La quatrième de couverture promettait un renouvellement du genre et personnellement j'ai surtout vu un enquêteur perde les pédales face à un sérial killer (ou dans ce cas une sérial killer) très intelligent et manipulateur comme il y a en eu des dizaines depuis Hannibal Lecter.
J'avoue que le scénario en lui-même n'est pas mauvais et que je peux comprendre que d'autres lecteurs accrochent plus que moi, mais dans mon cas comme lecteur qui a lu ou vu des centaines de polars, ce one-shot n'apporte rien de nouveau. J'aurais peut-être été un peu plus indulgent si le récit avait été moins long parce que j'ai trouvé que c'était inutilement long. Il faut dire que je me foutais un peu des personnages et que je voulais donc que ça finisse le plus vite possible.
Il reste le dessin qui est pas mal et quelques scènes correctes, mais globalement j'ai trouvé que c'était ennuyeux à lire.
Ahhh que c’est dommage. J’aurais tant voulu apprécier pleinement cette version de la légende de la ville engloutie Ker-Is.
Mais si le dessin noir et blanc est de toute beauté, la narration plus qu’indigeste m’a complètement gâché le plaisir de lecture.
Je ne suis pourtant pas insensible au charme poétique des grandes envolées lyriques, j’aime les textes anciens et les épopées, mais là, les tartines absconses dans les dialogues des protagonistes rendent les situations à la limite du ridicule.
Il y avait matière à bien faire. L’histoire de Gradlon et Dahut, le dessin magnifique et la mise en page correcte pouvaient donner un bel ouvrage. Mais ces dialogues et ce récitatif, nom d’une pipe, pitié, non.
C’est vrai que je me serais bien passée aussi des quelques pages avec le couplet sur la Bretagne opprimée par l’état centralisateur. Mais ce n’est franchement pas ça qui m'a le plus rebuté.
Je l’ai trouvé en vide-grenier. J’hésite à le garder. Peut-être juste pour le dessin d'Auclair, comme un art-book, mais je ne le relirai pas, je ne tiendrai pas le coup une deuxième fois.
Mince! Voilà un one-shot vraiment décevant. Ca partait pourtant fort: la couverture en premier lieu qui est aussi belle que mystérieuse, puis les vingt premières planches qui sont à tomber par terre: le dessin est comme d'habitude avec Sean Murphy absolument magnifique mais aussi l'ambiance, oppressante et intriguante à souhait.
On découvre Joe, un jeune garcon qui se retrouve seul chez lui, alors qu'il est diabétique et un poil persécuté à l'école. Son papa est mort au combat et sa maman a du mal à joindre les deux bouts. Et un violent orage éclate en même temps que Joe se trouve en manque de sucre. Le concept de cette histoire va tenir en un parallélisme déjà vu ailleurs mais efficace quand il est bien mené: d'un coté le monde réel: dans la maison de Joe, dans lequel il est en hypoglycémie, à la recherche de sucre et de plus en plus faible à mesure que le temps passe. Et un monde rêvé de l'autre, dans lequel Joe doit combattre la mort personnifiée - rien que ça. Dans ce monde fantasmé, tous ses jouets sont prennent vie (coucou Batman et Superman), son rat de compagnie devient un chevalier protecteur et Joe va évoluer dans divers unviers d'héroic fantasy assez barré. Le parallèle entre les 2 mondes se fait par les personnages qu'il rencontre, les environnements visités ou les événements: un robinet oublié dans le monde réel devient par exemple une cascade d'eau à descendre. C'est un peu "2 salles 2 ambiances" en quelque sorte.
La promesse de cette belle introduction ne tient malheureusement pas longtemps et dès que la crise d'hypoglycémie démarre et qu'on bascule dans l'univers rêvé ça devient compliqué à suivre. Ca part dans tous les sens, il y a trop de personnages qui apparaissent par magie, on a du mal à comprendre qui est qui, qui fait quoi et pourquoi. Idem pour les décors, c'est assez fouilli et visuellement pas toujours cohérent.
Si Joe manque cruellement de sucre de son coté, on a l'impression que les auteurs, eux, en ont abusé. Ce long album donne parfois l'impression d'avoir été réalisé en plein "sugar rush" tant on est trimballé dans tous les sens, tant les personnages sont démultipliés, tant les scènes de bagarre sont nombreuses autant qu'inutiles. J'avoue que terminer la lecture de ces 224 pages n'a été facile et j'ai du m'y reprendre à plusieurs fois pour me replonger dans l'histoire.
Le fans de Murphy seront quand meme comblés je pense, certaines planches étant encore une fois fabuleuses. Il est juste dommage que cette histoire soit aussi fouillie et brouillonne. On fini par ne plus véritablement s'intéresser à ce qui se passer ensuite, et je me suis pris à feuilletter la fin de l'album en baillant.
J'adore les cartes et leur histoire, hélas cet album m'a ennuyé par l'humour déjanté qui pollue chaque page.
Le dessin caricatural devient laid et lourd comme l'est le personnage de Ptolémée avec son ego démesuré et ridicule et ses crises d'hystérie qui, à la longue, deviennent pénibles et inutiles.
Heureusement qu'il y a cette postface d'Emmanuelle Vagnon qui résume en quelques pages l'histoire de la cartographie à travers les siècles et qui démontre une fois de plus que, quand le sujet est mal traité, le roman graphique n'apporte rien de plus.
Dommage car il y avait matière à apporter du rêve et des connaissances mais là, de mon point de vue, c'est un flop !
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Une erreur de parcours
La quatrième de couverture promettait un renouvellement du genre et personnellement j'ai surtout vu un enquêteur perde les pédales face à un sérial killer (ou dans ce cas une sérial killer) très intelligent et manipulateur comme il y a en eu des dizaines depuis Hannibal Lecter. J'avoue que le scénario en lui-même n'est pas mauvais et que je peux comprendre que d'autres lecteurs accrochent plus que moi, mais dans mon cas comme lecteur qui a lu ou vu des centaines de polars, ce one-shot n'apporte rien de nouveau. J'aurais peut-être été un peu plus indulgent si le récit avait été moins long parce que j'ai trouvé que c'était inutilement long. Il faut dire que je me foutais un peu des personnages et que je voulais donc que ça finisse le plus vite possible. Il reste le dessin qui est pas mal et quelques scènes correctes, mais globalement j'ai trouvé que c'était ennuyeux à lire.
Bran Ruz
Ahhh que c’est dommage. J’aurais tant voulu apprécier pleinement cette version de la légende de la ville engloutie Ker-Is. Mais si le dessin noir et blanc est de toute beauté, la narration plus qu’indigeste m’a complètement gâché le plaisir de lecture. Je ne suis pourtant pas insensible au charme poétique des grandes envolées lyriques, j’aime les textes anciens et les épopées, mais là, les tartines absconses dans les dialogues des protagonistes rendent les situations à la limite du ridicule. Il y avait matière à bien faire. L’histoire de Gradlon et Dahut, le dessin magnifique et la mise en page correcte pouvaient donner un bel ouvrage. Mais ces dialogues et ce récitatif, nom d’une pipe, pitié, non. C’est vrai que je me serais bien passée aussi des quelques pages avec le couplet sur la Bretagne opprimée par l’état centralisateur. Mais ce n’est franchement pas ça qui m'a le plus rebuté. Je l’ai trouvé en vide-grenier. J’hésite à le garder. Peut-être juste pour le dessin d'Auclair, comme un art-book, mais je ne le relirai pas, je ne tiendrai pas le coup une deuxième fois.
Joe - L'Aventure intérieure
Mince! Voilà un one-shot vraiment décevant. Ca partait pourtant fort: la couverture en premier lieu qui est aussi belle que mystérieuse, puis les vingt premières planches qui sont à tomber par terre: le dessin est comme d'habitude avec Sean Murphy absolument magnifique mais aussi l'ambiance, oppressante et intriguante à souhait. On découvre Joe, un jeune garcon qui se retrouve seul chez lui, alors qu'il est diabétique et un poil persécuté à l'école. Son papa est mort au combat et sa maman a du mal à joindre les deux bouts. Et un violent orage éclate en même temps que Joe se trouve en manque de sucre. Le concept de cette histoire va tenir en un parallélisme déjà vu ailleurs mais efficace quand il est bien mené: d'un coté le monde réel: dans la maison de Joe, dans lequel il est en hypoglycémie, à la recherche de sucre et de plus en plus faible à mesure que le temps passe. Et un monde rêvé de l'autre, dans lequel Joe doit combattre la mort personnifiée - rien que ça. Dans ce monde fantasmé, tous ses jouets sont prennent vie (coucou Batman et Superman), son rat de compagnie devient un chevalier protecteur et Joe va évoluer dans divers unviers d'héroic fantasy assez barré. Le parallèle entre les 2 mondes se fait par les personnages qu'il rencontre, les environnements visités ou les événements: un robinet oublié dans le monde réel devient par exemple une cascade d'eau à descendre. C'est un peu "2 salles 2 ambiances" en quelque sorte. La promesse de cette belle introduction ne tient malheureusement pas longtemps et dès que la crise d'hypoglycémie démarre et qu'on bascule dans l'univers rêvé ça devient compliqué à suivre. Ca part dans tous les sens, il y a trop de personnages qui apparaissent par magie, on a du mal à comprendre qui est qui, qui fait quoi et pourquoi. Idem pour les décors, c'est assez fouilli et visuellement pas toujours cohérent. Si Joe manque cruellement de sucre de son coté, on a l'impression que les auteurs, eux, en ont abusé. Ce long album donne parfois l'impression d'avoir été réalisé en plein "sugar rush" tant on est trimballé dans tous les sens, tant les personnages sont démultipliés, tant les scènes de bagarre sont nombreuses autant qu'inutiles. J'avoue que terminer la lecture de ces 224 pages n'a été facile et j'ai du m'y reprendre à plusieurs fois pour me replonger dans l'histoire. Le fans de Murphy seront quand meme comblés je pense, certaines planches étant encore une fois fabuleuses. Il est juste dommage que cette histoire soit aussi fouillie et brouillonne. On fini par ne plus véritablement s'intéresser à ce qui se passer ensuite, et je me suis pris à feuilletter la fin de l'album en baillant.
Geographia
J'adore les cartes et leur histoire, hélas cet album m'a ennuyé par l'humour déjanté qui pollue chaque page. Le dessin caricatural devient laid et lourd comme l'est le personnage de Ptolémée avec son ego démesuré et ridicule et ses crises d'hystérie qui, à la longue, deviennent pénibles et inutiles. Heureusement qu'il y a cette postface d'Emmanuelle Vagnon qui résume en quelques pages l'histoire de la cartographie à travers les siècles et qui démontre une fois de plus que, quand le sujet est mal traité, le roman graphique n'apporte rien de plus. Dommage car il y avait matière à apporter du rêve et des connaissances mais là, de mon point de vue, c'est un flop !