Les derniers avis (47084 avis)

Couverture de la série Les Fesses à Bardot
Les Fesses à Bardot

Je n’ai rien à dire de méchant sur ma lecture, une œuvre qui flirte un peu avec le déjà vu mais plutôt fort agréable à suivre. Je la situe entre le pas mal et le franchement bien. Aux manettes, on retrouve 2 auteurs qui ont de la bouteille et qui maîtrisent le récit chacun dans leurs domaines. A la partie graphique : Gaël Séjourné, un auteur que je connais peu mais qui avait déjà retenu mon attention, surtout au regard des collections où il a officié (J’ai tué, L’homme de l’année …). Même si son dessin m’a semblé ici moins personnel et plus passe-partout, c’est sans fausse note et les couleurs illuminent l’ensemble. Il y a un aspect feel good qui s’en dégage, en plus d’une fluidité à toute épreuve. Bref ça se regarde très bien mais ça se lit tout aussi bien. Philippe Pelaez nous propose une virée dans un village français au milieu des Trente Glorieuses. Un élément déclencheur extérieur (ici un homme venu faire du repérage pour des films) va chambouler la vie des autochtones. Une trame un peu éculée type Un village presque parfait (les villageois vont tout faire pour séduire notre héros) mais assez satisfaisante dans son déroulé, ambiance et retranscription de l’époque. On n’apercevra pas BB mais un bel hommage/instantané du cinéma et campagne française. La fin sans être folle reste satisfaisante et astucieuse. 3,5 Je suis un peu vache en arrondissant à l’inférieur mais tout à fait recommandable. Dans la même veine que Les Vents ovales, le cinéma en plus, ainsi qu’un ton plus léger.

27/03/2025 (modifier)
Couverture de la série La Petite Lumière
La Petite Lumière

Un album relativement épais, mais qui se lit très vite. D’abord parce qu’il n’y a pas beaucoup de texte. Mais aussi parce que l’intrigue tient en quelques mots. C’est d’ailleurs la principale faiblesse de l’album. Il faut juste se laisser porter par un récit qui joue sur la poésie, d’improbables facilités, pour apprécier cette lecture. Même si le mystère ne joue vraiment que jusqu’à la rencontre avec l’enfant. Le dessin de Panaccione est plutôt chouette, avec une colorisation elle aussi réussie (il réussit à placer encore son personnage fétiche (ici sous les traits d’un vieux fermier surprenant). Une lecture plaisante, mais pas inoubliable.

27/03/2025 (modifier)
Couverture de la série Rain
Rain

Rien de fondamentalement extraordinaire dans cette histoire. Mais elle se laisse lire agréablement. Elle aurait même pu être encore plus captivante, en densifiant l’intrigue, ou en accentuant l’angoisse désespérante qu’on sentait poindre après quelques pages. Il y avait là, la noirceur en moins, quelque chose de « La Route » dans le début de périple du trio. Le point de départ est surprenant, mais on l’accepte facilement (j’ai eu plus de mal avec le fait que l’héroïne se balade longtemps loin d’abris sûrs avec le risque d’averses mortelles). Ça crée d’emblée une situation terrible. Même si la fin de l’histoire en rationalisant le tout (là aussi il faut accepter quelques facilités !) et en redonnant espoir là où il avait disparu, fait perdre un peu de la force ténébreuse de l’apocalypse au cœur duquel nous sommes brutalement plongés. Le dessin est correct, fait le boulot, comme la colorisation. Une petite lecture d’emprunt plutôt sympathique, mais qui manque de coffre et que j’oublierai sans doute rapidement.

27/03/2025 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Mon amie fantôme
Mon amie fantôme

Ce one shot venu de Norvège nous conte donc l'histoire de Magnus, un enfant qui arrive dans une nouvelle ville, a priori bien morte, pour une nouvelle vie. Entre tentation de faire des petites bêtises et souhait d'aider cette nouvelle amie prisonnière d'une figurine, on voit que son cœur balance pendant une bonne partie de l'histoire. Magnus a 9 ans, est influençable mais reste un gentil garçon dans le fond. L'histoire a donc un fond moral, qui déplaira peut-être à certains esprits chagrins, mais je l'ai trouvé assez finement amené pour être crédible (si tant est qu'on accepte l'existence des fantômes, bien entendu). Le dessin de Michelle Tolo est rond, mais il est mature et elle ne s'interdit pas de mettre de jolis décors dans ses arrière-plans, donc globalement c'est du bon boulot. Je recommande pour des lecteurs et lectrices de 9 ans et plus.

27/03/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Beast King and Medicinal Herb
Beast King and Medicinal Herb

Il y a 20 ans, la race des démons a été anéantie mais l'un des plus puissants a secrètement survécu. Celui-ci, le Roi des Bêtes, créature humanoïde à tête de lion, a depuis totalement changé de parcours et voue désormais sa vie à protéger en secret les monstres, les soignant des maladies et des blessures causées par les aventuriers. Outre le fait que ce soit car ceux-ci ne sont finalement pas plus dangereux que des animaux sauvages, il y a aussi une raison plus mystérieuse et plus importante derrière ces actes. Quand il croise la route d'une magicienne aventurière, celle-ci passe outre sa peur du démon et se laisse convaincre du bien-fondé de la mission qu'il s'est donné. Elle décide alors de le suivre pour lui apporter tout le soutien qu'elle peut dans son entreprise. Il s'agit d'un manga de fantasy très classique sur le fond. Le contexte façon JRPG, avec des guildes d'aventuriers qui parcourent des donjons pour en tuer les monstres et les démons et augmenter de niveau, est devenu tellement usité qu'il n'est plus besoin de l'expliquer. L'intrigue ici tient sur deux aspects. Tout d'abord la relation asymétrique entre une frêle magicienne humaine et un puissant démon devenu paradoxalement garant de la justice et du bien être médical de monstres qu'on apprend à ne plus voir comme les simples dangers qu'ils sont pour les aventuriers en quête de gloire. Et ensuite le mystère sur l'objectif réel du Roi des Bêtes et ce qui se trame derrière lui vis-à-vis de la race des démons qu'on croyait disparue. Le dessin est de bonne qualité, bien réussi pour les créatures et personnages, un peu plus vide pour les décors. Il présente un encrage relativement épais qui lui donne une certaine personnalité par rapport au style manga plus générique. Pour l'instant l'histoire se met en place, avec la rencontre entre les deux protagonistes, leur apprivoisement commun et la promesse de plus d'aventures ensemble. Mais rien de particulièrement spécifique n'en ressort encore et on demande encore à voir où cela va nous mener. A suivre donc...

27/03/2025 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Witch and Hound
Witch and Hound

A première vue nous avons là un manga de dark fantasy assez basique : des enjeux territoriaux, un tueur masqué, une sorcière au double visage... Wirch and Hound est un titre ayant connu un grand succès au Japon, sans doute grâce à son graphisme de qualité, qui se révèle d'une grande lisibilité malgré les scènes de combat qui le parsèment. Parlons-en des combats : je n'ai pas trouvé l'utilité de celui qui oppose le Chien noir à un chevalier vers la moitié de ce premier tome, si ce n'est pour faire croire à ce dernier que Rollo n'était rien de plus qu'un valet. Sur le plan narratif, cela n'a vraiment rien d'utile, et sur le plan graphique non plus, vu que ce pseudo affrontement tourne court. Pour le reste, c'est assez plaisant à suivre, les enjeux sont clairs assez vite, même si de nombreux personnages sont présentés dans ce premier volume. Ces personnages manquent cependant encore d'épaisseur, la faute sans doute au côté introductif du volume, j'espère en savoir plus sur Chien noir et la Sorcière des Miroirs par la suite. A suivre...

27/03/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Le Passager du Polarlys
Le Passager du Polarlys

2.5 Je n'ai pas été bien convaincu par cette adaptation d'un roman de Simenon que je n'ai pas lu. J'aime bien les polars et justement je pense que si je n'ai pas trop accroché c'est que j'ai souvent eu l'impression de déjà vu. En dehors du cadre de l'action qui est un peu original, le reste semble être composé de personnages et d'éléments déjà vus dans d'autres récits du même genre. Je n'ai jamais lu un roman de Simenon, mais j'ai vu plein d'adaptations en films ou sur d'autres formats de ses œuvres et parmi tout ce que je connais, je pense que cette BD a le scénario le plus cliché. Il faut dire que le roman est un des premiers qu'il a écrit dans sa carrière ce qui explique cela. L'action va souvent un peu trop vite. Je n'ai pas eu le temps de m'intéresser aux personnages et aussi ressentir une ambiance, un élément nécessaire selon moi dans un polar. Je ne suis pas non plus fan du dessin. Ça se laisse lire et il y a de bons dialogues, mais ça s'oublie vite aussi.

26/03/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Ma zone d'inconfort (Magané)
Ma zone d'inconfort (Magané)

Eldiablo est un auteur français qui est parti vivre à Montréal avec sa famille. Il trouve que c'est un endroit beaucoup plus calme que dans la banlieue où il a grandi... jusqu'au jour où il croise un homme agressif qui va lui défoncer la mâchoire. En tant que Québécois, je dois dire que j'ai un peu rigolé de la vision idéaliste de Montréal qu'avait l'auteur, mais bon il faut dire qu'il s'est installé à une période où c'était calme au niveau du crime, je ne pense pas qu'il a la même vision de la ville aujourd'hui. C'est donc une autobiographie avec un auteur qui raconte son accident. Les lecteurs européens vont donc connaitre la superbe vie dans un hôpital québécois où si ton cas n’est pas urgent tu vas attendre des heures pour voir un médecin et le personnel aime beaucoup donner des drogues. Le ton est humoristique avec un ton d'autodérision même dans les pires moments. Il y a des anecdotes pas mal et j'ai bien aimé le dessin. C'est toujours intéressant de voir la vision de son pays par quelqu'un qui a vécu d'abord à l'étranger. Un bon album divertissant qui m'a fait passer un bon moment.

26/03/2025 (modifier)
Couverture de la série Batman - Wayne Family Adventures
Batman - Wayne Family Adventures

Je n’ai lu que le tome 1 et clairement la suite n’est pas une priorité. Je mets 3* mais mon ressenti est bien plus proche du 2,5. Ça se lit facile et bien, le ton est ici bien plus léger que la plupart des aventures de notre justicier. Par contre, pas sûr que ça passionne vraiment les foules. Déjà mieux vaut avoir une certaine connaissance des nombreux acolytes qui gravitent autour de Batman, c’est la grande réunion de famille dans le cas présent (j’ai d’ailleurs découvert au passage les personnages de Red Robin, Spoiler et Signal), heureusement en intro, on a droit à une petite fiche de présentation des forces en présence. Au moins le titre de la série n’est pas trompeur, en guise de plat principal nous aurons droit à de courts récits les mettant en vedette. Mais le dessin de couverture a aussi son importance, les amateurs d’épique peuvent aller se rhabiller, le propos se veut ici plus amusant et futile. On explore les relations/interactions entre les membres de la Bat familly au manoir. Idée louable mais ça peine à tenir sur la longueur, si quelques-uns m’ont fort amuser (le coup du cookies, le concours « qui a déjà monté une équipe ? qui est déjà mort et ressuscité ? … ») la plupart s’avère très neutre et je n’ai pas trop goûté aux Instants émotions (Bruce qui se rachète parce qu’il a loupé la performance de Cassandra sur scène, Signal qui se fait plaqué et consolé par les copains …). On ajoute à ça un graphisme lisible mais trop lambda, une narration parfois trop artificielle (c’est un webtoon à la base) pour me convaincre totalement. Pas désagréable mais bien dispensable dans la carrière de notre héros. A ne lire que si on a envie de voir Alfred en garde chiourme et les autres en sales gosses.

26/03/2025 (modifier)
Couverture de la série Le Rite
Le Rite

J’ai récemment découvert cet auteur avec le très bon et très original Ion Mud, qui développait une science-fiction crépusculaire, dans des espaces confinés, sans livrer toutes les explications. Je m’étais promis d’aller voir ce qu’il avait pu publier depuis, et j’ai donc lu « Le Rite ». On est là dans un univers tout autre. Une sorte de Fantasy elle aussi assez noire – puisqu’au final le héros déclenche une sorte d’apocalypse, se déroulant cette fois-ci dans des étendues immenses, en plein air. Pas grand-chose à voir avec « Ion Mud » donc, si ce n’est que là aussi le dessin est vraiment très chouette ! Je l’ai même trouvé encore meilleur. Il donne une réelle force aux personnages (en particulier l’espèce de centaure, personnage clairement le plus fascinant de l'histoire). Un Noir et Blanc au trait fin et très agréable. C’est même ce dessin qui me fait ressortir de cette lecture avec un ressenti globalement positif. Car l’intrigue elle-même m’a un peu laissé sur ma faim. Il ne se passe finalement pas grand-chose, l’essentiel de l’album est trop statique, une sorte de joute verbale entre le dernier survivant d’un peuple récemment anéanti et le chef de leurs bourreaux. Certes, il y a bien quelques flash-backs revenant sur cette extermination, présentant les divers peuples, les armées (j’ai un temps pensé à Epopées fantastiques (Arn / Les armées du conquérant) sur certaines planches, même si le dessin de Bündgen, tout beau soit-il, n’atteint pas la préciosité de celui de Gal). Mais globalement, l’action manque dans ce récit, où j’aurais bien vu davantage exploités les différents peuples et la guerre qui a précédé l’histoire racontée ici. Note réelle 2,5/5.

26/03/2025 (modifier)