Les derniers avis (15 avis)

Couverture de la série Love Everlasting
Love Everlasting

Étrange cette série, empruntée au hasard au vue de la couverture qui m’avait fait penser à Lady Killer. Je m’attendais donc à du polar déjanté. Eh bien pas vraiment en fait ! Et les premières pages m’ont laissé perplexe. En effet, ça semblait partir vers de la romance sirupeuse. Ce sont d’ailleurs la plupart des chapitres qui semblent être imbibés de cette romance, et du coup c’est avec pas mal de retenu que j’ai poursuivi une lecture qui n’augurait rien de bon. Mais j’ai quand même continué, intrigué par la construction de l’intrigue : chaque chapitre voit l’héroïne aimer un homme, on saute du coq à l’âne, on passe d’un univers et d’une période à d’autres sans que les liens entre tous ces passages ne soient évidents. J’avais quand même envie de voir où le scénariste avait prévu de nous emmener, même si j’admets qu’au milieu du premier tome je m’ennuyais. Le deuxième tome est un peu plus linéaire, on est moins ballotté par les changements d’amoureux et de période ou de lieu autour de Joan Peterson. Mais ça ne me captivait pas vraiment. Enfin bref, j’ai été au bout des tomes sans enthousiasme, parfois à reculons même tant je n’ai pas été captivé par cette histoire (dont j’avoue n’avoir pas saisi tous les méandres, je ne sais pas vraiment où Tom King veut nous amener). Je pense que je vais m’arrêter là, les tomes qui paraitront par la suite ayant peu de chance de me faire changer d’avis. En effet, les brefs accès de violence, les quelques dialogues désabusés ne suffisent pas à contrebalancer les longs passages franchement plan plan autour de l’amour idéal.

21/12/2024 (modifier)
Par r0ud0ud0u
Note: 2/5
Couverture de la série Wisher
Wisher

Plein de points positifs dans cette série, que je viens de relire, mais ce sont les négatifs qui restent finalement. Pour moi, le dernier tome est bâclé pour finir la série. Les scènes sont raccourcis pour proposer une fin, ce qui n'est déjà pas si mal, vu le nombre d'œuvres inachevées qui existent... Le fils conducteur de la trame en est déstabilisé. Ca pourrait être largement mieux. Les premiers tomes étaient mieux maîtrisé. Finalement, l'ensemble manque de consistance. Reste un dessin sympa, même si la mise en page est parfois confuse.

21/12/2024 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Mortesève
Mortesève

Je suis déçu par cette série et après voir lu les deux premiers tomes, je ne compte pas lire la suite. Un des gros défauts de cette BD est le dessin. Si les décors sont corrects, j'ai vraiment eu de la difficulté avec les personnages que je trouve un peu moche et sans vouloir être méchant envers l'auteur j'ai plus l'impression de voir un dessin qui est acceptable pour un fanzine, mais qui l'est moins pour un album professionnel. Quant au scénario, le monde créé par l'auteur est imaginatif, mais le récit ne m'a pas captivé ou grandement intéressé. Ça se laisse lire dans le premier tome où il se passe beaucoup de choses, mais dans le tome suivant l'action ralentit un peu et cela devient poussif à lire. Le coté poétique de l'œuvre ne m'a pas du tout touché. En gros, j'ai lu les deux tomes sans trouver grand chose de mémorable ou de passionnant. C'est simple j'ai déjà commencé à oublier une bonne partie de l'histoire !

21/12/2024 (modifier)
Couverture de la série Allons Z'enfants
Allons Z'enfants

Je n'ai pas accroché à cette série sur une partie de l'histoire de France. Pourtant les thématiques principales abordées ( colonisation et décolonisation) me sont chères. En effet la difficulté de cette série est que Le Gat ( agrégé d'histoire) choisit des thématiques pointues et compliquées pour s'adresser à un public assez jeune. A mes yeux cela provoque beaucoup de superficialité et un bon nombre de raccourcis discutables dans sa présentation ( par exemple la République n'est pas automatiquement un régime démocratique contrairement à ce que dit François (T1 p10)) . L'auteur en profite pour exposer l'évolution de la société bretonne au cours de cette période. Mais c'est fait sans nuance avec une division des bons ( la famille Quélennec) et des méchants ( le frère et les oncles). Même le graphisme de ces deux parties opposées m'a interpelé. La série s'adresse en premier lieu à un public assez jeune ( dès 10 ans pour l'éditeur) ce qui va dans le sens du traitement graphique de Pierre Fouillet. C'est un graphisme assez humoristique de type "longs nez" avec des extérieurs succincts et des visages caricaturaux. Perso je trouve que ce type de dessin convient peut être à la cible mais pas du tout à la tension dramatique des événements choisis par les auteurs: la mission Congo-Nil, Fachoda, l'expédition de Chine, WW1 ( expédiée), les totalitarismes, Dien bien Phu, Algérie... Le visuel produit est bien trop éloigné de la souffrance et des atrocités qu'ont représenté ces événements. Les ouvrages se concluent par un petit dossier historique qui revient sur les passages évoqués. Là encore j'ai des réserves. Quand je lis sur Fachoda (T1 p57)"Malheureusement, lâché par le Gouvernement français, Marchand est obligé d'évacuer Fachoda en novembre 1898." et (se)"...termine par l'humiliation d'une défaite". Ce "Malheureusement" me fait tiquer. Aurait il mieux valu des combats inutiles où de nombreux autochtones auraient trouvé la mort? J'ai trouvé cela en totale contradiction avec ce que je venais de lire. Une série originale qui traite de sujets difficiles et peu abordés mais d'une façon bien trop superficielle et simpliste à mes yeux.

20/12/2024 (modifier)
Couverture de la série Princesse Sara
Princesse Sara

Princesse Sara n'est pas une série pour moi. Je ne connais ni le roman ni le dessin animé et je n'ai pas été séduit par cette histoire pleine de frou-frou, de poupées, et de sentimentalité un peu mièvre. La thématique de la marâtre( ou comme) qui fait trimer la pauvre Causette est si utilisée que cela émousse mon empathie. Ensuite le parti pris de la richesse du capitaine Crewe est un peu gênant car il sent un peu trop le soldat colonial qui enrichit sa famille de façon pas si légitime que ça. Il reste la partie automate que j'ai trouvé un peu trop girl power pour y adhérer. Même le graphisme ne m'a pas trop séduit. Je trouve la dynamique gestuelle trop proche de celle d'une animation. Je pense que Nora Moretti produit un graphisme bien plus abouti et original dans son excellent Le Jardin des fées. Je conçois que l'on puisse accrocher aux rebondissements de fortune, de sentiments et de situations de la belle Sara. Perso je ne suis pas rentré dans cet univers qui m'a vite ennuyé.

20/12/2024 (modifier)
Par Cleck
Note: 2/5
Couverture de la série Le Gigot du dimanche
Le Gigot du dimanche

Alors que s'apprêtait à sortir l'inattendue et fort réussie BD SF Neuf, Pelaez proposait parallèlement une petite comédie noire avec ce Gigot du dimanche. Sur la trame classique mais généralement plutôt réjouissante des retrouvailles lors d'un repas de famille, le récit nous propose une querelle certes assez agréable, mais rarement truculente, autour d'un mystérieux héritage. L'ensemble est fort attendu avec ces frères et sœurs bien différents réglant leurs comptes. Les ingrédients s’assemblent gentiment : ici un sympathique contexte historique permettant de convier en arrière plan l'élection de Mitterrand en 81 et la crainte du communisme, là un peu d’irrévérence avec des infidélités et une éducation sexuelle dignes du plus grossier théâtre de boulevard, ailleurs une enquête rocambolesque pour retrouver ce fameux héritage de Louis d'or. Ce n'est pas désagréable, mais fort peu déjanté. Les ingrédients s'assemblent maladroitement, les dialogues sont généralement peu inspirés, le jeu laisse un peu de côté le lecteur. Finalement, cette BD humoristique trouve davantage son rythme lorsqu'elle emprunte la voie de la tranche de vie nostalgique.

20/12/2024 (modifier)
Par Cacal69
Note: 2/5
Couverture de la série Sandman – Dead Boy Detectives
Sandman – Dead Boy Detectives

Mouais, mouais, et mouais... Une BD qui a inspiré la série « Dead Boy detectives » sur Netflix, inconnue au bataillon. Une préface de Patrick Marcel pour contextualiser la BD. Cette mini série met en lumière deux personnages secondaires de Sandman dont je n'ai pas souvenir : Edwin Paine et Charles Roland. Deux gamins morts à l'internat de St. Hilarion, l'un au début du XXe siècle et l'autre dans les années quatre-vingt. Et c'est sous la forme de fantômes qu'ils vont mener leurs enquêtes. Un duo qui sera vite rejoint par Crystal, une jeune fille du même âge qui entretient une relation singulière avec ses parents, la mère est une artiste reconnue et le père est un célèbre musicien. Deux chats fantômes vont aussi venir se greffer à ce petit groupe. Une lecture qui m'a décontenancé, je n'ai pas retrouvé l'ambiance féérique, sombre et gothique de la série mère (Death n’apparaît que sur deux cases). Des intrigues où le fantastique aura évidemment une place importante mais ça reste simpliste et sans grande profondeur. Un récit où une partie des aventures se déroulent dans un jeu vidéo. Je n'ai pas trouvé nos adolescents spécialement attachants. La narration est rythmée, mais pas toujours fluide et elle sera accompagnée par de nombreuses facilités scénaristiques. Ma lecture ne fut pas désagréable, mais je pense qu'elle est destinée aux 13/15 ans en priorité. Mark Buckingham réalise un travail passable, j'ai aimé sa mise en page qui donne du punch au récit, mais beaucoup moins son trait gras et statique. Un dessin qui manque de constance du fait des différents encreurs au générique. Un problème de casquette sur quelques vignettes où elle ne devrait pas apparaître. Les couleurs monotones de Lee Loughridge ne sont pas folichonnes. Note réelle : 2,5. Une note sévère, à la hauteur de ma déception !

19/12/2024 (modifier)
Couverture de la série Racaille de bibliothèque
Racaille de bibliothèque

Ra(t)caille de bibliothèque est un manga qui permet de découvrir le travail des bibliothécaires et autres documentalistes. La série, par sa simplicité, s’adresse prioritairement aux jeunes lecteurs et jeunes lectrices. Elle s’appuie sur trois personnages centraux dont l’un, la racaille du titre, découvre cet univers. La série se structure en différents chapitres qui permettent d’aborder plusieurs aspects du métier. Le ton est léger, avec un personnage central assez crétin que ses nouveaux collègues vont écoler. Franchement, je n’ai pas été plus emballé que ça. Je trouve intéressant d’expliquer en quoi consiste exactement le travail de bibliothécaire, je trouve plaisante l’idée de nous faire rentrer dans cet univers via une série légère et humoristique. Le problème est que je n’ai ni ri ni rien appris. Le dessin lui-même m’est apparu trop épuré dans ses décors d’arrière-plan (comme c’est malheureusement trop souvent le cas dans les mangas) et je ne suis pas fan du style ultra-expressif utilisé pour décrire les réactions des personnages (je m’en lasse très vite, en fait). J’ai lu le premier tome par curiosité. Je vais m’arrêter là. A voir avec un public plus jeune et moins au fait du métier de bibliothécaire.

19/12/2024 (modifier)
Couverture de la série La Quille du siècle
La Quille du siècle

Mouais. Je n’ai pas été aussi convaincu que Canarde par cette lecture. Disons que le point fort est le dessin, que j’ai bien aimé. Un noir et blanc réaliste très agréable, avec un rendu charbonneux pour les contours, ça me plait. Pour ce qui est de l’histoire, toute la partie vaguement polar/thriller dans la deuxième moitié de l’album m’a moyennement captivé. Des passages loufoques et peu crédibles (voir la course-poursuite avec les flics, ou le hasard de l’Américain descendant du train avant qu’il ne déraille) et une intrigue peu emballante. Car c’est très mollasson dans l’ensemble. En fait ça plaira surtout aux gros amateurs de vin, aux puristes, ceux qui se passionnent pour les cépages, la biodynamie, etc. Car il y a une profusion de termes très précis, qui peuvent lasser (bien plus que dans « Les ignorants » par exemple). Au départ, avec cet argot de bistrot parisien, je pensais lire quelque chose mixant Boudard, Clébert, mais en fait non – hélas. On est plutôt là dans une version snob et bobo de la dégustation, moins dans ses aspects populaires. J’ai lu l’album rapidement, sans réellement m’ennuyer, mais je pense l’oublier presque aussi rapidement. Note réelle 2,5/5.

18/12/2024 (modifier)
Couverture de la série Fleur de Tonnerre
Fleur de Tonnerre

Je ne connais pas ce roman de Teulé, mais, si l’adaptation est fidèle, ça n’est ni le meilleur sujet ni son meilleur roman. Même si je comprends ce qui a pu le séduire, lui qui s’est fait une spécialité de puiser dans l’Histoire des histoires à décaler. Le récit est très linéaire. Nous suivons Hélène Jegado (je ne connaissais pas du tout cette tueuse en série au tableau de chasse exceptionnelle) de son enfance à sa montée sur l’échafaud. Traumatisée par une famille (sa mère surtout) cul béni et superstitieuse, appelant à craindre Dieu et l’Ankou à tout moment, Hélène va se transformer en ange exterminateur, va finir par incarner l’Ankou, en tuant à peu près tous ceux et toutes celles qu’elle approche, avec sa bonne mine serviable (elle « cuisine bien », et empoisonne à tout va, et il faut plusieurs dizaines d’années pour que certaines personnes fassent le rapprochement entre tous ces morts et qu’Hélène soit arrêtée). Comme je l’ai dit, c’est un peu lassant et répétitif. Surtout, j’ai trouvé que Teulé (ou alors Cornette dans son adaptation) mettait moins d’ironie, d’humour noir dans les dialogues et les situations. Même s’il y a quelques touches d’humour (les deux colporteurs progressivement détruit et « bretonnisés », les bonnes sœurs et leurs habits découpés et transformés en tenues de cabaret olé-olé). Mais c’est insuffisant pour dynamiser une intrigue qui manque un peu de surprises. Je n’ai pas trop compris les animaux parlant par contre. J’aime bien par contre le dessin de Jürg (quelques accointances avec celui de Dumontheuil parfois), comme à chaque fois que je croise son travail. Note réelle 2,5/5.

18/12/2024 (modifier)