Les derniers avis (48219 avis)

Par pol
Note: 3/5
Couverture de la série Terres d'Ynuma
Terres d'Ynuma

Cette nouvelle série série vient enrichir l'univers déjà bien garni des terres d'Arran. Cet arc est fortement marqué par une inspiration asiatique, et si on reste globalement dans un monde de fantasy, cette petite touche est plutôt agréable. L'histoire ne brille pas par son originalité en nous proposant de suivre un duo de héros formé d'un guerrier samouraï qui accompagne une prêtresse dans ses exorcismes. Les rituels de plus en plus compliqué se succèdent au fil des pages et des chapitres pour terminer en apothéose. Si c'est un peu linéaire et prévisible, on peut quand même saluer le fait que l'intrigue avance sur un bon rythme, que l'action est présente et qu'on ne s'ennuie pas. Les bribes du passé de notre guerrier disséminées au cours du récit apportent un peu de background et d'épaisseur à l'intrigue. Le point fort de ce premier tome est finalement son dessin très esthétique. Le trait de Vax est dynamique et lisible. Il offre de belles planches, tout est soigné : décors, personnages et créatures mystiques. Les scènes d'action ne sont jamais confuses et même lorsque les coups de katanas fusent, les scènes reste compréhensibles. Du bon travail.

06/10/2025 (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5
Couverture de la série Four in Love
Four in Love

Un album sur l'amour. L'amour des gens modernes. L'album commence par une postface de l'autrice. C'est en se basant sur son expérience personnelle que l'autrice nous présente quatre histoires sur ce vaste sujet. - Le fil rouge : il faut en surmonter des obstacles pour espérer trouver sa moitié. Le découragement peut être au bout du chemin. - À vendre : vendre son corps et les conséquences qui en découlent. - Écran : voici les applications de rencontres, mais qui se cache derrière l'écran ? L'espoir peut laisser place à la déception lorsqu'on passe du virtuel au réel. - Courage : dans notre monde rétrograde, il en faut du courage pour afficher sa différence sexuelle. Un ensemble, pas toujours joyeux, qui reste classique sur le dur apprentissage de l'amour. C'est avant tout une expérience immersive, la narration ne repose que sur le dessin (aucun texte), un dessin à la texture poétique qui retranscrit aussi bien la joie que la tristesse. Pour les curieux.

06/10/2025 (modifier)
Par Hervé
Note: 3/5
Couverture de la série Buck Danny - Origines
Buck Danny - Origines

Buck Danny : tome 1et 2 Lorsque j'ai eu vent de ce nouvel univers autour de Buck Danny, j'ai été assez intrigué. Achetant tout ce qui touche au plus célèbre des pilotes, je n'ai pas attendu longtemps pour me précipiter dans la lecture de cet album. Il débute pour autant par une surprise car, tout comme la série assez réussieLes Aventures de Buck Danny (classic), cette aventure fait immédiatement suite à l'album "Les mystères de Midway". C'est donc un capitaine Buck Danny, sans Tumbler et Tuckson, qui évolue ici. Mais, Yann, grâce à des flash-back, nous plonge tout de même dans la jeunesse de Buck Danny, notamment dans les rapports difficiles que celui -ci entretenait avec son père dans les années 30, tout en nous entrainant dans un récit plus militaire avec un Buck Danny prisonnier de Japs. J'ai retrouvé le style des premiers albums de Charlier et d'Hubinon, à la fois dans des expressions dépassées comme "faces de lune", "bloody bastard", "gros singe", "brouteurs de riz" et j'en passe; mais aussi dans le dessin. En effet, Guiseppe de Luca, que je découvre ici, nous offre des planches qui lorgnent vers les premiers albums signés Hubinon. Il y a en effet, un côté retro au dessin et au scénario qui sied parfaitement à cette histoire. Une bonne surprise en tout cas, que les amateurs de Buck Danny doivent découvrir Sonny Tuckson: tome 1 -Air race pilot J'ai été assez agréablement surpris à la lecture de ce hors série consacré à Sonny Tuckson, qui joue un rôle beaucoup moins gaffeur que celui qu'on lui prêtera plus tard. En effet, nous suivons un récit beaucoup plus dramatique qu'autre chose. Certes les premiers exploits de Sonny n'apportent pas grand chose à la série mère, mais nous le découvrons sous un autre jour. D'ailleurs, l'intrigue n'est pas signée Yann, habitué depuis pas mal de temps aux bd sur l'aviation, mais repose sur le duo Buenda et Zumbiehl, à qui, pour ce dernier on doit déjà quelques scénarii de Buck Danny et Les Aventures de Buck Danny (classic). Et je suis toujours sous le charme du style vintage de Guiseppe de Luca, qui sait parfaitement retranscrire l'atmosphère d'une certaine Amérique des années 30. Je n'attendais pas grand chose de cet album, et finalement, je suis sorti de ma lecture ravi, et impatient de connaître la suite. Sonny Tuckson : tome 2- lettres à Jo J’ai beaucoup aimé ce second volume consacré à la jeunesse de Sonny Tuckson, même si à l’instar du précédent diptyque, on peut presque lire ce tome 2 sans avoir lu le premier opus. C’est d’ailleurs le seul reproche que je ferai à ces albums, le manque de liant entre les deux volumes. Sinon, on retrouve un Tuckson gaffeur à souhait, et amoureux transi. L’intrigue repose habilement sur une histoire d’espionnage à Hong Kong, en décembre 1941. Le scénariste, Patrice Buendia, (qui nous change un peu de Yann) mêle adroitement scènes aériennes et intrigues policières, même si parfois on tombe sur de grosses ficelles scénaristiques. J’adore toujours autant le style vintage du dessin de Guiseppe de Luca, qui colle parfaitement à l’époque, et à l’esprit de cette série « Buck Danny Origines ». J’ai passé un très agréable moment de lecture et ces différents spin off de Buck Danny ravivent toute la nostalgie du vieux lecteur que je suis.

30/01/2022 (MAJ le 06/10/2025) (modifier)
Couverture de la série Fantastic Four - Molécules instables
Fantastic Four - Molécules instables

J’ai trouvé cette relecture des Quatre Fantastiques vraiment intéressante, mais aussi assez déroutante. James Sturm ne cherche pas à raconter une aventure de super-héros classique : il imagine plutôt qui auraient pu être les “vraies personnes” derrière ces figures mythiques. Le résultat, c’est un récit ancré dans l’Amérique des années 50, plein de frustrations, de non-dits et de tensions familiales. Ce que j’ai aimé, c’est la façon dont chaque personnage est traité avec réalisme : Reed obsédé par la maîtrise, Sue étouffée dans son rôle de femme parfaite, Johnny en quête d’identité, et Ben, figure un peu perdue entre colère et solitude. C’est plus une étude de caractères qu’un comics d’action, mais ça fonctionne bien si on aime les récits lents et introspectifs. Le dessin de Guy Davis colle parfaitement à cette ambiance : un trait un peu rugueux, expressif, avec une atmosphère rétro qui rend bien l’époque. On sent le soin apporté à la mise en scène, aux décors, à la lumière. Visuellement, ça donne une vraie personnalité à l’album. En revanche, je trouve que le lien avec l’univers Marvel paraît parfois un peu artificiel. On sent que le concept des Quatre Fantastiques sert de point de départ, mais l’histoire aurait presque pu exister sans eux. Et comme le rythme est assez lent, il faut vraiment accrocher à cette approche plus “humaine” pour apprécier l’ensemble. Au final, Molécules Instables m’a plu pour son ton adulte et sa réflexion sur les origines du mythe, même si j’en ressors avec un léger sentiment de distance. C’est une lecture intelligente, bien écrite, mais pas forcément pour tout le monde. Note : 3,5/5

06/10/2025 (modifier)
Par Alix
Note: 3/5
Couverture de la série Pitcairn - L'île des Révoltés du Bounty
Pitcairn - L'île des Révoltés du Bounty

J’avais mis 4/5 suite à la lecture des 2 premiers tomes, mais je descends à 3/5 après la lecture de l’intégralité des 4 tomes. J’ai beaucoup aimé le début, et surtout le dernier tome, je trouve le dénouement bien amené et intéressant… mais entre les deux, j’ai dû me coltiner des pages de batailles rangées confuses et pas bien passionnantes – la thématique principale étant le partage des femmes. J’ai eu beaucoup de mal à identifier les nombreux personnages, et du coup je m’y suis assez peu attaché. Bon, ça reste une lecture sympathique, l’histoire est authentique et donc plutôt édifiante, et la mise en image est réussie. Pas mal, sans plus.

25/04/2022 (MAJ le 05/10/2025) (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5
Couverture de la série Bajka
Bajka

Une chouette BD jeunesse. L'histoire d'une jeune fille, Victoria, et de sa chienne Bajka dans un monde post-apocalyptique. Un animal de compagnie qui possède le don de la parole. De petits chapitres sur quelques planches vont se succéder où on découvre leur quotidien, ils développent des thèmes qui parleront à un jeune public tant sur le fond que dans sa forme. Un récit initiatique accessible où les bons sentiments sont de mise avec des personnages attachants. Un dessin aux couleurs lumineuses, aux lignes rondes et lisibles, dans un style jeunesse très agréable à regarder. Je tiens à souligner le soin apporté aux décors. Je recommande pour les enfants de 6 à 10 ans.

05/10/2025 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
Couverture de la série Quiproquos
Quiproquos

Quiproquos est un album de gags en une planche de 4 cases que l'auteure avait initialement dessiné pour les publier sur son compte Instagram. Il y a sans doute eu un petit succès sur la toile qui a attiré le regard de l'éditeur et amené Delcourt à publier les meilleurs sous forme d'album. Tous ces gags se basent globalement sur le même concept, celui qui donne son titre au recueil : le malentendu. En effet le ressort comique qui est utilisé ici tourne autour d'une incompréhension entre les protagonistes et ces quiproquos amènent la chute du gag. La recette est déclinée sur pleins de thèmes : la médecine, les relations humaines, l'entretien d'embauche, etc... Pour mettre en image ces gags, le dessin adopte un style minimaliste souvent dépourvu de décor, avec des poses très figées. Certaines cases sont parfois de simple copiées-collées les unes des autres. Ca rappelle un peu l'esprit absurde de Fabcaro, mais aucune comparaison n'est en fait possible. Nous avons ici un dessin froid et très informatisé qui est un peu anecdotique et n'apporte pas de plus particulier au propos. Une fois qu'on a dit tout ça : des dessins tirés de post Instagram, un dessin informatisé sans charme particulier, on pourrait se méfier un peu... Et pourtant ! Car en fait, c'est plutôt rigolo. On sourit de bon coeur, assez souvent, voire même on rigole bien, de temps en temps. - Je dois t'avouer quelque chose, parfois je ne supporte pas mes enfants - Ne t'inquiètes pas ça m'arrive aussi - C'est vrai ? - Oui je ne supporte pas tes enfants non plus Ca me fait rire. Et ça tient la longueur sur les 100 pages de l'album. Evidement comme tous les recueils tirés de gags publiés unitairement sur des blogs ou autres réseau sociaux, c'est pas toujours heureux d'en enchaîner la lecture de 60 à la suite. Mais en plusieurs fois ça passe bien et au final on a ici plutôt une bonne surprise.

05/10/2025 (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5
Couverture de la série Wonder Woman/Harley Quinn - La Souffrance et le Don
Wonder Woman/Harley Quinn - La Souffrance et le Don

Je m'attendais à mieux. Urban Comics collabore avec DC Comics pour nous proposer cet album féministe en associant deux femmes diamétralement opposées : l'incorructible Wonder Woman et la psychopathe Harley Quinn. Une association qui fonctionne moyennement du fait d'un scénario faiblard. D'abord le traitement des personnages me laisse perplexe, pas de reproches majeurs pour Wonder Woman, par contre Harley Quinn tient plus de faire-valoir que de pièce maitresse au récit. Ensuite je n'ai pas accroché à cette rébellion qui couve dans le royaume des Amazones, sur l'île de Themyscira, le pouvoir de la reine peut être remis en cause ainsi que les règles qui le régissent trop facilement. Une vision européenne innovante, mais l'intrigue est trop légère et simpliste, elle soulève pourtant des thèmes forts sur la place de la femme dans nos sociétés modernes tels que la violence physique et psychologique faites à celles-ci, la maternité ou les pressions qu'elles subissent. Hélas, pas suffisant pour en faire une lecture marquante. La bonne surprise vient du travail de Miki Montlló, il apporte sa touche européenne tout en gardant un style comics. Le dessin est expressif et dynamique, j'ai aimé l'ambiance qu'il dégage. Colorisation et mise en page sont au diapason. Du bon boulot. Une curiosité.

05/10/2025 (modifier)
Couverture de la série La Coiffe de naissance
La Coiffe de naissance

On a là l’adaptation en bande dessinée d’un texte d’Alan Moore prévu au départ pour être lu, mais qu’Eddie Campbell (le compère de Moore sur From Hell) a souhaité reprendre et illustrer. On ne s’étonnera pas de lire un petit texte élogieux de Neil Gaiman en quatrième de couverture, puisque la construction (ou la déconstruction ?) est très éloignée du gaufrier traditionnel. Des dessins au styles différents, des photos ou autres documents, ça part dans tous les sens ! La narration est elle aussi décousue, avec des passages déclamatoires et poétiques (on se rappelle que le texte était au départ conçu pour être lu). Mais Moore le rend intéressant, ajoutant de nombreux détails biographiques, des réflexions sur la mémoire, le passé, etc. Ça n’est pas forcément l’album le plus accessible de Moore, et ses fans ou les amateurs du style de Gaiman y trouveront sans doute davantage leur compte. Ma lecture n’a pas été désagréable, mais je n’y reviendrai pas. A noter que l’éditeur a fait du beau travail, avec papier et couverture épais, filet marque-pages, etc.

05/10/2025 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Mi-Mouche
Mi-Mouche

Voilà une sympathique nouvelle série à destination des préadolescent(e)s qui se cherchent et qui parfois font telle ou telle activité pour plaire à leurs parents. Pour Colette cela se double d'un traumatisme familial, la perte de la sœur jumelle préférée, celle qui attirait la lumière. La BD est centrée sur le problème relationnel entre la mère et la fille, le reste de la famille est un peu effacé dans cette histoire, ce qui est un peu dommage. Le reste de l'histoire est assez classique, ça ressemble un peu au film Billy Elliott dans un renversement des sports et des sexes, la dimension sociale en moins. C'est assez crédible dans l'ensemble, je suis curieux de voir ce que va donner la suite de l'histoire. J'aime bien le trait de Carole Maurel, ce style semi-réaliste très expressif, plein de vie et de mouvement. Sympa, à suivre.

04/10/2025 (modifier)