Les derniers avis (46821 avis)

Couverture de la série JeanJambe et le mystère des profondeurs
JeanJambe et le mystère des profondeurs

Voilà un album à réserver à un jeune public je pense. En effet, l’intrigue assez squelettique peine à captiver l’adulte que je suis. Pour faire simple, nous suivons un personnage filiforme, Jeanjambe donc, dans un long périple, qui n’est pas sans rappeler quelques passages de « Voyage au centre de la Terre » de Jules Verne. Au milieu de décors au rendu proche de photographies retravaillées, Jeanjambe déambule, explorant les « profondeurs », jusqu’à la dernière double page un peu surprenante, qui offre une chute un peu facile. Ça ressemble un peu à un exercice de style, à un petit amusement de Matthias Picard, tant le récit en lui-même est léger. Mais les éditions 2024 ont comme à leur habitude soigné l’édition, dans leur collection jeunesse. Et les jeunes lecteurs apprécieront sans doute l’utilisation des lunettes, permettant de profiter à plein du rendu 3D des dessins. C’est sans aucun doute un plus, qui, pour ces lecteurs, compensera la relative maigreur de l’intrigue, très vite lue et, finalement pas extraordinaire.

25/02/2025 (modifier)
Couverture de la série Milan K.
Milan K.

Une série qui lorgne fortement sur Largo Winch. Avec son héros blond lui aussi placé brusquement à la tête d’une grande fortune, luttant contre tout un tas de super méchants dans les arcanes de la finance. D’ailleurs la fin très ouverte du troisième tome me laisse penser que Timel allait partir clairement dans les pas de Van Hamme. A propos de méchant, Timel a choisi ici un clone transparent d’une personnalité connue, puisqu’il s’agit d’un dirigeant russe nommé Vladimir Paline, qui lutte contre les oligarques pour s’accaparer leur fortune. Toute ressemblance avec Poutine est voulue (jusqu’à une certaine ressemblance physique d’ailleurs). Pour le reste, on utilise les ficelles habituelles : toutes les femmes sont canons – et peu résistent aux charmes du héros. Et on mise tout sur l’action, la fortune du héros permettant de fréquents déplacements aux quatre coins de la planète (États-Unis et Londres essentiellement quand même). Mais bon, ça reste du pur divertissement, qui s’accommode de pas mal de facilités. Le jeune héros arrive quand même rapidement à être un super athlète, excellent en close-combat, très efficace dans le maniement des armes, pilote hors pair de moto. Et, bien sûr, extrêmement chanceux pour éviter les hordes de tueurs lancés à ses trousses par Paline. Mais les amateurs de Largo Winch et consorts ne cherchant pas trop de surprises y trouveront leur compte. Le dessin de Corentin Rouge est dynamique et fluide, lui aussi dans le style réaliste clinquant adopté par les séries du genre. Note réelle 2,5/5.

25/02/2025 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
Couverture de la série Le Dieu-Fauve
Le Dieu-Fauve

Album acheté sereinement sur la base du nom des auteurs et des avis dithyrambiques ici même, je dois avouer être légèrement déçu de cette lecture. Je reconnais volontiers que c'est original et bien mené, mais ça n'a pas réussi à me passionner autant qu'escompté. La faute d'abord à une narration essentiellement basée sur une voie off. Je vois que tout le monde a trouvé ça génial. Moi, j'ai trouvé que ça manquait parfois de rythme. Certaines tirades m'ont semblé un peu creuses, avec l'impression que ça meuble plus que ça donne un sens profond au récit. L'histoire de la vengeance du dieu-fauve est plutôt bien trouvée mais j'ai pas tellement adhéré à cette civilisation dans laquelle elle prend place. Sa hiérarchie, ses meurs et sa quête de on ne sait pas trop quoi pour obtenir le pouvoir ne m'ont pas parlé. Enfin malgré la qualité habituelle du trait de Roger, dans les points négatifs il y a aussi pour moi les protagonistes féminins qu'on distingue assez mal les unes des autres. C'est bête parce que ce n'est pas un détail sans importance dans le récit. Et certaines scènes, d'action notamment, sont un peu confuses et difficiles à comprendre. Je reconnais par contre que j'ai lu l'album sans ennui, et plutôt animé par la curiosité d'en connaitre la fin. Mais malheureusement j'en attendais peut-être de trop.

25/02/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Love love love
Love love love

Love love love, c'est une histoire d'amour et de racisme dans un cadre futuriste. Nous sommes envoyés dans Paris à une époque indéterminée où les humains cohabitent avec les robots qu'ils ont créés et qui ont acquis une conscience indépendante mais qui restent traités comme des outils ou des sous-êtres alors qu'ils s'estiment être vivants. Elle (on prononce le "e" final) rencontre par hasard Karel, un Cherish Bot, à savoir un androïde doté d'empathie qui a besoin d'amour pour recharger ses batteries. Mais est-ce que tout le monde n'a pas besoin d'être aimé pour recharger ses batteries ? Elle est bien d'accord et c'est ainsi qu'elle tombe amoureuse de Karel tandis qu'en toile de fond se déroule le combat des robots pour leurs droits civiques, transposition dans le futur du combat des noirs contre la ségrégation raciale dans les Etats-Unis du 20e siècle. Le graphisme d'Andrés Garrido est surprenant. Il m'a aussitôt fait penser à celui d'Hiroyuki Ooshima, le mangaka qui s'était brièvement essayé à une version manga de Spirou et Fantasio et qui a produit ensuite Crime School et Toys of War. C'est un trait très lâché, très dynamique, et en même temps charmant et soutenu par de bien agréables couleurs légèrement pastels. J'aime la personnalité originale de ce graphisme. A noter que l'influence manga se retrouve également dans le visage et la coiffure de l'androïde Karel qui rappelle celui d'Astro le Robot, ce qui est très sûrement fait exprès puisque Tezuka y abordait lui aussi le thème de la relation entre humains et des robots doués d'empathie et luttant pour leurs droits. L'histoire se lit bien. Le rythme est bon et les protagonistes sont attachants, quoique l'éternel regard de chien battu de Karel m'ait un peu lassé. L'intrigue se déroule sur trois tomes seulement ce qui évite une dilution du scénario et elle entraine nos deux héros dans une course poursuite à travers l'Europe, vers Madrid plus précisément, tandis qu'amis et ennemis sont à leurs trousses. En chemin, le couple d'amoureux dispense ses preuves d'amour, de bonté et de soutien des faibles contre les oppresseurs pour une société plus égalitaire. C'est un peu mielleux, un peu convenu par moment et aussi très factice tant les robots de cet univers sont proches des humains, que ce soit pour les émotions mais même aussi pour la reproduction, mais c'est une lecture assez agréable qui coule bien. On retiendra plus le divertissement, l'univers original et le graphisme de qualité que le fond de l'intrigue, mais on passe un bon moment.

04/02/2021 (MAJ le 25/02/2025) (modifier)
Couverture de la série Poltron Minet
Poltron Minet

Je vais être moins flatteur que les avis précédents, la faute à un tome 2 assez aride. Le tome 1 est vraiment sympa avec une orientation jeunesse assez marquée mais lisible par un large public. En effet le côté animalier du chaton "abandonné" qui se découvre une conscience et un langage dans sa nouvelle liberté propose un récit aventureux plein de rebondissements, de trahisons et d'amitié. Cela convient parfaitement à un lectorat assez jeune même si certains thèmes sous-jacents plus adulte perlent ici et là. J'ai eu l'impression que Mayen durcissait son récit au tome 2. Cet épisode au laboratoire est plus complexe dans sa thématique et son discours. Les dialogues deviennent plus développés avec une toile de fond écolo philosophique soit peu accessible pour un jeune lectorat soit discutable car traités en trois ou quatre phylactères et donc réduites à leur strict minimum. Ce tome deux présente d'ailleurs deux scénarii distincts. Le premier poursuit sur la lancée du T1 dans cette royauté animalière alors que le deuxième affronte de face l'une des difficultés majeure de la série: la confrontation, traitée sérieusement, du monde humain avec ce monde animalier communicant. J'avais noté dans une précédente série de l'auteur ( Erwann) que celui-ci donnait de la profondeur à ses personnages. Cela se vérifie ici aussi avec un scientifique moins monobloc qu'il ne paraît et des activistes pas toujours en phase avec leurs paroles. Le graphisme de Madd est très soigné, expressif et tonique. Il a bien choisi ses animaux aux looks de doudous au début mais qui évoluent vers plus de dureté ensuite. L'univers du royaume est bien travaillé avec une connotation moyenâgeuse assez classique. J'ai eu plus de mal avec l'épisode du labo et une mise en couleur très froide utilisée trop longuement à mes yeux. J'attends le suite pour me faire un avis plus précis car je sais Mayen capable de nous surprendre .

25/02/2025 (modifier)
Couverture de la série Eclipse
Eclipse

Je ne suis pas un grand amateur de SF mais je me suis laissé tenté par ce triptyque lors d'une dédicace de Sébastien Vastra. Outre le plaisir d'échanger quelques mots avec l'artiste, j'ai découvert une série très bien ficelée pour un bon moment de détente. Le scénario part sur des bases très classiques de la recherche d'un père devenu droïde à la suite d'un jugement où il s'est fait piéger. Un papa sergent au corps mécanisé mais à l'esprit toujours rebelle s'attire de nombreux ennemis à tous les niveaux. Cela permet à Ozanam de construire un scénario où s'entrecroisent les motivations ( souvent cachées) des divers personnages. Même si le T2 s'éloigne un peu de l'esprit SF avec l'apparition d'un Kraken ou d'un Minotaure, j'ai aimé la cohérence du récit. Les méchants possèdent une vrai épaisseur pour entretenir la tension dramatique jusqu'à un final inattendu et très ouvert. La narration visuelle proposée par Sébastien Vastra est très agréable. Ses personnages humains sont attachants, le bestiaire monstrueux est très recherché avec une mention pour les Mûdes qui dégagent une véritable énergie destructrice. Les extérieurs sont travaillés même si on retrouve du classique pour les vaisseaux. La mise en couleur apporte à l'agrément de lecture. Une lecture détente à redécouvrir. 3 tomes, ce fut probablement trop peu pour les auteurs mais cela donne une série pas ennuyeuse et tonique que l'on peut relire facilement avec plaisir. Un bon 3

25/02/2025 (modifier)
Couverture de la série Les Légendaires - Origines
Les Légendaires - Origines

Dans cette courte série (courte comparée à la série mère en tout cas), le but est de raconter l'origine de chacun-e des cinq membres de la fameuse équipe des Légendaires. Bon, techniquement on avait déjà aperçu ou évoqué leur passé lors des premiers arcs de la série, et si j'étais mesquine je rappellerais que Ténébris devient au bout du compte la sixième membre du groupe donc il aurait pu y avoir un album centré sur elle (parce qu'elle joue tout juste les personnages secondaires dans l'album sur Razzia, là), mais on va dire qu'en tout cas le but est ici de présenter plus en détail le passé des cinq membres fondateurs du groupe. Ici, c'est vraiment un bonus pour les fans de la série d'origine, la série prise indépendamment manquera d'une certaine saveur, chaque album finissant sur une fin ouverte (l'intrigue de l'album est finie mais le personnage a encore toutes ses autres aventures à vivre). Les histoires se veulent plus sérieuses, plus sombres et dures que la série mère, personnellement je n'y ai pas vu une maturité spécialement plus grande mais je devine que cela était le but recherché grâce aux dessins et aux scènes et morts se voulant plus lourdes. Bon, après, même si ça se veut un peu plus sérieux que Les Légendaires, Sobral garde un peu de comédie, plus dans les détails que dans l'intrigue elle-même cependant. En effet, plusieurs petits clins d'œil à d'autres œuvres de pop culture sont dissimulées dans les décors et les arrières plans de cases (quand j'étais jeune, je m'étais bien amusée à essayer de les déceler et les identifier). Bon, après, je vais être honnête, même si j'avais bien aimé la série d'origine étant jeune, je n'y suis pas vraiment attachée plus que ça et cette série dérivée ne m'a quant-à-elle jamais vraiment marquée, donc je reste assez neutre quant à sa qualité.

24/02/2025 (modifier)
Couverture de la série Les Légendaires
Les Légendaires

"Les légendaires" est une série d'heroic fantasy pour jeunes ados et grands enfants, cherchant à mêler aventure et comédie en racontant les histoires d'un groupe de héros autrefois légendaires (han, c'est le titre !) qui ont la fâcheuse tendance d'enchaîner les bourdes. Leur première (et plus notable) bourde ? Avoir brisé une pierre divine et ainsi avoir condamné l'ensemble des espèces humanoïdes sentientes à rester enfermées dans des corps d'enfants. Leur mission, donc, est de trouver un moyen d'inverser ce que le monde appelle désormais "l'effet Jovénia" et ainsi réparer leur faute. C'est du classique, ne serait-ce que dans la composition du groupe qui fait très "équipe de RPG" (avec le chevalier, la magicienne, le guerrier, …). Les premières aventures sont des diptyques, chacun se centrant plus ou moins sur le passé d'un des personnages du groupe, sauf Razzia, qui se fait un peu enfler car le tome 9, qui semblait introduire son diptyque, sert en fait de première partie au premier vrai gros arc de la série, à savoir le cycle d'Anathos. Ce cycle est en réalité un double diptyque, tout deux séparés de deux ans, qui marquent surtout une sorte de césure dans le ton que recherche la série. Les aventures d'après ce cycle, de nouveau des diptyques, se veulent plus sérieux, plus "sombres" (sachons raison garder, ça reste jeunesse). La série se termine alors sur un cycle de cinq albums, sur lequel je ne rentrerai pas dans les détails par risque de spoiler mais qui a le mérite de tenter de changer le statu quo tout en faisant appel à un maximum de personnages de cet univers et en apportant une conclusion décente à la série. Honnêtement, la série est bonne. Loin d'être parfaite, mais bonne, surtout pour son public visé. Sûr, elle est parfois assez immature et paradoxalement cale souvent des blagues qui se veulent "adultes" (du cul généralement, comme c'est surprenant) que je trouve plus source de malaise que d'hilarité, le ton se prend quelques fois les pieds dans le tapis et des scènes sérieuses sont sabotées par un humour mal placé (et par là même l'humour échoue quelque fois car les gags sont imbriqués dans des scènes qui se veulent dramatiques) et le scénario ne rechigne pas à employer des facilités narratives (préparez-vous à voir des retournements de situations "tout droit sortis du cul des scénaristes", comme disait ma mamie). Pourtant, je persiste, la série est bonne. Personnellement je l'avais bien aimé dans ma jeunesse et je constate qu'elle parle encore à des jeunes aujourd'hui (aux vues des fréquences d'emprunts des albums à ma bibliothèque), donc même si elle ne m'intéresse plus vraiment, et que j'avais personnellement arrêté la série au début de l'arc WW, je peux en conseiller la lecture.

24/02/2025 (modifier)
Couverture de la série Le Grand Rouge (Dupuis)
Le Grand Rouge (Dupuis)

Je ne connais pas la première mouture de ce récit, c’est donc avec un œil neuf que je l’ai découvert. La partie graphique rentre dans ma zone de confort, un style que j’apparente à l’école « poisson pilote », l’auteur maîtrise bien les codes, une lecture fluide. Ce n’est pas un trait qui marquera véritablement mais il fait parfaitement le taf. Les arrières plans sont suffisamment détaillés, la faune et flore sur l’île possèdent un petit cachet sf old school appréciable, j’ai passé un agréable moment. Bon moment qui doit également à la narration qui fait le sel de l’album. L’intrigue n’est pas sensationnelle, mais l’agencement des chapitres titille le lecteur, je me suis facilement laissé bercer pour savoir où voulait nous emmener l’auteur, et la fin bien qu’un peu abrupte m’a vraiment bien plu. Chacun en tirera sa morale. Pas exceptionnel mais sympatoche lecture.

24/02/2025 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
Couverture de la série Shenzhen
Shenzhen

En lisant cette BD j'ai vite vu qu'elle ne me satisferait pas franchement. En effet, il y a deux problématiques que j'ai repéré presque d'entrée de jeux, et qui ne sont pas imputables à la BD en tant que telle. La première est son âge, respectable, de 25 ans maintenant, l'histoire se déroulant même en 1997 (le Moyen-Âge quoi...). Le deuxième est la forme, qui loin du documentaire est en fait clairement un témoignage. Si je dis que ces défauts ne sont pas imputables à la BD, c'est parce que je suis sûr et certain qu'ils sont juste la façon dont moi je la réceptionne. En fait, tout au long de ma lecture j'ai vu les deux défauts comme assez difficile à surmonter. Le fait que Guy Delisle se limite clairement à son témoignage empêche la BD d'avoir une portée large. On apprend que peu de choses sur la Chine, sur Shenzhen aussi. De même, le quotidien des chinois ou leur pensées n'apparait presque jamais (à raison, comme l'explique l'auteur). Bref, c'est vraiment limité et son enfermement entre l'absence de langage et la ville contribue à limiter la portée de son témoignage. D'autre part le récit est aujourd'hui ancien, et je me demande ce qu'il en est 28 ans plus tard. La Chine semble avoir changé, autant politiquement que socialement, et je me demande ce qu'il reste de ce monde qu'a découvert l'auteur. Mais ça, encore une fois, ne rend pas la BD moins bonne. Au moment où elle sortait, elle s'inscrivait pleinement dans son époque ! Si je digresse sur ces deux défauts majeurs d'entrée de jeu et que j'accorde tout de même cette note, c'est parce qu'au final, une fois passé ces détails, la BD reste très bonne et je comprends qu'elle ait autant plu à son époque. Le témoignage est rythmé, souvent drôle, parfois dingue. Guy Delisle parle de son vécu dans lequel un européen peut rapidement se plonger. D'autre part, son décalage et son absence de contact clair permettent de mesurer l'ampleur de la différence culturelle. Son dessin s'accorde plutôt bien avec le genre, précis et clair, avec ce qu'il faut de détails pour ressentir les décors et environnements. Une lecture fluide, amusante et franchement pas déplaisante. En somme, une BD documentaire classique, qui a sans doute bien marqué dans les années 2000 lorsqu'elle sortie. Aujourd'hui, en la relisant, je regrette que la BD ne soit qu'un témoignage sans grand plus : pas d'explication sur la ville de Shenzhen - historique, sociale, culturel, politique -, pas de commentaire sur les chinois (langue, culture ...) ni de décryptage des relations qu'ils ont avec les occidentaux. En somme, pas de travail de recherche au-delà de la simple vie de l'auteur. Ce manque fait que la BD me semble aujourd'hui avoir mal vieilli par rapport à d'autres documentaires. Il manque la base factuelle, les informations, le gras qui transforme un simple carnet de voyage daté en BD marquante. En tout cas c'est ce que j'ai ressenti en la lisant en 2025 !

24/02/2025 (modifier)