Comme souvent dans ces essais analysant les points de vue de figures célèbres, l'idée est de vulgariser un discours élitiste, pointu ou militant en développant son propos à partir de figures très grand public (Disney notamment, cela aurait pu être Star Wars ou Harry Potter comme il a été fait en philo).
Cette BD documentaire féministe fait ce que l'on attend d'elle, mais sans convaincre véritablement. Par manque d'humour, par militantisme trop édulcoré, du fait d'une construction en chapitres créant artificiellement une redondance contre-productive donnant à tort l'impression que le discours féministe est largement diffusé, également du fait de la relative faiblesse des textes prolongeant la réflexion (prolonger est un bien grand mot, paraphraser est plus approprié).
Bien que cela existe, mais vitesse et précipitation ont été confondues : paraître en plein #MeToo était pour sûr une belle idée éditoriale, mais prendre le temps de construire ces BD afin d'en améliorer la pertinence, travailler l'humour, servir la légitime colère eut été préférable. A quand un bon éditeur permettant d'éviter ces erreurs bien excusables ?
Bon j’ai pas tout lu mais je n’irai pas au-delà de ma découverte.
Pourtant ça se lit très facilement, un graphisme facile et pas mal pour le genre. Il n’y a que sur la coiffure de notre héros que je tique, et aussi les couleurs de couvertures (mais ça s’explique).
L’histoire prend la tournure d’un classique Isekai mode Fantasy. Un terrien se voit réincarner dans un nouveau monde. Ici un homme de 25 ans dans un gamin de 6 ans, il se verra au passage confier le don de magie. Original n’est-ce pas ^^ (nota : on le suivra quand il sera ado).
Dans ce type d’œuvre, c’est le traitement apporté par l’auteur qui donne la saveur … et ici j’ai trouvé que ça manquait de pas mal de mordant.
Aucun passage/péripétie n’a retenu mon attention et les personnages ne me sont pas parus extrêmement attachants. En fait je n’ai pas accroché à la proposition, il m’a semblé que ça s’adressait vraiment aux plus jeunes (et on en revient à la coiffure et aux fameuses couleurs).
Notre héros atterrit donc dans un nouveau monde où il perfectionnera son don, il apparaîtra vite que sa maîtrise est bien supérieure au commun des mortels (pour ne pas dire cheatée). Voilà pour le fond.
Sur ce postulat, l’auteur développe son univers avec pas mal de politique/jeux de pouvoir/financiers, ça donne du corps généralement mais là ça a été soporifique, comme ce qui touche aux religions ou le machin des x fils. Restent les personnages, mais ces derniers sont trop jeunes et niais. Bref pas accroché.
Ah oui, l’auteur ajoute une couche de harem. Notre jeune héros étant surpuissant, son entourage féminin ne cessera de s’agrandir. On saupoudre le tout d’un peu d’ecchi prude, pas de cadrages osés mais on n’oublie pas de parler de petite culotte et tour de poitrine.
Et bien là, je n'ai pas accroché. Je comprends bien la valeur historique, culturelle de cette oeuvre. Mais pour moi le parti pris de demi page par lieu pour des actions simultanées est illisible. Pas moyen de rentrer dans une scène tellement elles s'enchaînent d'un lieu à un autre. Et au final, à part une succession de scènes, les auteurs nous offrent pas une psychologie profonde et subtile des personnages. Difficile alors d'être en empathie avec les protagonistes ou de garder de l'intérêt pour leurs histoires décousues.
Par contre, j'admets volontiers le talent du dessinateur.
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Mythes & meufs
Comme souvent dans ces essais analysant les points de vue de figures célèbres, l'idée est de vulgariser un discours élitiste, pointu ou militant en développant son propos à partir de figures très grand public (Disney notamment, cela aurait pu être Star Wars ou Harry Potter comme il a été fait en philo). Cette BD documentaire féministe fait ce que l'on attend d'elle, mais sans convaincre véritablement. Par manque d'humour, par militantisme trop édulcoré, du fait d'une construction en chapitres créant artificiellement une redondance contre-productive donnant à tort l'impression que le discours féministe est largement diffusé, également du fait de la relative faiblesse des textes prolongeant la réflexion (prolonger est un bien grand mot, paraphraser est plus approprié). Bien que cela existe, mais vitesse et précipitation ont été confondues : paraître en plein #MeToo était pour sûr une belle idée éditoriale, mais prendre le temps de construire ces BD afin d'en améliorer la pertinence, travailler l'humour, servir la légitime colère eut été préférable. A quand un bon éditeur permettant d'éviter ces erreurs bien excusables ?
Le Huitième Fils
Bon j’ai pas tout lu mais je n’irai pas au-delà de ma découverte. Pourtant ça se lit très facilement, un graphisme facile et pas mal pour le genre. Il n’y a que sur la coiffure de notre héros que je tique, et aussi les couleurs de couvertures (mais ça s’explique). L’histoire prend la tournure d’un classique Isekai mode Fantasy. Un terrien se voit réincarner dans un nouveau monde. Ici un homme de 25 ans dans un gamin de 6 ans, il se verra au passage confier le don de magie. Original n’est-ce pas ^^ (nota : on le suivra quand il sera ado). Dans ce type d’œuvre, c’est le traitement apporté par l’auteur qui donne la saveur … et ici j’ai trouvé que ça manquait de pas mal de mordant. Aucun passage/péripétie n’a retenu mon attention et les personnages ne me sont pas parus extrêmement attachants. En fait je n’ai pas accroché à la proposition, il m’a semblé que ça s’adressait vraiment aux plus jeunes (et on en revient à la coiffure et aux fameuses couleurs). Notre héros atterrit donc dans un nouveau monde où il perfectionnera son don, il apparaîtra vite que sa maîtrise est bien supérieure au commun des mortels (pour ne pas dire cheatée). Voilà pour le fond. Sur ce postulat, l’auteur développe son univers avec pas mal de politique/jeux de pouvoir/financiers, ça donne du corps généralement mais là ça a été soporifique, comme ce qui touche aux religions ou le machin des x fils. Restent les personnages, mais ces derniers sont trop jeunes et niais. Bref pas accroché. Ah oui, l’auteur ajoute une couche de harem. Notre jeune héros étant surpuissant, son entourage féminin ne cessera de s’agrandir. On saupoudre le tout d’un peu d’ecchi prude, pas de cadrages osés mais on n’oublie pas de parler de petite culotte et tour de poitrine.
Les Illuminés
Et bien là, je n'ai pas accroché. Je comprends bien la valeur historique, culturelle de cette oeuvre. Mais pour moi le parti pris de demi page par lieu pour des actions simultanées est illisible. Pas moyen de rentrer dans une scène tellement elles s'enchaînent d'un lieu à un autre. Et au final, à part une succession de scènes, les auteurs nous offrent pas une psychologie profonde et subtile des personnages. Difficile alors d'être en empathie avec les protagonistes ou de garder de l'intérêt pour leurs histoires décousues. Par contre, j'admets volontiers le talent du dessinateur.