête de notre "héros" n'est pas l'idée la plus marquante que l'auteur ait pu avoir. Qu'est ce qu'il est moche !
Bref, vite lu, vite oublié. Suivante !
Je suis un peu désolé de mettre une mauvaise appréciation à cette production de Laloux et Moebius, deux personnes ayant produit de belles choses, mais là, j’ai trouvé la lecture ennuyeuse, un peu absconse, et je l’ai finie en en sortant franchement déçu.
C’est l’adaptation d’un roman de Wul, mais c’est surtout celle d’un dessin animé. Ça en reprend les images, mais cela donne un rendu assez moche je trouve pour les dessins (je ne sais pas si Moebius a retouché quelque chose pour le passage au format BD) – quelques maquettes se glissant parmi les dessins visiblement. Moebius a fait franchement mieux ailleurs !
Mais c’est surtout l’histoire qui m’a laissé sur ma faim. C’est lent, ennuyeux (il n’y a pas la poésie que je m’attendais à y trouver), et ça se finit un peu brutalement, sans que j’aie eu l’impression de tout comprendre aux aventures que je suivais. Le passage au format Bd a visiblement amené des coupures, je ne sais pas, mais, en l’état, l’intrigue est très peu claire et peu intéressante.
Je n’ai pas vu le film, et je suis sorti de cette lecture avec l’impression de n’avoir pas compris ce que je venais de lire.
Bref, une grosse déception !
L'été 1830 est une période charnière dans l'Histoire de France. Après la Restauration qui a succédé à la double époque napoléonienne, les révoltes parisiennes mettent à mal le pouvoir, et Louis-Philippe, duc d'Orléans, est appelé à la rescousse pour maintenir la royauté à flots alors que la république revient en force. Et qu'entre-temps le vieux roi Louis XVIII a abdiqué en faveur de son fils Louis XIX, qui n'a régné que 20 minutes avant de céder la couronne à son neveu Henri d'Artois, qui n'a jamais exercé... Voilà les fameux "quatre rois" dont parle l’œuvre originale et cette adaptation. Dans les faits il n'y a donc vraiment eu que deux rois en 1830...
C'est donc, je l’indiquais, une période charnière, mais une charnière qui n'a pas super fonctionné : les troubles ont amené différentes personnes à œuvrer pour un camp ou pour l'autre, comme Talleyrand, Adolphe Thiers, la duchesse de Boigne, et même un banquier du nom de Laffitte. Malgré le trombinoscope proposé en début d'album, il est vraiment difficile de suivre l'action, de comprendre les complots ourdis par tous ces personnages plus ou moins ministres, députés, hauts fonctionnaires. C'est un sacré bordel, et le fait que les actions s’enchaînent très rapidement n'aident pas, il faut constamment revenir à ce fameux trombinoscope, la lecture n'est pas aisée.
Je salue cependant le travail de Camille Pascal, ancien haut fonctionnaire et écrivain qui a dû faire de nombreuses recherches pour essayer de donner un tableau clair des évènements. Hervé Loiselet, comme en témoigne sa bibliographie, est un passionné d'Histoire, et a tenté (malheureusement en échouant) à retranscrire cette clarté dans le media bande dessinée.
Je ne suis pas très fan du travail d'Antonin, qui essaie de rendre son trait réaliste (c'est à dire avec des costumes et des architectures d'époque), alors qu'il est vraiment à l'aise dans de la BD-témoignage comme pour Manolis ou Gilets de sauvetage. Dommage, même s'il n'est pas autant responsable de mon ressenti négatif que la confusion narrative évoquée précédemment.
Un album emprunté au hasard (je ne connaissais pas l'auteur), mais qui m'a clairement laissé sur ma faim. Je suis pourtant amateur de l'underground américain, à tendance autobiographique. C'est le créneau sur lequel se situe ce petit album à couverture souple, à l'aspect de petit fascicule.
Mais sur ce créneau, il y a bien plus intéressant ailleurs (les albums de Joe Matt par exemple). En effet, les difficultés à trouver un style, l'inspiration de Noah Van Sciver, le récit de ses sorties en skateboard, avec ses copains, rien ne m'a vraiment passionné (c'est un euphémisme).
Le dessin, très simple, est aussi très lisible. C'est ailleurs que je n'ai pas trouvé mon compte.
J'ai été déçu par cet opus de la collection sur les légendes de la chanson. Evidemment Michael Jackson mérite sa place auprès des Beatles, Stones, Doors ou autres pointures.
Mais ici l'ouvrage a été publié seulement quelques mois après la mort de la Star et je ne peux m'empêcher qu'il manque du recul et j'ai eu l'impression de lire un ouvrage de circonstance. Cela crée une série découpée en 26 chapitres qui travaillent trop sur l'émotionnel voire l'extravagant. C'est d'ailleurs une faiblesse du livre de revenir plein pot sur les épisodes glauques qui ont pénalisé la fin de carrière de l'artiste.
Sous prétexte de vouloir défendre la mémoire de l'homme Jackson, le scénario introduit des éléments maladroits. Ce qui est jugé est jugé point. Le découpage travaille sur beaucoup d'anecdotes assez futiles car souvent éloignées de ce qui a fait la gloire et le talent de Jackson.
Seuls quelques chapitres reviennent réellement sur sa technique de danse ou de chant. Ainsi seul "Thriller" est suffisamment bien exposé dans le livre à mon goût. A mes yeux cela manque de cohérence chronologique et artistique.
Le graphisme est pluriel et d'un niveau assez inégal. Là encore je trouve que plus d'une vingtaine de styles cela fait beaucoup trop. J'ai souvent été perdu pour identifier la ligne directrice que souhaitaient transmettre les auteurs.
Une déception même si l'ouvrage a pu plaire aux purs fans mais qui ne m'a pas replongé dans la magie visuelle de l'artiste.
Il y a des œuvres comme ça, qui parfois avec de belles qualités vous battent froid. Le bel Alex est de celle là pour moi.
Je n’ai rien de mal à reprocher au talent pictural de Julia Reynaud, son trait n’est pas trop ma came mais pour une 1ere bd, roman graphique de surcroît, elle maîtrise sa narration et l’ensemble est fluide.
Non c’est le traitement du sujet auquel je n’ai absolument pas accroché. J’ai aimé le message de l’auteure mais ces personnages ne m’ont pas parlés, ni intéressés. Je ne me sens pas proche de cette génération accro à la médiatisation, aux réseaux sociaux, pub …
Dommage car la conclusion est pertinente.
C'est l'avis de Paco qui m'a rassuré sur l'état de ma santé mentale. En effet, j'ai moi aussi été décontenancé par ce que j'ai commencé à lire au vu du résumé éditeur. Gros malentendu donc, et ce dès l'entame de cette BD qui bénéficiait à mes yeux d'un a priori favorable, non seulement en raison du résumé, mais également de sa couverture. Ca avait l’air bien… Une fois dans mes mains, j'ai essayé de ne pas me laisser distraire par ce dessin que j'ai personnellement trouvé assez moche, qui plus est très mal mis en valeur à cause de cette monochromie bleutée tout à fait discutable. C’est mal dessiné, ça saute du coq à l’âne sans aucun sens de la narration, mais surtout c’est absolument dénué d’intérêt. Mais cela étant dit, j’avoue avoir renoncé au bout d’une centaine de pages dont la lecture fut suffisamment douloureuse pour que je m’épargne le reste.
J'avoue que je lui aller un peu à reculons lorsque j'ai lu la première intégrale de Ghost Rider parce que la série des années 70 n'a pas une bonne réputation. Il faut dire que la plupart des scénaristes étaient les secondes couteaux de l'époque.
Pourtant, cela début pas trop mal. Les origines du Ghost Rider sont corrects même si c'est un peu trop mélodramatique (sérieux, on dirait que tous les gens qu'il connait meurt dans des accidents de motos) et il y a quelques éléments que j'ai bien aimé comme le fait que la copine de Ghost Rider sait son identité alors on a pas droit à l'énième cliché du super-héros qui doit cacher la vérité à son entourage et tous ses excuses bidons marchent. Sauf que je suis vraiment pas fan du style d'écriture de Gary Friedrich qui écrit la majorité des épisodes de la première intégrale. J'ai vraiment l'impression qu'hormis le concept, il ne savait pas trop quoi raconter. On dirait que tout est improvisé du début jusqu'à la fin. Ça part dans tous les sens et généralement le ton est débile. Sauf que c'est pas nanar, c'est surtout ennuyeux la plupart du temps.
Alors déjà les personnages dans Ghost Rider ont une logique particulière. Ainsi, tout le monde sait que Johnny Blaze est Ghost Rider, mais pense qu'il porte juste un masque (un masque très réel alors, avec en prime des flammes autour !). La copine de Johnny c'est aussi sa sœur adoptive, mais tout le monde s'en fous. D'ailleurs si la copine a un peu de potentiel au début vu qu'elle connait son identité, elle devient vite la damoiselle en détresse insupportable et aussi conne par moment (le moment où elle conclue que tout ce qu'elle a vécu dans un arc était un rêve est un moment de n'importe quoi). Si le premier arc narratif avait quelques idées intéressantes, mais mal exécuté, j'ai perdu tout espoir lorsqu'arrive l'arc suivant avec des méchants amérindiens caricaturaux au possible. Je vais pas tout énuméré les défauts que j'ai trouvé, je résume en disant que j'ai eu l'impression de lire un beau bordel improvisé. Le meilleur exemple selon moi est qu'on laisse indiqué que le manager de Johnny pourrait devenir un personnage important voir même un vilain (il veut lui piquer sa copine) et puis tout à coup il meurt dans un accident, comme si le scénariste ne savait pas trop quoi faire de lui et voulait s'en débarrasser.
Dommage parce qu'au niveau du dessin, c'est vraiment très bon. Ghost Rider a un excellent design et les scènes d'actions sont bien fait. Il y a juste le dessin de Trimpe qui m'a déçu. En tout cas, j'ai pas trop envie de lire la suite quoique je vais peut-être lire le seconde intégrale juste pour voir le bordel que va faire le deuxième scénariste important de la série, Tony Isabella, qui trouvait que c'était une bonne idée que Ghost Rider devient copain avec...Jésus. Marvel dans les années 70 c'était parfois n'importe quoi et cette série en est un bon exemple.
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Bon j'ai lu la seconde intégrale qui présente le run de Tony Isabella et c'est pas terrible. Déjà il faut savoir que la saga qu'Isabella, Ghost Rider qui vain Satan en acceptant dieu, va finir par un pétard mouiller car au dernier moment un éditeur a compris que c'était pas une bonne idée a changé la fin, mais franchement ce n'est pas une grosse perte parce que Ghost Rider n'est pas un personnage fait pour être un gentil religieux.
Sinon, Ghost Rider continue d'être l'exemple parfait de ce qui se passait dans le Marvel des années 70: l'idée de base est bonne sauf que tout ce que les scénaristes semblent être capable de faire c'est des histoires de super-héros basiques. J'aime bien le coté occultiste de l'œuvre qui donne des scènes bizarres, mais le reste, notamment le coté moto, ne me passionne pas du tout. En plus, Tony Isabella va trop loin en introduisant un personnage qui est clairement Jésus, cela aurait été mieux de juste mettre un ange qui pourrait essayer de conseiller Ghost Rider d'être moins méchant ou un truc comme ça.
J'ai un peu l'impression que les auteurs étaient un peu limité à cause du comics code et ne pouvaient pas aller au bout du potentiel de Ghost Rider qui selon moi devrait être un antihéros qui n'a pas de remords à tuer des méchants créatures démoniaques. Le coté fantastique de l'œuvre est aussi mal maitrisé parce que souvent il y a de démons qui semblent être capable de tout faire jusqu'à ce qu'un deus ex machina les bats.
Il reste le dessin, souvent bon, mais j'ai vu ses dessinateurs à l'œuvre dans des histoires qui m'ont plus intéressé et je ne pense pas lire la suite.
Sans jamais dépasser le simple journal intime inintéressant, cette BD relate une jeune femme et ses ébats. Sans doute pourra-t-on voir là une femme résolument moderne, bisexuelle et mère célibataire, vivant sa vie comme elle l'entends et s'ouvrant aux différentes sexualités de chacun. Mais en même temps, la BD est franchement chiante jusqu'au bout.
Le scénario est assez basique, puisque Julie Ka se contente de relater pages après pages ses histoires de cul, sans vraiment de liant ni de transition de l'une à l'autre. C'est basique, sans grande ligne directrice et ça tourne vite à la baise répétitive et lassante. Ses états d'âmes m'ont laissés indifférent et je ne parle pas des ébats sexuels, incroyablement plat. Le dessin y contribue, avec des personnages anguleux qui semblent avoir tous une bouche pulpeuse coincé sur un "o" qui ne sortira jamais. Comme autant de poupées gonflables donc.
Il y a bien quelques petites choses intéressantes, comme le fait de s'ouvrir sexuellement parlant même avec un partenaire régulier, ou de ne pas juger sur la sexualité (on présente d'ailleurs des hommes hétéro aimant se faire prendre, ce qui est relativement rare dans ce genre de production). Mais ça n'est jamais ni original, ni intéressant ni subversif. Je n'avais aucune empathie pour la protagoniste durant les deux tomes, je m'en fichais de sa vie comme de ma dernière chemise. Et malheureusement, cette intrigue linéaire qui ne mène pas vraiment quelque part m'a laissé finalement de marbre. D'autant que l'absence de transition ou la fin abrupte n'aident pas à s'intéresser à la demoiselle.
Pas une purge donc, juste une BD inintéressante sur un personnage insipide. C'est peut-être vraie, mais ça n'en fait pas une bonne histoire. A laisser de côté.
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Not All Robots
C'est la couverture qui m'a attirée. Je la trouve franchement réussie. Cette reprise du tableau de Grant Wood "American Gothic" est superbe. Cela a suffi à me faire sortir la carte bancaire. La quatrième de couverture est réussie elle aussi. Joli packaging. Mais oui, vous me voyez venir. Ce n'est pas parce que l'emballage est joli que le contenu est au même niveau. Et là, c'est le cas. Quelle déception. Je n'ai pas compris le pourquoi du comment de ce comics. On veut nous dire quoi en somme ? Que la robotisation à l'extrême de notre société est un danger ? Oui, merci. On est bien d'accord. Mais c'est tout de même un peu plus complexe que cela non ? Que l'arrivée de l'intelligence artificielle est elle aussi un danger ? Oui, merci. On est bien d'accord. Mais c'est tout de même un peu plus complexe que cela non ? On navigue tout au long de notre lecture entre humains et robots. Humains qui semble-t-il ont perdu toute intelligence véritable, qui se laissent aller et qui se laissent diriger. Pourquoi pas, cela peut à la limite faire écho à notre société ultra capitaliste où l'on ne cherche finalement que plaisir et moindre effort tout en se laissant manipuler par la publicité et le consumérisme. Mais non, là, il y a quelque chose qui cloche. Et ce qui cloche, ce sont les "personnages" robots en fait. Créés à l'image de ce qui est dénoncé - si cela est une dénonciation ? - à travers ces humains sans vie, sans réactions, ces derniers n'en sont pas plus intéressants finalement. Ils travaillent. Ils se plaignent de leur travail. Ils sont seuls. Ok... Et donc ? C'est absurde. Et encore plus encore. Je ne peux pas en dire plus parce que cela dévoilerait la fin de l'intrigue mais la conclusion est idiote. Tout ça pour ça ? Non, j'ai pas vraiment aimé ce comics malgré un dessin plutôt joli (je mets deux étoiles pour ça ainsi que pour la couverture). Le pire vient finalement de la postface, absolument ridicule. Je rejoins en cela Alix. C'est incompréhensible. Presque malvenu en réalité. Comme si l'auteur s'était dépêché d'écrire cette dernière pour surfer sur la vague #metoo. Beurk !
Alex
Je ressors déçu de ma lecture de cet ouvrage. J'en attendais pas forcément quelque chose mais j'avais cette petite intuition qu'il pourrait me correspondre, ou du moins m'intéresser. Les premières pages sont en cela intrigantes car notre "héros" débute ses aventures sur un banc, au petit matin, et l'on comprend très vite que s'il est ici, ce n'est pas parce qu'il a bu de l'eau pétillante la veille. On se dit alors, car on le comprend aussi rapidement, que nous sommes face aux déboires de l'auteur face à ses démons : syndrome de la page blanche, alcoolisme, vacuité des relations humaines ou vie bloquée dans un passé plus ou moins glorieux. Mais en fait, en dehors de discussions futiles avec son meilleur ami, de ses visites au magasin de spiritueux et de ses problèmes de transit, bah il ne se passe pas grand chose. Et encore, ce n'est pas ça que je reproche à cette bd, parce que lire quelque chose où il ne se passe rien ne me dérange pas (j'ai adoré les ouvrages d'Alex Robinson par exemple). Non, là, nous sommes face à un personnage pas vraiment attirant, limite détestable, qui se plaint tout le temps, qui ne fait aucun effort pour changer et qui se plaint encore. Et, comme si cela était une sorte d'excuses ou d'explications, la plupart des autres personnages présentés sont eux aussi dépeints comme détestables ou du moins fort peu intéressants. Le dessin n'est pas ce qui ressort non plus de cette bd. Un noir et blanc relativement maîtrisé mais un peu vide. Et je dois avouer que la tête de notre "héros" n'est pas l'idée la plus marquante que l'auteur ait pu avoir. Qu'est ce qu'il est moche ! Bref, vite lu, vite oublié. Suivante !
Les Maîtres du temps
Je suis un peu désolé de mettre une mauvaise appréciation à cette production de Laloux et Moebius, deux personnes ayant produit de belles choses, mais là, j’ai trouvé la lecture ennuyeuse, un peu absconse, et je l’ai finie en en sortant franchement déçu. C’est l’adaptation d’un roman de Wul, mais c’est surtout celle d’un dessin animé. Ça en reprend les images, mais cela donne un rendu assez moche je trouve pour les dessins (je ne sais pas si Moebius a retouché quelque chose pour le passage au format BD) – quelques maquettes se glissant parmi les dessins visiblement. Moebius a fait franchement mieux ailleurs ! Mais c’est surtout l’histoire qui m’a laissé sur ma faim. C’est lent, ennuyeux (il n’y a pas la poésie que je m’attendais à y trouver), et ça se finit un peu brutalement, sans que j’aie eu l’impression de tout comprendre aux aventures que je suivais. Le passage au format Bd a visiblement amené des coupures, je ne sais pas, mais, en l’état, l’intrigue est très peu claire et peu intéressante. Je n’ai pas vu le film, et je suis sorti de cette lecture avec l’impression de n’avoir pas compris ce que je venais de lire. Bref, une grosse déception !
L'Eté des quatre rois
L'été 1830 est une période charnière dans l'Histoire de France. Après la Restauration qui a succédé à la double époque napoléonienne, les révoltes parisiennes mettent à mal le pouvoir, et Louis-Philippe, duc d'Orléans, est appelé à la rescousse pour maintenir la royauté à flots alors que la république revient en force. Et qu'entre-temps le vieux roi Louis XVIII a abdiqué en faveur de son fils Louis XIX, qui n'a régné que 20 minutes avant de céder la couronne à son neveu Henri d'Artois, qui n'a jamais exercé... Voilà les fameux "quatre rois" dont parle l’œuvre originale et cette adaptation. Dans les faits il n'y a donc vraiment eu que deux rois en 1830... C'est donc, je l’indiquais, une période charnière, mais une charnière qui n'a pas super fonctionné : les troubles ont amené différentes personnes à œuvrer pour un camp ou pour l'autre, comme Talleyrand, Adolphe Thiers, la duchesse de Boigne, et même un banquier du nom de Laffitte. Malgré le trombinoscope proposé en début d'album, il est vraiment difficile de suivre l'action, de comprendre les complots ourdis par tous ces personnages plus ou moins ministres, députés, hauts fonctionnaires. C'est un sacré bordel, et le fait que les actions s’enchaînent très rapidement n'aident pas, il faut constamment revenir à ce fameux trombinoscope, la lecture n'est pas aisée. Je salue cependant le travail de Camille Pascal, ancien haut fonctionnaire et écrivain qui a dû faire de nombreuses recherches pour essayer de donner un tableau clair des évènements. Hervé Loiselet, comme en témoigne sa bibliographie, est un passionné d'Histoire, et a tenté (malheureusement en échouant) à retranscrire cette clarté dans le media bande dessinée. Je ne suis pas très fan du travail d'Antonin, qui essaie de rendre son trait réaliste (c'est à dire avec des costumes et des architectures d'époque), alors qu'il est vraiment à l'aise dans de la BD-témoignage comme pour Manolis ou Gilets de sauvetage. Dommage, même s'il n'est pas autant responsable de mon ressenti négatif que la confusion narrative évoquée précédemment.
Pour l'amour de l'art (Van Sciver)
Un album emprunté au hasard (je ne connaissais pas l'auteur), mais qui m'a clairement laissé sur ma faim. Je suis pourtant amateur de l'underground américain, à tendance autobiographique. C'est le créneau sur lequel se situe ce petit album à couverture souple, à l'aspect de petit fascicule. Mais sur ce créneau, il y a bien plus intéressant ailleurs (les albums de Joe Matt par exemple). En effet, les difficultés à trouver un style, l'inspiration de Noah Van Sciver, le récit de ses sorties en skateboard, avec ses copains, rien ne m'a vraiment passionné (c'est un euphémisme). Le dessin, très simple, est aussi très lisible. C'est ailleurs que je n'ai pas trouvé mon compte.
Michael Jackson en BD
J'ai été déçu par cet opus de la collection sur les légendes de la chanson. Evidemment Michael Jackson mérite sa place auprès des Beatles, Stones, Doors ou autres pointures. Mais ici l'ouvrage a été publié seulement quelques mois après la mort de la Star et je ne peux m'empêcher qu'il manque du recul et j'ai eu l'impression de lire un ouvrage de circonstance. Cela crée une série découpée en 26 chapitres qui travaillent trop sur l'émotionnel voire l'extravagant. C'est d'ailleurs une faiblesse du livre de revenir plein pot sur les épisodes glauques qui ont pénalisé la fin de carrière de l'artiste. Sous prétexte de vouloir défendre la mémoire de l'homme Jackson, le scénario introduit des éléments maladroits. Ce qui est jugé est jugé point. Le découpage travaille sur beaucoup d'anecdotes assez futiles car souvent éloignées de ce qui a fait la gloire et le talent de Jackson. Seuls quelques chapitres reviennent réellement sur sa technique de danse ou de chant. Ainsi seul "Thriller" est suffisamment bien exposé dans le livre à mon goût. A mes yeux cela manque de cohérence chronologique et artistique. Le graphisme est pluriel et d'un niveau assez inégal. Là encore je trouve que plus d'une vingtaine de styles cela fait beaucoup trop. J'ai souvent été perdu pour identifier la ligne directrice que souhaitaient transmettre les auteurs. Une déception même si l'ouvrage a pu plaire aux purs fans mais qui ne m'a pas replongé dans la magie visuelle de l'artiste.
Le bel Alex
Il y a des œuvres comme ça, qui parfois avec de belles qualités vous battent froid. Le bel Alex est de celle là pour moi. Je n’ai rien de mal à reprocher au talent pictural de Julia Reynaud, son trait n’est pas trop ma came mais pour une 1ere bd, roman graphique de surcroît, elle maîtrise sa narration et l’ensemble est fluide. Non c’est le traitement du sujet auquel je n’ai absolument pas accroché. J’ai aimé le message de l’auteure mais ces personnages ne m’ont pas parlés, ni intéressés. Je ne me sens pas proche de cette génération accro à la médiatisation, aux réseaux sociaux, pub … Dommage car la conclusion est pertinente.
Pill Hill
C'est l'avis de Paco qui m'a rassuré sur l'état de ma santé mentale. En effet, j'ai moi aussi été décontenancé par ce que j'ai commencé à lire au vu du résumé éditeur. Gros malentendu donc, et ce dès l'entame de cette BD qui bénéficiait à mes yeux d'un a priori favorable, non seulement en raison du résumé, mais également de sa couverture. Ca avait l’air bien… Une fois dans mes mains, j'ai essayé de ne pas me laisser distraire par ce dessin que j'ai personnellement trouvé assez moche, qui plus est très mal mis en valeur à cause de cette monochromie bleutée tout à fait discutable. C’est mal dessiné, ça saute du coq à l’âne sans aucun sens de la narration, mais surtout c’est absolument dénué d’intérêt. Mais cela étant dit, j’avoue avoir renoncé au bout d’une centaine de pages dont la lecture fut suffisamment douloureuse pour que je m’épargne le reste.
Ghost Rider - L'Intégrale
J'avoue que je lui aller un peu à reculons lorsque j'ai lu la première intégrale de Ghost Rider parce que la série des années 70 n'a pas une bonne réputation. Il faut dire que la plupart des scénaristes étaient les secondes couteaux de l'époque. Pourtant, cela début pas trop mal. Les origines du Ghost Rider sont corrects même si c'est un peu trop mélodramatique (sérieux, on dirait que tous les gens qu'il connait meurt dans des accidents de motos) et il y a quelques éléments que j'ai bien aimé comme le fait que la copine de Ghost Rider sait son identité alors on a pas droit à l'énième cliché du super-héros qui doit cacher la vérité à son entourage et tous ses excuses bidons marchent. Sauf que je suis vraiment pas fan du style d'écriture de Gary Friedrich qui écrit la majorité des épisodes de la première intégrale. J'ai vraiment l'impression qu'hormis le concept, il ne savait pas trop quoi raconter. On dirait que tout est improvisé du début jusqu'à la fin. Ça part dans tous les sens et généralement le ton est débile. Sauf que c'est pas nanar, c'est surtout ennuyeux la plupart du temps. Alors déjà les personnages dans Ghost Rider ont une logique particulière. Ainsi, tout le monde sait que Johnny Blaze est Ghost Rider, mais pense qu'il porte juste un masque (un masque très réel alors, avec en prime des flammes autour !). La copine de Johnny c'est aussi sa sœur adoptive, mais tout le monde s'en fous. D'ailleurs si la copine a un peu de potentiel au début vu qu'elle connait son identité, elle devient vite la damoiselle en détresse insupportable et aussi conne par moment (le moment où elle conclue que tout ce qu'elle a vécu dans un arc était un rêve est un moment de n'importe quoi). Si le premier arc narratif avait quelques idées intéressantes, mais mal exécuté, j'ai perdu tout espoir lorsqu'arrive l'arc suivant avec des méchants amérindiens caricaturaux au possible. Je vais pas tout énuméré les défauts que j'ai trouvé, je résume en disant que j'ai eu l'impression de lire un beau bordel improvisé. Le meilleur exemple selon moi est qu'on laisse indiqué que le manager de Johnny pourrait devenir un personnage important voir même un vilain (il veut lui piquer sa copine) et puis tout à coup il meurt dans un accident, comme si le scénariste ne savait pas trop quoi faire de lui et voulait s'en débarrasser. Dommage parce qu'au niveau du dessin, c'est vraiment très bon. Ghost Rider a un excellent design et les scènes d'actions sont bien fait. Il y a juste le dessin de Trimpe qui m'a déçu. En tout cas, j'ai pas trop envie de lire la suite quoique je vais peut-être lire le seconde intégrale juste pour voir le bordel que va faire le deuxième scénariste important de la série, Tony Isabella, qui trouvait que c'était une bonne idée que Ghost Rider devient copain avec...Jésus. Marvel dans les années 70 c'était parfois n'importe quoi et cette série en est un bon exemple. xxxx Bon j'ai lu la seconde intégrale qui présente le run de Tony Isabella et c'est pas terrible. Déjà il faut savoir que la saga qu'Isabella, Ghost Rider qui vain Satan en acceptant dieu, va finir par un pétard mouiller car au dernier moment un éditeur a compris que c'était pas une bonne idée a changé la fin, mais franchement ce n'est pas une grosse perte parce que Ghost Rider n'est pas un personnage fait pour être un gentil religieux. Sinon, Ghost Rider continue d'être l'exemple parfait de ce qui se passait dans le Marvel des années 70: l'idée de base est bonne sauf que tout ce que les scénaristes semblent être capable de faire c'est des histoires de super-héros basiques. J'aime bien le coté occultiste de l'œuvre qui donne des scènes bizarres, mais le reste, notamment le coté moto, ne me passionne pas du tout. En plus, Tony Isabella va trop loin en introduisant un personnage qui est clairement Jésus, cela aurait été mieux de juste mettre un ange qui pourrait essayer de conseiller Ghost Rider d'être moins méchant ou un truc comme ça. J'ai un peu l'impression que les auteurs étaient un peu limité à cause du comics code et ne pouvaient pas aller au bout du potentiel de Ghost Rider qui selon moi devrait être un antihéros qui n'a pas de remords à tuer des méchants créatures démoniaques. Le coté fantastique de l'œuvre est aussi mal maitrisé parce que souvent il y a de démons qui semblent être capable de tout faire jusqu'à ce qu'un deus ex machina les bats. Il reste le dessin, souvent bon, mais j'ai vu ses dessinateurs à l'œuvre dans des histoires qui m'ont plus intéressé et je ne pense pas lire la suite.
Babydoll Diary
Sans jamais dépasser le simple journal intime inintéressant, cette BD relate une jeune femme et ses ébats. Sans doute pourra-t-on voir là une femme résolument moderne, bisexuelle et mère célibataire, vivant sa vie comme elle l'entends et s'ouvrant aux différentes sexualités de chacun. Mais en même temps, la BD est franchement chiante jusqu'au bout. Le scénario est assez basique, puisque Julie Ka se contente de relater pages après pages ses histoires de cul, sans vraiment de liant ni de transition de l'une à l'autre. C'est basique, sans grande ligne directrice et ça tourne vite à la baise répétitive et lassante. Ses états d'âmes m'ont laissés indifférent et je ne parle pas des ébats sexuels, incroyablement plat. Le dessin y contribue, avec des personnages anguleux qui semblent avoir tous une bouche pulpeuse coincé sur un "o" qui ne sortira jamais. Comme autant de poupées gonflables donc. Il y a bien quelques petites choses intéressantes, comme le fait de s'ouvrir sexuellement parlant même avec un partenaire régulier, ou de ne pas juger sur la sexualité (on présente d'ailleurs des hommes hétéro aimant se faire prendre, ce qui est relativement rare dans ce genre de production). Mais ça n'est jamais ni original, ni intéressant ni subversif. Je n'avais aucune empathie pour la protagoniste durant les deux tomes, je m'en fichais de sa vie comme de ma dernière chemise. Et malheureusement, cette intrigue linéaire qui ne mène pas vraiment quelque part m'a laissé finalement de marbre. D'autant que l'absence de transition ou la fin abrupte n'aident pas à s'intéresser à la demoiselle. Pas une purge donc, juste une BD inintéressante sur un personnage insipide. C'est peut-être vraie, mais ça n'en fait pas une bonne histoire. A laisser de côté.