Les derniers avis (46091 avis)

Couverture de la série Aurore (Fernandez)
Aurore (Fernandez)

Un album qui m’a laissé quelque peu perplexe. Plaisant à lire (surtout à regarder en fait), mais sur lequel je ne reviendrai pas. En effet, je pourrais résumer mon ressenti en disant que le dessin est chouette, je l’ai beaucoup aimé (idem pour la colorisation), mais le scénario m’a laissé sur ma faim. Ce dessin, qui ne précise pas tout, qui alterne passages presque abstraits et planches centrées sur des personnages (pas tous humains) mieux cernés, se révèle très réussi, et parfaitement adapté à ce type de conte. C’est une nouvelle réussite visuelle dans cette collection Métamorphose. Mais c’est l’histoire qui n’est pas à la hauteur je trouve. Je l’ai trouvée à la fois trop simple (manquant de consistance), et parfois embrouillée. Bizarrement, la gamine qui sert d’héroïne n’est pas attachante. Un peu capricieuse, cyclothymique, je ne sais pas si elle convient au public visé (avant tout jeune ou ado je pense).

24/09/2024 (modifier)
Par grogro
Note: 3/5
Couverture de la série Mon infractus
Mon infractus

En préambule, il me semble important de signaler qu'il n'y a pas d'erreur orthographique dans le titre de cette BD. En effet, ainsi que le précise Bourhis lui-même, c'est sa propre doctoresse qui parle d'infractus, et non d'infarctus, ce dont il est le premier à s'étonner. Cette précision étant faite, let's go ! Bon, j'aime bien Bourhis. C'est un type drôle, qui parle de musique (beaucoup), et qui produit en général de super scénarios, au minimum pas mal. Ses bouquins sur le rock, la black music... Je les ai tous et ils sont excellents, de véritables mines d'informations. De même pour Le Petit livre de la cinquième République et Le Petit livre de l'écologie, très étonnants. Là, on a un truc un peu bâtard et qui part un peu dans plusieurs directions en même temps, comme si l'auteur ne savait soudain plus sur quel pied danser. C'est très largement autobiographique, et même exclusivement. Bourhis nous parle (un peu) de son passage à l'hosto, consécutif à son arrêt cardiaque, mais livre surtout des anecdotes sur son passé (faut-il parler au passé ? Bourhis lui-même s'interroge. là-dessus...) de DJ. L'ensemble est assez décousu et ne possède pas vraiment de fil conducteur. Au début, j'étais un peu désarçonné, mais rapidement, on finit par rentrer dedans. En cela, Mon Infractus est un petit peu en deçà du reste de son œuvre. Néanmoins, cela ne gâte pas la lecture car son dessin est vraiment cool, et puis ça reste drôle, avec un sacré recul, J'ai notamment beaucoup aimé les reproductions de flyers (si ce sont bien des repros de flyers qui ont existé...). On y croise en outre une galerie de stars, dont Etienne de Crécy. Ce fut d'ailleurs pour moi l'occasion d'apprendre qu'il était le frère de Nicolas de Crécy, l'auteur de BD !!! Reste que quand on apprécie Bourhis, on n'est pas complètement insensible à ce qui lui est arrivé. En définitive, cet ego-trippes (ainsi qu'il le qualifie lui-même) constitue une fort sympathique lecture, mais nullement indispensable.

24/09/2024 (modifier)
Par PAco
Note: 3/5
Couverture de la série Kaleïdos
Kaleïdos

"Kaleïdos" nous propose une belle aventure dans le genre fantasy qui devrait ravir son public jeunesse. C'est sur la planète Kaleidos que le lecteur est largué, découvrant un nouveau monde chamarré où les divinités qui régissaient ce monde ont disparu... Les différentes races qui s'égayent à sa surface vont devoir s'en remettre à leur libre-arbitre et ainsi découvrir une nouvelle forme de liberté. Jharzafat est un jeune velkuin en charge du grand ménage des bibliothèques de sa cité ; c'est pourtant lui qu'on envoie vers Qwydine où il va croiser chemin faisant une princesse en danger qu'il va tenter tant bien que mal de sortir de ce mauvais pas. Son destin bascule alors et les aventures et péripéties vont s'enchaîner bon train ! Les auteurs nous proposent un univers haut en couleurs et riche d'une faune et d'une flore toujours plus surprenante. La féérie de ce monde bigarré fonctionne rapidement portée par une narration efficace et un rythme soutenu. Si je voulais pinailler, je dirais que la présentation de l'univers dans lequel on débarque par une espèce de petit diablotin à chapeau de paille n'est pas ce que j'ai apprécié de plus, tout comme les incantations du "méchant" à base de Canada Dry (pas sûr que des mômes comprennent la blague faisant référence à une pub des années 80' :p ). Mais pour le reste, voilà un premier tome prometteur qui nous immerge dans un monde d'une rare richesse ! (3.5/5 en attendant de lire la suite) *** Tome 2 *** Voilà un second tome toujours aussi efficace que le premier qui se dévore d'une traite ! On retrouve notre impétueux Jharzafat chargé de délivrer son message à la reine du Peuple Bleu : les Divinités ont disparu léguant le libre arbitre aux habitants de Kaleïdos... Mais forcément, rien ne va se passer comme prévu et de nouveaux protagonistes patibulaires vont entrer en piste et conduire nos protagonistes vers de nouvelles péripéties mouvementées... Ce second tome assied tranquillement un récit épique haut en couleur en jouant malignement avec ces dernières. L'univers et le bestiaire proposé toujours sont d'une grande richesse, donnant aux dessinateurs tout le loisir de se faire plaisir ; de belles doubles planches ou pleine page mettent parfaitement en valeur cet univers original et la colorisation commence à jouer avec le fil conducteur du scénario : la couleur ! Si je suis sans doute un peu âgé pour apprécier l'humour jeunesse distillé au fil de ces aventures, un public plus jeune y trouvera certainement davantage son compte de ce côté là. Bref, un second tome qui passe tout seul et qui n'appelle qu'une suite qu'il va maintenant falloir attendre pour connaître la suite de cette série ! (je reste sur 3.5/5)

12/09/2023 (MAJ le 23/09/2024) (modifier)
Par Emka
Note: 3/5
Couverture de la série La Cuisine des ogres
La Cuisine des ogres

J’avais découvert Jean-Baptiste Andreae avec Azimut, et comme Cacal ca a beaucoup joué dans ma décision de repartir avec ! Il reste fidèle à son style si particulier, avec ses couleurs féeriques et ses dessins pleins de détails. Les scènes sont magnifiquement réalisées, avec une atmosphère à la fois poétique et sombre, qui sert à merveille cet univers d’ogres gourmands et cruels. L’histoire, portée par Fabien Vehlmann, est un conte noir qui rappelle les récits classiques tout en y ajoutant une touche d’humour et de modernité. Certes, le scénario ne brille pas par une grande originalité, on retrouve des ingrédients assez standard du genre, mais l’ensemble fonctionne bien. Blanchette, ou plutôt “Trois-fois-morte”, est une héroïne attachante, et sa quête pour sauver ses amis des fourneaux des ogres tient en haleine, même si certaines péripéties semblent parfois un peu trop attendues. Sans surprise, ce qui m’a surtout séduit, c’est la richesse visuelle du récit. Andreae excelle dans les jeux de lumière, les cadrages surprenants et les détails qui peuplent chaque page. Que ce soit dans la représentation du lac d’eau de vaisselle hanté ou la cuisine sinistre des ogres, chaque décor prend vie. C’est vraiment un album où l’on se régale à tourner les pages, même si l’intrigue manque par moments de surprise.

23/09/2024 (modifier)
Par Emka
Note: 3/5
Couverture de la série Moby Dick (Chabouté)
Moby Dick (Chabouté)

L’adaptation de Moby Dick par Chabouté est un bel objet, mais j’avoue que j’en ressors avec un sentiment mitigé. Côté visuel, pas grand-chose à redire. Le noir et blanc de Chabouté est efficace, comme toujours. Il sait jouer des ombres, et son trait fonctionne particulièrement bien dans cet univers, sombre et hostile. On sent bien la menace, l’attente du drame. Mais voilà, malgré cette ambiance bien maîtrisée, je ne peux m’empêcher de penser qu’il manque quelque chose. Peut-être parce que, connaissant déjà l’histoire de Moby Dick, je n’ai pas été surpris. Le récit reste trop fidèle au roman, sans apporter une véritable relecture personnelle. On suit Achab dans sa folie, Ismaël dans son rôle de témoin, mais tout cela reste assez prévisible. Les scènes d’introspection d’Achab sont intéressantes, mais elles auraient gagné à être plus développées. C’est un personnage complexe, et je trouve qu'on passe ici à côté. La mise en scène souffre aussi d’un certain manque de rythme. Certaines séquences muettes sont magnifiques, c’est vrai, mais elles finissent par ralentir le récit. Je me suis surpris à décrocher par moments, notamment lors des scènes de pêche ou de dépeçage, qui n’apportent pas grand-chose à l’ensemble. Et même si l’économie de texte peut renforcer l’immersion, ici, ça m’a parfois donné l’impression qu’il fallait tourner les pages plus vite. C’est toujours difficile d’adapter un monument comme Moby Dick, mais j’attendais une lecture plus personnelle. On est ici dans une adaptation assez académique, qui ne prend pas vraiment de risques. Il y a bien quelques tentatives d’humaniser Achab dans la deuxième partie, mais ça reste assez timide à mon goût. L’aspect obsessionnel, la lutte intérieure du capitaine contre sa propre folie, auraient pu être poussés plus loin. Cette BD pourra être une belle porte d’entrée dans l’univers de Melville. C’est juste que, personnellement, je préfère Chabouté quand il est dans ses récits plus intimistes, où il sait si bien jouer avec le silence et la solitude, comme dans Tout seul. Ici, on est dans quelque chose de plus classique, plus codifié, et ça me parle un peu moins. Mais je comprends que d’autres puissent y trouver leur compte. C’est une belle adaptation visuelle, même si, pour moi, elle manque d’un souffle plus personnel.

23/09/2024 (modifier)
Par Emka
Note: 3/5
Couverture de la série L'Étreinte
L'Étreinte

Cet album est le fruit d'une démarche originale, en tous cas c'est la première fois que je la vois : Laurent Bonneau a créé une série de dessins et de décors qui ont servi de point de départ au scénariste Jim pour élaborer l’histoire. C’est un processus itératif intéressant, qui inverse l’approche habituelle, où le scénario précède le dessin. Ici, c’est l’image qui guide le récit. Cette méthode a des effets visibles tout au long de l’album, avec des moments où l’ambiance visuelle prend le dessus, laissant l’histoire se déployer. Cependant, j'ai trouvé que cette inversion a ses limites, et si elle permet de belles trouvailles visuelles, elle crée aussi des passages où l’intrigue semble se perdre en cours de route. La force de cette démarche réside dans la profondeur des décors et des atmosphères, avec Cadaqués en toile de fond. Bonneau réussit bien à capturer la mer, les paysages, et certaines scènes fonctionnent très bien pour moi. Mais cette importance donnée aux lieux et aux décors se fait au détriment des personnages. Le héros, Benjamin, paraît parfois à peine esquissé, tout comme ses émotions. Les visages manquent de consistance et je trouve cela toujours gênant dans une BD. Cette approche, qui cherche peut-être à refléter la confusion intérieure du personnage principal, finit par affaiblir l’impact émotionnel du récit. Le scénario suit une progression lente, et cette lenteur, voulue, semble parfois trop étirée. On perçoit que l’histoire, construite au fil des dessins, manque de structure et souffre d’une certaine répétitivité. L’obsession de Benjamin pour une inconnue photographiée alors que sa compagne est dans le coma crée une dynamique, certes intrigante, mais qui peine à tenir en haleine sur 300 pages. Le rythme décousu, marqué par des ellipses et des dialogues introspectifs, renforce ce sentiment que l’histoire aurait gagné à être resserrée. Une réflexion touchante sur l’amour et la perte, mais la démarche expérimentale de construire le récit à partir des dessins est un pari qui ne fonctionne pas à 100% dans ce cas.

23/09/2024 (modifier)
Par Emka
Note: 3/5
Couverture de la série Où le regard ne porte pas...
Où le regard ne porte pas...

Une douceur méditerranéenne qui rappelle Pagnol : la lumière éclatante, le calme des villages côtiers, les enfants qui courent entre les maisons. Les couleurs de Chagnaud capturent ce sentiment, avec des tons chauds qui baignent chaque page d’une sérénité nostalgique. Visuellement, c’est une réussite, notamment dans le premier tome. Pourtant, l’histoire reste en surface, du moins pour moi. La narration avance avec délicatesse, mais j’attendais davantage de profondeur. Les personnages sont attachants, mais l’intrigue laisse planer un mystère qui ne m’a pas totalement accroché. Le fantastique, qui prend plus de place dans le second tome, m’a moins convaincu. Là où le premier album joue sur l’innocence de l’enfance, le deuxième s’enfonce dans des thématiques plus ésotériques et perd, à mon sens, cette magie simple qui faisait le charme initial. La rupture est trop brutale entre l’ambiance chaleureuse de l’enfance et cette quête plus sombre et surnaturelle. C'est un bel objet, surtout pour les yeux. Mais il m’a manqué ce petit quelque chose qui fait qu’un album reste gravé. J’en retiens surtout la beauté des couleurs et la poésie des paysages, mais côté scénario, ça me laisse un peu sur ma faim.

23/09/2024 (modifier)
Par greg
Note: 3/5
Couverture de la série World War Wolves
World War Wolves

World War Wolves est une BD française au graphisme typé comic US, en noir et blanc. Nous sommes dans un univers alternatif où les USA sont dépassés par un virus transformant les humains en loup-garous. Mais attention: il y a des différences fondamentales. D'abord, les humains transformés perdent en intelligence (ils ne sont pas idiots, mais perdent des capacités intellectuelles les rendants incapables par exemple de pratique la médecine ou des tâches méchaniques), et gagnent en sauvagerie. C'est une intelligence bestiale, dénuée de tous sentiments, de pur prédateur. Ces lycanthropes peuvent à volonter passer d'une apparence humaine à celle d'un loup, leur permettant d'infiltrer des communautés humaines vues uniquement comme un garde-manger. La BD suit le destin parallèle de plusieurs survivants humains tentant de vivre leur vie. Le parallèle avec Walking Dead est évident, et dans un sens on remplace effectivement les zombies par des lycanthropes. Le style graphisme est également assez proche, bien que le trait soit un peu plus précis dans WWW. Une différence fondamentale avec Walking Dead: le comic US se concentrait sur un seul groupe vivant au même endroit. WWW nous fait découvrir trois groupes de survivants n'ayant aucun lien entre eux. En positif, on peut retenir que le background des personnages est creusé, et leur psychologie bien conçue: mine de rien cela fait vraiment vraiment plaisir. Le dessin est beau, et l'univers décrit est relativement crédible, autre bon point. En négatif, on peut retenir ce qui est pour moi l'énorme faiblesse de la BD: on ne comprend pas pourquoi ces lycanthropes se sentent obligés de préférer la chair humaine à toute autre forme de boustifaille. C'est ce qui gêne. De même que si on nous explique qu'ils pensent comme de loups et sont sauvages comme eux, un loup est un animal et ne tue que par nécessité. Or ces lycanthropes ont comme point commun d'être franchement sadiques et cruels. Beaucoup de leurs actes semblent totalement gratuits, et c'est franchement gênant. Enfin, la BD semble également mettre la magie dans tout ceci, donc cela laisse un peu circonspect. Mais au final cela reste distrayant.

23/09/2024 (modifier)
Couverture de la série La Vie de Pahé
La Vie de Pahé

Pahé nous livre ici son autobiographie. Incomplète (un troisième tome devait traiter « des femmes » !), mais qui se laisse lire agréablement. Le dessin est assez simple, mais efficace. L’auteur a officié comme caricaturiste dans plusieurs journaux gabonais, et ça se sent au niveau du trait et du rythme. Ça n’est pas forcément ma came, mais c’est efficace et très lisible. Pahé, au milieu de sa vie personnelle et familiale en Afrique (au Gabon plus précisément), nous présente ses allers-retours entre la France et le Gabon. Cela donne quelque chose d’assez frais. Et, pour un lecteur comme moi, deux choses sont intéressantes dans ces albums. D’abord, étant quasiment de la même génération que lui, sa vision des quelques années qu’il a passé enfant en France (jouets, émissions télé, pubs, etc.) me parle. On est là dans la lignée des albums de souvenirs d’enfance (dont la meilleure réussite est sans doute Le Petit Christian). Une petite madeleine de Proust pour moi. Mais son regard est double. Il nous présente aussi la société africaine, et là c’est pour moi plus dépaysant. Surtout, il présente un regard extérieur sur la société française. Gamin lorsqu’il débarque une première fois en France, puis plus tard lorsqu’il revient quelques années pour des études de graphiste : la vision des foyers d’immigrés, des « tracasseries administratives et policières » envers les Noirs, sont autant de moments à la fois drôles et scandaleux. les différences entre les deux cultures et sociétés, pointées par Pahé, donnent aussi à réfléchir (il n'y a pas de jugement de valeur). Le fonctionnement du régime paternaliste – voire carrément dictatorial d’Omar Bongo est aussi épinglé, de façon moins corrosive que je m’y attendais d’ailleurs. Deux albums qui se laissent lire plutôt agréablement.

23/09/2024 (modifier)
Couverture de la série Tales from the crypt
Tales from the crypt

Une horreur mise en place pour remplacer des super-héros manquant de souffle, dans les années 1950. C’est globalement assez daté, et l’horreur développée ici n’a plus du tout le même effet – on ne retrouve ce genre de chose que dans des parodies je pense. En effet, à vouloir quasi systématiquement faire naître cette horreur dans des décors et avec des personnages (aux têtes hideuses) que l’on n’a aucune chance de rencontrer dans notre quotidien, cet artificialisation (sans doute dû en partie à l’époque) ne joue plus son rôle d'épouvante ici. Du coup, rien d’une lente construction d’ambiance glaçante qui pourrait nous faire croire que ceci peut nous arriver. Autre défaut, l’omniprésence envahissante des textes. Les bulles très – trop – remplies occupent la majeure partie des cases, semblant nous forcer à ingurgiter l’histoire, au détriment du dessin, et de l’imagination du lecteur. Le dessin justement, je l’ai trouvé bon, expressif et fluide. Je n’ai lu que les deux premiers recueils parus chez Albin Michel. Je ne sais pas ce qu’Akiléos a pu modifier dans ses rééditions plus récentes, mais semble-t-il ils n’ont pas publié exactement les mêmes histoires, au vu des auteurs (dessinateurs en particulier crédités). Mais bon, malgré les réserves évoquées plus haut, ça se laisse lire, même si les deux recueils que j’ai lus me suffisent. On se lasse rapidement je trouve.

23/09/2024 (modifier)