J'ai pris cette BD malgré les avis pour ses graphismes qui me tentaient vraiment. Et cette histoire semblait m'évoquer Tsunami que j'avais beaucoup apprécié, évoquant les îles d'Indonésie, sa mer magnifique et sa nature cruelle aussi.
La BD commence doucement et met un petit temps avant d'arriver à l'élément déclencheur qui permet d'embrayer sur le véritable sujet de l'histoire. Cette histoire de crocodile déboule finalement pour entamer un récit bien différent de ce qu'il y avait comme première proposition. On se détourne du récit du tournage d'un documentaire pour partir vers .... autre chose. Et c'est là que j'ai eu un petit souci dans le récit : le début est assez clair sur la question écologique et l'envie de faire des documentaires de lieux que l'humain détruit, une thématique intéressante, avant de partir en histoire de vengeance envers ce crocodile et finalement un retour des années plus tard.
L'ensemble est assez étonnant, et je dois dire que je ne suis pas certain de ce que l'auteur dit à travers cette histoire. Le mélange de différentes choses (la question de l'environnement, l'évolution des paysages, les locaux, les crocos ...) qui finissent par diluer les différents messages. Il y a peut-être trop de sujets évoqués et pas forcément conclus, d'autant que certains aspects font factices. Le crocodile comme une sorte de divinité de la nature m'a paru franchement grossier, d'autant que j'ai eu du mal à comprendre sa logique de vengeance. En fait, je pense que j'aurais préféré un vrai message intéressant sur le fait que même en étant écolo et défenseur de la nature, elle n'est jamais notre pote ou notre alliée : les animaux agiront comme ils l'ont toujours fait, et c'est tout. Ce message aurait pu être très intéressant et montrer que justement l'engagement écolo ne se fait pas pour sauver une nature amicale, mais sauver une nature qui peut tout à fait être dangereuse.
En l'état, l'histoire fait un peu étrange, ballotté entre plusieurs volontés et mâtinée de fantastique qui ne lui va pas vraiment, à mon gout. C'est dommage, le dessin est bon et il y a de vraies belles planches qui valent le coup d’œil ! Une lecture pas indispensable et dont je ne suis pas certain de comprendre le message.
Sentiment très mitigé envers cette BD qui présente plusieurs originalités dans sa structure narrative mais qui est aussi trop longue, un peu lénifiante et pas assez percutante.
C'est un album scindé en plusieurs chapitres aux personnages variés qui présentent des points de vue différents à plusieurs époques sur les actes mystérieux de trois femmes qui semblent défier les siècles et agir comme d'étranges sorcières. Cela commence par leur arrivée à Buenos Aires au XVIIIe siècle alors qu'elles ne sont que trois silhouettes encapuchonnées et accompagnées de leur bouc que des marins et une passagère observent débarquer à terre. Cela se poursuit de nos jours alors qu'un homme est témoin de pratiques étranges dans une grande demeure de la ville et qu'il en subit lui-même les conséquences sans rien y comprendre. Et cela se poursuit à différentes époques, avec à chaque fois des protagonistes différents qui sont témoins plus ou moins proches des agissements de ces femmes qui garderont toujours leur mystère. Sont-elles bénéfiques et protectrices des femmes et des enfants ? Kidnappent-elles ces derniers pour d'étranges pratiques magiques ? Que veulent-elles à ces hommes dont elles stimulent la libido et qu'elles envoutent contre leur gré ? Est-ce la mort qui les attend tous ou autre chose ? Et ce bouc est-il le véritable familier satanique qu'il donne l'impression d'être ?
L'ouvrage, aussi long soit-il, ne distillera ces informations qu'au compte-goutte et laissera le lecteur dans l'expectative jusqu'au bout.
J'aime cette manière d'entretenir le mystère en le dévoilant par portions, avec à chaque fois de nouveaux personnages confrontés à de nouvelles informations, le tout dans une ambiance menaçante et énigmatique que ne renierait pas Lovecraft.
Mais en même temps, c'est vraiment long et laborieux à lire.
Le dessin n'est pas ma tasse de thé, avec son trait imprécis et ses personnages mastoc aux toutes petites têtes. La mise en scène présente quelques originalités, tant dans la mise en page que dans la narration et surtout dans le choix de ses héros, mais elle peine à captiver. D'autant plus qu'à chaque nouveau chapitre, on repart sur un nouveau contexte qu'il faut découvrir et que les protagonistes ne sont pas toujours des plus charismatiques. Ca m'a empêché de me sentir vraiment impliqué dans ma lecture, et seule la curiosité de découvrir les vraies natures et intentions de ces femmes qui ressemblent pour de bon à des sorcières a maintenu mon intérêt jusqu'au bout même si j'ai décroché à plusieurs moments.
Cette curiosité n'a pas été satisfaite mais je n'en suis pas ressorti frustré pour autant car l'ambiance a su rester bonne et la fin logique et convenable, quoiqu'assez confuse, avec un voile de mystère qui persiste mais ne dérange pas car il a une certaine élégance.
Même si les trois couvertures mettent le Hip hop et le Break en évidence ce n'est pas la thématique principale de la série à mes yeux.
Cette construction d'un crew autour de six ados de 16 ans permet d'aborder de façon soft plusieurs autres sujets liés à la vie en banlieue. C'est classiquement les relations sentimentales entre les membres du groupe qui dominent. L'autrice y ajoute la problématique de la relation avec la police et des intrigues qui mixent gangs de dealers, promoteurs véreux, immigration plus ou moins clandestine.
C'est traité d'une façon très soft et un brin superficielle avec pas mal de clichés mais le récit se laisse lire aisément car il est rempli de bons sentiments. Les bons et les méchants sont clairement identifiés sans trop de nuances ce qui renvoie à un lectorat d'ados assez jeune.
Evidemment créer un crew hip hop avec deux débutants de seize ans qui n'ont pas du tout cette culture peut faire sourire. Pour ce qui concerne cette thématique je renvoie à la série Rosigny Zoo de Chloé Wary bien plus proche à mon avis de la réalité de cette pratique et de sa philosophie.
Toutefois le récit reste fluide avec quelques flashback qui prennent le temps d'approfondir le passé des personnages tous bien gentils.
Je ne suis pas fan de ce graphisme très numérique qui donne l'impression de regarder une animation TV pour la jeunesse. Cela manque de personnalité mais le dynamisme est bon.
Une lecture pour ados qui s'appuie sur une positive attitude dans de nombreux sujets. Pourquoi pas.
Hild, c'est une adaptation d'un récit épique germanique (la Chanson des Nibelungen) centré sur deux de ses personnages féminins.
Je n'ai jamais lu, vu ou écouté d'adaptation de cette épopée, je ne la connais que de très loin, pour tout dire j'ai acheté cet album sur un coup de tête, intriguée par sa couverture et sa promesse de récit épique féminin. Ne connaissant donc pas vraiment le récit de base, je ne pourrais vraisemblablement pas parler du travail d'adaptation voire même de tout simplement savoir ce qui tient de l'adaptation ou ce qui tient de l'invention pour cette histoire.
Néanmoins, sans connaître l'œuvre originale, cet album reste intéressant à lire. On se centre sur Kriemhild, princesse burgonde enfermée bien malgré elle dans le rôle de la femme au foyer, et sur Brunehilde, reine d'Yslande mariée de force à Gunther, roi de Burgondie et frère de Kriemhild. Tout cet album cherche à mettre en lumière ces deux personnages qui, visiblement, dans le récit d'origine était réduites à leur beauté et leur caractère "hystérique" (que de profondeur, mes ami-e-s). Ici, Kriemhild est véritablement enfermée, ployée sous les attentes et les injonctions de la société patriarcale de l'époque, se retrouvant rapidement plus effacée (surtout comparée à la jeune fille fougueuse et désireuse d'aventure qu'elle semblait être plus jeune). Là où Brunehilde, femme à l'origine libre et refusant les règles des hommes (elle ne les porte pas dans son estime et ne cache pas qu'elle n'est pas attirée par eux, préférant la compagnie féminine), une fois mariée contre son gré, cherchera par tous les moyens à garder la tête haute et conserver un contrôle sur sa vie. Chacune d'entre elles est mise en face du machisme, du sexisme et de la violence masculine qui faisaient sans doute partie intégrante du récit d'origine (mais, là encore, je ne pourrais vraiment savoir à quel point). Les hommes ici sont lâches, cruels presque sans s'en rendre compte (par indifférence), violents, étouffants, contrôlants, des violeurs aussi. La figure du "grand héros de la chanson de geste et de l'épopée épique" en prend pour son grade.
Pour autant, même si le récit remet en question la figure héroïque et le sexisme des récits médiévaux, sujets qui me parlent et m'intéressent, je n'ai pas autant accroché que ce que j'aurais voulu. Il manquait d'un je ne sais quoi pour m'attacher davantage à ces personnages. J'ai aimé l'idée derrière les personnages de Kriemhild et Brunehilde, vivant des situations similaires et cruelles mais réagissant et survivant de manière différente, mais j'aurais bien voulu en avoir davantage. J'ai plus eu l'impression de lire un résumé de leurs vies que de vraiment les vivre avec elles. Quoi que, j'ai surtout eu cette impression avec Kriemhild, Brunehilde s'écrasant moins (et vivant aussi deux/trois évènements plus violents et traumatisants) m'a semblée plus détaillée, plus vivante. Mais là, c'est aussi sans doute car Kriemhild joue malheureusement le rôle d'une personne s'effaçant et s'oubliant progressivement.
Légère déception personnellement donc, mais l'album reste bon, la lecture agréable, le dessin est beau et je suis sûre qu'une personne connaissant le récit d'origine pourra être intéressée par cette réécriture.
Russel, un des derniers cowboys décide de raccrocher et de s'installer comme fermier avec le jeune Benett, qu'il a recueilli enfant, et Kirby son bras droit.
Leur route s'arrêtera à Sundance, patelin paumé du Wyoming.
Ce one shot me laisse une impression assez mitigée.
D'un côté je trouve qu'il rend assez bien compte de la dureté du Far West, de sa violence et de son égoïsme.
Graphiquement c'est superbe et les personnages sont intéressants.
Mais de l'autre et c'est malheureusement ce côté qui l'emporte, la fin me laisse sur ma faim ...
Il n'aurait pas fallu grand chose pour emporter complétement mon adhésion.
Un fin un peu plus ''western'', un peu moins neutre.
Reste ce joli message que l'on peut toujours sauver un enfant.
Jusqu'au dernier est donc une belle BD qui vaut surtout par ses dessins.
Un western fantastique qui ne restera pas dans les annales.
Ryder est une ancienne bandite de grand chemin, elle s'est rangée des diligences depuis plusieurs années. Elle est mariée et a une fille, Ryder et son mari s'occupent de leur lopin de terre, ils coulent des jours heureux jusqu'à ce qu'elle découvre qu'elle est atteinte d'une maladie incurable. Elle décide alors de prendre le taureau par les cornes et d'aller défier la Mort. On va ainsi découvrir un monde fantastique, il est peuplé de fantômes et d'étranges créatures. Un périple qui sera semé d'embûches jusqu'à la fatidique rencontre avec la faucheuse.
Un récit sans surprises, les rebondissements sont prévisibles, et notre personnage principal m'a laissé de marbre. On découvre rapidement que rien ne pourra lui arriver avant son dernier duel, c'est la reine du revolver et du couteau. J'ai suivi sa destiné sans déplaisir, la narration est alerte - un quatrième chapitre entièrement muet - elle est ponctuée de quelques planches sur son passé, mais une lecture qui ne me restera pas en mémoire, malgré sa petite morale sur la rédemption.
Graphiquement, Jorge Corona nous gratifie d'un trait vif et anguleux avec une pointe de manga, il apporte du dynamisme au récit. Une colorisation différente, elle est lumineuse pour les jours heureux et plus sombre avec une dominante orangée pour le reste.
Un rendu agréable à contempler.
Sympathique, sans plus.
Un petit 3* limite de connivence, c’est le dessin qui sauve ce diptyque car d’un point de vue récit, je trouve ça bien creux (même pour les fans de l’univers).
Le premier tome passe encore mais le second est assez moyen, je ne trouve pas d’intérêt à cette fin (et donc finalement à la série).
Jodo recycle de nombreux thèmes passés et à venir. Il nous avait déjà offert l’arbre généalogique du Méta-baron (cf : la série La caste), il nous offre maintenant les origines des origines … bah très franchement rien de nouveau.
Alors certes, ça utilise bien ce monde « Space opéra » de créé mais j’espérais un peu autre chose, en plus les persos sont bien moins attachants ou travaillés que dans son aîné.
Du coup, une lecture sans surprise mais surtout sans réel plaisir si ce n’est pour la partie graphique.
Une série de faible intérêt.
2,5
Intrigante BD qui traite du deuil dans un monde viking, le tout avec une esthétique et un ton orienté adolescent. Un mélange assez incongru mais qui arrive à ne jamais tomber dans le pathos ni dans la facilité, ce qui est déjà une belle réussite !
J'ai pris cette BD sans avoir la moindre idée du contenu, et c'est au bout d'une vingtaine de pages que le récit évolue vers son sujet après une introduction mystérieuse qui laisse présager de nombreuses pistes. Le livre construit son propos tranquillement et de façon assez simple, pour ensuite nous en proposer la résolution des années plus tard. L'histoire se passe dans un monde viking surtout pour en développer certains aspects liés à la spiritualité vis-à-vis des morts. C'est d'ailleurs le seul aspect qui semble intéresser l'autrice dans le développement de cet univers.
Personnellement j'ai apprécié la lecture de cet ouvrage, même si je l'ai trouvé un peu limité pour ma part. Il faut dire que le propos semble s'adresser à un public plus adolescent, à l'image de son personnage principal, qui n'arrive pas à faire le deuil de son frère. L'autrice fait intelligemment comprendre que sa volonté de rédemption par la violence est un cul-de-sac, mais sans non plus le faire trop frontalement. L'histoire s'étale tout de même avant de donner sa conclusion et c'est tout à son honneur. Le seul hic que j'y vois, c'est le côté un peu trop gentillet. On a quand même une fin un peu trop belle quant aux personnages, et je trouve que la résolution est certes belle, mais résout un peu trop vite le deuil. J'aurais apprécié cette petite pointe de rappel ensuite que si la douleur peut disparaitre, il reste toujours quelque chose ...
Niveau dessin, l'autrice se fait plaisir même si j'ai l'impression de voir quelque chose d'assez régulier dans ces productions à destination des adolescents depuis quelques temps. Mais c'est bien fait et assez coloré, agréable à l’œil. En soi, la BD a tout ce qu'il faut pour son public cible qui me semble être les adolescents, mais un adulte pourra la lire sans s'ennuyer non plus.
J'avais une première expérience de l'auteur avec Université X qui m'avait laissé un gout un peu amer. Ici l'album propose toujours son dessin (avec des personnages féminins aux bouches étrangement semblable, d'ailleurs) mis en couleur cette fois-ci et un scénario ... plus sympathique, dirais-je !
On est sur de la BD X avec scénettes diverses, chaque histoire comportant huit planches environ. C'est juste que progressivement les histoires s'enchainent les unes dans les autres dans une trame globale. Disons-le tout de suite, c'est pas pour ce scénario qu'on va lire l'histoire. Il est assez grossier et pas franchement des plus incroyable, mais il a le mérite d'exister et de donner une consistance à toutes ces scènes de sexe présentées. Puisque chaque histoire présente une scène en gros, suivi généralement d'une chute assez sympathique. Il y a de pas mal d'humour dans l'ensemble et le final a même quelques morales pas franchement dégueulasses. Je dois bien le dire, j'ai été étonné de ce qui est proposé ! Rien que la question de la représentation de Satan m'a bien plu : on sent le côté volontairement à contre-emploi de son traitement. Un Satan presque humaniste par certains côtés, ça fleure bon la critique religieuse (j'ai pas l'impression que l'auteur soit en odeur de sainteté avec l’Église).
Niveau dessin, ça reste un peu trop classique. Des cadrages parfois étranges, des cases qui sont souvent surchargées... J'ai l'impression que les impératifs de production (8 pages pour chaque histoire) l'ont obligé à tout mettre dans des cases parfois trop étroites. Les scènes de sexe s'enchainent donc avec un peu d'histoire entre, le tout dans une pagination parfois serrée. C'est sympathique, je suis content de voir que la morale finale reste positive et certaines touches d'humour ont parfaitement bien fonctionné. C'est du pas mal dans le genre, du milieu de gamme sympathique.
Une petite histoire légère qui fait du bien. Typiquement le genre de comédie feel-good qui n'a pas de grandes ambitions sinon de faire rire et de donner un peu de baume au cœur, le tout dans un dessin dynamique et coloré.
Le diptyque est simple, l'histoire ayant son déroulé très linéaire même si très vite on comprend que quelque chose se joue en arrière-plan, tandis que les deux albums se déroulent à toute vitesse. C'est pratique pour éviter de se reposer sur les quelques moments du scénario qui pourraient faire lever le sourcil, mais sinon tout converge vers un final qui propose une résolution agréable et rigolote. En somme, tout ce qu'il faut pour passer un excellent moment.
Ma note est légèrement rabaissé pour deux raisons : le dessin est très dynamique mais parfois un peu trop, notamment dans les explosions de colère très graphique qui semblent parfois de trop. De même, le dessin est parfois un peu surchargé à mon gout, et aurait pu être plus clair de temps en temps. Ce sont des détails, la lecture ne s'en trouve pas retardée. Le deuxième point est plus dans l'écriture de l'histoire, et je dois dire que le personnage de Amédée est parfois un peu trop colérique et prompt à pousser la gueulante. Le reste de l'écriture est franchement bon, autant dans ses discours et ses prises de position que dans ses actes, drôles mais aussi réfléchi plus souvent qu'on y croit. Il est touchant, mais c'est dommage de le voir si souvent s'engueuler avec des gens. A un moment donné de l'histoire j'ai trouvé que c'était trop régulier.
Mais voila, en dehors de ces deux points j'ai été charmé par la lecture de ces trois compères prompt à déclencher des situations incongrues en permanence, le tout dans des échanges amusants avec des petites piques en tout sens. C'est amusant et plaisant à lire, si vous n'en attendez pas plus, ça me semble destiné à tous !
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Le Maître des crocodiles
J'ai pris cette BD malgré les avis pour ses graphismes qui me tentaient vraiment. Et cette histoire semblait m'évoquer Tsunami que j'avais beaucoup apprécié, évoquant les îles d'Indonésie, sa mer magnifique et sa nature cruelle aussi. La BD commence doucement et met un petit temps avant d'arriver à l'élément déclencheur qui permet d'embrayer sur le véritable sujet de l'histoire. Cette histoire de crocodile déboule finalement pour entamer un récit bien différent de ce qu'il y avait comme première proposition. On se détourne du récit du tournage d'un documentaire pour partir vers .... autre chose. Et c'est là que j'ai eu un petit souci dans le récit : le début est assez clair sur la question écologique et l'envie de faire des documentaires de lieux que l'humain détruit, une thématique intéressante, avant de partir en histoire de vengeance envers ce crocodile et finalement un retour des années plus tard. L'ensemble est assez étonnant, et je dois dire que je ne suis pas certain de ce que l'auteur dit à travers cette histoire. Le mélange de différentes choses (la question de l'environnement, l'évolution des paysages, les locaux, les crocos ...) qui finissent par diluer les différents messages. Il y a peut-être trop de sujets évoqués et pas forcément conclus, d'autant que certains aspects font factices. Le crocodile comme une sorte de divinité de la nature m'a paru franchement grossier, d'autant que j'ai eu du mal à comprendre sa logique de vengeance. En fait, je pense que j'aurais préféré un vrai message intéressant sur le fait que même en étant écolo et défenseur de la nature, elle n'est jamais notre pote ou notre alliée : les animaux agiront comme ils l'ont toujours fait, et c'est tout. Ce message aurait pu être très intéressant et montrer que justement l'engagement écolo ne se fait pas pour sauver une nature amicale, mais sauver une nature qui peut tout à fait être dangereuse. En l'état, l'histoire fait un peu étrange, ballotté entre plusieurs volontés et mâtinée de fantastique qui ne lui va pas vraiment, à mon gout. C'est dommage, le dessin est bon et il y a de vraies belles planches qui valent le coup d’œil ! Une lecture pas indispensable et dont je ne suis pas certain de comprendre le message.
Walicho
Sentiment très mitigé envers cette BD qui présente plusieurs originalités dans sa structure narrative mais qui est aussi trop longue, un peu lénifiante et pas assez percutante. C'est un album scindé en plusieurs chapitres aux personnages variés qui présentent des points de vue différents à plusieurs époques sur les actes mystérieux de trois femmes qui semblent défier les siècles et agir comme d'étranges sorcières. Cela commence par leur arrivée à Buenos Aires au XVIIIe siècle alors qu'elles ne sont que trois silhouettes encapuchonnées et accompagnées de leur bouc que des marins et une passagère observent débarquer à terre. Cela se poursuit de nos jours alors qu'un homme est témoin de pratiques étranges dans une grande demeure de la ville et qu'il en subit lui-même les conséquences sans rien y comprendre. Et cela se poursuit à différentes époques, avec à chaque fois des protagonistes différents qui sont témoins plus ou moins proches des agissements de ces femmes qui garderont toujours leur mystère. Sont-elles bénéfiques et protectrices des femmes et des enfants ? Kidnappent-elles ces derniers pour d'étranges pratiques magiques ? Que veulent-elles à ces hommes dont elles stimulent la libido et qu'elles envoutent contre leur gré ? Est-ce la mort qui les attend tous ou autre chose ? Et ce bouc est-il le véritable familier satanique qu'il donne l'impression d'être ? L'ouvrage, aussi long soit-il, ne distillera ces informations qu'au compte-goutte et laissera le lecteur dans l'expectative jusqu'au bout. J'aime cette manière d'entretenir le mystère en le dévoilant par portions, avec à chaque fois de nouveaux personnages confrontés à de nouvelles informations, le tout dans une ambiance menaçante et énigmatique que ne renierait pas Lovecraft. Mais en même temps, c'est vraiment long et laborieux à lire. Le dessin n'est pas ma tasse de thé, avec son trait imprécis et ses personnages mastoc aux toutes petites têtes. La mise en scène présente quelques originalités, tant dans la mise en page que dans la narration et surtout dans le choix de ses héros, mais elle peine à captiver. D'autant plus qu'à chaque nouveau chapitre, on repart sur un nouveau contexte qu'il faut découvrir et que les protagonistes ne sont pas toujours des plus charismatiques. Ca m'a empêché de me sentir vraiment impliqué dans ma lecture, et seule la curiosité de découvrir les vraies natures et intentions de ces femmes qui ressemblent pour de bon à des sorcières a maintenu mon intérêt jusqu'au bout même si j'ai décroché à plusieurs moments. Cette curiosité n'a pas été satisfaite mais je n'en suis pas ressorti frustré pour autant car l'ambiance a su rester bonne et la fin logique et convenable, quoiqu'assez confuse, avec un voile de mystère qui persiste mais ne dérange pas car il a une certaine élégance.
Au-delà des étoiles
Même si les trois couvertures mettent le Hip hop et le Break en évidence ce n'est pas la thématique principale de la série à mes yeux. Cette construction d'un crew autour de six ados de 16 ans permet d'aborder de façon soft plusieurs autres sujets liés à la vie en banlieue. C'est classiquement les relations sentimentales entre les membres du groupe qui dominent. L'autrice y ajoute la problématique de la relation avec la police et des intrigues qui mixent gangs de dealers, promoteurs véreux, immigration plus ou moins clandestine. C'est traité d'une façon très soft et un brin superficielle avec pas mal de clichés mais le récit se laisse lire aisément car il est rempli de bons sentiments. Les bons et les méchants sont clairement identifiés sans trop de nuances ce qui renvoie à un lectorat d'ados assez jeune. Evidemment créer un crew hip hop avec deux débutants de seize ans qui n'ont pas du tout cette culture peut faire sourire. Pour ce qui concerne cette thématique je renvoie à la série Rosigny Zoo de Chloé Wary bien plus proche à mon avis de la réalité de cette pratique et de sa philosophie. Toutefois le récit reste fluide avec quelques flashback qui prennent le temps d'approfondir le passé des personnages tous bien gentils. Je ne suis pas fan de ce graphisme très numérique qui donne l'impression de regarder une animation TV pour la jeunesse. Cela manque de personnalité mais le dynamisme est bon. Une lecture pour ados qui s'appuie sur une positive attitude dans de nombreux sujets. Pourquoi pas.
Hild - Les Femmes des Nibelungen
Hild, c'est une adaptation d'un récit épique germanique (la Chanson des Nibelungen) centré sur deux de ses personnages féminins. Je n'ai jamais lu, vu ou écouté d'adaptation de cette épopée, je ne la connais que de très loin, pour tout dire j'ai acheté cet album sur un coup de tête, intriguée par sa couverture et sa promesse de récit épique féminin. Ne connaissant donc pas vraiment le récit de base, je ne pourrais vraisemblablement pas parler du travail d'adaptation voire même de tout simplement savoir ce qui tient de l'adaptation ou ce qui tient de l'invention pour cette histoire. Néanmoins, sans connaître l'œuvre originale, cet album reste intéressant à lire. On se centre sur Kriemhild, princesse burgonde enfermée bien malgré elle dans le rôle de la femme au foyer, et sur Brunehilde, reine d'Yslande mariée de force à Gunther, roi de Burgondie et frère de Kriemhild. Tout cet album cherche à mettre en lumière ces deux personnages qui, visiblement, dans le récit d'origine était réduites à leur beauté et leur caractère "hystérique" (que de profondeur, mes ami-e-s). Ici, Kriemhild est véritablement enfermée, ployée sous les attentes et les injonctions de la société patriarcale de l'époque, se retrouvant rapidement plus effacée (surtout comparée à la jeune fille fougueuse et désireuse d'aventure qu'elle semblait être plus jeune). Là où Brunehilde, femme à l'origine libre et refusant les règles des hommes (elle ne les porte pas dans son estime et ne cache pas qu'elle n'est pas attirée par eux, préférant la compagnie féminine), une fois mariée contre son gré, cherchera par tous les moyens à garder la tête haute et conserver un contrôle sur sa vie. Chacune d'entre elles est mise en face du machisme, du sexisme et de la violence masculine qui faisaient sans doute partie intégrante du récit d'origine (mais, là encore, je ne pourrais vraiment savoir à quel point). Les hommes ici sont lâches, cruels presque sans s'en rendre compte (par indifférence), violents, étouffants, contrôlants, des violeurs aussi. La figure du "grand héros de la chanson de geste et de l'épopée épique" en prend pour son grade. Pour autant, même si le récit remet en question la figure héroïque et le sexisme des récits médiévaux, sujets qui me parlent et m'intéressent, je n'ai pas autant accroché que ce que j'aurais voulu. Il manquait d'un je ne sais quoi pour m'attacher davantage à ces personnages. J'ai aimé l'idée derrière les personnages de Kriemhild et Brunehilde, vivant des situations similaires et cruelles mais réagissant et survivant de manière différente, mais j'aurais bien voulu en avoir davantage. J'ai plus eu l'impression de lire un résumé de leurs vies que de vraiment les vivre avec elles. Quoi que, j'ai surtout eu cette impression avec Kriemhild, Brunehilde s'écrasant moins (et vivant aussi deux/trois évènements plus violents et traumatisants) m'a semblée plus détaillée, plus vivante. Mais là, c'est aussi sans doute car Kriemhild joue malheureusement le rôle d'une personne s'effaçant et s'oubliant progressivement. Légère déception personnellement donc, mais l'album reste bon, la lecture agréable, le dessin est beau et je suis sûre qu'une personne connaissant le récit d'origine pourra être intéressée par cette réécriture.
Jusqu'au dernier
Russel, un des derniers cowboys décide de raccrocher et de s'installer comme fermier avec le jeune Benett, qu'il a recueilli enfant, et Kirby son bras droit. Leur route s'arrêtera à Sundance, patelin paumé du Wyoming. Ce one shot me laisse une impression assez mitigée. D'un côté je trouve qu'il rend assez bien compte de la dureté du Far West, de sa violence et de son égoïsme. Graphiquement c'est superbe et les personnages sont intéressants. Mais de l'autre et c'est malheureusement ce côté qui l'emporte, la fin me laisse sur ma faim ... Il n'aurait pas fallu grand chose pour emporter complétement mon adhésion. Un fin un peu plus ''western'', un peu moins neutre. Reste ce joli message que l'on peut toujours sauver un enfant. Jusqu'au dernier est donc une belle BD qui vaut surtout par ses dessins.
Aucune tombe assez profonde
Un western fantastique qui ne restera pas dans les annales. Ryder est une ancienne bandite de grand chemin, elle s'est rangée des diligences depuis plusieurs années. Elle est mariée et a une fille, Ryder et son mari s'occupent de leur lopin de terre, ils coulent des jours heureux jusqu'à ce qu'elle découvre qu'elle est atteinte d'une maladie incurable. Elle décide alors de prendre le taureau par les cornes et d'aller défier la Mort. On va ainsi découvrir un monde fantastique, il est peuplé de fantômes et d'étranges créatures. Un périple qui sera semé d'embûches jusqu'à la fatidique rencontre avec la faucheuse. Un récit sans surprises, les rebondissements sont prévisibles, et notre personnage principal m'a laissé de marbre. On découvre rapidement que rien ne pourra lui arriver avant son dernier duel, c'est la reine du revolver et du couteau. J'ai suivi sa destiné sans déplaisir, la narration est alerte - un quatrième chapitre entièrement muet - elle est ponctuée de quelques planches sur son passé, mais une lecture qui ne me restera pas en mémoire, malgré sa petite morale sur la rédemption. Graphiquement, Jorge Corona nous gratifie d'un trait vif et anguleux avec une pointe de manga, il apporte du dynamisme au récit. Une colorisation différente, elle est lumineuse pour les jours heureux et plus sombre avec une dominante orangée pour le reste. Un rendu agréable à contempler. Sympathique, sans plus.
Castaka
Un petit 3* limite de connivence, c’est le dessin qui sauve ce diptyque car d’un point de vue récit, je trouve ça bien creux (même pour les fans de l’univers). Le premier tome passe encore mais le second est assez moyen, je ne trouve pas d’intérêt à cette fin (et donc finalement à la série). Jodo recycle de nombreux thèmes passés et à venir. Il nous avait déjà offert l’arbre généalogique du Méta-baron (cf : la série La caste), il nous offre maintenant les origines des origines … bah très franchement rien de nouveau. Alors certes, ça utilise bien ce monde « Space opéra » de créé mais j’espérais un peu autre chose, en plus les persos sont bien moins attachants ou travaillés que dans son aîné. Du coup, une lecture sans surprise mais surtout sans réel plaisir si ce n’est pour la partie graphique. Une série de faible intérêt. 2,5
Ce que les corbeaux nous laissent
Intrigante BD qui traite du deuil dans un monde viking, le tout avec une esthétique et un ton orienté adolescent. Un mélange assez incongru mais qui arrive à ne jamais tomber dans le pathos ni dans la facilité, ce qui est déjà une belle réussite ! J'ai pris cette BD sans avoir la moindre idée du contenu, et c'est au bout d'une vingtaine de pages que le récit évolue vers son sujet après une introduction mystérieuse qui laisse présager de nombreuses pistes. Le livre construit son propos tranquillement et de façon assez simple, pour ensuite nous en proposer la résolution des années plus tard. L'histoire se passe dans un monde viking surtout pour en développer certains aspects liés à la spiritualité vis-à-vis des morts. C'est d'ailleurs le seul aspect qui semble intéresser l'autrice dans le développement de cet univers. Personnellement j'ai apprécié la lecture de cet ouvrage, même si je l'ai trouvé un peu limité pour ma part. Il faut dire que le propos semble s'adresser à un public plus adolescent, à l'image de son personnage principal, qui n'arrive pas à faire le deuil de son frère. L'autrice fait intelligemment comprendre que sa volonté de rédemption par la violence est un cul-de-sac, mais sans non plus le faire trop frontalement. L'histoire s'étale tout de même avant de donner sa conclusion et c'est tout à son honneur. Le seul hic que j'y vois, c'est le côté un peu trop gentillet. On a quand même une fin un peu trop belle quant aux personnages, et je trouve que la résolution est certes belle, mais résout un peu trop vite le deuil. J'aurais apprécié cette petite pointe de rappel ensuite que si la douleur peut disparaitre, il reste toujours quelque chose ... Niveau dessin, l'autrice se fait plaisir même si j'ai l'impression de voir quelque chose d'assez régulier dans ces productions à destination des adolescents depuis quelques temps. Mais c'est bien fait et assez coloré, agréable à l’œil. En soi, la BD a tout ce qu'il faut pour son public cible qui me semble être les adolescents, mais un adulte pourra la lire sans s'ennuyer non plus.
Akelarre
J'avais une première expérience de l'auteur avec Université X qui m'avait laissé un gout un peu amer. Ici l'album propose toujours son dessin (avec des personnages féminins aux bouches étrangement semblable, d'ailleurs) mis en couleur cette fois-ci et un scénario ... plus sympathique, dirais-je ! On est sur de la BD X avec scénettes diverses, chaque histoire comportant huit planches environ. C'est juste que progressivement les histoires s'enchainent les unes dans les autres dans une trame globale. Disons-le tout de suite, c'est pas pour ce scénario qu'on va lire l'histoire. Il est assez grossier et pas franchement des plus incroyable, mais il a le mérite d'exister et de donner une consistance à toutes ces scènes de sexe présentées. Puisque chaque histoire présente une scène en gros, suivi généralement d'une chute assez sympathique. Il y a de pas mal d'humour dans l'ensemble et le final a même quelques morales pas franchement dégueulasses. Je dois bien le dire, j'ai été étonné de ce qui est proposé ! Rien que la question de la représentation de Satan m'a bien plu : on sent le côté volontairement à contre-emploi de son traitement. Un Satan presque humaniste par certains côtés, ça fleure bon la critique religieuse (j'ai pas l'impression que l'auteur soit en odeur de sainteté avec l’Église). Niveau dessin, ça reste un peu trop classique. Des cadrages parfois étranges, des cases qui sont souvent surchargées... J'ai l'impression que les impératifs de production (8 pages pour chaque histoire) l'ont obligé à tout mettre dans des cases parfois trop étroites. Les scènes de sexe s'enchainent donc avec un peu d'histoire entre, le tout dans une pagination parfois serrée. C'est sympathique, je suis content de voir que la morale finale reste positive et certaines touches d'humour ont parfaitement bien fonctionné. C'est du pas mal dans le genre, du milieu de gamme sympathique.
À coucher dehors
Une petite histoire légère qui fait du bien. Typiquement le genre de comédie feel-good qui n'a pas de grandes ambitions sinon de faire rire et de donner un peu de baume au cœur, le tout dans un dessin dynamique et coloré. Le diptyque est simple, l'histoire ayant son déroulé très linéaire même si très vite on comprend que quelque chose se joue en arrière-plan, tandis que les deux albums se déroulent à toute vitesse. C'est pratique pour éviter de se reposer sur les quelques moments du scénario qui pourraient faire lever le sourcil, mais sinon tout converge vers un final qui propose une résolution agréable et rigolote. En somme, tout ce qu'il faut pour passer un excellent moment. Ma note est légèrement rabaissé pour deux raisons : le dessin est très dynamique mais parfois un peu trop, notamment dans les explosions de colère très graphique qui semblent parfois de trop. De même, le dessin est parfois un peu surchargé à mon gout, et aurait pu être plus clair de temps en temps. Ce sont des détails, la lecture ne s'en trouve pas retardée. Le deuxième point est plus dans l'écriture de l'histoire, et je dois dire que le personnage de Amédée est parfois un peu trop colérique et prompt à pousser la gueulante. Le reste de l'écriture est franchement bon, autant dans ses discours et ses prises de position que dans ses actes, drôles mais aussi réfléchi plus souvent qu'on y croit. Il est touchant, mais c'est dommage de le voir si souvent s'engueuler avec des gens. A un moment donné de l'histoire j'ai trouvé que c'était trop régulier. Mais voila, en dehors de ces deux points j'ai été charmé par la lecture de ces trois compères prompt à déclencher des situations incongrues en permanence, le tout dans des échanges amusants avec des petites piques en tout sens. C'est amusant et plaisant à lire, si vous n'en attendez pas plus, ça me semble destiné à tous !