Les derniers avis (58 avis)

Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Inexistences
Inexistences

Je suis bien embêté lorsque je note cette BD. Encore une fois (et comme souvent) il me faut distinguer plusieurs choses : ce que cette BD est, en tant qu'objet culturel, ce qu'elle propose et comment je l'ai reçu. Et la difficulté est là, puisque cette BD est un objet très étrange, singulier et franchement assez peu vu dans le paysage de la BD. Une lecture atypique, qui peut déjà décontenancer rien que par son existence. Ensuite la BD propose une lecture apocalyptique inspirée de divers récits, mettant en scène le grandiose de paysages, la déchéance d'une humanité dévastée et la folie de l'humain qui se déchire sans cesse. Le tout dans une atmosphère un peu rétro mais bien campée. Et enfin, il y a la réception que j'en ai eu. Et elle est simple : je me suis ennuyé. Voilà, maintenant comment en parler, comment la noter ? Au vu des autres avis, je suis clairement en minorité dans le camp de ceux qui ne sont pas rentrés dans la BD. Le texte m'a peu intéressé, la mise en page franchement originale (même si j'ai déjà vu des planches à déplier dans Altamont par exemple, où je l'ai trouvé plus efficace) et le ton grave de chaque histoire qui s'entrecroise sans en tisser une grande m'a vite lassé. C'est beau, je suis le premier à le reconnaitre, c'est grandiose, c'est travaillé, mais je ne suis jamais rentré dedans. La deuxième histoire est celle qui m'a fait comprendre que je resterais sur le carreau et je n'ai vraiment pas réussi à trouver l'intérêt à mes yeux. C'est surtout que n'ayant pas réussi à m'immerger dedans aux premières planches, j'ai vite eu plus de questions que de réponses dans la BD. De façon terre-à-terre je me demandais comment ils pouvaient oublier leur Histoire mais garder la mémoire de l'utilisation des drones, de l’électricité ou des dates de péremption. De même, la question de la nourriture et de l'eau me semblait disparaitre ou presque, la question du chauffage (ça a l'air de cailler) ou ces vêtements impeccables lorsque les structures en bétons semblent vieilles de plusieurs centaines d'années. Bref, des questions que je ne devrais pas me poser mais qui me venaient parce que je n'arrivais pas à intégrer la BD. Sauf qu'en même temps je comprends tout l'intérêt de cette BD, je vois ce qui a plu aux autres lecteurs et aux autres lectrices. Et je suis bien embêté : comment noter ? Pour ma part, c'est un pas mal qui tire vers le bof, tandis qu'en tant que tel la BD est dans le pas mal rehaussé vers le franchement bien. Je pense rester sur ma note telle que présentée ici pour faire contrepoint des autres avis qui sont bien plus enthousiastes, mais ce n'est qu'une note et comprenez bien que je ne déconseille pas cette BD. C'est juste qu'elle n'a pas été faite pour moi.

14/02/2025 (modifier)
Par PAco
Note: 2/5
Couverture de la série Gone
Gone

Voici un album qui me paraissait bien prometteur, mais qui n'aura pas su me convaincre au final. Dommage. Car si l'esthétique de ce oneshot de SF est plus que plaisante, c'est au niveau du scénario que ça pêche sérieusement au bout de quelques chapitres. Abi, notre jeune protagoniste de 13 ans (sur)vit sur une planète paumée dans l'espace. Son rêve, comme tant d'autre, s'en échapper pour un ailleurs rêver. C'est finalement par accident qu’elle va y parvenir pour se retrouver cachée dans les entrailles d'un immense vaisseau de croisière pour riches. Mais elle n'est pas seule et une équipe de rebelles tente de saboter le vaisseau... Pour le coup, cette partie du récit qui se fait dans les entrailles du vaisseau m'a rapidement paru peu crédible. La narration n'est pas des plus simple à suivre par moment, et j'ai petit à petit perdu l'intérêt qu'avait soulevé le début de cette histoire. Dommage car le trait et la colorisation de Jock sont plaisants et certaines planches très réussies. Malheureusement l'histoire ne tient pas ses promesses et déçoit par son développement.

14/02/2025 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Sans Pardon
Sans Pardon

J'ai déjà déclaré plusieurs fois que le style du western n'est pas mon préféré, de très loin. Et ce western très classique dans son déroulé ne m'a absolument pas satisfait ... Déjà on est dans les clichés du genre : mecs (une seule femme apparait dans le récit et se fait traiter de pute ...) qui sont violents et se flinguent la gueule, créant de la violence qui va se déchainer encore plus. L'un est trop fort et tue tout le monde, son fils qui a vécu un enfer hésite à le tuer. Violence, meurtre, violence, meurtre et à la fin ils sont tous morts. Je suis un peu dur avec ce récit, mais autant j'aime les polars hard-boiled, autant là c'est presque de la surenchère trop forte, qui amène une histoire classique au point d'en être presque risible. Et il manque tout le contexte, pourquoi l'un est cherché, pourquoi l'autre s'obstine, etc ... C'est franchement le genre que je déteste. Maintenant, il y a le trait d'Hermann et il est franchement très beau. J'ai beaucoup aimé, même si je trouve que ses visages ont quelque chose de monstrueux à chaque fois que je les regarde. Et au final, je pense que le dessin d'Hermann est la seule chose que je veux garder en tête de la BD.

13/02/2025 (modifier)
Couverture de la série Cendre et Hazel
Cendre et Hazel

Je n'ai pas été convaincu par le début de cette série. Evidemment, je ne suis pas le centre de cible mais je suis un lecteur assidu des séries jeunesses. J'ai été déçu sur plusieurs points. La thématique sorcière/fée est tellement visitée qu'il faut vraiment de l'originalité ou un graphisme très travaillé pour sortir du lot. Ce n'est pas le cas ici. On retrouve tous les lieux communs du thème : défis à l'autorité, quête initiatique, gamine qui débloque une situation où les autres ont échoué… Le récit construit sur des histoires courtes sous formes d'épreuve propose un bon dynamisme mais cela devient vite répétitif. Les dialogues basiques s'adressent à de jeunes lecteurs. Toutefois j'ai tiqué sur des formes grammaticales comme "je vais pas me retenir" T1p21 (plusieurs fois) alors qu'ailleurs la grammaire correcte est utilisée. Le graphisme tout en rondeur est un basique pour l'enfance. C'est expressif pour Cendre mais assez peu détaillé pour les extérieurs. Quant à la mise en couleur sans être laide elle propose le minimum dans les harmonies et les éclairages. Une série qui ne renouvèle pas un thème où j'ai lu des choses bien plus intéressantes. Ici je trouve que l'on se positionne en entrée de gamme du genre sorcières.

13/02/2025 (modifier)
Par sloane
Note: 2/5
Couverture de la série L'Ombre du Corbeau
L'Ombre du Corbeau

Si j'avais lu cet album plus jeune, sans doute aurais-je eu un avis plus positif qu'aujourd'hui. Je n'irais pas jusqu'à dire que je me suis ennuyé, mais pas loin, j'ai eu l'impression que ça se trainait, mais que ça trainait. J'ai trouvé que cela faisait vieillot, un découpage bien classique, ce n'était pas à la mode de faire dans la double page majestueuse, une colorisation très terne à la limite du mal imprimé (est-ce mon volume qui a mal vieilli ?) Si l'on veut s'attacher au fantastique de la chose, ben disons que c'est gentillet, pas de quoi faire frissonner dans les chaumières. Ce jeune garçon blond censé représenter la mort, pour moi ça le fait pas du tout. Comès fut sûrement un pionnier, respect à son travail, mais aujourd'hui pour moi ça ne passe pas.

12/02/2025 (modifier)
Par sloane
Note: 2/5
Couverture de la série Apparition dans le ciel de Berlin-Est
Apparition dans le ciel de Berlin-Est

Mouais je ne suis pas entièrement convaincu par ma lecture, tout d'abord pour dire que je ne suis pas spécialement dans ma zone de confort, une colorisation pas mal, mais des silhouettes de personnages très raides, notamment en ce qui concerne les visages. Pour ce qui est de l'histoire, ben tout ça est un peu fourre tout, un objet mystérieux qui s'écrase dans l'ancienne RDA, des réflexions un brin oiseuses sur la vérité, le mensonge pour au final accoucher d'une souris. Assurément le scénariste se fait plaisir, pour moi cela sent les élucubrations de fin de soirée. Dernier détail qui m'a chagriné de nombreux phylactères sont en bleu foncé, avec le texte quasi de la même couleur très difficile à lire. Voilà un album qui se laisse lire, mais ne révolutionne pas le genre, je ne peux donc en conseiller l'achat.

12/02/2025 (modifier)
Couverture de la série Les Enquêtes Auto de Margot
Les Enquêtes Auto de Margot

La mécanique en général, et l’automobile en particulier ne m’attirent pas franchement. Aussi étais-je a priori peu intéressé par cette série lorsque j’avais vu certains albums dans des bacs. C’est en voyant que Van Der Zuiden était de la partie que j’ai décidé d’y jeter un coup d’œil. En effet, j’avais vraiment bien aimé McQueen, une série originale et injustement méconnue. Peut-être aussi les formes de la « brave Margot »… Mais Van Der Zuiden n’est ici qu’au dessin. Et en ce qui concerne les scénarios, je suis très largement resté sur ma faim. J’ai trouvé que les intrigues et les dialogues étaient assez pauvres, et parfois peu crédibles. Je passe sur le placement de produit autour des automobiles Citroën (j’espère que les auteurs ont dégotté quelques récompenses pécuniaires autres que le « Prix Citroën du public » du festival BD Moulins 2010 pour le premier tome !). Dès le premier tome justement je n’ai pas été convaincu. Le rythme est lent, et le personnage de Margot est aussi caricatural que le sont ses beaufs de collègues. En tout cas Margot passe de la jeune stagiaire un peu nunuche à enquêtrice chevronnée rapidement ! puis en pilote de rallye dans le tome suivant ! Pour finir égérie de la marque Citroën dans le troisième (j’avoue avoir arrêté après ces trois albums). Autour de ça les intrigues sont peu captivantes, et font artificiellement monter la sauce. Comme dans le premier tome où un collègue de Margot dans son journal auto, jaloux de son enquête, est près à assassiner 3 personnes (dont Margot qu’il a assommée et kidnappée) pour décrocher le scoop (envisageant réellement de décrocher la notoriété, la richesse et la lune en montrant une photo de bagnole !?). Trois cases plus tard il parvient à s’éclipser, et personne ne porte plainte. Tout est du même acabit, peu crédible ou peu intéressant. Dans le deuxième tome, plusieurs clins d’œil sont faits aux films de Louis de Funès de l’époque (chaque histoire se déroule sur une année en commençant par 1959) : des documents secrets cachés dans le volant d’une bagnole rappellent « Le Corniaud », tandis que la DS plantée dans un arbre après un accident rappelle « Sur un arbre perché » (au passage, Margot et son copain traversent une rambarde, tombent dans le vide avec leur bagnole qui se retrouve miraculeusement « posée » dans un arbre en bord de falaise, et ni la voiture ni les occupants n’ont d’égratignure…). Fantasio est aussi présent en photographe dans le troisième tome (il y a sans doute d’autres allusions/clins d’œil à l’époque, je n’ai pas tout vu ou recensé). Disons que les intrigues sont du niveau de beaucoup de films des années 1960, assez basiques, un peu désuètes aujourd’hui, misant tout sur la « vedette » (ici la jolie Margot – et les voitures !). Reste le dessin de Van Der Zuiden donc, qui est très plaisant. Une ligne claire très classique mais agréable. Mais là encore quelques petites remarques. Le côté sexy de Margot est mis en avant. Pourquoi pas ? Mais ça en est parfois caricatural, voire ridicule. Toujours cambrée (dessin, position et regards des personnages masculins le soulignent), le comble étant atteint dans le premier tome lorsque Margot heurte un objet, se retrouve par terre, dans une position improbable qui permet de montrer ses dessous sexy – scène qui n’apporte rien à l’intrigue. Bref, pas désagréable à l’œil, mais artificiel. Plus généralement tous les personnages féminins sont des bombasses dont les vêtements moulants peinent à contenir les formes – poitrines opulentes par exemple. Enfin, dans le dernier tome que j’ai lu, le troisième, Van Der Zuiden a quitté le navire, et c’est la coloriste des albums précédents, Callixte, qui s’y colle, avec le scénariste Olivier Martin. Si le dessin reste fluide et lisible, il devient un peu plus raide, moins bon à mon goût, et le rendu est plus froid. Bon, la série peut quand même trouver son public. Le dessin de Van Der Zuiden en particulier joue à plein le rétro et est agréable. Et après avoir critiqué son utilisation de formes et postures sexy, je serais hypocrite de dire que ça ne m’a pas paru agréable à regarder. Enfin bien sûr, les amateurs de bagnoles des années 1960 – Citroën en particulier – y trouveront largement leur compte (un petit dossier clôt chaque album). Plus généralement, la reconstitution des décors d’époque, avec les pubs, les vêtements, etc, est plutôt bien fichue.

11/02/2025 (modifier)
Couverture de la série I'm in Love with the Villainess
I'm in Love with the Villainess

Encore un bon postulat de base qui n'aura pas pleinement su tenir ses promesses à mes yeux. Je suis peut-être un peu dure en disant cela, la série garde des qualités sincères et intéressantes, à savoir son propos filé sur la lutte des classes et la théorie de la méritocratie, mais aussi sur le sujet de l'homosexualité clairement nommé ici (alors que certains yuris ne touchent pas vraiment directement au sujet, préférant rester flou). L'idée de base d'utiliser un isekai pour aller à l'encontre des codes du jeu de drague (à savoir draguer l'antagoniste et non les love-interests) est bonne aussi, même si je trouve que l'idée est quelques fois limitée dans son exécution. Les problèmes ? Eh bien, ici, comme souvent dans les yuris malheureusement, nous faisons face au cliché de la "lesbienne harceleuse", celle qui fait fi du consentement ou des refus de l'élue de son cœur et qui n'hésite pas à la suivre nuit et jour pour lui faire des avances. Que les avances soient hétérosexuelles ou homosexuelles, le sujet du consentement reste tout aussi important, personnellement ça ne me fait pas rire. Surtout que, même si l'avis de Gaston m'avait laissé penser que cela s'atténuait au bout d'un moment (ce qui n'aurait pas effacé le problème d'ailleurs), eh bien que nenni : jusqu'au bout des 7 albums sortis à présent, Rae continue de faire des avances à Claire malgré le fait que celle-ci lui demande d'arrêter. La seule chose ayant changé est le fait que Claire commence en réalité à apprécié les avances de Rae (à peu près depuis le tome 5). Sauf que, bien que nous savons que Claire commence petit à petit à avoir des sentiments pour Rae (et que l'on peut supposer que Rae s'en doute un peu), un "non" reste un "non". Mention spéciale pour une scène qui m'a faite rire malgré elle, à savoir celle où Misha, une amie de Rae, lui demande si elle ne serait pas lesbienne, suite à quoi Rae fait plus ou moins son coming out. Bon, jusque là, tout va bien sur le papier, mais ensuite Misha demande à Claire d'arrêter d'être gênée par les avances de Rae car par là-même elle ferait apparemment preuve d'homophobie. Alors, au début j'ai halluciné, donc j'ai relu pour être sûre, et oui, oui, c'est bien ce qui est dit en substance. Alors, qu'on se le dise, peut importe la sexualité des gens, si quelqu'un insiste pour vous faire des avances malgré vos refus, c'est du harcèlement, "un bon gros red flag" comme disait ma mamie. Je suis saphique, une femme décide d'envoyer bouler mes limites, j'ai des alarmes dans la tête et pas des papillons dans le ventre. Le harcèlement est le plus gros défaut, mais pas le seul. On pourrait aussi parler notamment du fait qu'il y a plusieurs passages (courts mais tout de même) où l'on ressent le besoin de nous montrer les sous-vêtements de ces jeunes filles (lycéennes à tout casser), du fait qu'à un moment on nous introduit une petite histoire d'inceste (joie) qu'on ose comparer et mettre au même niveau que l'homosexualité (grosse joie), du fait que Rae prend un peu tout à la rigolade ce qui empêche un peu de prendre au sérieux certains détails de l'intrigue (notamment le sujet de la révolte), ou encore du fait qu'un des personnages semble changer de prénom au gré du vent. Okay, pour le dernier j'exagère, il s'agit d'une bête erreur de traduction qui m'a fait rire, puisque l'une des amie de Claire s'appelle Pipi (pauvre gosse), mais qu'à deux reprises d'autres personnages l'appellent Pepi. Bref, une bonne idée de base, un postulat plein de potentiel, une exécution qui m'a personnellement beaucoup déçue et des comportements nocifs normalisés. Dommage.

11/02/2025 (modifier)
Couverture de la série C'est aujourd'hui que je vous aime
C'est aujourd'hui que je vous aime

Une lecture que j'ai apprécié mi figue mi raisin. Pourtant j'aurais du me plaire à ce récit puisque je suis l'exacte génération de Morel. Mais je ne me suis pas du tout retrouvé dans le parcours fantasmé du jeune François. De plus le parti pris des auteurs d'un melting pot d'événements des années fin 60 et 70 sur l'année scolaire 73/74 à créer une certaine confusion pour ma lecture. En effet les auteurs introduisent des références bien plus tardives( le Walkman, le film "A nous les petites anglaises") ou alors déjà dépassées ( Le Mépris en journée à l'ORTF c'est improbable). La narration est légère avec des pointes d'humour ( contemporain) mais je n'ai pas accroché. Il y a une telle distorsion entre l'âge supposé par le marqueur temporel principal ( l'élection de Giscard) donc un François de 14 ans et le comportement de certaines scènes (les prostituées, les pintes sur le bateau) que j'ai trouvé cela brouillon et confus. Je rappelle qu'à l'époque la majorité était à 21 ans! Rabaté propose une narration visuelle fluide et aboutie même si certains détails m'ont fait tiquer ( les cartables tout plat, les coiffures très 60's. Bien sûr on peut aussi lire une approche nostalgique d'une époque où l'approche amoureuse était bien plus lente, romantique et fantasmé qu'aujourd'hui. Pas de portable , de réseau social normatif ni d'immédiateté puérile. C'est ce côté sous-jacent de la narration que je retiens mais je ne suis pas sûr qu'elle soit accessible aux plus jeunes.

11/02/2025 (modifier)
Par sloane
Note: 2/5
Couverture de la série BRZRKR
BRZRKR

Bon me voilà bien embêté. Prêté par un excellent camarade du site, je n'ai pas été conquis par ces trois tomes Keanu Reeves au scénario , pourquoi pas, Avouons que le gars ne s'est pas foulé au sortir des films " John Wick". La quatrième de couverture nous apprend que le personnage principal B est mi-homme, mi-dieu. Là déjà je ne comprends pas tout. Par un soir d'orage forcément sa maman invoque un dieu, car elle en a marre que des vilains venus d'autres tribus massacrent tout le monde, ce dieu donne à son fils une force plus que redoutable. A oui je ne vous ai pas dit cela se passe à une époque fort ancienne, prénéanderthalienne?. Notre jeunot s'en va donc en guerre et trucide tous ses ennemis quasi à mains nues, allant jusqu'à leur arracher le cœur et les tripes. Au bout d'un moment j'en ai presque ris tellement c'était "too much". Scénario finalement insipide, B va tuer méchants, rentre à la maison et hop repart illico encore tuer méchant. Côté dessin le découpage est dynamique avec les couleurs sanguinolentes de bon aloi, le trait reste un peu épais à mon gout. Quelques années en arrière j'aimai bien ce type de récit un peu bourrin, mais là je ne trouve pas grand-chose à sauver, et dire que cela risque de devenir un film, vite Keanu, on vieillit.

11/02/2025 (modifier)