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Couverture de la série Harpoon
Harpoon

Encore une lecture à l'aveugle, pour moi. J'ai trouvé le dessin sur la couverture joli et intriguant, j'ai donc décidé de donner sa chance à l'album. Le résultat ? En demi-teinte, je pense. L'histoire est classique, un peu trop même, mais brille tout de même par son dessin et ses couleurs. C'est beau. Le problème c'est que le récit, la mise en scène et même parfois les dialogues sont très convenus. La lecture n'est pas désagréable, c'est honnêtement même sympathique, mais mine de rien assez oubliable j'ai trouvé. Même le message sous-jacent sur les émotions ne m'a pas marqué (et je n'ai pu apprécier ses qualités que parce qu'il s'agit d'un thème récurrent dans la fiction, ici c'était service minimum - la métaphore fantastique mise à part). Le point fort, encore une fois, ce sont ces magnifiques dessins et ces décors d'îles du pacifique avec les mythes et coutumes semblables à celles des îles indonésiennes (ou alentours). La mise en scène de l'action et des moments de tension marche aussi, c'est vraiment prenant. Dommage que le fond ne soit pas de la même qualité que la forme. Lecture sympathique tout de même, je maintiens, ne serait-ce que pour le cadre et les beaux dessins.

24/03/2025 (modifier)
Par Alix
Note: 3/5
Couverture de la série Les Femmes ne meurent pas par hasard
Les Femmes ne meurent pas par hasard

C’est un bouquin qu’on m’a offert, et que je n’aurais sans doute pas acheté, mais que j’ai trouvé très instructif. Anne Bouillon est une avocate qui force le respect, et qui par son engagement et sa détermination tente de faire changer les mentalités archaïques du système judiciaire français. Charlotte Rotman a clairement beaucoup bossé sur cette BD, et propose un compte-rendu du quotidien de l’avocate très détaillé, même si j’ai trouvé le format parfois trop procédural, et chargé de jargon légal, certes expliqué en annexe, mais bon, les aller-retours m’ont lassé. La mise en image de Lison Ferné est sobre mais efficace. Bref, une protagoniste qui force le respect, et un album qui m’a beaucoup appris, mais une lecture finalement un peu laborieuse.

24/03/2025 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série Le Chien de la voisine et le Retour du chien de la voisine
Le Chien de la voisine et le Retour du chien de la voisine

Dire que j'ai entendu parler de cet album il y a au moins 20 ans sur certains newsgroups comme un chef d'oeuvre. Je n'irai pas jusque-là mais il faut reconnaitre qu'Imius / Sébastien Lumineau a un bon sens du découpage et de la mise en scène. Et l'album est assez drôle. Un homme est agacé par le chien de sa voisine qui fait pleurer son gamin entre autres, mais il n'ose pas s'en plaindre franchement face à elle, tout émoustillé et intimidé. Le chien dénommé Fido est un avatar de Brian dans les Griffin, un chien doué de parole qui parle d'égal à égal avec sa maitresse. L'album contient plusieurs petites histoires. Dessin noir et blanc peu léché "dans la veine indé" si je puis dire.

23/03/2025 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série Pastorius Grant
Pastorius Grant

Le point fort de cet album est manifestement son dessin et cette très belle colorisation chatoyante. On a aussi de beaux silences dans ces dialogues d'un western qui sans être convenu ne révolutionne pas le genre. Si bien que c'est lu en 15 minutes. Un vieil homme, Pastorius Grant, au passé trouble croise le chemin d'une jeune fille aveugle, et ils s'avèrent être liés, on devine la fin assez vite. Une belle lecture malgré tout.

23/03/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série L'Autre Monde - Cycle 4
L'Autre Monde - Cycle 4

J'ai enfin lu dernier cycle de L'Autre Monde et mon sentiment est mitigé. Si on regarde au niveau du scénario, c'est la suite qui se justifie le plus parce qu'on apprend enfin le passé d'un des personnages principaux de la série, mais au niveau du divertissement je pense que dans les suites j'aime mieux le cycle 3 qui avait un scénario moins ambitieux, mais qui possédait une belle ambiance pour Noël. Le scénario accumule les scènes pas mal avec d'autres qui m'ont moins accroché. Toute la dénonciation de la guerre, par exemple, m'a semblé sortir de récits que j'avais déjà lus mille fois. Il faut dire aussi que le seul personnage qui m'intéresse vraiment est le professeur-savant, alors c'est sympa de voir qui est vraiment Jan, mais Jan lui-même ne dégage pas beaucoup de charisme. Au final, cela vaut surtout pour le dessin de Magnin, qui est superbe comme d'habitude et pour certaines scènes que j'ai bien aimées.

23/03/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Retour à Tomioka
Retour à Tomioka

Un one-shot pour jeunes sympathique. Les auteurs mélangent bien le Japon traditionnel (les youkais) et le Japon moderne (la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima) pour donner un récit qui peut être lu autant par un jeune qu'un adulte, quoique dans mon cas je serais moins enthousiaste que la plupart des autres aviseurs. Le scénario est bien fait, mais ne m’a pas passionné plus que ça. Je pense que cela vient en partie du fait que je ne suis pas spécialement attaché aux personnages et que je n'ai pas ressenti beaucoup d'émotions lors des scènes qui ont clairement été écrites pour émouvoir les lecteurs. J'ai surtout trouvé intéressant les scènes avec l'espèce d'esprit du nucléaire. Le dessin est correct, mais je ne suis pas trop fan de ce style.

23/03/2025 (modifier)
Par Hervé
Note: 3/5
Couverture de la série Au coeur du désert
Au coeur du désert

"Au cœur du désert" est une libre adaptation du roman de Joseph Conrad " Au cœur des ténèbres" , qui a déjà donné le mythique "Apocalypse now". Je suis le travail de Jean-François et Maryse Charles depuis des années de la série Fox à India Dreams . Avec ce western, les époux Charles renouent avec l'Ouest américain des "pionniers du nouveau monde". Ce qui ressort de cet album c'est surtout le dessin de JF Charles, on peut même parler de peintures tant son travail s'apparente à celui des peintres du western, comme il l'explique dans le dossier présent à la fin de l'album. L'histoire reprend les codes des westerns, avec shérif corrompu, massacre des indiens, attaque de diligence sans oublier les saloon et les convois de pionniers. Le récit est violent, sans concession et les quelques flash-back m'ont un peu déstabilisé dans la lecture. Je regrette un peu la fin abrupte, et les retrouvailles entre les deux frères auraient dû être sans doute plus développées à mon avis. Un album correct mais il manque un peu de souffle pour en faire un album inoubliable. Une succession de scènes ( histoire de la jeune fille enceinte, celles des éleveurs de moutons etc) qui manque de liant pour une lecture plus fluide et un album plus cohérent.

23/03/2025 (modifier)
Couverture de la série La Recette véritable - la quête d'un céramiste prodige et de sa fille intrépide
La Recette véritable - la quête d'un céramiste prodige et de sa fille intrépide

L'histoire de cet album est celle d'une quête artistique folle : trouver la recette véritable, la composition céramique absolue permettant de briser la frontière entre le factice et le vivant. La céramique est ici bien similaire à l'alchimie (la comparaison est même fait à quelques reprises, même si l'un de nos protagonistes défend que lui ne prétend pas créer de l'or), on cherche véritablement à créer la vie par la céramique. La quête de Bernard Palissy et de sa fille Blanche est une quête véritablement folle, iels ont presque tout perdu dans leur quête, ont risqué gros tout du long, surtout lorsque leurs recherches commencent à jouer malgré elles un rôle historique. En effet, pendant que nos deux artistes cherche à créer, les guerres de religions entre protestants et catholiques menacent de tout détruire. L'histoire est intéressante, en tout cas elle touche à des sujets qui m'intéressent un peu (comme la quête de la perfection artistique et la création de la vie), mais la forme a eu du mal à me convaincre. Pas le dessin nécessairement, j'apprécie souvent les traits "tremblants" comme ceux-ci chez des artistes comme Blain, en fait je parle ici de la mise en scène. Le rythme (plus précisément le temps et l'action entre deux cases) m'a parfois semblé bien trop rapide, j'ai eu du mal à ressentir une véritable "cristallisation" de l'action. Par là, j'entend que beaucoup de cases auraient gagnées à être iconisées ou en tout cas auraient méritées à ce que l'action s'arrête un instant pour profiter de la composition. Certaines cases auraient également méritées un peu plus d'expressivité des visages je trouve. L'histoire reste intéressante, même si le résultat n'est pas parfait. (Note réelle 2,5)

23/03/2025 (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Supergirl - Woman of Tomorrow
Supergirl - Woman of Tomorrow

Il ne faut jamais dire jamais. Il y a peu, droit dans mes bottes, j'aurais soutenu mordicus que jamais, au grand jamais, je dépenserais quelques euros pour un comics de Supergirl. C'est un personnage qui ne m'attire pas, comme la plupart de chez DC Comics, je les trouve trop lisses. Et pourtant, il a fallu deux chouettes avis et surtout les magnifiques planches de la galerie pour faire vaciller mes certitudes. Et j'ai bien fait de changer mon fusil d'épaule. Je vais commencer par le point fort de ce one shot : la partie graphique. Je découvre Bilquis Evely et Matheus Lopes. La première s'occupe du dessin et j'ai adoré son trait fin et précis à la mise en page dynamique. Chaque planche fourmille de détails, jusqu'à cette petite touche féminine où le mascara de nos deux héroïnes sera efficace de la première à la dernière page. Le second s'affère aux couleurs et je lui tire mon chapeau, son travail est fantastique. Des coloris qui jouent tantôt sur une belle harmonie, tantôt sur les contrastes, elles nous plongent dans les différents mondes visités. Très, très beau. Un comics singulier, car s'il est question de super-héros avec Supergirl, le récit se démarque des recits habituels du genre. Il va être question d'une traque dans un mélange de science-fiction et de fantasy. Supergirl pourchasse, avec l'aide de Ruthye, Krem des collines d'ocre, celui-ci a tué le père de cette dernière. Une histoire de vengeance qui fera voyager dans différentes galaxies. Deux femmes marquées par un traumatisme, l'une n'est pas capable de pardonner. Le rôle principal est tenu par la jeune Ruthye, c'est elle qui nous narre cette chasse à l'homme avec sa voix off omniprésente, on découvre Supergirl au travers son regard ainsi que ses pensées. Une narration verbeuse, surtout vers la fin du bouquin, elle a un peu freiné mon enthousiasme. Et je ne suis pas certain d'avoir compris la dernière planche. Un comics recommandable, mais qui ne me donne pas envie de mieux connaître le personnage de Supergirl. Note réelle 3,5. Gros coup de cœur pour la partie graphique.

23/03/2025 (modifier)
Couverture de la série Jazzman
Jazzman

L’album se laisse lire, il y a des passages un peu planants, les idées en arrière-plan sont louables, et la bichromie à base de bleu donne un rendu plaisant. Mais il m’a quand même manqué quelque chose pour davantage apprécier cet album. Peut-être une narration un chouia plus « construite », je ne sais pas. Pour le reste, la lecture est globalement agréable. Dessin, mise en page et colorisation sont bien fichus. C’est un peu minimaliste, mais j’ai bien aimé. Le récit mêle plusieurs thématiques. D’abord c’est un hommage à une certaine liberté dans la musique, mais aussi à ceux qui l’incarnent. En fin d’album, l’auteur présentent les personnages réels (inconnus de moi à part Nina Simone) qui ont inspiré ceux que nous suivons dans l’album. Une musique non formatée, mue par le plaisir de jouer. En parallèle, nous suivons le jeune maire de la ville, winner insupportable, qui transforme la cité à coup d’opérations immobilière et de gentrification. Et qui développe aussi un projet visant à influencer les habitants par de la musique subliminale. La défense d’une liberté musicale va aller de pair pour les quelques héros que nous suivons avec celle des habitants des quartiers populaires. Un album intéressant, malgré les petits bémols pointés plus haut.

23/03/2025 (modifier)